textes érotiques

Jeudi 25 novembre 4 25 /11 /Nov 19:13

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Monsieur,

 

 

   Eh bien, félicitez-moi ! Figurez-vous que j’ai tenu ! Mais quelle force de caractère m’a-t-il fallu ! Votre ami est maître dans l’art de la provocation érotique, et je ne crois pas que beaucoup de femmes pourraient résister comme je l’ai fait.

   Avant d’aller chez lui, me doutant du pouvoir qu’il pourrait exercer sur moi, j’ai été tentée de me caresser. Assouvie pour un moment, me disais-je, je serai plus solide face aux assauts dont il allait être l’auteur à mon endroit. Je n’en ai pourtant rien fait et suis allée là-bas sans défense aucune.

   Ne rien faire ! Soit ! Mais lui ne s’est pas privé de me toucher, de me tripoter (c’est bien le mot) et de m’explorer. Je ne sais d’ailleurs pas si tout cela était très loyal. Enfin, je n’ai pas bronché et votre ami a d’ailleurs eu l’air d’en être passablement dépité.

   Prétendre que je n’ai même pas mouillé serait pur mensonge, mais vous conviendrez avec moi que la pénétration d’un doigt malicieux entre mes lèvres ne pouvait me laisser indifférente ou alors en dépit de l’enjeu, je me serais inquiétée sur mon propre sort.

   Pourtant ce ne sont pas ces caresses qui m’ont le plus émue. Il a, en effet, un art de la parole et de cela (est-ce bien loyal une fois encore ?) vous ne m’aviez pas prévenue.

   Figurez-vous qu’il s’est planté là, devant moi, membre érigé, se branlant lentement et qu’il a commencé à me dire des choses que j’ai quelques peines à retranscrire, tant le flot était dense et le vocabulaire…comment dire ?...chargé.

   On ne m’a pas habituée à être traitée de catin sans préparation. J’ai toujours aimé que l’on me brusque verbalement pendant l’amour, mais je n’avais jamais été bousculée de la sorte sans être prise en même temps :

 

   « Ne joue pas les saintes nitouches. Je sais que tu ne penses qu’à ça. Ta vie est un éternel désir. Tu veux te faire bourrer ? Allons, viens et prends. Tu hésites encore ? Quel orgueil ! Et qu’il est mal placé. Sache prendre tout de suite ce plaisir que tu ne diffères que parce que tu te crois obligée de ne point te soumettre.

   « Tu veux peut-être que je te force, que je vienne jusqu’à toi, que ma queue te pénètre sans ménagement ? C’est ça, hein, dévergondée ?

   « Tu mouilles, je le sens, et tu es ouverte. Nous pourrions même te prendre à plusieurs. Deux sexes te suffiraient-ils ou en veux-tu plus encore ? Regarde bien le mien. C’est déjà un beau morceau. Je suis sûr que ta bouche, même grande ouverte, ne peut pas l’absorber tout en entier. Je suis bien là, mais je veux être mieux en te foutant. Ecarte tes cuisses, tu en meurs d’envie. Montre ta chatte. Offre-la-moi. Demande-moi de te sauter, petite salope. Tu ne vis que pour ça. Vois comme je suis prêt à t’enconner.

   «  Un simple geste, fais un simple geste et tu seras sous moi, prise et jouissante. Tu résistes encore ? Je crois que je vais te prendre de force. Oui, c’est ça, de force. C’est comme ça que tu aimes être prise, petite chienne en chaleur. Alors mets-toi à quatre pattes et tends ton cul. Je vais te prendre en levrette, tu sentiras comme je te mettrai bien. Tu veux que je sois bestial ? Ne t’en fais pas, je saurai l’être suffisamment pour que tu en sois dégoûtée.

   «  Tu ne te rends pas ? Il va falloir que je te frappe ? Non ! Tout de même pas, tu ne vas pas m’obliger à de telles extrémités. Je veux bien te transformer en esclave et te torturer, mais tu n’en es certainement pas capable. Tu dois être de ces femmes qui ne peuvent aller jusqu’au bout de leurs phantasmes. Je le vois à tes yeux. Tu veux, tu désires, tu es prête à être mise comme une bête, mais tu n’oses pas. Quelle erreur ! Tu te rends compte, je pourrais être en train de te labourer depuis un bon moment déjà. Tu aurais joui et tu attendrais un nouveau plaisir. Par le cul ou par la chatte. Laisse-toi aller. »

 

   La séance dura ainsi un temps infini. Je n’ose vous dire dans quel état j’étais. Bouleversée par ce flot de paroles, prête à me rendre et à me jeter sur lui. Peut-être que la simple lecture de ces injonctions ou de ces invectives ordurières, comme vous voudrez, ne rend pas l’atmosphère quasi insoutenable de cette séance. Il ne me laissa à aucun moment le loisir de lui dire oui ou non.

  J’allais craquer, trop ouverte pour ne pas être pénétrée. Il dut le sentir, se leva, s’empara de moi, passa sa main entre mes cuisses humides, baissa ma robe sur mes seins qui se présentèrent nus et offerts, se saisit de leur mamelon durci. Je crus un instant qu’il allait me forcer, chose qu’il aurait pu faire sans difficulté d’ailleurs.

   Soudain, il me regarda dans les yeux et me dit : « Je serai à vous lorsque vous le souhaiterez, mais il faudra d’abord que voussoyez à moi. Au revoir ou adieu, comme il vous plaira. »

   Je n’eus même pas le temps de réagir qu’il avait disparu. Me laissant avec mon envie, vexée de n’avoir ni vraiment tenu, ni vraiment craqué. A la réflexion, je suis tout de même assez contente de moi. Il est parti, je n’ai pas cédé.

   Pourtant, il est plus honnête de vous l’avouer : quelques minutes plus tard, je me suis précipitée sur mon papier à lettres pour solliciter de lui un nouveau rendez-vous. 

 

 

                                                    Vôtre***

 

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Par Peter Pan - Publié dans : textes érotiques - Communauté : les blogs persos
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Mercredi 17 novembre 3 17 /11 /Nov 19:20

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   Il sonna enfin. Ma camériste lui ouvrit, et je me retrouvai face à lui, désarmée et presque prête à renoncer. Peut-être m’étais-je méprise sur le sens de son petit mot, peut-être venait-il seulement en galant homme. Une véritable panique s’empara de moi.

   Lui, impassible, prit ma main, la baisa, me conduisit vers un fauteuil et m’y fit asseoir. D’une voix douce et enveloppante que je ne lui connaissais pas, il me demanda simplement : » Êtes-vous sûre que nous ne serons pas dérangés ? » Dans un souffle, je lui dis que oui.

   Il était debout devant moi, à portée de main. Lentement, il commença à ouvrir sa braguette. Chaque bouton qu’il défaisait semblait une défense qui tombait. Mon regard fasciné, suivait le moindre mouvement de ses doigts. Il me sembla qu’il y mettait une éternité, mais Dieu que cette éternité était bonne.

   Puis sa main pénétra sous l’étoffe. Elle y entra tout entière, comme pour aller chercher quelque chose de lourd et de volumineux. Elle en sortit un membre long, dur et gonflé, dont mon visage était si proche que j’en sentis la forte odeur.

   Lentement, l’homme se recula. Ses doigts allaient et venaient le long de son érection. Son gland prenait les couleurs d’une grenade mûre, prête à éclater. Les veines étaient gonflées. Il s’en dégageait une impression de force qui me fit tressaillir de désir. Sa main allait et venait toujours, tandis qu’il s’asseyait dans un fauteuil, face à moi. Il déboutonna son pantalon, le baissa suffisamment pour qu’apparaissent deux testicules bien pleins.

   De son autre main, il commença lentement à les flatter. Il frôlait seulement ses poils, et je pouvais voir sa peau se plisser et frissonner sous la caresse pourtant infime. Quel cours de masturbation masculine me donnait-il là ! Sa respiration devenait plus courte.

   Il alla chercher plus bas entre ses jambes. Un de ses doigts disparut entre ses fesses. Il devait certainement l’enfoncer dans son anus. Le rythme de sa caresse fut de plus en plus rapide. Je vis perler au bout de son membre une goutte de liquide que j’eus envie d’aller laper. Je réussis pourtant à me contrôler. Mes doigts serraient tellement fort les accoudoirs de mon siège qu’ils étaient douloureux. Malgré moi je m’agitais sur mon fauteuil et je sentis que je coulais à flots. Oh ! Comme j’aurais voulu être prise en même temps !

   Lui persévérait dans sa manœuvre, son regard fixé sur le mien. Je ne le quittais que pour guetter le jaillissement final. Je voulais voir son foutre gicler, son visage se contracter de jouissance, ses mains se crisper sur sa queue agitée de spasmes.

   Mais il savait faire durer le plaisir. Il ralentit ses caresses, prit sa verge et la tendit vers moi comme une offrande. J’aurais pu la saisir, la mettre au plus profond de moi, dans ma bouche, mon sexe.

   Ma langue, involontairement, parcourait mes lèvres dans un baiser inachevé. Le temps passait. Ce dard était toujours tendu vers moi, et je sentais ma résistance faiblir. Il recommença à se masturber, avec une lenteur exaspérante. La semence allait jaillir en pure perte. Je n’en sentirais ni le goût, ni la chaleur.

   Soudain, mue par une force in contrôlable, je me jetai à genoux, m’emparai de lui, le pris dans ma bouche, l’avalai profondément. Il m’emplissait tellement, que j’en eus presque la nausée. Il tenait ses testicules à pleines mains et les collait contre mon visage. Je pompais, éperdue. La douceur de son sexe contrastait avec son aspect noueux. J’agrippai ses hanches pour l’attirer à moi. Il se laissait faire, cuisses largement écartées.

   Ma langue redescendit le long du membre, s’enroula autour, le lécha. Humide de ma salive, il était prêt à une pénétration plus étroite. J’ôtai ma culotte, relevai ma jupe et m’assis sur lui. Il me pénétra si profondément que je partis aussitôt. Sa queue butait au fond de moi, me travaillait, m’ouvrait sans ménagement. Calé dans son fauteuil, il avait transformé son sexe en une sorte de pieux immobile sur lequel je m’empalais, prête à me défoncer moi-même.

   Tout à coup, d’un geste brusque et impérieux, il me souleva, me retourna, courba mes reins et me prit par derrière. Je sentais son poids sur moi et les coups qu’il me donnait. Ce ne fut pas long. Il gicla en poussant un cri rauque qui résonna dans la pièce comme l’appel d’une bête en rut. Ensemble, nous nous affaissâmes. Il resta comme cela, caressant mon sexe d’un doigt habile.

   Il murmura à mon oreille : « Vous deviez, je crois, n’intervenir en rien. »

 

                                                      Vôtre***

  

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Par Peter Pan - Publié dans : textes érotiques - Communauté : Hommage à la Féminité
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Mardi 9 novembre 2 09 /11 /Nov 15:51

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Monsieur,

 

   Je vous avais invité à me tenter, nullement à m’intimer un ordre. Mais soit ! Une fois de plus, je vous obéirai. D’ailleurs, ne m’y suis-je pas engagée en reprenant cette correspondance ?

   Je ne vous promets pas pour autant de demeurer de marbre. J’ai déjà en effet connu une situation analogue que je n’ai guère maîtrisée.

   Depuis longtemps déjà, je connaissais un homme dont les manières, l’esprit et le visage m’attiraient follement. Une seule chose m’éloignait de lui, une sorte de superbe que je ne pouvais supporter. « Superbe » est peut-être excessif. Disons qu’il posait sur moi un regard tellement assuré qu’il me mettait mal à l’aise. J’avais l’impression qu’en lui cédant, je deviendrais un jouet entre ses mains, ce que je ne souhaitais point.

   Je conçus donc de l’attirer à moi et de tenter de « retourner » la situation à mon profit. Ah ! S’il m’était donné un jour de le tenir à ma merci. Je savais que je pourrais ensuite être à lui avec délice et abandon.

   Nous nous rencontrions souvent chez un ami commun. Soirées, repas, discussions sans fin comme je les ai toujours appréciées, dans une ambiance parfois ambiguë qui donnait à ces rendez-vous épisodiques et imprévus un sel que je n’oublierai sans doute jamais. Les vapeurs de l’alcool et la bonne chair aidant, nous nous laissions aller les uns et les autres à des confidences parfois bien imprudentes mais qui réchauffaient le sang et pimentaient ces dîners en ville qui sont toujours des pensums.

   Là, chacun se laissait aller, effrayé parfois de ses propres paroles, mais que l’impassibilité apparente des autres semblait banaliser.

   J’appris ainsi quels phantasmes animaient les personnes que je rencontrais dans ce cercle. Certains n’étaient pas banals. D’autres, plus courants si l’on peut dire, prenaient toute leur saveur de la façon dont on les racontait ou des anecdotes dont ils étaient le prétexte.

   Plus d’une fois, à demi couchée dans un fauteuil bas, je me suis sentie frémir au récit d’une escapade particulièrement risquée ou d’une rencontre digne, dans son genre, de Rocambole.

   Je ne me livrais que rarement. Pourtant un soir, surprise probablement par les traîtres effets d’un vieux Vouvray, la tête chavirée, je racontai combien, depuis toujours, je désirais voir un homme se caresser devant moi sans qu’en aucune manière j’aie à intervenir. Je crois, mais comment me souvenir précisément de ce que j’ai avoué ce jour- là, que je donnai à mon auditoire un luxe de détails qui ne tombèrent pas dans l’oreille d’un sourd.

   Le lendemain matin, vers onze heures, un livreur apporta un magnifique bouquet de fleurs. La carte qui y était épinglée contenait sous le nom de notre homme, gravé en « Anglaises », cette simple phrase : «  Je serai à vous lorsque vous le désirerez. »

   Je ne compris pas tout de suite cette allusion sibylline, puis la mémoire me revint…Seule dans ma chambre, je rougis jusqu’au blanc des yeux, transportée par un de ces accès de pudeur qui me donnent presque aussitôt l’envie des plus grands débordements. Il faut parfois mesurer l’ampleur ou le caractère saugrenu de certains de ses désirs pour en profiter vraiment. Ah ! Que le honte et la timidité sont de bons adjuvants de l’amour !

   Je ne balançai pas longtemps et envoyai aussitôt un petit mot d’invitation pour le lendemain, avec la précipitation de ceux qui font brûler leurs vaisseaux pour ne point être tentés par la retraite.

   A peine ce pli envoyé, je ne vécus plus que dans l’attente de sa venue. Je craignis jusqu’au dernier instant qu’il ne pût différer à mon invitation, qu’un empêchement de dernière minute le retînt loin de moi. Une heure au moins avant l’heure prévue, je guettai le moindre bruit qui eût pu annoncer son arrivée.

 

A suivre

 

 

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Par Peter Pan - Publié dans : textes érotiques - Communauté : les blogs persos
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Dimanche 31 octobre 7 31 /10 /Oct 17:15

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2. LE LENDEMAIN

Il était tard et je pressais le pas pour rejoindre au plus vite mon rendez-vous, pris hier après la visite de la Galerie, fendant la nuit de ma démarche rapide bien que ce soir-là je portais mes longues cuissardes. J'étais vêtue comme convenu d'une jupe noire arrivant à peu près aux genoux, d'une veste de même couleur, sous laquelle je portais un chemisier de soie au-dessus de mon sous-pull blanc moulant à col roulé. Alexandre l’avait beaucoup apprécié hier soir et m’avait demandé de revenir ainsi vêtue. Un petit vent frais agaçait mes tétons qui se durcissaient sous mon sous-pull, et chaque pas me rappelait en haut de mes cuisses la limite de mes bas.

Je me rendais donc en toute hâte chez Alexandre, avec qui je passais souvent des moments d'une grande intensité, et la simple évocation de ces instants en sa compagnie suffisait déjà à me rendre humide, alors que je ne faisais que marcher dans la rue. Le vent s'engouffrait parfois sous ma jupe, caressant ma chatte nue et me faisant toute entière frissonner. Une fois dans l'ascenseur, je me suis cambrée au maximum, tendant à l'extrême le tissu de mon chemisier sur ma poitrine que l’on devinait gonflée sous le sous-pull tendu. Mes yeux étaient légèrement opaques, et mes lèvres ainsi que mes pommettes rougies par l'excitation. Le reflet que me renvoyait le sempiternel miroir était clairement celui d'une femme prête à s'abandonner à la luxure.

Je suis arrivée à destination et la porte était déjà légèrement entrouverte, n'attendant plus que moi. Je suis entrée à pas feutrés, et j'ai tout de suite été happée par deux mains solides, qui ont saisi mon corps comme s'il s'était agi d'un fétu de paille pour le plaquer contre un mur sans plus de façons. Je n'ai pas résisté, me livrant avec délice à cette étreinte à la fois douce et brutale. Mon amant a enfoncé sa langue très loin dans ma bouche, puis l'a retirée et l'a enfoncée plus loin encore, déclenchant automatiquement chez moi un intense désir de recevoir sa queue. Il a léché le pourtour de ma bouche grande ouverte du bout bien dardé de sa langue, et son souffle semblait délicieusement frais sur mes lèvres recouvertes de salive. Mes seins étaient plaqués contre sa poitrine, et ses mains l'étaient sur mes fesses. Je sentais contre moi la barre de sa queue qui bandait très dur dans son pantalon.

Pendant quelques minutes, nous n'avons fait que nous embrasser. Sa bouche m'excitait énormément, je n'en avais jamais assez, et pendant ce temps je remuais doucement le bassin contre sa queue, dont la proximité me mettait dans tous mes états. J'ai attendu un moment avant de refermer dessus ma paume avide, et il a gémi alors que j'exerçais une pression de plus en plus ferme. En même temps, ses mains qui jusqu'alors tenaient mes fesses prisonnières ont commencé à remonter lentement, très lentement, le tissu de ma jupe le long de mes cuisses gainées de bas. Ce contact m'a fait frémir, car au travers des bas toute caresse est magnifiée jusqu'à parfois devenir presque insoutenable, et j'ai serré plus fort la queue qui ne faisait que grossir au creux de ma paume.

J’ai enlevé ma veste et j'ai attiré mon charmant comparse à ma suite en une pièce plus accueillante de son appartement, je l'ai fait asseoir au fond d'un canapé, puis je me suis installée à califourchon sur ses genoux. J'ai commencé à défaire lentement sa braguette, ouvrant d'abord le pantalon, puis le caleçon. En libérant sa queue de sa prison de tissu j'ai senti le feu s'emparer de mon ventre. Ma chatte était plus mouillée que jamais, et tandis que je m'occupais de son sexe il s'occupait toujours de ma jupe, faisant durer le plaisir en la remontant vers ma taille.

Il a doucement caressé les deux globes de mes fesses, puis a dirigé ses doigts vers ma fente brûlante. J'ai haleté, je pouvais déjà imaginer ses doigts s'immiscer en moi, caresser doucement mon clitoris avant d'enfoncer son index dans mon vagin. Il a écarté légèrement mes grandes lèvres afin de m'ouvrir à ses caresses pendant que je caressais doucement sa queue. Je le branlais d'un geste lent et ferme, dégageant son gland et tendant sa peau au maximum puis le recouvrant presque entièrement dans le mouvement contraire, avant de le dénuder à nouveau, implacable. De l'autre main, je caressais ses couilles, les massant doucement. Je me suis penchée pour l'embrasser à nouveau, chavirée par l'expression de plaisir qui se lisait sur son visage. Plus mes caresses lui plaisaient et plus il enfonçait rapidement ses doigts en moi, et plus je me mettais à penser que notre position était peu propice à ce que nous étions en train de faire. D'un bond je me suis dégagée de son étreinte et je me suis agenouillée devant lui, léchant avec avidité son gland luisant. Je n'ai pu m'empêcher de parsemer sa queue de baisers désordonnés avant de l'engloutir entièrement dans ma bouche, resserrant bien mes lèvres et ma langue autour de la hampe gonflée et palpitante.

Le sucer m'excitait tellement que je me sentais devenir liquide. J'ai porté une de mes mains à ma chatte et j'ai commencé à caresser délicatement mes petites lèvres et mon clitoris au rythme auquel je le suçais. J'étais si mouillée que mes doigts glissaient complètement sur ma chair chaude, et je sentais mon cœur battre de plus en plus vite. J'aimais particulièrement quand ses doigts venaient à la rencontre de mes lèvres écartelées autour de sa bite, les caressaient, puis s'attardaient sur ma joue. Mon complice a attrapé ma taille et m'a fait regrimper sur le sofa à ses côtés. Je me suis cambrée pour suivre le mouvement que sa poigne de fer imposait à mon corps, tout en ne lâchant pas sa queue dont je me régalais. Il s'est mis à me doigter la chatte avec trois doigts, et j'ai relevé la tête pour reprendre mon souffle, mise à mal par l'intensité de cette caresse. Je sentais ses doigts remuer en moi, habiter ma chatte peu habituée à ce traitement, et cette sensation était à la fois déconcertante et terriblement excitante. Je me sentais de plus en plus chaude, et je sentais mes petites lèvres et mon clito qui gonflaient de plaisir. J'ai tendu la main pour me toucher et toucher ses doigts, tout recouverts de mouille. J'ai massé mon clitoris et j'ai eu envie d'enfoncer plus loin sa queue dans ma bouche, de la sentir au fond de ma gorge, d'avoir les mâchoires grandes ouvertes, écartelées autour de cette imposante masse de chair.

Puis il s'est mis à faire aller et venir son autre index de ma chatte à mon cul, le barbouillant de mouille afin de faciliter l'intromission de son doigt. Une fois qu'il l'a eu enfoncé de quelques centimètres, il s'est mis à coordonner le mouvement de ses deux mains, me prenant de deux gestes complémentaires et jumeaux. J'étais de plus en plus excitée, et l'idée d'être ainsi offerte à sa vue, les cuisses largement écartées, les jambes ornées de bas, me gênait un tout petit peu et me rendait surtout complètement folle. Je sentais mes seins tout gonflés dont les tétons se dressaient vaillamment sous le tissu tendu du sous-pull en stretch moulant. Dans ma bouche sa queue me semblait de plus en plus grosse, de plus en plus longue, et à mesure que je sentais venir l'orgasme j'avais une envie croissante de sentir tout son sperme jaillir comme d'un geyser au fond de ma gorge. Il me caressait de plus en plus fort, enfonçait ses doigts loin en moi, me mettait au supplice... Si je n'avais pas eu la bouche pleine j'aurais crié, mais je ne pouvais émettre que des gémissements étouffés.

Puis il a murmuré qu'il allait jouir, et ça a été le coup de grâce : pendant qu'il éjaculait dans ma bouche je me suis mise à jouir aussi, me laissant aller au feu d'artifice qui explosait dans mon ventre. Je suis restée un moment la tête sur son ventre, reprenant mon souffle. Ensuite je me suis réfugiée dans ses bras, m'abandonnant à la douceur de son étreinte. En songeant que je n'étais pas là depuis beaucoup plus de cinq minutes j'ai souri, une goutte de liqueur nacrée coulant sur ma lèvre inférieure. Tout s’était passé si vite. Comme un sauvage, il m’avait baisée toute habillée ou presque, pour augmenter encore plus mon excitation.

 

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Par Peter Pan - Publié dans : textes érotiques - Communauté : les blogs persos
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Mardi 26 octobre 2 26 /10 /Oct 14:05

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Monsieur

 

   Vous auriez tort de croire que je suis devenue compliquée, et que mes sens ont désormais besoin de circonstances exceptionnelles ou recherchées pour s’affoler. Non, n’ayez crainte ! Je prends encore de « bons petits plaisirs » et je sais trouver toute leur saveur aux actes les plus simples.

   C’est vrai, à force de rechercher ce qui semble le plus relevé, on risque de trouver fade ce qui, en fait, est plus subtil. Je pensais à cela il n’y a pas si longtemps.

   J’étais dans les bras d’un homme qui pour toute caresse, s’était depuis près d’une heure contenté de baiser mes lèvres, mes tempes, mes poignets et le lobe de mes oreilles. Ma peau était devenue si sensible qu’il provoquait au moindre frôlement des frissons incroyables. Je me laissais transporter, relâchée, comme je ne l’avais pas été depuis fort longtemps.

   Je sentais jusqu’à mon cerveau qui s’engourdissait, dominé par une torpeur proche de l’extase. Je devenais grâce à ce « baiseur » fabuleux la spectatrice de mon propre plaisir. Je me sentais comme endormie et pourtant, chaque fois qu’il me touchait, je ne me contrôlais plus.

   Lorsqu’il se décida à explorer mon corps plus avant, j’étais à lui, et il aurait pu tout obtenir de moi. C’est à peine si je sentis qu’il me pénétrait tant il avait réussi à transformer mon corps en un instrument de jouissance. Et j’eus pour la première fois, oui pour la première fois, un orgasme dont le centre ne fut pas mon sexe, mais certainement mon âme.

   Ce fut comme un éclair. Le cri que je poussai libéra une énergie que je ne soupçonnais pas. J’en avais même oublié que je n’étais pas seule. Son corps que je sentais sur moi, son sexe si profondément enfoncé, ne pesaient nullement.

   Un plaisir si simple qu’il en était presque aérien. En tout cas tellement rare que je ne sais si un jour je pourrai le connaître à nouveau. Peut-être cela tenait-il à lui ; peut-être aussi à la disponibilité dans laquelle je me sentais et qui fit que je pus me donner ainsi.

   Je vous lis déjà, objectant que cette simplicité était toute apparente et, qu’en fait mon partenaire pratiquait l’amour avec un art consommé. Soit, j’en conviens, cette simplicité n’est pas à la portée de tout le monde, et il est souvent plus aisé d’inventer des montages complexes propres à impressionner les âmes sensibles, y compris à l’occasion, la mienne. Mais vous ne disconviendrez pas qu’il n’usa d’aucun artifice de ce genre, d’aucune manigance.

   Oui, je le sais, le mot « simplicité » revient sans cesse sous ma plume, mais votre lettre prétendait que j’étais devenue une « machine infernale ». Je préfère donc me répéter plutôt que de vous laisser croire quelque chose qui pourrait fausser notre relation.

   Ainsi, je le pense, pourrez-vous me proposer aussi bien des aventures sans malice que de grandes choses. Je suis femme à tout accepter.

   Tentez-moi !!!

                                              Vôtre***

 

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Par Peter Pan - Publié dans : textes érotiques - Communauté : Sensualité & Simplicité
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