textes érotiques

Jeudi 21 mai 4 21 /05 /Mai 23:34



ELLE

 

 

Quand ton murmure dans mes rêves
S'en vient tracer quelque dessein
Quelque désir d'une fleur d'Eve
J'ai la caresse au féminin ;

Je suis les courbes de ton corps
En effleurant ta douce peau
Tes sens me guident vers le port
Pour épouser l'Eldorado ;

 

Sur tes collines de passion
Ma main dessine l'indécence
D'un corps de rêve à l'abandon
Sur un bouquet fleur d'innocence.

 


Par Peter Pan - Publié dans : textes érotiques - Communauté : Sensualité & Simplicité
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Mercredi 13 mai 3 13 /05 /Mai 10:56



                                   9

 

 

-        Ouf ! J’ai fini la première partie du bouquin, annonce Bernard Castres en se mettant à table ; et je me donne congé pour le reste de la journée. Lise, tu viens faire un tour en bateau avec moi cet après-midi ?

-        Impossible, Bernard. Il faut absolument que je retourne en ville. Mais pourquoi n’emmènes-tu pas Hélène ? C’est la seule qui ne soit pas encore sortie avec toi, cette année.

-        Oh oui ! dit Hélène, les yeux brillants.

   Pour elle, l’oncle Bernard, c’est la quintessence de la solidité masculine. D’abord il est beau, grand, athlétique, très bronzé (on se demande d’où il tire son bronzage alors qu’il reste enfermé toute la journée avec ses manuscrits). Et puis il est célèbre. Quand on dit dans un groupe le nom de Bernard Castres, il y a toujours quelqu’un pour s’exclamer : « Ah ! Oui, l’auteur de… ». Suivent des titres de livres qu’Hélène n’a jamais lus. Mais elle se sent quand même très flattée d’être la nièce d’un grand homme.

   Le plus important, c’est que l’oncle Bernard est un jeune, malgré ses cinquante ans. Sans faire un effort visible, il bat Philippe au tennis, skie comme un champion, manie la voile comme un loup de mer. Avec Bernard, tout est possible, rien n’est dangereux.

   -Veux-tu que nous allions à la grotte des sirènes, ou préfères-tu le large ? demande Bernard.

   - Je préfère la grotte, dit Hélène ; la falaise, vue d’en bas a quelque chose de fascinant.

   Hélène s’assied en tailleur à côté de Bernard qui tient la barre, et éprouve un plaisir intense à sentir ses cheveux emportés par le vent. Sur ses épaules et sur ses bras, les embruns sèchent presque aussitôt, laissant une fine couche de sel qui cristallise dans le duvet presque blanc de soleil. Hélène dresse la tête, gonfle le buste pour aspirer l’air marin.

   Du coin de l’œil, Bernard apprécie. « Elle est joliment faite, la petite Hélène. Hier un bébé, aujourd’hui un bout de femme, diablement excitante, la garce, avec ses petits seins qu’elle fait gonfler sous mon nez, inconscience ou coquetterie ?

   Hélène se détourne soudain, se penche, tend la main vers l’eau étincelante dans laquelle elle aimerait enfoncer ses doigts.

-        Attention dit Bernard, un coup de vent et tu glisses…

   Il dévore du regard le spectacle que lui offre Hélène, les longues cuisses brunes, à demi écartées, et, au-dessus, les petites fesses dures, étroitement moulées par le slip tendu à l’extrême, qui dessine avec une netteté saisissante la raie qui les sépare et se perd entre les jambes sous un léger renflement. La main de Bernard se crispe sur la barre. Une chaleur sourde grandit dans son bas-ventre, sous le slip de coton noir, très court. « Alors, mon vieux, alors ? Je sais bien que quinze jours sans femme c’est dur, mais quand même, Hélène, ta nièce ! Seulement si elle continue à gigoter comme ça, je vais finir par oublier mes liens de famille… »

   Hélène pousse un cri.

-        Bernard ! Je suis accrochée !

   Bernard cale la barre, se lève, empoigne Hélène par les épaules, la tire en arrière.

-        Non ! hurle Hélène, non, ne me tire pas…Aïe !

   Elle retombe tout à coup en arrière, moitié-riant, moitié-furieuse, les mains crispées sur son ventre.

-        Qu’est-ce qui t’arrive ? demande Bernard un peu inquiet.

   Hélène se décide à rire franchement.

-        C’est idiot ! Mon slip s’est accroché dans je ne sais quoi, là dans ce crochet, tu vois. En me tirant en arrière, tu as tout déchiré. Regarde !

   Elle écarte les mains. Bernard voit surgir le ventre blanc entre deux pans d’étoffe lacérée et, plus bas, un renflement lisse, couvert d’une ombre noire qu’Hélène recouvre aussitôt de ses mains croisées.

-        Tu as l’air de la Vénus de Botticelli, moins la coquille, dit-il en riant.

-        Mais maintenant, c’est fichu pour le bain, dit Hélène ! Zut !

-        Pourquoi ? s’étonne Bernard ; tu te baigneras sans slip et voilà tout. C’est d’ailleurs beaucoup plus agréable. Tu n’as jamais essayé ?

-        Jamais, ment Hélène qui rougit un peu, et toi ?

-        Moi, souvent, je t’assure que c’est très sain, très bon…Tiens, on approche…

-        Oui mais je ne vois pas la grotte.

-        Elle est masquée par les rochers…On y va à la nage, d’accord ?

-        Mais…commence Hélène en louchant sur ses mains croisées entre ses cuisses.

-        Ah ! tu m’embêtes ! Enlève-moi ce chiffon !Et tant que tu y es, enlève ton soutien-gorge. Je t’offre un nouveau deux pièces à la première occasion. Alors on y va ?

-        Oui, dit Hélène ; mais toi aussi.

-        Quoi « moi aussi » ?

-        Toi aussi tu enlèves ton slip ! sinon tu serais indécent !

 

 

                           A Suivre

 

 

 

 

Par Peter Pan - Publié dans : textes érotiques - Communauté : Sensualité & Simplicité
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Mardi 5 mai 2 05 /05 /Mai 23:38



Philippe bondit, s’écrase contre le ventre offert, s’enfonce d’un seul coup. Les mains de Lise se crispent sur ses fesses, l’attirent plus fort encore, plus près, lui impriment une cadence violente, presque sauvage. Philippe voit le visage de Lise se tordre peu à peu comme sous l’effet d’une souffrance atroce. De sa bouche grande ouverte s’échappent de petits cris plaintifs et suraigus. Les cris s’arrêtent net, les yeux de Lise se révulsent, une onde énorme fait onduler son ventre. Philippe sent une griffure à l’extrémité de son gland, comme si des dents minuscules taquinaient les chairs congestionnées. Et l’onde passe en lui, le soulève, le précipite, vertigineusement, dans un gouffre au fon duquel il s’écrase dans un éclatement de lumière…

   Elle est maintenant allongée, la tête sur l’épaule de Philippe. Elle lui caresse la poitrine, s’amuse à rebrousser les poils sous sa paume.

-        Alors, tu as toujours peur que je sois fâchée contre toi ?

-        Non, dit Philippe. Tu es…adorable. Mais j’ai un peu honte…

-        Honte de quoi ? De ce que nous venons de faire ? Est-ce que ça t’a fait plaisir ?

-        Oui, mais…

-        Et moi aussi, j’ai eu du plaisir, autant que toi, plus peut-être. C’était merveilleux de sentir ta langue me toucher, me lécher, de sentir surtout que tu t’enhardissais, que tu y prenais goût. Car tu y as pris goût, n’est-ce pas ?

-        Oui.

-        Tu ne m’aurais pas fait autant plaisir si tu n’aimais pas ça. Sais-tu que tu es très doué ?

-        C’est vrai ? demande Philippe en se redressant sur un coude.

-        Ah ! J’aime mieux ça, dit Lise en riant ; Tu es fier de toi maintenant. C’est ce qu’il faut !

   Philippe se rembrunit.

-        Mais ce n’est pas ça, Lise ! Tu es merveilleuse. Mais moi, je suis…je suis un salaud.

-        Mais pourquoi ? Tu aimes ça, tu baises comme un dieu, tiens, regarde, rien que d’y penser tu bandes ! Et tu te traites de salaud, c’est idiot. Ce n’est pas un objet diabolique, c’est un don du ciel que tu as là, poursuit-elle en posant la main sur le don du ciel qui, sans se soucier des états d’âme de son propriétaire, se redresse sous la caresse.

-        Tu vois bien, dit Lise en resserrant sa pression ; ta queue est plus savante que toi. Elle sait ce qui est bon.

-        Oh Lise tu ne comprends pas. C’est bon, c’est exquis, c’est extraordinaire, mais…mais je ne te mérite pas.

-        Qu’est-ce que c’est que cette histoire ?

-        Lise, je t’adore…Mais je…Je ne suis pas amoureux de toi !

-        Ah ! C’est donc ça ton grand secret douloureux, dit Lise en se retenant de rire ; mais mon pauvre Philippe, je sais bien que tu es amoureux d’Hélène. Tu ne m’apprends rien. Il n’y a pas de mal à ça…

-        Comment as-tu pu deviner ? s’écrie Philippe soulagé.

-        Ça se voit comme le nez au milieu de la figure, mon chéri. Et cette petite te fait marcher. Et toi, tu ne marches pas, tu cours ! Tu ne sais vraiment pas t’y prendre. Tu es attendrissant…

-        Alors, ça ne te fâche pas que je…enfin, tu veux bien ?

-        Mais oui, mon trésor, je veux bien, dit Lise en lui embrassant les paupières. Oui je veux bien. Et même je t’aiderai…

-        Avec Hélène ?

-        Avec Hélène.

-        Tu crois qu’elle…qu’elle voudra ?

-        Bien sûr qu’elle voudra. A votre âge, tout le monde veut. Le tout est de savoir par où commencer.

 

                               A Suivre

 

Par Peter Pan - Publié dans : textes érotiques - Communauté : Sensualité & Simplicité
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Jeudi 30 avril 4 30 /04 /Avr 14:24




Elle le fait étendre sur le dos, l’enjambe, s’installe cuisses écartées au-dessus de sa tête, se penche, la bouche ouverte, et engloutit le sexe qui se tend vers elle. En même temps, elle s’abaisse jusqu’à sentir à nouveau la langue pointue s’insinuer dans sa fente, un peu hésitante, si légère que Lise se sent plus chatouillée que caressée. Elle resserre les lèvres autour du gland, glisse une main entre les cuisses du garçon, le palpe, enfonce légèrement ses ongles dans la peau. Philippe tressaille, grogne, perd toute réticence, fouille le sexe offert, l’explore, retrouve le bouton, le mordille. Lise sent son ventre brûler, gonfler…Elle s’arrache à Philippe.

-        Pas trop vite ! Je ne veux pas jouir tout de suite. Et je ne veux pas que tu jouisses. Mets simplement ta langue dans ma fente.

   Philippe obéit, tend la langue. Le goût de coquillage devient plus fort, la moiteur plus onctueuse…Soudain il tressaille, se raidit. La main de Lise descend entre ses jambes, un doigt se dresse, écarte ses fesses, suit la raie, se pose, appuie, s’enfonce avec un léger mouvement tournant dans le petit bourrelet de muscles contractés. Philippe est si surpris qu’il se sent peu à peu mollir. Lise le sent, se précipite. Elle enfouit sa tête au bas de la verge fléchissante, mordille la peau, prend dans sa bouche un des petits globes oblongs, le suce comme elle le ferait d’une dragée. Philippe reprend de la vigueur. Lise revient au gland, l’agace du bout de la langue, explore le méat.

Philippe geint, donne des coups de reins pour aller à la rencontre de cette bouche qui le dévore…ou est-ce pour faire pénétrer plus avant ce doigt qui l’envahit ? C’est une sensation nouvelle, étrange, à la limite extrême du plaisir et de la douleur.

-        Je te fais mal ? souffle Lise.

-        Non…Oui un petit peu…Mais en même temps c’est bon…

-        Fais-moi la même chose…

   Philippe lève le doigt, le mouille dans la grotte humide, remonte le long de la raie jusqu’au petit orifice sombre à la chair étrangement froncée, s’y pose, hésite.

-        Va ! gronde Lise, en enfonçant son doigt plus profond entre les fesses du jeune homme.

   Philippe sursaute, il a mal. Alors, comme pour se venger, il pousse fortement le doigt, force le barrage de muscles, glisse dans l’étui de chair contracté. Lise pousse une plainte, remue le doigt, comme en réponse, entame un mouvement de va et vient que Philippe imite aussitôt, tandis que de la langue il se remet à presser le bouton de chair.

   Lise gémit à nouveau, sa plainte monte vers l’aigu. D’un seul coup, elle s’arrache à Philippe, se laisse tomber sur le dos, empoigne ses jambes, les écarte en grondant.

-        Là ! Viens ! Je veux ta queue dans ma chatte !

 

 

                              A suivre






Par Peter Pan - Publié dans : textes érotiques - Communauté : Sensualité & Simplicité
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Jeudi 23 avril 4 23 /04 /Avr 23:13




   Elle relève la tête, regarde Philippe, prêt à jouir, murmure :

-        Tu aimes ?

   La tête de Philippe roule sur le lit. Sa voix est presque inaudible.

-        Tellement, tellement, si tu savais…

-        Je veux savoir…

   Le mouvement de la tête s’interrompt, Philippe rouvre les yeux, la regarde.

-        Je veux que tu me fasses la même chose.

-        Comment…comment cela ?

-        Tu feras ce que je te dirai ?

-        Oh oui, Lise, ma chérie.

-        Tout, même si ça ne te plait pas, même si ça te dégoûte ?

-        Oui…non…rien ne peut me dégoûter…de toi…Dis-moi…

-        Mets-toi à genoux, au pied du lit, devant moi. Et maintenant, regarde, donne ta main…

   Elle s’assied devant l’adolescent prosterné, ouvre son sexe entre deux doigts.

-        Tu vois là, ce bouton ?

-        Oui. C’est le clitoris, le point le plus sensible, je sais dit Philippe, un peu vexé de ce qu’elle croie devoir lui faire la leçon sur des connaissances aussi élémentaires.

   En fait, il est fasciné par cette grotte rose qui bée devant lui parmi les poils cuivrés, par ces plis et ces replis, ces stalagmites et ces stalactites qui la peuplent, ces dédales luisants où il s’est déjà enfoncé mais qu’il n’a jamais vus d’aussi près. Cela bouge, cela palpite sous ses yeux comme une fleur carnivore, une anémone de mer, une bouche qui l’appelle.

-        Si tu le suces comme je viens de te sucer, dit Lise, c’est quelque chose de merveilleux pour moi. Mais il faut aussi passer ta langue tout le long de la fente, la faire rentrer aussi loin que possible, rien n’est plus doux. Tu veux ?

-        Oui, souffle Philippe en posant ses lèvres sur sa bouche…

   C’est incroyablement doux et tiède, avec un goût de sel et de coquillage, une âcreté marine. Et, dès qu’il a touché, cela remue, vibre, tressaille. Les yeux fermés, Philippe tend la langue, rencontre l’aspérité durcie, s’y attarde, la presse, la lèche. Et Lise commence à gémir, doucement d’abord, puis plus haut. La langue de Philippe quitte le bouton, pénètre dans la fente, s’y enfonce. Lise crispe les doigts dans les cheveux du jeune homme…C’es bon…Cette langue rêche, impatiente, un peu maladroite n’a pas l’assurance, l’habileté de celle d’Amanda. Mais sa maladresse même est exquise, et cette bouche est tout neuve…Lise se cambre, lève une jambe pour mieux s’ouvrir, son pied frôle la cuisse de Philippe, heurte la verge raidie…

-        Viens, souffle-t-elle en détachant d’elle les lèvres de Philippe, viens sur moi, je vais te sucer pendant que tu me suceras. Viens…

 

                                A Suivre




Par Peter Pan - Publié dans : textes érotiques - Communauté : Se dévoiler, se sentir vivre
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