textes érotiques

Mercredi 12 janvier 3 12 /01 /Jan 18:00

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Monsieur

 

   Je pensais naïvement que le silence que je venais de vous imposer aurait eu quelque effet sur vous. Hélas, je vois qu’il n’en est rien et sans doute pourrais-je m’effacer de votre vie sans que vous en manifestassiez ni regret, ni déconvenue.

   Peut-être cependant désirez-vous savoir la raison de ce long arrêt dans ma correspondance ?

   Depuis longtemps déjà, je devais accompagner aux eaux l’une de mes amies, et c’est sur un coup de tête que je m’y suis décidée. Nous avons pris le train pour ***, où nous sommes descendues dans un hôtel voisin des thermes.

   Je n’avais jamais visité pareil endroit, mais j’avoue que j’ai trouvé plaisante cette petite société de gens qui vont boire leur verre à heure fixe, comme tant d’autres vont aux vêpres, et qui ne cessent de parler de leurs petits ennuis et des bienfaits que la cure est censée leur offrir.

   Passé deux jours, l’étude ethnographique finit par me lasser et je me mis en quête de ceux qui, comme moi, restaient étrangers à ce groupe humain. Je m’imaginais en effet que certaines personnes aspiraient sans doute à d’autres saveurs que celles d’une boisson légèrement pétillante, tiède et fortement soufrée.

   Dans un square dont les allées, couvertes de tonnelles, convergeaient vers un kiosque à musique, je croisai un couple que j’avais déjà remarqué dans le salon de notre hôtel. Lui, blême de teint, promenait une sorte de désintérêt pour tout ce qui l’entourait. Grand, distingué, pourtant beau, il était plus proche d’un désespéré que d’un véritable malade. Elle, semblait être tout l’opposé de son mari : l’œil brillant, animé, elle regardait tout comme pour en prendre possession. Au moment où je les croisai, l’homme ne me regarda même pas, mais la femme esquissa un semblant de sourire.

   En vieille habituée des rencontres de toute nature, je crus déceler dans ce signe l’amorce de quelque chose qui n’était pas seulement de la politesse. Je n’imaginais pas un instant que pût naître entre nous une de ces amitiés de vacances – aussi éphémères que factices – que permettent les grands hôtels. Mais l’échange, si tant est qu’il y en eut un, avait été si fugace que je me méfiais d’une fausse impression.

   Le soir, en prenant ma clef dans le hall, je sentis un regard sur moi. Je me retournai et aperçus l’inconnue. Assise dans l’un des fauteuils de cuir qui faisaient face au tambour de la porte, elle me détaillait sans la moindre gêne. Elle me fit un signe de la tête que je pouvais interpréter comme un simple salut ou comme une invite à venir la rejoindre. Mon instinct me poussa vers la seconde solution. Je fis donc demi-tour et gagnai lentement le fauteuil voisin du sien.

   Je m’installai de trois quarts, lui laissant encore la possibilité de s’en tenir là. Elle n’avait pas bougé mais je vis son visage s’empourprer. Ses mains tortillaient machinalement deux petits gants, qui n’auraient bientôt plus de forme. Soudain, comme mue par une décision qu’elle ne pouvait plus différer, elle me souffla : « Dans une heure, s’il vous plait, chambre 57. »

   Je n’eus pas le temps de répondre. Elle s’était levée et se dirigeait vers l’ascenseur. Je me demandai ce que j’allais faire et ce que cachait cette invitation. Pas une seconde pourtant il ne me vint à l’esprit que je pourrais ne pas m’y rendre.

   Je regagnai ma chambre. Trois portes seulement la séparaient du lieu où j’étais invitée. Je pris un bain, me détendis, parfumai mon corps d’une eau assez forte que je venais d’acheter et m’habillai d’une robe un peu courte, comme on les fait maintenant. Je chaussai des escarpins au cuir souple et attendis l’heure de mon rendez-vous.

   Je laissai volontairement passer cinq minutes après l’heure fixée, sortis sans bruit de ma chambre, et frappai chez mon inconnue. La porte s’ouvrit aussitôt. Je pénétrai dans une pièce en tout point semblable à celle que je venais de quitter, à cette exception près que les murs en étaient tendus d’un tissu différent.

   La pénombre cachait le lit. Je finis par le découvrir. L’homme, totalement nu, était là, couché sur le dos. Ce grand corps ainsi exposé provoqua chez moi un mouvement de recul que je ne sus pas contrôler. J’apercevais un sexe énorme, dressé comme un pieu, qui devait m’être destiné. J’étais prête à tout, mais j’avoue que je ne prévoyais pas une aussi brutale entrée en matière. La femme me poussa sans ménagement vers le lit. Je me laissai faire et me trouvai bientôt face à son mari. Elle me prit par la taille et m’obligea à m’agenouiller. L’homme n’avait pas fait un mouvement et semblait dans un état presque cadavérique.

   La femme me prit la main, la posa sur le sexe de l’homme et lui imprima un mouvement de va-et-vient. Nous commençâmes donc à le branler toutes deux. Il était incroyablement long et ferme, et nos mouvements avaient une amplitude que j’avais rarement connue. Je dus continuer seule à branler car la femme avait entrepris de me déshabiller. Elle m’avait enlevé mes bas, ma culotte, soulevé ma jupe, et ses doigts se glissaient entre mes fesses. Comment demeurer insensible aux caresses que je pratiquais et à celles que l’on me faisait ? L’homme, quant à lui, donnait quelques signes de vie et je devinais qu’il allait bientôt se manifester de façon plus vigoureuse.

   Je compris vite que caresser ce sexe, si manifestement fait pour me pénétrer, ne me suffisait pas. Je grimpai sur le lit et enfourchait l’homme. Avec une satisfaction évidente, la femme m’enfonça le sexe elle-même et força mes cuisses pour le faire aller plus profond.

   Puis elle glissa son visage entre nos deux sexes, et lécha lentement mon anus et son sexe. Chacun de mes mouvements conjuguait ainsi le plaisir d’être prise et celui d’être sucée. Mon partenaire, plutôt passif jusque là, me saisit brusquement la taille, me retourna et vint vers moi. Couchée sur le dos à mon tour, cuisses ouvertes, je fus à lui complètement. La femme alors se mit à genoux au-dessus de moi, colla son sexe sur mes lèvres, et je la suçai à mon tour. L’homme pendant ce temps me baisait avec tant de violence que je nouai mes jambes autour de ses reins pour chercher à l’immobiliser. Cela redoubla son désir. Il déchargea presque instantanément, en m’étreignant si fort que je criai de douleur autant que de jouissance. Et sa femme partit en même temps que lui, ma langue dans sa fente.

   Nous jouâmes trois heures ainsi. Ni l’homme, ni la femme ne s’étaient pratiquement touchés. J’avais été l’intermédiaire de leurs jeux amoureux. Il ne l’avait pas pénétrée, et le foutre qu’elle avait bu, c’était sur moi qu’elle l’avait pris, dans mon sexe ou sur mes lèvres. C’est à peine si elle l’avait caressé, au début, par entrée de jeu, et j’avais fait à sa place tous les gestes qu’elle devait faire lorsqu’ils se trouvaient seuls.

   Lorsque nous nous quittâmes, l’homme ne se leva pas, ne me regarda même pas. C’est elle qui me raccompagna jusqu’à la porte, avec soin, comme on range un godemichet dans son étui. Elle me dit seulement avant d’ouvrir la porte : « Demain, même heure. »

   Elle m’avait comprise, comme vous me comprenez. Ne soyez donc pas étonné que j’y sois retournée. Le lendemain, et encore le surlendemain, et ainsi jusqu’à la fin de mon séjour.

 

                                                Vôtre***

 

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Par Peter Pan - Publié dans : textes érotiques - Communauté : Epicuriens et libertins
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Mercredi 15 décembre 3 15 /12 /Déc 23:33

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Monsieur,

 

 

   Vous vous refusez donc à m’écrire des choses qui me satisferaient, et ce, parce qu’elles pourraient me conduire à « me contenter de lectures » ! Je suis vraiment déçue ! Je croyais en effet, que vous aviez compris quelle femme j’étais et que vous sauriez non seulement, comme vous l’aviez déjà fait, m’exciter en quelques lignes (ce qui est plus habile que par quelques caresses), mais encore me guider dans ma quête de plaisirs toujours renouvelés.

   Je me demande à la réflexion, (n’y voyez pas provocation), si vous n’êtes pas un peu effrayé par l’appétit insatiable de votre correspondante. Si oui, n’hésitez pas. Ecrivez-le-moi. J’en tiendrai compte. Peut-être est-il possible, après de longs renoncements, de trouver son contentement dans des doses infimes.

   J’avoue n’avoir jamais eu la force ou le courage d’attendre assez longtemps pour parvenir aux satisfactions de ce genre. Voudriez-vous me pousser dans cette voie ? Je ne l’espère pas, ne m’en sentant pas les vertus nécessaires.

   Puisque vous refusez de vous engager avec moi dans ce jeu que je souhaite, je continuerai malgré tout à vous informer de mes aventures, en attendant de meilleurs jours. Meilleurs, de ce seul point de vue bien sûr ! Quant à moi, ceux que j’ai connus récemment ne m’ont pas paru si mauvais.

   Rien de tel pour rendre inventif que la solitude jointe à l’inaction. Pour peu qu’on laisse son esprit voguer à sa guise, le temps passé à ne rien faire vous offre une foule d’idées.

   Me prélassant au lit un peu plus longtemps qu’à l’accoutumée, j’étudiais les tentures de ma chambre cherchant dans leurs motifs quelques formes à décrypter. Je prenais les maisons pour des fleurs, les petits chiens pour des nuages, les sentiers pour des fumées de feux de bois. Comme j’aimais à le faire quand j’étais petite fille, je me suis raconté à moi-même une histoire.

   Une histoire en forme de conte : j’étais perdue dans la forêt, j’errais par les sentiers, effrayée et transie. A la nuit tombée, alors que j’allais m’effondrer au pied d’un arbre, j’apercevais une chaumière où brillait une lampe, tandis qu’un panache de fumée montait lentement vers la lune. Je me précipitais, frappait à la porte. Un homme était là, assis près de son feu, surpris d’une telle visite. Il m’accueillait, m’offrait une boisson brûlante, puis une couverture dans laquelle je m’enroulais et je m’endormais aussitôt. Mes rêves, nés de la chaleur, se faisaient de plus en plus inconvenants. Je finissais par me réveiller en sursaut, et je découvrais que mon hôte mettait à profit mon sommeil pour tenter de me prendre. Je me débattais un moment, puis lasse de refuser ce que j’avais souhaité en rêve, je finissais par lui céder.

   Jamais, je n’avais pu me raconter, enfant, une telle histoire sans être troublée gravement. Ce fut le cas, une fois encore. Au point figurez-vous, que je décidai sur le champ de m’offrir une aventure dans le prolongement de mon rêve.

   Je m’habillai en hâte, ramassai mes cheveux en un simple chignon sous une voilette et me dirigeai à pas lents vers le Bois. Je remontai l’allée qui longe le lac, rencontrai quelques cavaliers et un ou deux promeneurs. Mon cœur battait très fort tandis que je scrutai les taillis, espérant y apercevoir des formes enlacées. Mais, durant un moment, rien d’intéressant ne s’offrit à ma vue. J’allais renoncer à mon soudain désir lorsque je me heurtai au détour d’un sentier, à un homme de forte stature qui, d’emblée, me dévisagea. Ne voulant en rien perdre l’occasion de goûter au plaisir possible dont j’étais affamée, je marquai un léger temps d’arrêt à sa hauteur et repris ma marche. Ayant parfaitement décodé mon signal, l’inconnu fit demi-tour et m’emboîta le pas, restant cependant assez éloigné pour que je ne me sentisse pas fatalement suivie, mais assez près pour qu’un signe de moi l’autorisât à m’aborder.

   Très émue, je prolongeai quelques instants le bonheur de cette poursuite, puis je ralentis mon allure. En trois enjambées il fut à ma hauteur, me serra immédiatement au point qu’il me fallait ou le côtoyer d’aussi près ou marcher dans l’ornière. Sans un mot il glissa son bras sous le mien. Je le laissai faire, sentant le rouge me monter au visage tant la rencontre m’excitait. Il m’attira contre lui, me prit par l’épaule et nous nous trouvâmes face à face. Il souleva ma voilette et, d’un geste décidé m’embrassa. Sa bouche était soudée à la mienne et son souffle rythmait le baiser qu’il m’imposait. Je sentais mes membres faiblir en même temps qu’il me tenait plus fermement contre lui. Il me prit par la taille de son autre bras, me fit pivoter contre le tronc d’un arbre et se plaqua sur moi. Comme s’il allait me prendre, là, debout, adossée à l’écorce.

   Que faire ? J’aurais pu me défendre aussitôt contre ce que d’aucunes eussent estimé être une agression. Mais j’avais tellement souhaité qu’il m’accostât que me rebeller aurait été d’une parfaite mauvaise foi. Je m’abandonnai donc. Il m’avait bloqué contre l’arbre, et se frottait à moi de manière éhontée, sans chercher à masquer son désir. Son sexe tendu semblait m’intimer l’ordre de me rendre. Je le caressais aussi, allant et venant contre lui, complètement offerte à cet inconnu. Il avait dégagé l’une de mes épaules et la mordillait, déchaînant dans mon dos des secousses incontrôlables. Je le désirai maintenant, et ça m’excitait encore d’avantage que ce fût dans un lieu si peu idéal. Je voulais qu’il me bousculât dans un taillis, qu’il me prit sans ménagement, à même le sol. Je me laissai tomber à genoux, entraînant dans ma chute mon partenaire. Il se retrouva sur moi, à califourchon, prêt à aller plus avant. J’avais pris la précaution de mettre des dessous aussi peu encombrants que possible, et j’avais même poussé le  « vice », oui le vice, jusqu’à ne point porter de culotte. Sa main me trouva ainsi, dépourvue de protection ultime, ouverte et mouillée, ce qui parut décupler son désir. C’était pour lui la preuve que j’attendais une aventure, que je l’avais préméditée.

   J’ai souvent constaté à quel point les hommes sont surpris lorsque la femme qu’ils viennent de « conquérir » leur fait clairement comprendre qu’elle a mené le jeu à égalité avec eux.

   Je l’entendis murmurer : « Ah ! Petite salope ! C’est ce que tu cherchais depuis un moment ? » Je ne répondis pas, mais comment nier l’évidence ? Assuré qu’il avait une « salope » sous lui, il ne se priva pas de me traiter comme telle.

   Allongée sur la mousse, dans les feuilles mortes, je me retrouvai à sucer un vit que je n’avais pas eu le temps de prendre ni de caresser. Il me l’avait imposé de lui-même, comme si ça allait de soi. Je ne me dérobai point et commençai à le mordre de haut en bas, ce qui eut pour résultat de le faire crier de plaisir. Il bandait fort et je le prenais à deux mains, sans toutefois le faire partir, tellement j’avais envie d’être baisée par lui. Il écarta mes cuisses, suça mon con, l’ouvrit, coinça mes jambes sous ses aisselles et m’enfourna d’un coup. Il se livra alors à de violentes secousses qui m’assourdirent si fort que je déchargeai aussitôt. Il continua longuement à me labourer, jusqu’au moment où, sentant le foutre monter, il me retourna et me défonça le cul de manière magistrale. Mes doigts griffaient le sol, je mordais la mousse. C’était comme un viol à demi consenti. De son côté, il semblait prendre un tel plaisir à me sodomiser qu’il éjacula deux fois. Déjà il me semblait d’une force peu commune, lorsque à ma stupéfaction – alors que je pensais que nous en avions terminé – il me reprit par devant ; ce qui me permit de constater, non seulement qu’il bandait encore, mais qu’au bout de quelques minutes il se trouvât prêt à jaillir de nouveau en moi.

   Nous restâmes allongés sous l’arbre à discuter comme de vieilles connaissances. Il m’apprit qu’il lui était très difficile d’atteindre à la jouissance suprême autrement que dans la nature, et que, loin d’être seul à goûter ce plaisir singulier, il connaissait dans ce bois même un nombre considérable d’hommes et de femmes dont c’était le principal plaisir.

   Je n’osai avouer à ce compagnon d’un instant combien la diversité était le maître mot de mes plaisirs. Peut-être aurait-il été déçu d’apprendre que je n’appartenais pas à cette « confrérie » des jouisseurs sylvestres.

   Quoiqu’il en fût, et peut-être pour l’unique fois de ma vie, j’ai découvert l’odeur du sperme mêlée à celle de la terre, et le mélange, croyez-moi, est fort capiteux.

 

 

                                               Vôtre***

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Par Peter Pan - Publié dans : textes érotiques - Communauté : les blogs persos
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Mardi 7 décembre 2 07 /12 /Déc 18:23

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Suzanne suçait la pointe de mes seins tandis que la langue de l’homme s’était enfoncée dans mon sexe. Je n’étais plus que gestes incontrôlés, soubresauts et envie folle de me donner. Mes mains cherchaient ce qu’elles pouvaient bien caresser à leur tour. Je m’emparai bientôt du sexe de notre partenaire et le branlai vigoureusement. Ses dimensions étaient impressionnantes. Je n’avais pas l’impression qu’il fût allé jusqu’au bout avec Suzanne et je le sentais plein d’une sève que je voulais boire.

   Maintenant, ma tête se trouvait entre ses jambes. Ma langue avide explorait le moindre carré de chair. Je ne voulais rien perdre, et rattraper le temps perdu dans l’autre pièce. Eux, de leur côté, s’occupaient de moi. Suzanne avait enfoncé deux doigts dans mon anus qu’elle ouvrait amplement. Lui continuait à me gamahucher. Prise de toutes parts, il ne me restait plus qu’à enfourner le membre qui me tentait si fort. Je le pris à pleine bouche. Mes lèvres eurent du mal à entourer le gland. La hampe emplissait complètement ma bouche, et chaque mouvement m’obligeait à enrouler ma langue autour de ses chairs durcies. Je massais ses bourses à deux mains, prête à les déchirer, tant mon excitation était grande. Par à-coups successifs, il était parvenu au fond de ma gorge.

   Je me sentais prise sans merci. Alors que d’habitude j’ai l’impression de sucer librement l’homme auquel je consens une fellation, je voyais cette fois que c’était lui qui baisait ma bouche. Il l’avait transformée en sexe et s’y enfonçait avec la même force, me privant de la liberté de jouer avec lui. Il allait se répandre en moi, sans que je ne puisse rien contrôler. Je m’apprêtais donc à goûter ce nouveau plaisir, à avaler quand il le voudrait et à boire autant qu’il le souhaiterait.

   C’est alors que je sentis les mains de Suzanne sur mon visage. Elle retira ce sexe de ma bouche et le prit à son tour. En assistant à cette pénétration nouvelle – car je n’étais qu’à quelques centimètres – je me sentis comme enivrée d’extase. Je voulus reprendre ce sexe et je poussai Suzanne. Mais elle résista. Elle dévorait ce membre avec une force incroyable. Elle était comme vissée à lui. Elle consentit à se retirer légèrement, pour que je puisse glisser la langue autour de cette queue enflammée. Nos salives se mêlaient, nos lèvres se touchaient et nous nous embrassâmes sur le sexe de cet homme qui se donnait à nous.

   Les muscles de son ventre se tendirent d’un coup, ses fesses que je tenais à pleines mains se contractèrent. Il poussa un cri sourd et se répandit entre nos lèvres. Nous lapions tant bien que mal le foutre qui partait. Suzanne allait le chercher jusque dans ma bouche, éveillant en moi une jouissance aussi vive qu’une brûlure. Mais ce plaisir là ne me suffisait pas. Je voulais être pénétrée. Sans y être invitée, je me mis à genoux. J’offrais mon sexe et mo cul à n’importe quelle pénétration. A celle que l’un ou l’autre (ou, qui sait, les deux à la fois) consentirait à me donner.

   Une langue que je reconnus comme étant celle de Suzanne vint aussitôt entre mes fesses, et je la sentis frétiller d’un trou à l’autre, de plus en plus rapidement. Anesthésiée par le plaisir, je perdais conscience de mon corps. Prise entre plaisir et douleur, j’aspirais à une jouissance qui ne pouvait venir que d’un instrument plus dur et plus franc.

   L’homme dut le sentir. Il poussa Suzanne, vint derrière moi et s’enfonça d’un coup violent. J’étais si excitée que, dans un premier temps, je ne pus savoir s’il m’enculait ou me baisait. Je me donnais autant qu’on le peut, lorsque Suzanne enfila dans mon con un godemichet qui me ramena à une sensibilité…comment dire ? Plus  « différenciée » !

   Je crus d’abord qu’ils me déchiraient tous deux. Mais leur perversité était telle qu’après une phase d’une violence inouïe ils passèrent à un rythme si lent que je les suppliai de me  « mettre », de telle sorte que j’atteignisse enfin au plaisir. Dieu merci, ils entendirent mon appel, et je fus emportée par un orage d’une extraordinaire sensualité.

   Voilà, Monsieur, à vous de jouer maintenant. Donnez-moi des sensations. Je n’attends que ça !

 

 

                                                Vôtre***

  

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Par Peter Pan - Publié dans : textes érotiques - Communauté : Scorpion-sexy
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Lundi 6 décembre 1 06 /12 /Déc 19:12

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Monsieur,

 

 

   Me permettez-vous de vous dire que je ne vous trouve guère loquace ? Qu’en est-il de vous et de vos aventures ? J’ai parfois l’impression que notre correspondance tourne au monologue. Plus je me livre et moins vous donnez de vous- même.

   Ne croyez-vous pas que j’ai moi aussi droit à quelques petites jouissances épistolaires ? Il fut un temps où la simple lecture de vos missives me mettait hors de moi et me contraignait à me caresser aussitôt, tant la « chaleur » qu’elles dégageaient était communicative.

   Si d’aventure notre petit jeu ne vous intéressait plus, n’hésitez pas à me le dire. J’en concevrais évidemment beaucoup de dépit, mais je ne souhaite, en quoi que ce soit, vous importuner.

   Comme en toute chose, et peut-être là plus qu’ailleurs, le plaisir doit être partagé. J’aime être fébrile en ouvrant votre courrier. Je pense qu’il doit en être de même pour vous et je fais tout pour qu’il en soit ainsi.

   Je vous en prie, dites-moi vite ce qu’il en est réellement. Dites-le moi sans détour. Le plus simple, à mon humble avis, serait que vous trouvassiez une petite lettre particulièrement suggestive qui me montrerait que nous nous comprenons toujours.

   En attendant, je ne puis m’empêcher de vous dire ce que j’ai fait hier soir, et qui devrait vous intéresser.

   Suzanne m’avait invitée à venir dîner chez elle, comme elle le fait souvent. Son ton d’une complète neutralité aurait dû me laisser penser qu’elle tramait quelque chose. D’habitude, vous le savez, elle communique force détails sur les personnes que l’on rencontrera chez elle, se laissant aller à son petit côté  « entremetteuse » qui l’enchante. (Ce n’est pas nous qui nous plaindrons de ce que certains considèrent comme un travers !)

   Je me suis donc rendue chez elle à l’heure convenue. Suzanne m’a reçue avec les habituelles effusions d’amitié, m’a installée dans le salon et m’a laissée seule. De toute évidence, ce qui ne m’arrive que très rarement, j’étais la première.

   Après quelques minutes de solitude, trouvant que notre amie mettait décidément bien du temps à finir de se préparer, je me levai et me dirigeai vers le petit meuble tournant dans lequel elle range les derniers livres achetés. J’en pris un au hasard, retournai me rasseoir pour feuilleter l’ouvrage que j’avais choisi. Dès les premières lignes, je tombai sur une prose très leste qui me ravit. Il était question de marquis enrubannés, de fêtes champêtres, de déjeuners sur l’herbe et d’escarpolettes qui faisaient tourner la tête. Il se passait tellement de choses égrillardes que je me plongeai dans cette lecture, oubliant presque où j’étais et ce que j’attendais.

   Au bout de quelques instants pourtant, mon attention fut attirée par des bruits venant de la pièce voisine. On eût dit d’abord des chuchotements, puis je reconnus des rires étouffés. Je tendis l’oreille, intriguée par ces murmures insolites. Mon intérêt redoubla lorsqu’un petit cri poussé par une voix féminine, me révéla, sans l’ombre d’un doute, la scène qui se déroulait de l’autre côté de la cloison.

   Je restai immobile, tentant de ne rien perdre de ce qui se passait. Je retenais mon souffle. Par instants, le silence le plus total régnait. Puis, après de furtifs froissements, je sentais que les ébats reprenaient.

   Cette situation, vous vous en doutez, ne pouvait me laisser indifférente. D’autant plus que je comprenais maintenant qu’il s’agissait tout bonnement d’une provocation de Suzanne. Mue par une force incontrôlable, j’allai plaquer mon oreille contre la porte. Je ne perdais plus une bribe du jeu qui se déroulait.

   Ma main qui avait soulevé ma jupe allait et venait entre mes cuisses. Je ne savais plus ce que je voulais faire : continuer ainsi, prenant un plaisir solitaire à entendre un couple en tain de faire l’amour (et ce n’est pas un plaisir si dérisoire que cela), ou bien céder au désir de me joindre à lui ?

Une fois de plus, ce ne fut pas ma raison qui décida. J’ouvris la porte d’une main tremblante et entrai sans bruit. Suzanne était là, couchée sous un homme qui la besognait avec force. Je ne voyais que son visage, et son regard montrait l’égarement dans lequel la jetaient les coups de reins de son compagnon. Ce fut elle qui m’aperçut la première.

   « Viens, s’écria-t-elle, viens avec nous. Pourquoi as-tu tant tardé à nous retrouver ? N’avais-tu pas compris que nous t’offrions ces joyeux ébats pour te donner l’envie de te joindre à nous ? »

   L’homme, que je n’avais encore jamais vu, me regardait en souriant. D’un geste, il me fit signe d’approcher. Je m’accroupis près d’eux. Il passa sa main entre mes jambes, enfonça un doigt souple dans mon sexe qui n’attendait que cela. Je poussai un soupir. Suzanne dégrafait mon corsage, massant en même temps mes seins que je sentais durcir. Ma peau, électrisée, apparaissait peu à peu et en quelques secondes je fus, comme eux, totalement nue.

                                                A suivre

 

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Par Peter Pan - Publié dans : textes érotiques - Communauté : Hommage à la Féminité
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Mardi 30 novembre 2 30 /11 /Nov 17:54

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Monsieur,

 

 

   Je suis allée chez lui.

   En effet, par retour du courrier, il m’avait fixé un rendez-vous, et je m’y suis précipitée.

   Il m’a fallu traverser tout Paris, et les rues qui défilaient par la fenêtre de mon taxi paraissaient interminables. J’avais baissé un peu la vitre pour pouvoir respirer plus librement, tant je me sentais oppressée. Mes mains, convulsivement, ouvraient et fermaient mon petit sac.

   Le Marais est un quartier que je ne connais pas. L’abandon dans lequel il se trouve m’a laissé une singulière impression ; et la place des Vosges où il réside m’a semblé un décor de théâtre mal repeint.

   J’ai gravi un escalier qui en son temps avait dû être majestueux. Le marbre hélas en est tout fendu, et les murs tombent en morceaux. Lorsque j’ai tiré la sonnette, j’ai eu le sentiment que le son grêle partait infiniment loin, assourdi par un univers ouaté. J’ai attendu une bonne minute avant que ne me parvint le bruit d’un pas qui se dirigeait vers moi.

   Il a enfin ouvert la porte et m’a fait entrer dans un salon. Par la fenêtre on apercevait, de profil, la statue équestre de Louis XIII. Je marchai à la façon d’un automate, m’arrêtai au milieu de la pièce. Involontairement, je lui tournai le dos, incapable du moindre geste. Je sentais derrière moi sa présence, et le silence se faisait pesant.

   Il devait bien comprendre que je m’étais rendue, et que ma raideur apparente était l’expression même d’une gêne que je ne parvenais pas à maîtriser.

   Oui, je le désirais, et par-dessus tout, depuis son départ, ce moment où tout basculerait. Mais maintenant que l’instant était arrivé je me sentais paralysée.

   Il me prit par la taille, m’attira vers lui. Je fis un pas en arrière qui me plaqua contre son corps. Je sentis aussitôt combien il était déjà prêt, tellement son membre était dur et impérieux. D’un seul mouvement, nous nous serrâmes plus fort. Il se frotta contre moi et je tendis ma croupe. Seul le crissement des étoffes rompait le silence de la pièce.

   Ses mains remontèrent et couvrirent mes seins. Je me cambrai pour mieux les lui donner. Il baisa ma nuque, sa langue se promena à la lisière de mes cheveux. Il mordilla le lobe de mon oreille, déclenchant un frisson qui agita tout mon corps.

   « Mettez-vous à genoux », murmura-t-il, sur un ton qui mêlait étrangement autorité et tendresse.

   Mes genoux rencontrèrent un épais tapis de laine. Il releva lentement ma jupe et mes dessous, comme on ouvre un paquet-cadeau, pris entre la curiosité qui vous démange, le désir d’entrer en possession du présent et la lenteur qu’il faut affecter pour ne pas paraître mal élevé.

   Être ainsi  « défaite » me procura un plaisir rare. Peu d’hommes sont capables de vous transformer en objet, sans aussitôt vouloir vous dominer. Il voulait que je me comporte en présent et me donnait l’occasion de m’offrir, plutôt que d’être prise purement et simplement.

   Plus il me dénudait, plus j’avais envie d’être à lui. J’étais aussi détendue maintenant que j’avais été paralysée tout à l’heure.

   Ses mains avaient atteint ma chair et il pouvait toucher, si je puis dire, mon émoi. Mon sexe humide cherchait quelque chose à enfouir. Il écarta mes chairs, effleura du bout du doigt mon petit bouton qui s’était gonflé comme un bourgeon prêt à éclore.

   Il se mit à genoux à son tour, et je sentis son sexe pénétrer en moi doucement. La lenteur même de son geste me fit crier de bonheur. J’aurais voulu qu’il allât plus vite et plus profond, tout en jouissant de l’attente qu’il m’imposait.

   Nous étions comme emboîtés l’un dans l’autre, mes cuisses écartées sur les siennes, glissées entre les miennes. Il me prit tout à coup par les hanches et m’attira violemment à lui. Ce fut comme une déchirure. Son gland frappait au fond de moi avec une insistance qui me comblait. Je m’étais mise sur les coudes pour être plus ouverte. Il se coucha sur moi et m’obligea à m’allonger. Le poids de son corps, volontairement massif, me plaqua au sol et je devins ainsi peu à peu sa chose. Être sous lui me procurait, au-delà du plaisir charnel, une joie intense.

   Comment avait-il trouvé, avec tant de simplicité, et mon goût et mon rythme ? Je ne sais. L’effet, en tout cas, fut tel que je partis longuement, ne cachant pas mon plaisir ; et mes soubresauts l’enfonçaient encore plus dans mon sexe rempli de lui.

   Contre toute attente, il ne se laissa pas aller. Je sentis au contraire qu’il se contrôlait pour goûter la jouissance qu’il me procurait- sans y participer par une belle éjaculation, comme je l’aurais souhaité…

   Lorsqu’il sentit que je m’étais rendue, il me prit par les épaules, me retourna sur le dos, se mit à genoux, face à moi, et me présenta sa queue mouillée de mes décharges. Il se mit alors à se masturber lentement, repoussant à plusieurs reprises ma main qui voulait l’aider dans sa caresse. Le souffle court, je regardais avec envie (et le mot est bien faible) cet homme qui m’offrait ainsi l’un de ses actes les plus intimes, verge tendue – de plus en plus grosse, de plus en plus raide – bourses pleines, prêtes à éclater.

   Il cessa quelques instants de se branler, se rapprocha de moi. Il était maintenant au-dessus de ma poitrine. Ses yeux ne quittaient plus les miens. Je voyais son regard devenir de plus en plus grave.

   Soudain il lâcha un soupir et je sentis son foutre jaillir. Il giclait sur moi, coulait sur mes seins, aspergeait mon visage et mes yeux. J’ouvrais la bouche pour le recueillir et le boire. Son membre agité de spasmes éjaculait sans fin. Il avait immobilisé mes mains, et je subissais ainsi la plus belle des tortures que l’on pût offrir à une femme.

   Lorsqu’il eut fini, il se coucha de nouveau sur moi. Son membre encore vaillant s’enfonça dans ma fente. Il me fit l’amour, nos chairs collées par le sperme chaud. Je nouais mes jambes autour de ses reins pour ne plus le laisser se retirer de moi. Nous connûmes ainsi deux orgasmes foudroyants où il me prouva qu’il était d’une vigueur inouïe.

   Après, comme un animal, il me lécha, ne laissant aucune trace de ce qu’il avait répandu sur moi et en moi. Mon corps ne pouvait plus supporter le moindre attouchement. Je frissonnais sans cesse et dus le supplier de me laisser en repos. Comme il était décidément galant homme, il y consentit, et ayant repris mes esprits, je pus aller respirer dehors.

   J’ai parfois l’impression d’avoir vécu quelque chose d’irréel. Mais je le sais, il n’en est rien. Une fois de plus grâce à vous.

 

                                                     Vôtre***

  

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Par Peter Pan - Publié dans : textes érotiques - Communauté : les blogs persos
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