textes érotiques

Jeudi 5 novembre 4 05 /11 /Nov 10:53



   «  Lise ne doit même pas s’imaginer que ça peut être bon avec une autre femme ! Quel dommage…Elle se trompait, Maryse, en disant que la pureté était impossible. Lise, elle, est pure, elle n’est pas comme moi. Oh, si elle voulait… »

   «  Oh ! Si je pouvais, songe Lise ; elle a tellement envie de tout, elle est tellement prête à tout qu’elle me rend folle, à rester là devant moi, toute nue, tout offerte…Et elle ne le sait même pas, elle pense que faire l’amour, c’est simplement cet acte sexuel dont elle a un peu peur. Elle ne s’imagine pas que tout son corps est prêt pour tous les plaisirs, elle est tellement innocente qu’elle ne se doute pas un instant que le plaisir pourrait lui venir d’une femme…de moi, et que je ne demande que ça… ! »

   Tout de même, c’est trop, il faut faire quelque chose. Elles sont là, haletantes, rouges, tendues, humides…Lise n’en peut plus, la brûlure au bas de son ventre devient intolérable.

-        C’est vrai, murmure-t-elle, c’est dommage qu’on soit entre femmes. Mais justement, entre femmes, nous n’avons pas à nous gêner. Pourquoi ne fais-tu pas ce que tu as tellement envie de faire ?

   Hélène sursaute, écarquille les yeux.

-        Tu veux dire…

-        Mais oui, ma chérie, caresse-toi, comme si tu étais seule.

-        Oh, Lise, je n’oserais jamais…devant toi…Et…tu…tu me regarderais ?

-        Bien sûr. C’est un très joli spectacle une femme qui se caresse. Tu veux voir, tu veux que je te donne l’exemple ?

-        Oh, Lise, je…oui, oh oui !...

-        Regarde…

   Lise s’installe, s’appuie en arrière contre une souche bien placée, écarte lentement les cuisses. Fascinée, Hélène regarde s’ouvrir le buisson blond cuivré, la fente rose qui luit dans le soleil. La main de Lise descend jusqu’à elle, deux doigts s’enfoncent dans la chair humide, tandis que l’autre main joue avec les seins bruns.

-        N’est-ce pas que c’est joli ? demande Lise d’une voix sourde.

-        Oh oui…oui…souffle Hélène.

-        Fais comme moi maintenant, montre-moi, assieds-toi contre ce montant, devant moi, ouvre les cuisses, plus large, tu es ravissante, ma chérie…

   Hélène s’écarte de plus en plus. Sous la bosse du pubis, ombrée de noir, le jeune sexe bâille, rose et nacré.

-        Caresse-toi maintenant, comme tu le fais d’habitude. Tu aimes glisser un doigt dedans, comme moi ?

-        Oui…Mais j’aime surtout ici, quand je me frotte ici, tu vois ?

-        Sur ton bouton, oui, moi aussi, j’adore, regarde, je mets le doigt dessus et je frotte en tournant doucement…Et toi ?

-        Moi, aussi…

-        C’est bon ?...

-        C’est merveilleux…Oh ! Lise…si bon…

-        Ferme les yeux maintenant. Imagine que c’est Philippe qui te caresse là. Ce n’est pas ton doigt, c’est la langue de Philippe qui va et vient, qui s’enfonce un peu, tout doucement, tu sens ? Elle te suce, elle fouille partout…Tu aimes ?

   Hélène rouvre les yeux. Son regard est flou, incertain, sa voix haletante.

-        Oui…Mais j’aime mieux te regarder…J’aime voir tes doigts…bouger…

-        Va plus vite, chérie, fais exactement comme moi, tu vois, oui, comme ça…Moi aussi, j’adore te regarder…

   Lise a les yeux rivés sur les petits doigts qui s’agitent fiévreusement le long de la fente mouillée…N’importe quoi, tout au monde pour oser se jeter sur elle, la fouiller de la langue, la boire, la mordre…Et la tentation est si vive qu’elle accélère encore son mouvement, aussitôt imitée par Hélène…Il faut, il faut qu’elle jouisse vite, tout de suite, il le faut, pour Hélène aussi, Hélène dont la langue rose passe entre ses lèvres et se point inconsciemment vers le sexe béant de Lise…  « Ah ! Elle aussi, elle voudrait…Sentir sur moi cette bouche de jeune fille, lui faire boire mon plaisir tout en buvant le sien, je n’en peux plus, je vais la prendre, tant pis, j’en ai trop envie, et elle aussi… »

   Elle va se dresser, se jeter sur le jeune corps offert, ouvert, quand elle le voit se contracter. Le visage d’Hélène se crispe, ses yeux se ferment, elle prend une expression de surprise et de douleur mêlées.

-        Lise…je…Lise, je vais…Ah ! Lise…je…jouis…

-        Chérie, moi aussi, c’est bon, c’est bon, attends-moi, je viens, nous allons… jouir…ensemble…

   Elles poussent en même temps un petit cri étouffé, tressaillent, la main toujours enfoncée entre leurs cuisses resserrées, et se laissent aller en arrière en soupirant.

   Hélène se redresse la première et, un peu inquiète, cherche le regard de Lise dont le sourire la rassure tout de suite. Elle répond au sourire de Lise. Puis toutes deux se mettent à rire, d’un rire de gamines complices.

-        Eh bien dit Lise, c’est du joli ! Quand je pense que Philippe ne rêve qu’à ça, c’est tout de même bête de nous contenter de nos mains.

-        C’est mieux quand c’est quelqu’un d’autre murmure Hélène.

   Lise la regarde, intriguée. Ce n’était pas tout à fait une affirmation, pas tout à fait une question non plus. Lise ne répond rien. « Si tu savais, ma jolie nièce, comme il s’en est fallu de peu que ce soit moi qui te fasse jouir…

 

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Par Peter Pan - Publié dans : textes érotiques - Communauté : Sensualité & Simplicité
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Lundi 26 octobre 1 26 /10 /Oct 18:04



   Et, malgré l’envie qu’elle a de serrer contre elle ce jeune corps chaud de soleil, de caresser des mains et des lèvres ces pointes de seins roses comme des fraises des bois, elle se contente de tapoter gentiment l’épaule d’Hélène en lui parlant d’une voix maternelle.

-        Mais oui je suis ton amie. J’ai toujours été ton amie, voyons…

-        Hélène se pelotonne contre elle en soupirant d’aise. Puis elle se redresse.

-        Tout de même, Lise, c’est horrible ce qu’il a écrit Philippe !

-        Qu’est-ce qui est horrible ? Qu’il ait envie de faire l’amour avec toi ?

-        Non, pas ça…ce qu’il imagine de faire avec toi.

-        Mais quoi par exemple ?

-        Eh bien…Il raconte qu’il te…lèche…entre les jambes…

-        Hum, fait Lise, les yeux mi-clos, je suis très flattée…Mais non, ce n’est pas horrible du tout…

-        Tu veux dire…ce sont des choses qu’on fait vraiment ?

-        Tu ne savais pas ? Tu ne sais pas ce que font un homme et une femme ensemble ?

-        Tu veux dire : faire l’amour ? Si bien sûr. Mais…lécher, ce n’est pas normal !

-        C’est aussi faire l’amour. Puisque ça donne du plaisir…Est-ce que tu ne t’es jamais fait plaisir toute seule ?

-        Oh ! Lise !

-        Allons, petite sotte, ne rougis pas comme ça. Tout le monde le fait, tu sais…

-        Tout le monde ? Toi aussi ?

-        Bien sûr. Et toi ?

-        Oui…Oui.

-        Et tes amies de pension ?

-        Il y en a…Mais on nous dit que c’est affreux.

-        Est-ce que c’est vraiment affreux ?

-        Non, c’est…plutôt agréable…c’est même très agréable…

-        Alors, imagine, au lieu de ton doigt, une langue qui te caresse, une langue humide et douce, chaude comme tu l’es toi-même, qui va et vient dans toi…

   Hélène ferme les yeux. Sa main ébauche un geste, puis s’arrête.

-        Une langue, soupire-t-elle, une langue qui caresserait comme un doigt…C’est vrai avoue-t-elle à mi-voix, souvent je mouille mon doigt pour qu’il glisse mieux. Mais une langue…

-        C’est encore meilleur, assure Lise ; d’ailleurs rien que l’idée te plait, je le vois…

   « …et comme j’aimerais en profiter ! Comme ce serait bon de lui faire sentir ce que je viens de lui décrire, d’apprendre cette caresse à quelqu’un qui la découvrirait pour la première fois, de sentir ce petit corps frissonner sous ma bouche…Mais non ! Courage ! Laissons aux jeunes ce qui est aux jeunes, comme dit Bernard ! Et dire que Philippe ne saura jamais le sacrifice que je lui fais… »

-        C’est vrai que j’en ai envie murmure Hélène, cramoisie ; comment le sais-tu ?

-        C’est visible. Tu es devenue toute molle, tu ne me regardes plus, tu ne regardes plus rien, d’ailleurs tes yeux sont dans un autre monde…Tu t’imagines sur un lit, les jambes écartées, et une langue qui te caresse…

   « C’est vrai que je me sens toute molle, songe Hélène, et toute chaude, mes seins sont durs, je suis mouillée entre les jambes…Ah ! Ce que je voudrais me toucher§ Ou si Lise voulait comme Maryse, elle pourrait, avec son doigt, ce serait merveilleux, bien mieux qu’avec Maryse, Lise est bien plus belle, avec ces seins magnifiques, comme j’aimerais les prendre dans mes mains, l’autre jour elle me les a laissé toucher, ça m’a terriblement excitée, elle ne s’en est pas rendu compte, Lise ne sait pas que je suis une vicieuse, elle ne s’est même pas doutée que cela me faisait plaisir. Comme elle est bonne et généreuse, mais je ne serai jamais aussi belle qu’elle… »

-        Tu n’aimerais pas, murmure Lise, la langue de Philippe ? Il ferait tout pour te donner du plaisir, il chercherait l’endroit le plus sensible…

   « Non, pas Philippe ! Toi, Lise chérie, toi, tes doigts, ta langue…Ce doit être si doux, là, une langue de femme…Philippe doit piquer…Jacques m’ennuie, on dirait qu’il fait tout ça parce que c’est défendu..Philippe, c’est autre chose…Quand il me fessait, j’ai bien senti qu’il était tout excité…Tout de même, si c’est ça, sa douceur… »

-        L’endroit le plus sensible, grogne-t-elle, le plus sensible pour me battre, tu veux dire !

-        Tu étais en train de lire son journal, avoue que tu l’avais bien mérité ! Mets toi donc un peu dans sa peau, enfin ! Il était furieux…

-        Il t’a raconté ?

-        Oui, ça te gêne ?

-        Euh…Non, mais je ne savais pas qu’il te faisait ses confidences…

-        Tu sais, je suis sa tante, à lui aussi…D’ailleurs, je suis sûre qu’il ne t’a pas fait vraiment mal…

-        Au début, si, un peu. Et puis…

-        Et puis, c’était…

   Hélène rougit de plus belle.

-        C’était presque agréable, non, au bout d’un moment ? Presque comme une caresse.

   La voix de Lise est devenue un peu rauque, mais Hélène ne remarque rien.

-        Oui, soupire-t-elle, presque comme une caresse. J’étais furieuse, il me tenait la tête en bas, je voulais m’en aller, mais c’est vrai que c’était bon qu’il me tienne serrée comme ça. Il ne tapait plus fort du tout, il faut dire. Est-ce que c’est…est-ce que c’est ça, être vicieuse ?

   Lise éclate de rire.

-        Ce garçon t’adore, ce n’est pas étonnant que ça vous fasse plaisir à tous les deux. Car tu aimes qu’il te touche, n’est-ce pas ?

-        Oh ! Si tu savais, Lise ! ça me fait un effet extraordinaire, je me sens toute faible. J’ai l’impression que je vais éclater.

-        Tu te sentais toute faible sur tes jambes ?

-        Oui.

-        Et tu avais aussi comme un tiraillement entre les jambes, presque une douleur ?

-        Oui.

   « Et voilà même le tiraillement qui recommence. Oh, Lise, si tu voulais être avec moi comme Maryse ! Et si tu me laissais te caresser, si nous pouvions nous faire plaisir ensemble, ce serait merveilleux, avec quelqu’un comme toi, si belle, si gentille… »

-        Je parie, dit Lise, que tu sens le même tiraillement maintenant…Tu as envie d’être caressée, n’est-ce pas ?

-        Comment le sais-tu ?

-        Ce n’est pas sorcier. Moi aussi, tu sais, j’en ai envie, à force de parler de ces choses…

-        C’est dommage qu’on soit deux femmes, soupire Hélène…

 

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Par Peter Pan - Publié dans : textes érotiques - Communauté : les blogs persos
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Dimanche 18 octobre 7 18 /10 /Oct 10:58


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-        Est-ce que je souris de travers ? demande Jacques dès qu’il se trouve seul avec Lise dans la petite voiture rouge.

   Lise le dévisage.

-        Non. Pourquoi ?

-        J’ai l’impression d’avoir la moitié du visage paralysée…

-        ça fait souvent cet effet après une anesthésie.

-        Alors je ne suis pas défiguré ?

-        Mais non, bêta !

-        Je ne te dégoûte pas ?

-        Me dégoûter ?

-        Alors tu voudras bien monter un peu avec moi, quand nous serons arrivés à la maison ?

-        Pour quoi faire ?

-        Euh…enfin pour être un peu ensemble…On ne s’est pas beaucoup vus, tous les deux, depuis…depuis le motel…

-        Tu n’es pas fatigué après ta séance chez le dentiste ? demande Lise en riant ; moi si. Je m’en vais prendre un bain de soleil et me reposer dans mon solarium…

-        Ah bon ! fait Jacques déçu ; si tu es fatiguée…

   La perspective de pouvoir contempler Lise toute nue ne l’intéresse même plus. Il n’en est plus là, il lui faut du concret, du solide…Mais au fait, et Hélène ? Maintenant qu’il sait s’y prendre, ça ira certainement mieux avec elle§

-        Hélène, tu viens à la maison des nains ?

-        Ah non alors ! Pas avec toi !

-        Pourtant tu sais…

-        J’ai autre chose à faire, poursuit Hélène, impitoyable ; je vais prendre un bain de soleil intégral.

-        Comment, toi aussi ?

-        Pourquoi pas ? Lise m’a dit que je pouvais y aller avec elle. Entre femmes, tu comprends…

   Lise, à la vérité, a complètement oublié l’invitation qu’elle a lancée. Tout ce qu’elle veut, c’est être seule un instant. Tous ces neveux et nièces ! Le petit Jacques est tout mignon et bien agréable à consoler, le ténébreux Philippe a des ressources inespérées, Hélène irradie l’amour, l’appelle par tous ses pores…  « Mais quoi, songe Lise, est-ce que c’est à moi de déniaiser toute la famille ? Ce n’est pas sérieux. Quand je pense que ce pauvre Philippe s’épuisait tout seul, quel gaspillage ! Et l’autre idiot qui se croyait homo ! Il ne manque qu’Hélène…Et coucou la voilà ! »

-        Lise, Lise, je peux entrer ?

-        Viens donc, soupire Lise résignée.

-        Tu m’avais bien dit que je pouvais venir, insiste Hélène sur un ton agressif.

-        Bien sûr. Mais pourquoi fais-tu cette tête ?

-        Quelle tête ?

-        Tu as l’air furieuse.

-        J’ai mes raisons.

-        Et tu ne veux pas me les dire ? Déshabille-toi en tout cas, ce n’est pas la peine de traîner ici si ce n’est pas pour bronzer.

-        Te dire mes raisons ? A toi !

-        Et pourquoi pas à moi ?

   Nue, couchée sur le dos, Hélène s’offre au soleil. Dans cette position ses petits seins sont presque plats ; on ne les distingue que par leur couleur blanche qui contraste avec les épaules et le ventre, noirs de soleil. N’était la marque laissée par le soutien-gorge, on pourrait croire un garçon.  « Au fond, pense Lise, ça ne sera pas tellement joli si elle arrive à bronzer intégralement. Pourtant si, il y a ces petites pointes roses, bien formées, ces hanches déjà galbées. Oui, après tout, même à plat comme ça, c’est bien une vraie petite femme. Mais qu’est-ce qu’elle a à grogner ?

-        Pourquoi pas à toi ? répète Hélène d’une voix aigre ; et tu me le demandes encore !

-        Mais oui, je te le demande, et je te le redemande même s’il le faut…

-        Toi, toi qui me dis ce qu’il faut faire avec Philippe et qui…qui…

-        Qui, qui, qui…Qu’est-ce qui se passe Hélène ? Tu as encore à te plaindre de Philippe ?

-        Et comment !

-        Qu’est-ce qu’il t’a fait ?

-        Il m’a battue, voilà ce qu’il m’a fait. Et toi qui me promettais toute la douceur du monde !

-        Il t’a battue ? Mais pourquoi ça ? Tu as bien dû le provoquer ? demande Lise intéressée.

-        Il m’a donné une fessée, si tu veux tout savoir, et il m’a même mordu les fesses…

-        Mordu les fesses ? Tu veux dire qu’il t’a même enlevé ton slip ?

   Elle a envie de rire.

-        Enfin, je…il…euh…bredouille Hélène.

   Elle rougit. Elle n’ose pas avouer à Lise qu’elle avait déjà ôté son slip quand Philippe est entré dans la chambre, mais elle ne veut pas non plus peindre son cousin plus noir qu’il n’est.

-        C'est-à-dire que…reprend-elle….C’est que Philippe et toi, vous…Tu me dis des tas de choses gentilles, que Philippe m’aime et tout et tout, et puis dès que vous en avez l’occasion tous les deux, vous…Je ne suis pas dupe !

-        « C’est donc ça ! Elle est jalouse ! Mais comment a-t-elle pu savoir ? Est-ce qu’elle nous aurait vus ? Ou est-ce qu’elle devine seulement ?

-        Qu’est-ce que tu veux dire ? hasarde Lise.

-        Philippe et toi, vous faites des choses…Et puis tu dis qu’il m’aime…

-        Mais où as-tu pris ça ?

-        Dans son journal.

-        Ah je comprends ! C’est pour ça qu’i t’a fessée ! Je ne peux pas dire que je lui donne tort !

-        Mais quand-même il exagère !

-        Mais au fait, qu’est-ce qu’il me fait à moi ?

-        Il te…Il te…enfin il te fait tout !

-        Pire qu’à toi ? demande Lise qui s’amuse de plus en plus.

-        Si tu savais !

   Lise sait. Mais elle aimerait assez entendre Hélène raconter.

-        Mais quoi ?

-        Tu…Tu t’assieds sur lui…Et autre chose aussi…

-        Quelle autre chose ?

-        Tu le…prends dans ta bouche, et lui aussi, il t’embrasse… Là, en bas, bredouille Hélène en montrant son pubis de la main.

-        Il me fait tout ça, et toi il te déchire ! Eh bien, il en a de l’imagination, ton cousin ! Bravo !

-        Tu veux dire que ce n’est pas vrai ?

-        Est-ce qu’il t’a vraiment déchirée ?

   Hélène regarde Lise fixement, puis ses yeux s’illuminent.

-        Alors il a tout inventé ? Oh Lise, Lise, ma chérie ! Alors tu es quand même mon amie ?

   Elle se précipite sur Lise pour l’embrasser. Penchée comme elle l’est au-dessus de sa tante, ses seins ont repris tout leur volume et s’écrasent sur ceux de Lise qui frissonne à ce contact.

   « C’est ça ! Après les neveux, la nièce ! Passe encore pour Amanda, elle sait ce qu’elle fait et ce n’est pas moi qui ai commencé…Mais la petite Hélène ! Je ne vais pas en faire une lesbienne, tout de même ! »

 

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Par Peter Pan - Publié dans : textes érotiques - Communauté : Hommage à la Féminité
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Mardi 6 octobre 2 06 /10 /Oct 16:55




   Lise n’en peut plus, elle non plus, elle se laisse tomber sur le tapis, étreint l’Italienne qui gémit, lui arrache son corsage, sa jupe, lui écarte les cuisses, plonge la tête dans la toison noire et suce goulument les lèvres ruisselantes. Le gémissement d’Amanda monte à l’aigu, puis s’interrompt.

-        Attends, attends, halète-t-elle, moi aussi, comme toi…

   Des vêtements volent dans la pièce, Lise voit le beau corps blanc l’enjamber, le sexe rouge et noir s’abaisser sur sa bouche tandis que la tête d’Amanda disparaît dans son buisson cuivré…

Puis elle voit aussi la porte s’ouvrir et Philippe entrer, rouge comme un coq, tout nu, la verge en avant. Il marche vers le couple tête-bêche, que secoue un lent mouvement de roulis, puis s’arrête, les bras ballants, l’air indécis.  «  Il ne sait plus par quel bout nous prendre ! » songe Lise, amusée, malgré sa folle excitation. Elle lui tend les mains. Philippe s’agenouille derrière Amanda dont les fesses luisent comme deux conques de nacre au-dessus du visage de Lise qui sourit au jeune homme, et prend dans la main la tige dure qui la domine. Elle la caresse sur toute sa longueur, retrousse la peau sur le gland distendu, se crispe autour de la base. Puis de l’autre, elle entrouvre les fesses d’Amanda. L’Italienne gémit, se cambre, creuse les reins.

-        Amanda, souffle Lise, il manquait quelque chose à notre jeu, quelqu’un plutôt. Il est là, Philippe est là, tu le veux ?

   Les fesses s’écartent un peu plus, comme en réponse.

-        Tu le veux là où Angelo t’a prise ?

   Les fesses s’ouvrent d’avantage, l’orifice sombre apparaît, palpitant, au milieu de la raie noire et rose. Lise prend le sexe brandi, le place contre le bourrelet de chair.

-        Va ! ordonne-t-elle d’une voix rauque.

   Philippe pousse. Il voit son gland écarter peu à peu l’anneau de chair qui se contracte, se détend, se contracte à nouveau. A chaque spasme il s’enfonce un peu plus. Puis, d’un seul coup, son  gland s’engage jusqu’à la base, Amanda redresse la tête, pousse une plainte sourde. Aussitôt, Lise tend la bouche et, la langue tendue, se met à fouiller largement la fente rouge ouverte devant elle. La plainte d’Amanda se transforme en un halètement rauque.

-        Oui…oui…enfonce…encore…Là…Je te sens descendre…Oui…

   Philippe glisse lentement dans le fourreau brûlant qui le serre à lui faire mal. Il a l’impression que son gland va se déchirer sous les contractions spasmodiques, de plus en plus rapides. Sous ses mains, les fesses d’Amanda sont devenues dures comme du marbre. La tête de l’Italienne est à nouveau plongée entre les cuisses de Lise qui, les yeux grands ouverts, darde la langue dans le creux rouge sang qui bée au-dessus d’elle.

   Soudain Lise détourne la tête, regarde Philippe, lui sourit.

-        Elle va jouir, souffle-t-elle ; mais toi, ne jouis pas, chéri, je veux que tu jouisses dans moi.

   Et, comme si elle voulait arrêter le plaisir que Philippe sent monter en lui, elle saisit d’une main le sac de peau qui pend entre les jambes du jeune homme et le presse si fortement que Philippe pousse une plainte.

-        Et maintenant, fais-la jouir, elle !

   Philippe se cabre, donne un coup de reins, puis un autre. Amanda se redresse sous les secousses et gronde.

-        Là, oui, comme ça, que c’est bon, que tu m’encules bien !

   L’étui de chair se resserre encore, Amanda halète, crie des syllabes sans suite, gémit, râle, sanglote en répétant sans cesse le même mot italien que Philippe ne comprend pas et s’affale enfin sur le côté, le corps parcouru de frissons. Lise se dégage, se redresse sur les genoux. Les cheveux fous, les yeux étincelants, elle fixe sur Philippe un regard impérieux.

-        A moi ! dit-elle.

   D’un geste elle désigne le lit, s’y précipite, les cuisses écartées, comme l’autre fois. Philippe se rue sur elle. Mais au moment où il va la prendre, elle s’écarte.

-        Etends-toi sur le dos.

   Il obéit sans comprendre. Il voit Lise lui tourner le dos, l’enjamber, s’accroupir et se laisser descendre sur le pieu qui l’empale.

-        Amand, viens !

   Toujours la voix impérieuse. L’Italienne obéit, elle aussi, se lève, s’approche du lit.

-        Couche-toi là, devant nous, lèche-nous tous les deux en même temps.

   Presque aussitôt, Philippe sent sur la base de sa queue, sur ses couilles, le long de la raie des fesses une langue chaude qui passe, disparaît, revient. Des lèvres se pressent à l’endroit exact où il s’enfonce dans Lise qui accélère son va-et-vient en grondant.

-        Oui, lèche, encore, mon bouton maintenant…Là…Lèche-le, mords-le doucement. Mords-moi aussi…ta langue, ta langue sur mon bouton…plus vite…Et maintenant Philippe, maintenant, tu peux jouir…Va…va…va…

   Philippe éclate, se répand, se vide, son gland le brûle comme s’il était à vif. Chaque spasme est si violent qu’il a l’impression de ne plus pouvoir en émettre un autre. Mais chaque fois, une contraction de Lise lui arrache une autre parcelle de substance qui gicle, s’écoule, remplit la chatte, glisse jusqu’à la bouche d’Amanda qui s’affole, s’ouvre, lape goulûment les traînées de plaisirs mêlés. Lise hurle, d’une voix que Philippe ne lui a jamais connue. Puis le hurlement s’interrompt net, le beau corps brun s’arque, se détend, s’écrase contre celui de Philippe qui se sent couler dans une torpeur irréelle.

   Quelques minutes ou quelques siècles plus tard, des lèvres fraîches se posent sur les siennes.

-        Je pars Philippe, il faut que j’aille chercher Jacques chez le dentiste.

   Jacques…Le dentiste…C’est donc pour le conduire chez le dentiste que Lise l’avait pris dans sa voiture…Philippe sourit sans ouvrir les yeux.

-        Mais toi reste, continue Lise ; Amanda serait ravie de t’avoir un peu à elle, n’est-ce pas Amanda ?

-        Oh oui, souffle une voix toute proche tandis qu’un corps potelé et soyeux se presse contre Philippe.

-        A moins que tu ne sois trop fatigué, dit Lise ; Amanda, crois-tu qu’il est trop fatigué ?

   Philippe sent deux mains étonnamment douces, le palper et, aussitôt, la chaleur se rallume au fond de son ventre.

-        Je ne crois pas, Madame Lise, dit la voix d’Amanda : regardez…

-        Superbe, dit Lise en riant ; eh bien je vous laisse, mes tourtereaux. Amanda, déjà !!!

-        Ce ne sont plus des doigts qui palpent Philippe. C’est une bouche, une langue, des lèvres pulpeuses.

-        Ah ! Vous êtes bien beaux tous les deux, soupire Lise, et si je n’avais pas à faire…C’est égal, Philippe, j’espère que tu ne traiteras plus jamais Amanda de couturière imaginaire…

 

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Par Peter Pan - Publié dans : textes érotiques - Communauté : Sensualité & Simplicité
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Mardi 29 septembre 2 29 /09 /Sep 16:50



-        C’est une idée ça souffle Lise ; nous allons parler un peu plus fort pour qu’il entende, pour qu’il croie que nous faisons des choses ensemble. Tel que je le connais, il finira par être tellement excité qu’il débouchera ici comme un taureau furieux. Et il nous trouvera là, bien sages et bien décentes, qu’en dis-tu ?

-        J’en dis…J’en dis que si vous continuez à me caresser comme ça, je ne resterai pas très longtemps décente, murmure Amanda.

   Lise sourit, libère les seins palpitants, se tourne vers la porte.

-        Il fait horriblement chaud, chez vous, Amanda, dit-elle d’une voix normale ; si je m’écoutais, j’enlèverais tout, même mes dessous…

-        Mais faites donc, Madame Lise, réplique Amanda les yeux brillants.

-        Je ne vous choquerais pas ?

-        Allons donc ! Au contraire ! Vous êtes si belle, Madame Lise, bronzée comme ça, de partout. Et cette poitrine !

-        La vôtre est belle aussi, Amanda. Je parie que vous ne portez pas de soutien-gorge, montrez…

   Instinctivement la main d’Amanda se porte à son corsage, puis s’interrompt.

-        Magnifiques ! s’exclame Lise ; mais vous aussi, vous avez chaud ma pauvre ! Allons, mettez-vous à l’aise, comme moi ! Entre femmes, il n’y a pas à se gêner !

-        Mais si jamais votre neveu entrait ? demande Amanda.

-        Lui ? Il n’osera pas. D’ailleurs, il doit dormir, votre muscat l’a assommé…Voilà, on est mieux ainsi, non ? Vous êtes superbe, Amanda, vraiment !

-        Dommage que je sois aussi…chevelue, là, en bas, une vraie crinière ! Vous au moins, Madame Lise, c’est blond, c’est soyeux, on dirait des cheveux. Moi, c’est du crin, touchez…

   Cette fois, c’est la main de Lise qui se tend vers le ventre de l’Italienne, se pose sur le mont de Vénus proéminent, s’y attarde.

-        Chut ! souffle Amanda qui rosit, on joue seulement, non ?

-        C’est vrai murmure Lise avec regret ; c’est incroyable, dit-elle d’un ton plus haut, une vraie forêt ; mais ils ne sont pas si durs que vous le dites, Amanda ; ici, entre les cuisses, écartez-vous un peu, ils sont très doux, comme les miens, tenez…ici…

-        Oh, Madame Lise, dit Amanda d’une voix un peu rauque, comme elle est agréable votre main, si vous saviez…

-        Je ne demande qu’à savoir, dit Lise, que cette petite comédie commence à enfiévrer.

-        Je peux, vraiment vous toucher…là ? demande l’Italienne.

-        Mais bien sûr, dit Lise en écartant les jambes sans le savoir.

   La main d’Amand glisse sous sa jupe, remonte, caressante, le long des cuisses, un doigt s’insinue sous le bord du slip, écarte la fente, presse le bouton. Lise frémit, se raidit.

-        C’est bon n’est-ce pas ? dit Amanda.

-        Exquis, murmure Lise en reculant d’un pas ; mais si nous commencions cet essayage, Amanda ? Et racontez-moi où vous en êtes avec votre Angelo et sa petite coquine. Vous avez recommencé à trois ?

-        Eh bien oui, avoue Amanda ; je m’étais bien jurée pourtant…Il faut dire qu’il m’a prise par surprise, le voyou. Il est donc revenu avec sa coquine, comme vous dites si bien, mais cette fois, me dit-il, c’était vraiment pour un essayage, et rien d’autre. Elle voulait un ensemble pantalon-boléro. Je lui prends ses mesures, tout se passe normalement. J’arrive à la longueur de jambes. Je place mon mètre ruban, ici, au pied, je me mets à genoux devant la petite et je remonte ma main, comme ça, jusqu’à l’entre-jambe, comme je vous fait Madame Lise. Et voilà que dès qu’elle me sent là, elle portait pourtant un slip, la petite se met à gigoter comme une folle, à se frotter sur ma main.

   « Eh là, pas de ça, on travaille », je lui dis. Elle fait semblant de ne pas entendre, elle se frotte plus fort, je la sens qui devient toute chaude, tout humide et ça commence à me faire quelque chose, vous me comprenez, Madame Lise, mettez-vous à ma place…

-        Oh, je comprends très bien, à moi aussi, ça commence à me faire quelque chose, Amanda.

-        C’est vrai ? Laissez-moi voir, Madame Lise.

   L’Italienne se met à genoux, la main disparaît sous la jupe, le doigt reprend sa place sous le slip. Lise le sent glisser dans sa fente, s’enfoncer lentement. Et, cette fois, elle n’a plus le courage de reculer.

-        C’est vrai, dit l’Italienne d’une voix de plus en plus rauque ; vous êtes encore plus mouillée qu’elle, Madame Lise. Alors, en sentant ça, je n’y tiens plus, je glisse un doigt sous son slip, puis un autre, comme ça, vous sentez, puis j’approche ma bouche, comme ça, et je souffle du chaud sur son mont de Vénus à travers le slip, comme ça, Madame Lise…

   Lise pousse un petit cri aigu et oublie complètement le jeu. C’est extraordinaire, cette haleine chaude qui pénètre à travers l’étoffe et l’envahit, tandis que les deux doigts continuent à la fouiller profondément

-        Elle a crié comme vous, Madame Lise. Mais à ce moment là, j’ai senti brusquement quelque chose dans mon dos. C’était Angelo qui me retroussait, par derrière, qui me baissait mon slip, et qui m’enfonçait son machin d’un coup, jusqu’au fond. Heureusement que j’étais trempée moi aussi sinon il m’aurait déchirée, le voyou ! Mais, comme ça, c’était bien, il était énorme…

-        C’est presque dommage que Philippe dorme, murmure Lise, le visage tourné vers la porte.

-        Oh, mais il ne voudrait pas jouer à ces jeux là, murmure Amanda ; et surtout pas la suite, attendez ! C’était comme s’ils avaient réglé leurs mouvements d’avance. Au moment où Angelo entre, la petite baisse son slip, écarte les jambes et se colle contre ma bouche, comme ça, Madame Lise.

   Lise qui tient sa jupe troussée jusqu’à la taille, voit l’Italienne faire descendre son slip sur ses jambes, lui ouvrir la fente avec les pouces, approcher les lèvres…Et, aussitôt, elle pousse un nouveau cri, plus aigu. Qu’importe Philippe ! Tout ce qui compte maintenant, c’est cette langue qui la fouille, ces lèvres qui la sucent…

-        C’est merveilleux, ce goût, dit Amanda, haletante, et j’aime vous entendre crier, Madame Lise, comme l’autre coquine. Mais à peine avait-elle crié, que, comme sur un signal, Angelo se retire, puis revient mais…ailleurs, je ne sais pas comment vous dire, Madame Lise, je sens sa bite se pousser là où elle ne devrait pas être, et entrer de plus en plus loin. J’essaye de m’écarter, mais il me tenait bien, le voyou, il avait mis une main entre mes cuisses et enfoncé trois doigts, allez bouger quand vous êtes comme ça, et puis j’étais terriblement excité, il ne m’avait jamais prise ainsi. Ça m’avait fait mal, au début, mais plus il s’enfonçait, plus ça devenait agréable et quand il est arrivé tout au bout, c’est devenu formidable, je sentais son sexe aller et venir dans mon ventre, et la petite qui nous regardait en criant et en jouissant dans ma bouche…ah ! Lise, Lise, je n’en peux plus…

 

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Par Peter Pan - Publié dans : textes érotiques - Communauté : les blogs persos
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