textes érotiques

Lundi 9 février 1 09 /02 /Fév 18:53



-         Eh bien, Angelo donc me caressait les seins, comme je vous fais. Et, machinalement, je me suis mis à faire la même chose à la petite, à lui palper les pointes qui sont devenues dures. Et le cochon, pendant ce temps, il avait soulevé ma jupe et il avait glissé sa main entre mes cuisses, et un doigt…enfin, vous comprenez…J’étais toute mouillée et il m’est venu comme une envie d’embrasser. Je ne sais pas comment, je me suis trouvée avec un téton de la fille dans la bouche. Ça avait l’air de lui plaire beaucoup, elle poussait des petits cris, elle serrait ma main contre elle, elle se trémoussait comme une anguille. Un petit bout de chou de rien du tout, j’aurais pu lui manger la soupe sur la tête ; des tâches de rousseur partout, jusque sur les seins, et les cheveux coupés courts, comme un garçon…Ce n’est pas comme vous Madame Lise. Vous avez des cheveux magnifiques. Vous êtes une vraie femme, vous ! Je peux les toucher ?

-         Mais bien sûr Amanda.

   Amanda se met à caresser les cheveux de Lise, enfonce les doigts entre les mèches blondes et ondulées, lui masse légèrement le crâne.

-         Vous aussi, Amanda, vous avez de beaux cheveux, dit Lise ; jusqu’où vous arrivent-ils ?

-         Vous ne devineriez jamais ! répond fièrement Amanda, en levant les mains vers son énorme chignon, noir et parfaitement lisse.

   Dans ce mouvement, ses seins se redressent et pointent triomphalement à la hauteur du visage de Lise qui pense : « Elles ont des poitrines étonnantes ces Italiennes ! ». Mais son attention est détournée par le flot de cheveux qui se déroule, ruisselle, couvre la poitrine, retombe jusqu’aux cuisses.

-         Vous voyez dit Amanda, je pourrais m’asseoir dessus !

-         C’est incroyable, murmure Lise en passant elle aussi ses doigts à travers les mèches interminables et soyeuses.

-         C’est bon, souffle Amanda en fermant les yeux à demi et en devenant un peu plus rouge.

   La main, toujours posée sur les seins de Lise se crispe.

-         Et alors, cette petite ? demande Lise qui ne veut rien perdre de l’histoire.

-         Cette petite, répète Amanda d’une voix qui a baissé d’un ton ; oh ! Cette petite ? Il n’y avait rien du tout ! Je ne sais pas comment cela peut plaire à un homme. Pas de cheveux, les seins non plus pas bien gros, formés, solides, mais pas de quoi remplir la main. Mais sensibles ! Pendant que ma langue lui taquinait les pointes, elle s’était mise à gémir, elle était presque renversée en arrière. Alors Angelo nous a poussées toutes les deux vers le canapé, là où nous sommes maintenant, il avait toujours sa main entre mes cuisses et son doigt enfoncé, et de l’autre main il a arraché le slip de la fille. Le tissu est venu tout seul, c’était moins que rien. Il m’a lâchée, je me suis sentie toute vide, mais la petite a tout de suite mis sa main à la place de celle d’Angelo. Ça m’a fait un drôle d’effet d’être touchée là par une femme, mais c’était bon. Même, elle bougeait ses doigts mieux que lui, plus doucement, et habile avec ça…Je ne sais pas comment elle faisait, mais elle réussissait, avec une seule main, à me caresser en même temps à l’intérieur et sur le bouton…Mais vous êtes sûre que je ne vous ennuie pas ?

-         Vous savez bien que non, Amanda, murmure Lise, avec un petit sourire malicieux, et alors ?

-         Alors, Angelo a ouvert les jambes de la petite, juste devant moi, sous mon nez pour ainsi dire. Et il m’a dit : « Suce-la ».Moi, je n’avais pas très envie. Je n’avais jamais vu une femme d’aussi près ; ça me rendait toute drôle.  « Tu n’as pas envie ? Alors c’est moi que tu vas sucer ». Et il s’est déboutonné, il a sorti son truc énorme, tout gonflé, déjà décalotté, le salaud, vous pensez, ça faisait un bout de temps qu’il nous regardait et qu’il me tripotait. Je l’ai pris dans ma bouche, ça j’ai l’habitude, et j’aime. C’était bon, un peu salé, ça me remplissait presque jusque dans la gorge. J’avais une envie folle de le faire jouir, j’aime quand ça vient, quand ça jaillit dans ma gorge, tout chaud…Mais qu’est-ce que je vous raconte, moi !

-         Des choses très intéressantes, dit Lise d’une voix un peu rauque ; continuez Amanda.

-         Oui, je sens que ça vous intéresse vraiment, dit Amanda en serrant une pointe de sein entre deux doigts ; et ça me rend bien heureuse, Madame Lise…Mais où en étais-je ?

 

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Par Peter Pan - Publié dans : textes érotiques - Communauté : Se dévoiler, se sentir vivre
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Mercredi 4 février 3 04 /02 /Fév 20:52

                                                           7

 

-         Bonjour,  Madame Lise, dit Amanda en ouvrant la porte ; j’étais justement en train de tout préparer pour vous.

   La couturière prononce  « Bonnejourr » et sa belle voix grave d’Italienne, semble monter du fond de sa gorge. Lise ne l’entend jamais sans ressentir un picotement dans le dos. Elle va chez sa couturière pour se faire faire des robes, bien sûr, mais aussi, comme d’autres vont chez la masseuse, pour de détendre, s’abandonner. Pour se sentir une autre. Amanda est une fée qui la transforme en toutes sortes de personnages fabuleux. A l’aide d’une coupe de tissu qu’elle drape autour de Lise, elle fait apparaître dans le grand miroir à trois faces, tantôt une matrone romaine, tantôt une Merveilleuse du Directoire, tantôt une Schéhérazade en personne.

-         Comme ça vous va bien, Madame Lise ! S’est-elle écriée la semaine dernière avec un enthousiasme communicatif ; vous avez le ventre parfait, avec un nombril haut placé. C’est exactement ce qu’il faut. Pourquoi ne vous faites pas faire une de ces robes à la mode cette année, qui laissent le ventre nu ? Je vous ferais une jupe longue à volants – tenez, comme ça – et un petit boléro pour couvrir les seins.

   Elle avait joint le geste à la parole et Lise n’avait pas résisté. Elle avait commandé la robe, cette robe qui est là, maintenant, sur le mannequin d’osier, prête à être essayée.

-         ça a l’air bien joli, Amanda, dit Lise en entrant. Mais laissez-moi souffler un peu avant l’essayage. Il fait une chaleur !

-         Bien sûr mon petit. Mais vous êtes toute en sueur ! Otez donc votre robe, vous serez mieux…

   En slip et soutien-gorge, Lise s’est affalée sur le canapé de velours, les bras en croix, les cuisses écartées. Dans la pénombre de l’appartement aux persiennes closes, elle savoure la fraîcheur de l’évaporation sur sa peau moite.

-         Alors Amanda ? demande-t-elle ; ça va bien ? Où en sont les affaires de cœur ?

-         Oh, Madame Lise, c’est terrible, je ne veux plus le voir.

-         Qu’est-ce qu’il a encore fait ?

-         Je ne sais pas si j’oserai vous le raconter, dit Amanda, pour la forme, en prenant la main de Lise dont elle caresse légèrement les doigts ; vous êtes si délicate ! Une vraie fleur…

-         Moi, vous savez, je peux tout entendre.

-         Eh bien voilà : l’autre soir, il est arrivé avec une petite, je ne sais pas trop où il l’avait ramassée, un traînée, une…

-         Et vous l’avez laissée entrer ?

-         Je n’ai pas compris tout de suite. Et puis j’étais trop contente de le voir, lui. Alors je me suis dit qu’il m’amenait une cliente et que, quand elle serait partie, on ferait l’amour. J’ai décidé de l’expédier au plus vite. Il fallait d’abord prendre ses mesures. Elle n’avait rien sous sa robe, juste un tout petit string, pas de soutien-gorge. Et Angelo qui était là, à regarder. Quand j’ai mesuré son tour de poitrine, il lui a mis les mains sous les seins pour les redresser, en disant : « Il faut que tu mesures comme ça, autrement ce sera trop étroit quand elle portera un soutien-gorge. – Espèce de cochon, je lui ai dit, tu n’as pas honte de la tripoter comme ça ? » Mais, elle, la petite salope, elle ne disait rien. Alors il me répond : «  Fais-le toi-même, si ça te fâche. Je prendrai le centimètre ». Et pendant que je lui tenais les deux seins – tenez, comme ça, vous voyez, Madame Lise, que je vous montre – il est arrivé par derrière et il m’a mis une main sur le sein et l’autre…enfin vous me comprenez, Madame Lise, entre femmes…Il faut vous dire, moi, les caresses sur les seins ça me rend folle. Il a pris une pointe entre le pouce et l’index et il serrait doucement en tournant un peu, comme ça…vous sentez, Madame Lise, malgré votre soutien-gorge ?

-         Oui, je sens très bien, dit Lise, qui commençait à s’amuser beaucoup.

   Elle adore les histoires de cœur que la belle Italienne lui raconte souvent avec un mélange de verdeur et de naïveté qui l’enchante. Et elle ne déteste pas les gestes tantôt hardis, tantôt timides, dont Amanda accompagne ses récits…Timides ? Ou n’est-ce qu’un jeu ? La voilà qui hésite, ses grands yeux noirs interrogent Lise avec une sorte de crainte, ses mains s’écartent des seins qui durcissaient déjà.

-         Mais je vous ennuie peut-être, Madame Lise, avec mes histoires ?

-         Pas du tout Amanda. Et n’enlevez pas votre main. Moi aussi j’adore ça. Mais il ne faut pas seulement pincer. Il faut passer la paume sur les pointes, doucement…Oui, comme ça, c’est exquis.

-         Ah, vous êtes bien comme moi ! dit Amanda dont les joues rosissent ; dès qu’on me touche là, dès qu’on me caresse comme ça, je perds la tête. C’est à cause de ça…que tout est arrivé, l’autre jour…

-         Tout quoi ? demande Lise, les yeux mi-clos.

 

 

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Par Peter Pan - Publié dans : textes érotiques - Communauté : Sensualité & Simplicité
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Mardi 27 janvier 2 27 /01 /Jan 16:47


   Elle le regarde cette fois avec plus d’attention. Quand elle tire sur la peau, le gland jaillit soudain comme la pulpe d’un fruit mûr ; il semble relié au reste par une sorte de soufflet ;  « un minuscule accordéon » pense-t-elle. Il est fendu en son sommet, la fente a l’air d’une petite bouche. Hélène la regarde fixement pour voir si elle s’ouvre et se ferme comme la bouche d’un poisson. « C’est vrai que cela a un peu l’air d’un poisson. Et cette espèce de couture, là, juste à la base, c’est comme une branchie ». Elle passe le bout de l’index dessus. Jacques tressaille.

   - Mouille un peu ton doigt…

   - C’est là que ça te fait plaisir ? demande-t-elle.

   - Oh oui ! Et aussi quand ta main remonte…

   Son doigt est entré dans la fente d’Hélène, mais il est tellement occupé par son propre plaisir qu’il semble avoir oublié la jeune fille. Cette main qui enveloppe son membre est si douce ! Et voilà qu’Hélène se redresse à demi pour le prendre à deux mains et le faire tourner lentement entre ses paumes. Et puis, de nouveau, elle l’encercle d’une seule main tandis que, de l’autre elle poursuit son exploration. Elle arrive à la peau rêche, étrangement plissée, aux petites billes oblongues qu’elle prend entre ses doigts, d’abord l’une, puis l’autre et enfin toutes les deux à la fois.

-         Et là aussi, ça te fait plaisir ?

-         Oh oui ! Encore, n’arrête pas, je t’en supplie…

   Pour Jacques, l’excitation est devenue insoutenable. Il saisit Hélène sous les aisselles, l’aide à se soulever.

-         Viens, assieds-toi sur moi…

   Hélène se laisse faire. Docilement, elle se place, les cuisses béantes, au-dessus du ventre de Jacques.

-         Ouvre-toi bien. Pose-toi sur moi…

   Il écarte lui-même les grandes lèvres sur l’orifice et le clitoris enflammés, puis, la tenant par les hanches, il l’attire vers lui, la place sur son sexe. A ce contact, il est parcouru d’un frisson fiévreux. Il lève les mains pour saisir les seins d’Hélène, il les pétrit. Elle remue contre lui, frotte sa fente humide contre la tige raide qui s’enfonce, ressort, s’enfonce à nouveau, se presse contre le bouton, l’écrase. Hélène sent venir en elle une marée chaude, une plénitude qui l’envahit, qui déborde.

-         Jacques, Jacques, ça vient…Je jouiiis…Aaah !

   Dans un spasme, elle s’abat sur la poitrine du jeune homme. Jacques lui empoigne les fesses, la soulève au-dessus de lui. Son membre érigé se dresse à la rencontre de la fente béante, vient effleurer le clitoris. Jacques a complètement oublié ce que Philippe écrivait « Je ne te ferai pas mal…Je n’entrerai qu’un tout petit peu… »

   Comme un jeune animal en rut, Jacques n’existe plus que par cette tige de chair dure, douloureuse à force d’être tendue, qui a besoin, frénétiquement, de pénétrer, de s’enfoncer pour être enfin libérée de cette tension, de ce sang qui l’engorge…

   D’autres phrases de Philippe lui reviennent par bribes « …elle s’est empalée d’un seul coup…Ma queue dans sa chatte qui l’enserrait de toutes parts…Elle était chaude, ça glissait tout seul ; je me suis enfoncé jusqu’au fond…Elle se penche en arrière, pose la main sur mes couilles… »

-         Penche-toi en arrière, caresse mes…mes couilles ! ordonne-t-il d’une voix rauque.

   Hélène, docile, obéit. Jacques n’en peut plus…La pression de la fente béante sur son gland, et maintenant ces doigts qui le caressent timidement, maladroitement. Il pose les mains sur les hanches d’Hélène, la presse plus fort contre lui. La jeune fille s’abaisse un peu plus, le gland s’enfonce dans la fente, se fraie un chemin à travers des chairs moites et brûlantes…ça y est ! Ça y est, il entre, il va pénétrer jusqu’au bout…Ses mains pèsent lourdement sur les hanches d’Hélène…

Soudain elle se redresse, pousse un cri.

-         Aïe ! Tu me fais mal, espèce de brute ! Pourquoi me fais-tu ça ?

   Dans son vertige, Jacques trouve son excuse où il peut.

-         Mais, c’est Philippe…dans son journal…qui disait…

-         Il me fait ça Philippe ! s’exclame Hélène, furieuse ; il veut me faire ça ! c’est un peu fort ! Tu as failli me déchirer !

-         Je ne savais pas que ça te ferait mal, je te demande pardon, c’était si bon…

-         C’est incroyable quand même, continue Hélène ; j’aurais cru que Philippe serait plus attentif…

   Etrangement, ce n’est plus au jeune maladroit qu’elle en veut, mais à Philippe, l’inspirateur, croit-elle, du geste ébauché par Jacques. Jacques est déçu, honteux, frustré. Il prend dans sa main son sexe encore gonflé, mais qui perd rapidement sa belle apparence.

-         Je n’ai pas de chance dit-il d’un air piteux.

   Il a l’air si déconfit qu’Hélène le prend en pitié.

-         Tu veux que je m’occupe de toi ?

-         Oh oui ! Ce serait…

   Hélène s’assied à côté de lui sur le lit, le prend entre deux doigts et le regarde se raidir. Puis elle entreprend le va-et-vient déjà familier qui amènera Jacques au plaisir. Très vite, le jeune garçon se sent éclater dans un éblouissement au moment où, jet après jet, le liquide nacré se répand sur la main d’Hélène, sur la vieille couverture militaire, sur son pantalon. Il retrouve le même geste pour essuyer la main de sa cousine. Mais quelque chose a changé, subtilement, il ne sait quoi. Il ne sent plus la même joie lui gonfler le cœur, il n’a plus cette impression de complicité extraordinaire qui hier encore le faisait vivre, avec Hélène, dans un monde à part où les autres n’avaient pas accès. Il se sent seul. Il est seul. Hélène s’en va, sans même un geste affectueux, sans un mot.

   « C’est pourtant vrai, pense Jacques, en rajustant ses vêtements, que l’homme est triste après l’amour ».

 

 

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Par Peter Pan - Publié dans : textes érotiques - Communauté : Sensualité & Simplicité
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Vendredi 23 janvier 5 23 /01 /Jan 15:09


                                                           6

 

Elle m’a bien plaqué, la garce ! Elle se moque de moi, elle fait voler ses jupes en se retournant, et, pfuit ! Partie. Pourquoi n’a-t-elle pas voulue que je vienne avec elle ? Je l’aurais gênée sans doute. Elle doit avoir un rendez-vous avec un coquin. Ce qu’elle a fait si facilement avec moi, elle doit bien le faire avec d’autres. Je me demande combien d’amants elle a…Quand même, partir en ville comme ça le matin, pour y faire l’amour, pour baiser ! En plus elle me narguait. Au fond, elle m’a pris, juste pour passer le temps. Son Jules ne devait pas être là. Elle ne peut pas passer un jour sans baiser… Aucune pudeur ! Comme elle a mis la main à la braguette, en partant ! Ça m’a ennuyé qu’elle me voie bander comme ça… Mais c’était bien bon. J’ai failli jouir au milieu du salon tellement j’étais excité. Heureusement que les autres étaient sortis…Quand je me suis retrouvé tout seul, je ne savais laquelle je voulais. Je regardais ma main qui allait et venait sur ma queue, et je m’imaginais que c’était la main d’Hélène, et j’avais envie de la serrer dans mes bras. Alors je fermais les yeux, et ce n’était plus la main d’Hélène, c’était la chatte de Lise, je m’y enfonçais, je la tenais vissée sous moi – pas à cheval sur moi comme l’autre jour – je la clouais au sol à grands coups répétés et elle se tordait de plaisir. Elle avait enfin perdu son petit sourire protecteur. C’était tellement vivant que, quand j’ai joui, en plusieurs jets qui venaient de tout au fond de mon corps, j’ai eu l’impression hallucinante de sentir mon foutre se déverser en elle. J’étais presque étonné de ne trouver que ma main, quand j’ai rouvert les yeux…Pendant ce temps, les autres ont disparu. Je me demande ce qu’Hélène peut bien combiner avec cette petite frappe de Jacques. Ils ont des airs de conspirateurs, ils ricanent dans les coins. Il a une influence détestable sur Hélène…

   Pendant que Philippe s’épanche dans son cahier noir, Jacques et Hélène sont allés à la maison des nains. C’est un vieux rendez-vous de chasse abandonné, il est isolé au fond d’une pinède, au milieu d’une clairière couverte d’un épais tapis d’aiguilles de pin, dans lequel, les pieds s’enfoncent à chaque pas…

-         On fait du feu ? suggère Jacques.

-         La fumée se verra de la maison.

-         Et alors ? De quoi as-tu peur ?

-         Je n’ai peur de rien, dit Hélène vexée ; mais cela ne m’amuse plus. C’est vraiment un jeu de gosses, de faire du feu en cachette.

-         Viens un peu là, dit Jacques, que je te montre si je suis un gosse !

   Il saisit Hélène par les épaules. Elle le regarde étonnée.

-         Qu’est-ce qui te prends ? Tu as la fièvre ?

-         Ce matin, pendant que tu traînais au lit, j’ai été lire le journal de Philippe. Il parle de toi, comme d’habitude. Il voudrait te donner  « de petits baisers légers »…Je peux même te citer la phrase entière : « Je la couvrirai de baisers, de baisers légers, dans le cou, dans le dos, qui lui donneront des frissons… »

   Il se penche, pose sa bouche sur le cou et les épaules d’Hélène, partout où la peau est nue. Il l’effleure à peine des lèvres. Elle se dégage, agacée.

-         Tu me chatouilles ! Qu’est-ce qu’il t’a dit d’autre ?

-         Il parle de moi aussi. Il dit que j’avais l’air penaud de le voir sortir avec Lise quand ils sont allés aux abricots. S’il savait ce que nous avons fait en son absence, il me trouverait moins penaud !

-         Mais à part les petits baisers, qu’est-ce qu’il me fait ?

-         Il t’embrasse, comme ça…

   La langue de Jacques explore les lèvres d’Hélène, s’y fraie un chemin. Elle entrouvre la bouche, sent cette langue qui, la pénètre, mais cela la laisse étrangement froide.

-         C’est tout ? Il ne me caresse pas ?

-         Il te met la main sur les seins, dit Jacques en déboutonnant le corsage.

   Au moment où il saisit dans sa paume la chair tendre et gonflée, Hélène ferme les yeux, se concentre sur cette sensation qui semble la fuir…ça y est maintenant. Elle commence à sentir la chaleur de la main de Jacques, sa poitrine s’enfle sous la caresse. Il palpe les seins tièdes et Hélène sent naître en elle un grand élan, un immense désir d’être serrée. Tenue, dominée. Elle se blottit contre Jacques qui referma ses bras sur elle et appuie contre le flanc de la jeune fille la bosse dure qui grandit au bas de son ventre.

   La chaleur envahit maintenant tout le corps d’Hélène. Entre ses cuisses, la chair se met à frémir. Elle s’abandonne dans les bras de Jacques qui la guide doucement vers le lit où elle se laisse tomber, jambes repliées. Il lui prend les chevilles, pose ses pieds sur le lit. Elle est étendue comme une gisante, les bras sur la poitrine, toute fermée sur elle-même et pourtant offerte. Elle attend les caresses. Les mains de Jacques qui serraient ses chevilles, remontent le long des mollets, s’attardent sur les genoux.

-         ça chatouille dit Hélène, mais sur un autre ton que tout à l’heure. Car ce chatouillement-ci est exquis, elle voudrait qu’il n’ait pas de fin. Mais, en même temps, elle sent monter en elle un désir plus précis. Elle entrouvre les jambes, la main de Jacques reprend son ascension, le long de ses cuisses ; il a ouvert son pantalon et Hélène obéissante a saisi le membre gonflé.

 

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Par Peter Pan - Publié dans : textes érotiques
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Lundi 19 janvier 1 19 /01 /Jan 18:09


 

   Hélène se sent toute chaude à présent, son ventre se contracte spasmodiquement. Elle s’envoie un petit baiser dans le miroir, prend l’étui de la brosse à dents et, lentement, l’enfonce entre ses jambes. C’est gros, cela lui fait d’abord un peu mal, mais c’est bon aussi de se sentir ouverte comme ça…Elle le fait entrer et sortir à plusieurs reprises, mais elle a un peu peur d’aller trop loin, de se faire vraiment mal. Alors elle fait tourner l’étui ; d’un mouvement lent et régulier, à chaque tour, elle s’ouvre un peu plus. Elle mouille son doigt, le pose sur sa perle, la caresse en pressant plus fort…C’est trop ! Impossible de rester assise…Elle renonce à se regarder dans le miroir, se laisse tomber en arrière sur le lit. Le tube de métal brillant tourne toujours dans sa fente, son doigt écrase son bouton, elle sent monter la vague, plus grosse, encore plus grosse, qui arrive, qui est là, qui éclate, qui déferle ; sa fente se resserre autour de l’étui, par saccades, son ventre frémit, sa gorge se contracte et retient un râle…Elle se laisse aller sur les draps, toute molle, inerte, heureuse.

   Après quelques minutes de demi-sommeil, elle s’ébroue, se redresse, saute à bas du lit, s’aperçoit dans le miroir de la commode, se tire la langue et se fait un petit clin d’œil. « Ça au moins je pourrai le raconter à Maryse…avec les gestes ! » Elle rince l’étui, le remet à sa place, range le nécessaire dans son armoire et se met à faire sa toilette, mais elle se soigne plus que d’habitude ; et surtout elle se coiffe…Elle choisit une jolie robe imprimée et descend.

-         Mais tu as l’air presque civilisée ! s’exclame Lise en la voyant entrer dans la cuisine ; qu’est-ce qui te prend ?

-         J’ai inauguré aujourd’hui ton nécessaire de toilette, répond Hélène avec un petit sourire ; merci ma tante, il est épatant !

   L’exercice du matin a mis Hélène en appétit. Elle mange deux grosses tartines de confiture et cherche dans le frigo s’il ne reste pas un petit morceau de la viande d’hier. Enfin, rassasiée, elle sort de la cuisine et se met à la recherche des autres.

   Dans la grande salle, Philippe et Jacques sont en train de faire une partie d’échecs. Hélène va s’asseoir derrière Jacques dont elle effleure l’épaule avec une de ses tresses. Ce que voyant, Philippe fronce les sourcils. Jacques se borne à dire :

-         Attention ! Tu vas déranger le jeu avec ta crinière !

   Elle s’accoude près de lui. Elle a les yeux fixés sur le jeu, mais elle ne regarde pas ce qui se passe. Elle observe la main de Jacques. Il tient maintenant un pion entre le pouce et l’index…L’index qui, hier, s’est glissé dans sa fente…Hélène sent un frisson passer au bas de son ventre, comme si l’étui de la brosse à dents y était encore...  « Alors ? Pas fini, pas calmée, qu’est-ce qu’il te faut ? Songe-t-elle avec un mélange d’amusement  et d’irritation ; ce qu’il me faut ? Ce doigt ! Ce doigt-là, tous ces doigts-là ! » Elle écarte un peu les cuisses, comme pour se préparer à les recevoir. En face d’elle, Philippe a pâli.  « Il a compris, on dirait, et ça lui fait mal, à ce bon chienchien, encore…Les doigts, les doigts de Jacques, c’est merveilleux, un doigt, ça sait s’adapter au trou, appuyer là où c’est le meilleur, entre, sortir… »

Elle amorce sur sa chaise un léger balancement du bassin. Ses yeux toujours fixés sur l’échiquier, se sont embués, ses lèvres entrouvertes. Son front devient moite. Philippe ne la quitte plus du regard.

-         A toi de jouer, dit jacques.

   Philippe sursaute, joue au hasard, s’aperçoit qu’il vient de faire une bêtise.

-         Est-ce que je peux reprendre mon coup ?

-         Bien sûr dit jacques, magnanime ; en l’honneur d’Hélène ajoute-t-il en posant le bras sur l’épaule de sa cousine ; je ne veux pas te battre en traître !

   Philippe réussit à se concentrer suffisamment pour rectifier son coup. Hélène, toujours perdue dans son rêve, a tressailli au contact du bras de Jacques sur sa peau nue. Et ce contact ne fait qu’alimenter sa fièvre. « …et, en même temps, il me caresserait, il prendrait mon sein dans son autre main, il sucerait la pointe et je me serrerais contre lui, ah ! Ce doigt qui entre et qui sort…et je le prendrais dans ma main, je le serrerais très fort, je le frotterais comme il m’a montré et il bougerait son doigt en même temps que je bougerais ma main, ah ! Merveilleux… »

Hélène a soupiré tout haut. Elle ne se rend pas compte que Philippe la regarde, qu’il a les yeux rivés sur ses jambes, de plus en plus écartées, sur le mouvement des cuisses brunes qui vont se perdre, en haut, dans une culotte toute blanche et bien fermée. L’échiquier n’existe plus pour lui, ni la partie, ni Jacques, plus rien que ce petit sexe mystérieux et frémissant caché derrière l’étoffe sage.

   « Cela doit être étroit, une vierge ! Comme elle est prête pour l’amour ! Elle s’abandonne, elle s’ouvre comme un fruit prêt à tomber de l’arbre. Oh, Je la cueillerai ! »

   Il n’ose pas, même en secret, formuler plus précisément son désir, les mots précis, les mots crus qui l’excitaient hier le fuient. Mais aujourd’hui, les termes poétiques qui lui viennent à l’esprit l’excitent plus encore, une bosse se dessine sous son pantalon, son sexe durci appelle le corps d’Hélène, se tend vers ce monde interdit dont il cherche vainement à deviner l’entrée au-delà de la barrière de coton blanc.

-         Au roi ! dit Jacques.

-         Tu n’avais donc pas vu ma tour ? répond Philippe soudain réveillé.

-         Jacques est toujours trop pressé, dit Hélène en posant la main sur la cuisse du jeune garçon ; n’est-ce pas Jacques ? insiste-t-elle malicieusement, en palpant les muscles souples.

   Philippe repart dans sa contemplation méditative. Cette main fine et brune, posée sur la cuisse de l’autre, de cette espèce de….Philippe voit rouge.  «  Et elle, qui s’abandonne, qui ouvre les cuisses en lui mettant la main sur la jambe…Elle ne sait pas que ce petit voyeur… »

   Mais Hélène le sait si bien que sa poitrine, se gonfle de soupirs spasmodiques. Elle passe sans le savoir sa langue sur ses lèvres, ses yeux mi-clos se lèvent vers le plafond sans plus faire semblant de fixer l’échiquier…

   -Echec et mat ! Annonce Jacques d’un ton narquois.

Qui est-ce qui gagne ? demande Lise en entrant dans la salle ; Tu n’as pas honte mon petit Philippe de te faire battre par un « enfant » ?

Oh ! dit Jacques, il était distrait aujourd’hui. En général, il est plus fort que moi.

-         C’est vrai confirme Hélène ; Jacques est beaucoup plus doué pour les jeux d’enfant. Tu viens dans le jardin Jacques ?

-         Et moi, je vais t’accompagner en ville, Lise si tu le permets.

-         Non merci mon petit Philippe. Pas aujourd’hui. J’ai des tas de choses à faire. Mais si tu veux, nous ferons une promenade ensemble après le déjeuner. Lise s’approche de Philippe, passe la main sur sa nuque, regarde l’enflure du, pantalon.

-         Elle te plaît tellement, la petite cousine ? demande-t-elle en souriant ; et moi je ne te plais plus ?

   Philippe cherche vainement la réplique, bégaie, bafouille, Lise sourit, se penche vers lui. Philippe sent les seins parfumés s’écraser contre son visage. Eperdu, il veut la saisir, tandis que ses lèvres parcourent avidement la peau nue qui lui est si généreusement offerte. La main de Lise se pose sur sa braguette, saisit à travers le tissu, le membre rigide, le presse. Il, glisse la main dans l’échancrure du corsage, sent sous sa paume, la chair élastique et chaude, le bout de son doigt effleure la pointe durcie, il est prêt à l’étreindre…Elle lui échappe en riant.

-         A cet après-midi, Philippe ! lui crie-t-elle, de la porte ; et ne jette pas ta poudre aux moineaux !

 

                                                 A Suivre

 

 

 

 

Par Peter Pan - Publié dans : textes érotiques
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