textes érotiques

Mardi 1 février 2 01 /02 /Fév 17:33

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Sensualité, sexualité,

Fidélité, infidélité.

Des doigts qui courent

Sur un corps convoité

Est-ce ça l'amour

Serait-il dépité?

Seul dans son rêve

Il ne connait de trêve

Et attend, sans réponse

Ses mots, ses gestes, ses signes

Qu'il sent comme absents; il trépigne,

Se morfond, mais très digne,

Se tait, se contente,

Ne glisse sur la pente.

Il sait qu'il est seul,

Puisque ses sens sont uniques,

Que le partage est difficile,

Mais à quoi bon se faire de la bile,

Reprenons nos jeux lubriques

Et cessons d'être veules.

JM - Peter

 

 

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Par Peter Pan - Publié dans : textes érotiques - Communauté : Sensualité & Simplicité
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Samedi 29 janvier 6 29 /01 /Jan 23:27

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Là, mollement étendue devant moi

Elle m'offre son corps impudique

J'écarquille les yeux, je tends tous mes doigts

Espérant dans un effort utopique

Pouvoir la prendre, la toucher.

Elle me regarde, me nargue, me trouble...

Mais faut-il que je boive pour la voir double,

Car inaccessible, elle, derrière son écran bien retranchée

Ne s'imagine même pas qu'elle est observée et aimée…

 

Peter

 

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Par Peter Pan - Publié dans : textes érotiques - Communauté : Hommage à la Féminité
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Vendredi 28 janvier 5 28 /01 /Jan 14:46

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   Nous bûmes un rafraîchissement et, tout à trac, elle nous proposa de rester dîner.

   -Nous improviserons quelque chose de simple, s’écria-t-elle d’un ton enjoué. En attendant, venez voir ce que j’ai acheté hier…Dois-je préciser que ce n’était pas dans une vente de charité ? ajouta-t-elle d’un air entendu.

   Elle alla chercher un carton à dessin, le posa sur la table du boudoir, défit les attaches et l’ouvrit. Ecartant une feuille de papier de soie, elle découvrit une estampe du XVIIIème siècle absolument magnifique. Le sujet, vous vous en doutez, n’était pas pour des nonnes !!! Elle nous annonça qu’elle en avait cent, plus « légères » les unes que les autres.

   Nous en admirâmes certaines ; Suzanne ne se privait pas de commentaires salaces et nos compagnes semblaient apprécier l’ambiance qui régnait dans la pièce.

   Nous restâmes longtemps à tenter de comprendre comment un petit marquis réussissait à enconner une bergère, debout par derrière, tout en la branlant et en donnant un tour de clef à la porte de la chambre – dans laquelle il l’avait visiblement attirée pour la culbuter sur un lit étroit. Nous louâmes le ciel que nos chambres ne fussent plus meublées de couches aussi peu faites pour l’amour. L’une de nos amies fit remarquer qu’  « avec un tapis suffisamment épais, l’espace était plus grand, et que le lit devenait un accessoire dont on pouvait se dispenser ».

   Suzanne nous montrait des gravures de plus en plus scabreuses. Les deux amies gloussaient en se pinçant et ne cherchaient plus à dissimuler l’état d’excitation dans lequel elles s’étaient mises.

   Nous arrivâmes à une scène convenant parfaitement à la situation. Une bergère (encore !) couchée sur le dos, robe relevée sur le ventre, se faisait lécher par une jeune femme, à genoux, cul tendu, que deux autres filles échevelées et le vêtement en désordre enculaient avec un godemichet.

   Vous imaginez combien nous fûmes attirées toutes les quatre par un « cas de figure » qui correspondait si bien à notre petit groupe. Chacune à son tour commentait les diverses positions en se demandant à laquelle elle se plierait le plus volontiers. Suzanne – ce qui ne me surprit pas –souhaitait manier le sexe factice. Elle a toujours aimé être « maîtresse des cérémonies ».

 Je compris très vite que la plus âgée de nos deux amies aimait lécher, et que l’autre se serait facilement retrouvée dans la position de celle qu’on suce en la sodomisant.

   Nous parlions encore lorsque l’une des deux s’approcha de moi, posa ses mains sur mes épaules et mit sa joue contre la mienne avant de m’embrasser. Je tendis mes lèvres et goûtai à la plus appétissante bouche que j’eusse connue. Elle me baisa avec tant de fougue et de conviction que j’étais prête à me soumettre. L’autre avait fait de même avec Suzanne et cherchait déjà ses seins sous le corsage. Il semblait qu’elles s’étaient donné le mot pour un ballet érotique, et que nous formions deux couples, s’essayant aux préliminaires pour mieux faire connaissance.

   Ma partenaire parcourait mon cou, ma gorge et mes seins de sa bouche, tandis que je fouillais sous sa robe. J’y découvris un sexe totalement épilé, dont la chair moite était d’un toucher de velours. La chose était si agréable que je demeurai longtemps à l’extérieur, sans aucun désir d’y enfoncer le doigt. Ses lèvres masquaient mal un clitoris plus gros que ceux que j’avais eu l’occasion de connaître et qui faisait trois fois la taille du mien. Je compris qu’un tel appendice (si vous me permettez ce terme médical) pouvait remplacer pour certaines un sexe masculin. Je le sentais gonflé et sensible. A peine l’effleurai-je qu’elle se cabra, pour sentir davantage un attouchement que je voulais discret. Ma caresse m’avait donné envie de mieux connaître ce qu’elle cachait ainsi.

   Je mis ma tête entre ses jambes et la suçai. Suzanne, à côté de moi, poussait des petits cris. Sa partenaire l’avait prise par derrière et lui enfonçait un bougeoir dans le sexe avec un art du plus parfait effet. Soudain l’une de nos amies s’écria :

   Je n’ai pas entendu*** (il s’agissait de moi) crier de jouissance. Prenons-la à trois !

   J’étais déjà couchée sur le ventre, léchée de toute part par sa compagne. Elle se joignit à elle et entraîna Suzanne. Six mains me caressèrent bientôt au même rythme. Je ne pouvais plus me contrôler. Elles me retournèrent avec d’infinies précautions et, pendant que l’une prenait ma bouche, l’autre mes seins, la troisième s’emparait de mon sexe.

   Là encore, elles y mirent un ensemble étonnant (à croire qu’elles avaient « répété » !) et la lenteur de leurs attouchements me laissa le loisir de sentir naître une jouissance inouïe et de leur offrir des cris comme elles désiraient en entendre. Elles me firent partir plusieurs fois de suite, changeant de « poste » et cherchant à me pénétrer avec toutes sortes d’objets différents, tant de taille que de matière, et j’étais tellement humide que tout pénétrait sans encombre.

   J’aurais voulu leur offrir à mon tour d’aussi superbes traitements, mais elles s’y refusèrent. Elles avaient décidé que je serais leur proie, et je ne pus que me laisser faire.

   En vous les narrant aujourd’hui, je ne vous cache pas que je pris à ces jeux un plaisir d’autant plus sincère que mes amies s’y livraient avec naturel. Oserai-je pourtant cet aveu ? Pour me combler vraiment, il m’eût fallu, en toute fin, un sexe d’homme.

   Ce n’est pas demain, voyez-vous, que je deviendrai lesbienne…

 

                                      Vôtre***

 

 

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Par Peter Pan - Publié dans : textes érotiques - Communauté : Hommage à la Féminité
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Mardi 25 janvier 2 25 /01 /Jan 16:18

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Monsieur,

 

   Vous vous décidez enfin à me répondre ! Je commençais à désespérer, même si mon obstination me servait de certitude. Je suis heureuse aujourd’hui de savoir qu’en dépit de votre apparent désintérêt vous me lisez toujours avec plaisir et curiosité. Bien sûr, j’aurais été encore plus ravie si vous m’aviez à votre tour proposé quelques divertissements. Mais point trop n’en faut, et je me contenterai de cette bonne nouvelle.

   J’aimerais pourtant, si vous le voulez bien, avoir quelques éclaircissements sur cette étrange activité qui vous a occupé ces derniers temps et qui, si j’en juge par la façon dont vous en parlez, devait avoir quelque rapport avec nos préoccupations communes.

   Je ne trouve pas juste que ce type d’activité reste clandestin, puisque de mon côté, je vous livre la totalité de ce que je vis et prépare. Je refuse de me contenter d’allusions. A moins qu’elles ne soient suffisamment suggestives pour que j’en fasse mon profit. Excitez mon imagination mais, de grâce, ne me frustrez pas !

   Il m’est arrivé de regretter de ne pas en savoir assez sur telle aventure de mes semblables et de ne pouvoir ainsi rajouter à ce que j’aurais su les fantaisies de mon imagination.

   Savez-vous que parfois un simple mot peut déclencher en moi toute une série d’idées qui, par associations successives, aboutissent à de véritables romans ?

   Il n’y a pas si longtemps, Suzanne (toujours elle !) m’avait laissé entendre à demi-mot que deux de ses amies, aux mœurs un peu  «  spéciales » et qui vivaient ensemble, avaient jeté leur dévolu sur moi. Elle me dit cela d’un ton si gourmand, avec de tels sous-entendus dans le regard que je me sentis excitée.

   Elle refusa toutefois de me dire leurs noms, prétextant que « ce n’était pas son secret » et que j’étais suffisamment avertie de ces choses pour les découvrir par moi-même. Cédant à mes protestations, elle finit par consentir à me les présenter (elles ne seraient cependant pas seules) et me donner quelque chance de bénéficier, si cela m’intéressait, de leur « attention ».

   Elle n’a rien trouvé de mieux, figurez-vous, pour me présenter aux dites personnes que de m’inviter à une « vente de charité » rue des Abbesses (!!!). Il y avait là au moins cent personnes, dont quatre cinquièmes de femmes. Elle avait, la perfide, trouvé le moyen de m’embarrasser et de rendre ma quête pour le moins hasardeuse. Mais c’était ne pas (ou trop bien plutôt) me connaître. Je relevai le défi et me mis en chasse.

   Je pouvais d’abord éliminer la plupart des femmes que je ne connaissais pas. Il me fallait cependant prendre garde à ne point les éliminer trop vite, dans la mesure où il m’est arrivé de ne pas reconnaître d’emblée des gens que j’avais rencontrés une seule fois.

   Je me mis à tourner dans cette foule en feignant de m’intéresser à la vente, observant qui me regardait, cherchant qui pouvait être l’une, l’autre, ou mes deux inconnues. J’essayais, malgré moi, de déterminer qui correspondait à l’idée que l’on peut se faire d’une lesbienne. Je finis par me rendre compte qu’aucune de ces femmes ne l’était ou que chacune pouvait l’être.

   Je croisais des regards que je trouvais ambigus, d’autres dont l’indifférence me semblait affectée. Je « mariais » telle et telle femme qui ne se côtoyaient que par les hasards de leurs emplettes. Je crus même, durant un moment avoir mis la main sur  mes deux « amies ». Je me rapprochai d’elles, avec l’air de m’intéresser aux objets mis en vente. Au bout de quelque temps, je dus me résoudre à penser que je m’étais trompée.

   J’allais m’avouer vaincue lorsque j’aperçus Suzanne, qui arrivait avec deux jeunes femmes ravissantes que j’avais déjà rencontrées chez elle à l’occasion des bridges qu’elle donne chaque mercredi. Elle s’avança gaiement vers moi, feignant d’être surprise de me rencontrer là.

   Elle poussa la perversité jusqu’à me demander :

   - Dois-je te présenter mes amies*** et***, ou les connais-tu déjà ? *** peint et *** chante. Deux artistes en somme.

   Elle ne me laissa pas le temps de répondre et, se tournant vers les deux femmes, elle poursuivit à leur intention :

   - Vous connaissez certainement ma très chère ***. Elle ne fait rien…ou si peu.

   Elle me prit par le coude et ajouta sur un ton moqueur :

   - N’est-ce pas ma chérie ?

   Ainsi présentées, elle nous planta là, toutes trois, en lançant un : « Je reviens tout de suite… »

   Je me retrouvai face à celles qui me voulaient. Je n’avais sur elles qu’un seul avantage : je savais ce qu’elles espéraient, alors qu’elles n’étaient pas censées savoir « que je savais ».

   Nous échangeâmes quelques propos d’une banalité affligeante qui masquaient mal que quelque chose se tramait déjà entre nous et que ce « quelque chose » n’était pas avouable. Nous jouâmes pourtant le jeu et fîmes le tour des comptoirs. J’allais jusqu’à acheter quelques bibelots pour donner plus de crédibilité à ma présence.

   Très vite, en maniant les objets qui se trouvaient sur les tables, nous nous mîmes à plaisanter comme de vieilles amies. Cela sonnait peut-être faux, mais c’était l’indubitable preuve que nous souhaitions mieux nous connaître.

  Suzanne nous rejoignit et nous entraîna chez elle.

 

 

                                            A Suivre

 

  

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Par Peter Pan - Publié dans : textes érotiques - Communauté : Scorpion-sexy
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Mardi 18 janvier 2 18 /01 /Jan 23:29

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Monsieur,

 

 

   Expliquez-moi pourquoi, depuis plusieurs semaines, vous demeurez indifférent. Je vous l’ai déjà dit : si ma correspondance vous ennuie, dites-le-moi. Je saurai me taire. Ou alors, donnez un autre tour à cet échange.

   Vous me laissez très seule et pour la première fois je vous écris sans enthousiasme. Depuis que nous nous « connaissons », j’ai toujours eu un grand moment de joie en m’asseyant à ce petit bureau pour vous écrire. J’ai toujours savouré à l’avance ce que j’allais vous raconter, tout en imaginant ce que vous alliez ressentir. J’imaginais aussi vos réponses, même si (et c’est là l’un des attraits-non le moindre, croyez-moi- de notre correspondance) elles furent souvent imprévisibles, me montrant à quel point je pouvais me tromper quant aux réactions que je vous prêtais. Je m’attendais à ce que vous m’invitassiez à en dire plus, et vous ne bronchiez pas. Je pensais que vous trouveriez que j’allais trop loin, et vous me poussiez à franchir un nouvel interdit. Parfois même, vos suggestions, bien qu’effrayantes, furent d’un grand secours pour une imagination qui, pour ne pas être stérile, n’en est pas moins, parfois, à court de « projets »…

   Je suis donc bien seule dans une affaire où nous nous étions jetés tous deux sans hésitation. Mes petites activités, que je continue à vous narrer, m’occupent bien, mais j’en arrive à penser que sans le plaisir de vous les raconter elles perdent beaucoup de leur sel.

   En un mot, j’ai besoin de vous. J’ai besoin d’un complice, même lointain. J’ai besoin non pas d’un  « directeur »  (comme d’autres ont un « directeur de conscience »), mais de quelqu’un qui m’indique les chemins dans lesquels je dois m’engager et que je ne soupçonne même pas. J’ai besoin de quelqu’un qui me pousse dans mes retranchements, qui recule toujours plus loin les limites du possible auquel je dois atteindre. J’ai besoin d’un homme qui jouisse en me lisant et dont je puisse penser, à certains moments : « Là, il doit être bien ému. Peut-être s’offre-t-il un petit plaisir solitaire… »

   Me comprenez-vous ? Me trouvez-vous incongrue ?

   En écrivant ces quelques lignes, je me rends compte que mon souhait est celui d’un écrivain (mais oui !) qui espère trouver, à travers son lecteur, les chemins qu’il doit emprunter ; qui souhaite le faire vibrer ; qui attend de lui une vraie reconnaissance (dans tous les sens du terme) pour se livrer ainsi en totale impudeur ; qui veut sans cesse montrer jusqu’où il peut aller, moins soucieux de « limites » que de sincérité.

   Dois-je conclure de votre silence qu’à chaque livraison (comme aurait dit Balzac) votre intérêt s’estompe ? Il est possible aussi qu’à l’instar de beaucoup d’auteurs, j’en demande trop à celui qui me lit ?

   Quoi qu’il en soit, il nous faut faire « quelque chose » et redresser cette situation qui va se dégradant. Je refuse de m’avouer vaincue et de déposer les armes. Je continuerai donc à vous dire en détail ce que je fais, dans le domaine qui nous occupe, du moins.

   De ce point de vue, les jours qui viennent de s’écouler n’ont guère été productifs. J’ai beaucoup réfléchi à nous, sans parvenir à démêler où vous en étiez, et je me suis contentée de petites caresses que je m’octroie dans les temps de disette ou lorsque mon désir n’est pas assez vif pour entreprendre de grandes choses.

   Hier pourtant, j’ai reçu une agréable visite. Mon mari s’étant absenté de Paris, l’un de ses collaborateurs a jugé bon d’en profiter pour lui porter à domicile un dossier qu’il jugeait « important ». C’était une manœuvre cousue de fil blanc. Son air emprunté, la lenteur avec laquelle il s’acquittait de sa tâche, les longs regards qu’il me jetait, ôtèrent toute ambiguïté à sa démarche.

Je n’aime guère être courtisée (le mot est faible) par des gens du cercle de mon époux, auquel je donne d’ailleurs de moins en moins de preuves de l’affection que je lui porte. Mais j’avais rencontré à plusieurs reprises le collaborateur en question, et il me plaisait suffisamment pour que je fasse fi de principes auxquels je ne suis qu’à peine attachée.

   Je proposai donc à mon visiteur de partager le thé qu’on venait de servir. Il s’assit en face de moi. Je m’arrangeai pour croiser les jambes et découvrir un point de vue qu’aucune femme honnête ne saurait se permettre d’offrir à un étranger. Je vis immédiatement son regard prendre le chemin du territoire défendu et s’y fixer.

   « Pas besoin de beaucoup d’efforts pour le conduire à résipiscence », pensai-je, tout en faisant glisser sur mes genoux l’étoffe de ma robe. Le collaborateur en question s’agitait si fort sur son fauteuil qu’il faillit renverser sa tasse. Ce qui eut pour résultat de le faire redescendre sur terre, et il rougit jusqu’au blanc des yeux.

   « Je vous vois bien troublé cher ami. Serait-ce la vue d’un peu de chair qui vous met dans un tel état ? », demandai-je sans détour.

   Il faillit avaler sa langue tant l’attaque lui sembla violente. Je poursuivi sans lui laisser reprendre contenance. « Je vous trouve d’une sensibilité bien grande. Que feriez-vous si je vous offrais un spectacle un peu plus complet ? »

   Joignant le geste à la parole, je me levai et troussai lentement ma robe. Il vit ainsi s’offrir à ses yeux ébahis mes cuisses et ma culotte. J’écartai légèrement les jambes, tendis mon pubis vers lui et commençai à enlever mes bas. Enfoncé dans son fauteuil, mon visiteur semblait perdre la tête face à cet effeuillage, pourtant élémentaire.

   J’entrepris alors d’enlever mon corsage et ma guêpière. Je ne lui fis grâce d’aucun bouton, d’aucun crochet, d’aucune agrafe. Il me regardait comme d’autres dévorent. Je glissai mes pouces sous ma culotte et la baissait imperceptiblement, jusqu’à la lisière que dessinent les poils sur le mont-de-vénus. Je dégageai une épaule, puis l’autre et fit tomber ce qui me couvrait la poitrine. Il m’avait là, offerte ; à peine protégée par une culotte à demi descendue sur le sexe. Il ne lui restait qu’à me prendre. J’avançai d’un pas et lui demandai, comme font les prostitués (cet homme à la réflexion, doit aimer ce genre-là) : « Tu viens ? »

   Il était trop troublé pour agir comme dans un bordel. Probablement même se souvint-il que j’étais la femme de son patron. Quoi qu’il en fût, il resta immobile.

   Je lisais pourtant son désir dans la moindre de ses attitudes, et la forme prise par son pantalon ne faisait que le confirmer.

   Je fis donc un pas de plus, me demandant s’il n’allait pas falloir que je le viole. Je pris sa main, la posai sur mon ventre ; l’invitant à la glisser dans ma culotte. Le contact de ma chair lui donna du courage et, puisque je l’invitais « de la voix et du geste » (comme on dit dans les rapports de police pour les procès-verbaux d’  « incitation à la débauche »), il se risqua à explorer le territoire que je lui offrais. Il passa sa main entre mes jambes, chercha la fente de mon sexe, l’entrouvrit e put constater ainsi que j’avais à tout point de vue participé à la séance de déshabillage que je venais de lui offrir, et qu’elle avait produit sur moi aussi un effet certain.

   Il enfonça un doigt, chercha mon petit bouton et commença à le masser. Il y mettait autant de science qu’il avait montré de gaucherie jusque là. Je mouillais de plus en plus et l’aidais en écartant de mes mains les lèvres de ma chatte. Il se mit à genoux et lapa ma liqueur avec une adresse que peu d’hommes possèdent. Il avait même enfoncé sa langue, qu’il faisait dure et longue, et me baisait à mon plus grand plaisir.

   Irait-il jusqu’au bout ? Je me le demandais, lorsqu’il prit ma main et m’indiqua qu’il voulait que j’ouvre son pantalon. Il guida mes doigts jusqu’à un membre dur comme du bois que je me mis à branler avant même de l’avoir sorti. Il prit une position telle que je compris qu’il me tendait son cul dans lequel j’enfilai un doigt. Je le titillai de longues minutes tandis qu’il continuait à me sucer. Nos gestes devenaient de plus en plus désordonnés.

   J’avais l’impression que nous allions partir sans nous être accouplés. Mais mon invité se révéla plus volontaire que prévu. Il m’attira, m’assit sur lui et enfonça son sexe tandis qu’il m’immobilisait les reins. Je ressentis comme une déchirure. J’étais totalement comblée, et c’est ainsi qu’il me baisa.

   Je pouvais rythmer mes coups de reins, et il parvenait ainsi sans difficulté jusqu’au plus profond de mon con. Il tenait chacun de mes seins et les branlait aussi. Leur pointe qui s’était durcie roulait entre ses doigts et sa langue les léchait sans cesse. Je tenais ses cheveux abondants et un peu fous et promenais son visage sur ma poitrine. Je n’en pouvais plus de désir. Je me sentais moite et savais que, d’une seconde à l’autre, j’allais connaître un nouveau moment de jouissance intense.

   Je compris qu’il avait décidé lui aussi de décharger. Il me donna quelques coups de reins que j’accentuai en m’ouvrant autant que je le pouvais, et nous explosâmes tous deux dans un délire de mots obscènes.

   J’avais joui. Mais j’en voulais encore. Je me retirai, m’agenouillai et commençai à le pomper, au moment où son sexe aurait souhaité quelque repos.

   Je le « rallumai » et suçai avec égarement cette queue qui emplissait ma bouche. Je fis tant et si bien qu’il repartit d’un grand coup et je pus goûter la saveur toujours nouvelle du foutre d’homme. J’en barbouillai mon visage et la simple contemplation de son bel orgasme me fit jouir à mon tour.

   Repus tous deux et contents de nous, nous restâmes quelques instants à nous caresser pour ne pas laisser retomber trop vite le plaisir que nous venions de prendre. Ma tête entre ses cuisses, je souhaitai que mon mari eût de nombreux collaborateurs aussi agréables que celui-là.

   Il ne put s’empêcher en me quittant de me demander l’autorisation d’apporter, de nouveau, des dossiers « importants ». Vous pensez si je l’y ai vivement engagé.

 

 

                                              Votre***

 

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Par Peter Pan - Publié dans : textes érotiques - Communauté : les blogs persos
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