PETER - PAN
Pour l'amour de toutes et de tous, aimons-nous vivants!
Nous bûmes un rafraîchissement et, tout à trac, elle nous proposa de rester dîner.
-Nous improviserons quelque chose de simple, s’écria-t-elle d’un ton enjoué. En attendant, venez voir ce que j’ai acheté hier…Dois-je préciser que ce n’était pas dans une vente de charité ? ajouta-t-elle d’un air entendu.
Elle alla chercher un carton à dessin, le posa sur la table du boudoir, défit les attaches et l’ouvrit. Ecartant une feuille de papier de soie, elle découvrit une estampe du XVIIIème siècle absolument magnifique. Le sujet, vous vous en doutez, n’était pas pour des nonnes !!! Elle nous annonça qu’elle en avait cent, plus « légères » les unes que les autres.
Nous en admirâmes certaines ; Suzanne ne se privait pas de commentaires salaces et nos compagnes semblaient apprécier l’ambiance qui régnait dans la pièce.
Nous restâmes longtemps à tenter de comprendre comment un petit marquis réussissait à enconner une bergère, debout par derrière, tout en la branlant et en donnant un tour de clef à la porte de la chambre – dans laquelle il l’avait visiblement attirée pour la culbuter sur un lit étroit. Nous louâmes le ciel que nos chambres ne fussent plus meublées de couches aussi peu faites pour l’amour. L’une de nos amies fit remarquer qu’ « avec un tapis suffisamment épais, l’espace était plus grand, et que le lit devenait un accessoire dont on pouvait se dispenser ».
Suzanne nous montrait des gravures de plus en plus scabreuses. Les deux amies gloussaient en se pinçant et ne cherchaient plus à dissimuler l’état d’excitation dans lequel elles s’étaient mises.
Nous arrivâmes à une scène convenant parfaitement à la situation. Une bergère (encore !) couchée sur le dos, robe relevée sur le ventre, se faisait lécher par une jeune femme, à genoux, cul tendu, que deux autres filles échevelées et le vêtement en désordre enculaient avec un godemichet.
Vous imaginez combien nous fûmes attirées toutes les quatre par un « cas de figure » qui correspondait si bien à notre petit groupe. Chacune à son tour commentait les diverses positions en se demandant à laquelle elle se plierait le plus volontiers. Suzanne – ce qui ne me surprit pas –souhaitait manier le sexe factice. Elle a toujours aimé être « maîtresse des cérémonies ».
Je compris très vite que la plus âgée de nos deux amies aimait lécher, et que l’autre se serait facilement retrouvée dans la position de celle qu’on suce en la sodomisant.
Nous parlions encore lorsque l’une des deux s’approcha de moi, posa ses mains sur mes épaules et mit sa joue contre la mienne avant de m’embrasser. Je tendis mes lèvres et goûtai à la plus appétissante bouche que j’eusse connue. Elle me baisa avec tant de fougue et de conviction que j’étais prête à me soumettre. L’autre avait fait de même avec Suzanne et cherchait déjà ses seins sous le corsage. Il semblait qu’elles s’étaient donné le mot pour un ballet érotique, et que nous formions deux couples, s’essayant aux préliminaires pour mieux faire connaissance.
Ma partenaire parcourait mon cou, ma gorge et mes seins de sa bouche, tandis que je fouillais sous sa robe. J’y découvris un sexe totalement épilé, dont la chair moite était d’un toucher de velours. La chose était si agréable que je demeurai longtemps à l’extérieur, sans aucun désir d’y enfoncer le doigt. Ses lèvres masquaient mal un clitoris plus gros que ceux que j’avais eu l’occasion de connaître et qui faisait trois fois la taille du mien. Je compris qu’un tel appendice (si vous me permettez ce terme médical) pouvait remplacer pour certaines un sexe masculin. Je le sentais gonflé et sensible. A peine l’effleurai-je qu’elle se cabra, pour sentir davantage un attouchement que je voulais discret. Ma caresse m’avait donné envie de mieux connaître ce qu’elle cachait ainsi.
Je mis ma tête entre ses jambes et la suçai. Suzanne, à côté de moi, poussait des petits cris. Sa partenaire l’avait prise par derrière et lui enfonçait un bougeoir dans le sexe avec un art du plus parfait effet. Soudain l’une de nos amies s’écria :
Je n’ai pas entendu*** (il s’agissait de moi) crier de jouissance. Prenons-la à trois !
J’étais déjà couchée sur le ventre, léchée de toute part par sa compagne. Elle se joignit à elle et entraîna Suzanne. Six mains me caressèrent bientôt au même rythme. Je ne pouvais plus me contrôler. Elles me retournèrent avec d’infinies précautions et, pendant que l’une prenait ma bouche, l’autre mes seins, la troisième s’emparait de mon sexe.
Là encore, elles y mirent un ensemble étonnant (à croire qu’elles avaient « répété » !) et la lenteur de leurs attouchements me laissa le loisir de sentir naître une jouissance inouïe et de leur offrir des cris comme elles désiraient en entendre. Elles me firent partir plusieurs fois de suite, changeant de « poste » et cherchant à me pénétrer avec toutes sortes d’objets différents, tant de taille que de matière, et j’étais tellement humide que tout pénétrait sans encombre.
J’aurais voulu leur offrir à mon tour d’aussi superbes traitements, mais elles s’y refusèrent. Elles avaient décidé que je serais leur proie, et je ne pus que me laisser faire.
En vous les narrant aujourd’hui, je ne vous cache pas que je pris à ces jeux un plaisir d’autant plus sincère que mes amies s’y livraient avec naturel. Oserai-je pourtant cet aveu ? Pour me combler vraiment, il m’eût fallu, en toute fin, un sexe d’homme.
Ce n’est pas demain, voyez-vous, que je deviendrai lesbienne…
Vôtre***
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