textes érotiques

Lundi 8 décembre 1 08 /12 /Déc 18:38

Moi, je ne  chercherai jamais à me servir de quelqu’un. Quand je ferai l’amour avec Hélène, mon plaisir sera de la rendre heureuse. Tout ce que j’ai appris avec les autres femmes, je m’en servirai pour découvrir ce qu’elle aime et la satisfaire. Je la prendrai graduellement, j’attendrai qu’elle soit prête. Je la caresserai d’abord, longtemps, je la couvrirai de baisers, des baisers légers, dans le cou, dans le dos, qui lui donneront le frisson. Puis je prendrai sa bouche, tout doucement. Je commencerai par poser mes lèvres sur les siennes, jusqu’à ce qu’elles s’entrouvrent d’elles-mêmes ; j’y passerai la pointe de la langue ; elle se serrera contre moi, excitée, et j’enfoncerai alors ma langue tout entière dans sa bouche ; je poserai une main sur ses seins, elle sera si près de moi que je la sentirai s’ouvrir. Je la ferai alors s’étendre et je la caresserai entre les jambes, elle sera déjà toute mouillée et mon doigt glissera dans ses replis secrets. Je trouverai son…son con (j’ai dû me forcer pour l’écrire, mais Hélène a aussi un con, comme Lise, et cela m’excite encore plus de parler du con d’Hélène que du con de Lise) j’y enfoncerai le bout du doigt. Peut-être aura-t-elle un peu peur ; je la laisserai alors et je recommencerai à l’exciter en caressant ses seins et en l’embrassant ; elle sera déjà habituée à mes baisers, elle me les rendra, elle me donnera sa langue et je l’aspirerai jusqu’au fond de ma bouche…Quand elle sera prête, je remettrai mon doigt dans sa chatte. Je serai patient, je m’y reprendrai à plusieurs fois, autant de fois qu’il le faudra…Petite cousine, ne crains rien, je ne te ferai pas mal. Tu vois, je tâte d’abord avec les doigts, je t’élargis peu à peu, je ne te déchirerai pas d’un seul coup. Je ferai entrer ma queue un tout petit peu, juste le bout. Tu m’arrêteras si ça fait mal. Oh ! Hélène ! Sentir mon gland découvert contre ta chatte ! Je bande rien que d’y penser…Mais je serai très doux, je le jure. Je ferai entrer et sortir mon gland, rien que lui ; tu me serreras entre tes cuisses et je jouirai en toi sans même te déflorer…Et toi aussi tu jouiras, ma chérie, tu sentiras ma queue aller et venir contre ta perle, tu me sentiras à l’entrée de toi ; et je tiendrai tes seins serrés dans mes mains…ou bien préfères-tu des caresses légères ? Tu auras du plaisir, tu gémiras, tu te colleras contre moi et tu jouiras. Et un jour, dans ton plaisir, tu me demanderas toi-même d’aller plus loin, d’aller jusqu’au bout, tu te soulèveras vers moi, tu presseras tes mains sur mes fesses et tu seras déflorée presque sans t’en apercevoir. Tu seras une femme, tu te rends compte ? Et grâce à moi !

 

   Philippe s’arrête et cette fois, n’oublie pas de fermer à clé le cahier noir avant d’aller le remettre dans sa cachette. Il ne faudrait vraiment pas que quelqu’un le trouve ! Et pourtant… Pourtant cela ne lui déplairait pas de faire savoir à Jacques ce qui s’était passé entre Lise et lui. « Ce petit voyeur, ce petit voyou ! » pense-t-il avec hargne.

   Philippe jette un dernier coup d’œil dans la glace et se trouve l’air fatigué. « Ça se voit que j’ai baisé ! » se dit-il, fièrement. Il s’asperge copieusement les aisselles de déodorant, choisit une chemise blanche, la boutonne jusqu’au cou, puis se ravise et défait deux boutons. Il enfile un pantalon, se brosse les cheveux, rejette une mèche sur son front, essaye, une dernière fois, mais toujours sans succès, de s’envoyer une œillade langoureuse dans le miroir, et descend dîner.

   Ils sont tous là. Lise, près de la cheminée, est ben train de broder, les yeux baissés sur son ouvrage. Elle porte une robe longue, à volants vaporeux, de couleur pastel. Elle a relevé ses cheveux sur sa nuque. « La parfaite châtelaine romantique, songe Philippe ; qui veut-elle tromper ? ». Dans un éblouissement, il a la vision des seins de Lise, tout bruns et dressés avec arrogance, du visage de Lise, assise sur lui et riant, les cheveux plein de soleil. La vision s’accompagne d’une sensation très précise au bas de son ventre.  « Non, tout de même pas ici ! Ce n’est pas possible ! » Philippe détourne les yeux.


Par Peter Pan - Publié dans : textes érotiques - Communauté : Se dévoiler, se sentir vivre
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Lundi 1 décembre 1 01 /12 /Déc 23:18

 

 

Philippe retrouve sans surprise le désordre de sa chambre et de son lit. La serviette sous le lavabo le fait sourire avec un rien de condescendance. « Finis, ces jeux-là ! Je suis un homme, maintenant, je suis l’amant de Lise… »

   Il se passe de nouveau la langue sur les lèvres, se frotte les mains et se met à siffloter une marche militaire en se déshabillant. Puis, vêtu seulement d’un peignoir, il va prendre le cahier dans sa cachette. « Bon sang ! J’étais si pressé de la suivre que j’ai même oublié de le fermer ! Encore heureux que je ne l’aie pas laissé ouvert sur la table ! Si quelqu’un était entré… »

   Il s’assied à sa table et, avant de se mettre à écrire, se regarde dans la glace, bombe le torse.

   « C’est vrai, quand même, que je suis un beau gars ! » Il fait jouer ses biceps, s’adresse un sourire, tente de se faire des yeux langoureux. Mais le regard change d’expression quand on cherche à le voir dans un miroir. Philippe ne réussit qu’à loucher affreusement, renonce à s’admirer et se met à écrire.

 

Comme il avait l’air penaud, le petit Jacques, de me voir partir seul avec Lise ! Il se croit bien malin parce qu’il va la regarder toute nue. S’il savait ! S’il savait ce que ses seins sont fermes et sensibles ! Je les avais à peine touchés que déjà les pointes durcissaient, et elle renversait la tête en arrière, comme si elle n’avait plus la force de la soutenir…ou comme si elle voulait m’offrir sa gorge. Et quand je lui léchais le cou et la poitrine, comme elle tremblait contre moi…Elle…Elle ne demandait que ça, au fond, tante Lise, avec son air affranchi de jeune femme bien de son temps !  « Il nous en faut au moins deux paniers », disait-elle, en jouant les bonnes ménagères. Oui, oui…Deux paniers de quoi ?

   C’est incroyable ! Elle m’a fait jouir rien qu’en me laissant caresser ses seins. Il est vrai que j’étais terriblement excité. Et puis, il y avait cette odeur d’abricots mûrs, le parfum de ses aisselles…Comment fait-elle pour rester aussi fraîche ?

   Après, quand elle est venue sur moi, je n’ai jamais bandé aussi fort de ma vie. Elle s’est assise sur ma…queue. Voilà, je l’ai écrit, c’est difficile. Mais c’est vrai que ça excite d’employer ces mots-là, elle s’excitait elle aussi en me les faisant répéter, et elle se frottait dans tous les sens, elle frottait son con sur ma queue, c’était fou, je l’aurais mangée, je n’aurais jamais cru que l’on pouvait avoir autant de plaisir sans jouir…Quand elle s’est redressée au-dessus de moi, c’était encore meilleur. Elle a mis longtemps à me laisser entrer jusqu’au fond et pendant qu’elle était au-dessus de moi, en attente, je sentais comme un souffle chaud qui s’échappait d’elle et qui m’appelait…Et puis elle s’est un peu abaissée, et j’ai senti son con humide sur mon gland ; c’était comme un baiser, mais en même temps comme une secousse électrique qui me remontait dans le dos, tout le long de ma colonne vertébrale, jusqu’à me donner des picotements dans le cou. Elle restait là, à me caresser le bout de la queue avec les lèvres de sa chatte, comme si elle voulait m’avaler. C’était merveilleusement doux, et, en même temps, presque insupportable ; je n’en pouvais plus, il fallait que je m’enfonce en elle. C’es alors qu’elle m’a forcé à employer tous ces mots et je sens bien qu’elle a raison, et que je m’excite rien qu’à les écrire…Puis je l’ai prise par les fesses pour l’attirer sur moi et elle s’est empalée d’un seul coup. J’avais les paumes pleines de cette chair souple et élastique et ma queue dans elle qui m’enserrait de toutes parts. Elle était chaude, ça glissait tout seul, il me semblait que je n’avais plus rien à désirer que de baiser et de jouir…

   Mais non ! Elle trouve encore mieux. Elle se penche en arrière, et ma queue se tend encore plus fort, j’avais peur de lui faire mal tant la pression était forte, et elle pose ses mains sur mes couilles. C’était incroyable ! Je n’ai jamais connu une femme pareille. Elle prenait son temps, elle me palpait, je sentais ses ongles sur ma peau, elle avait ramassé mes couilles dans sa main et j’ai senti un doigt qui glissait, encore plus bas entre mes fesses, et ça m’a fait comme un picotement extraordinaire tout le long de la raie….Mais je n’en pouvais plus, c’était trop bon, trop fort, j’ai donné un grand coup de rein et j’ai joui au fon d’elle. Elle a joui en même temps que moi en criant. Comme elle a crié ! J’ai même eu peur que le père Sylve entende. Mais elle ne semblait pas y penser. Ses cheveux flottaient dans le soleil, j’avais du mal à la regarder. Elle s’est mise à rire, m’a tapoté la joue comme à un enfant qui vient de vous rendre service. Elle était assise sur moi, toute contente. Comme si elle m’avait joué un bon tour…Je parierais presque qu’elle savait ce qu’elle faisait en m’emmenant à la cueillette aux abricots, qu’elle voulait que je la fasse jouir. Elle avait besoin d’une queue, elle l’a prise. Au fond, elle s’est servie de moi…

 

                                                  A suivre

 

 

 

Par Peter Pan - Publié dans : textes érotiques - Communauté : Se dévoiler, se sentir vivre
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Jeudi 27 novembre 4 27 /11 /Nov 15:32

 

 

Ils ont juste le temps d’arriver sur le palier (zone neutre où ils peuvent passer sans avoir d’explication à fournir) quand Lise et Philippe sortent de la cuisine où ils ont laissé leurs paniers d’abricots. Leurs vêtements sont trempés, leurs cheveux sont collés sur leur front et leur nuque.

-         Qu’est-ce qui vous est arrivé ? demande Hélène, les yeux ronds.

-         Lise est tombée dans la citerne du père Sylve, répond Philippe en détournant les yeux.

-         Et, comme si je pouvais me noyer dans un mètre d’eau, il a cru bon venir à mon secours, explique Lise, en se mordant les lèvres.

-         Par cette chaleur, dit Jacques, narquois, n’importe qui se serait jeté à l’eau ! Il l’a sûrement fait exprès.

-         Peut-être bien, dit Philippe énigmatique.

   « Et comment ! pense-t-il ; s’ils savaient seulement, ces mioches, pourquoi nous avons dû nous jeter à l’eau, ils seraient bien surpris. C’était le seul moyen de camoufler les tâches de terre…et du reste qui couvraient nos vêtements ! »

-         En tout cas, poursuit-il, nous avons fait une belle récolte. Vous avez fainéanté tout l’après-midi. Alors, maintenant, vous allez nous aider à faire la confiture.

   Hélène et Jacques échangent un sourire furtif.

-         C’est vrai, dit Jacques ; on n’a pas fait grand-chose. Mais il faisait si chaud dehors et si bon frais dans la maison. Nous avons bien pensé à vous, en train de transpirer en plein soleil. Je te jure qu’on ne vous enviait pas…

-         Et pourtant, dit Philippe, l’œil brillant ; pourtant…

   Il se passe la langue sur les lèvres.

-         Des abricots tout juste cueillis et mangés au soleil, tu ne peux pas savoir quel goût extraordinaire…Rien de meilleur…N’est-ce pas Lise ?

-         Oui, dit Lise, les yeux baissés, c’est exquis ; mais il faudra un jour que je te fasse goûter les figues…

 

                                               A suivre

 

 

 

Par Peter Pan - Publié dans : textes érotiques - Communauté : Sensualité & Simplicité
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Lundi 24 novembre 1 24 /11 /Nov 18:55

 

 

-         Touche-moi là, souffle-t-elle, plus bas…encore plus bas…

   Jacques sent, sous ses doigts, s’ouvrir une fente mouillée, des replis de chair s’écartent, d’autres se hérissent. Le halètement d’Hélène s’accélère, elle se raidit, ses yeux se ferment…Et Jacques, tout à coup, sent qu’il en est le maître, le maître absolu de cette jeune fille qui se donne, qu’il domine…Le pouvoir qu’il se découvre l’emplit d’un tel orgueil qu’il remplace, un instant, tous les autres plaisirs…

-         Plus bas, bouge ton doigt, supplie Hélène.

-         Pas tout de suite, dit Jacques ; c’est mon tour maintenant. Prends-moi, tiens-moi…fort…

   Hélène se redresse à demi, pose la main sur la tige de chair pressée contre sa cuisse.

-         Comme c’est dur, souffle-t-elle ; ça ne te fait pas mal quand je serre ?

-         Oh non ! C’est bon…Serre encore…Attends, je vais enlever mon short et mon slip, ce sera encore meilleur…

   Hélène a un mouvement de recul lorsqu’elle voit surgir en entier le gros gourdin rigide. Mais déjà, Jacques a remis la main sur le ventre, glissé un doigt vers le sillon. Hélène gémit, s’abandonne à nouveau.

-         Touche-moi maintenant, ordonne Jacques.

   Docile, elle referme la main sur le sexe tendu.

-         C’est lisse, murmure-t-elle, c’est tout doux, on dirait une peau de bébé…

-         Je vais te faire voir si je suis un bébé ! gronde Jacques en tirant sur le slip qu’il fait descendre, d’un seul geste, jusqu’à mi-jambes.

   Hélène se penche, le prend entre ses mains, le contemple. Des veines en saillie parcourent la peau rose ; au bout, une sorte d’ourlet borde une ouverture sous laquelle elle distingue une forme arrondie, plus rouge et plus luisante.

-         Serre bien, murmure Jacques, tire un peu sur la peau, vers le bas. Oui, comme ça… C’est merveilleux…

   En même temps, il faufile son doigt dans la fente, s’enfonce entre les chairs humides. Hélène soupire, ferme les yeux. Elle se sent toute faible, toute molle. Elle se laisse aller sur le lit, sans lâcher Jacques qu’elle presse convulsivement.

-         Oui, dit-elle, d’une voix subitement rauque, oui…là…le bouton dur…caresse-le…

   Jacques presse le doigt contre la petite aspérité, le pousse d’avant en arrière, de droite à gauche. Il enfonce son doigt plus loin, là où c’est vraiment mouillé, revient au bouton, reprend son massage, en tournant plus vite, encore plus vite. Hélène le presse encore mais ne bouge plus. Elle ne sait plus qu’elle a des mains. Elle n’est plus qu’un frisson qui monte, un tremblement qui la remplit, qui lui gonfle le ventre, la poitrine, les seins, qui la fait suffoquer, haleter, éclater…Il faut…Il faut que quelque chose se passe…

   Et quelque chose se passe…C’est comme une main géante qui la soulève tout entière, qui la plie depuis les fesses jusqu’aux épaules, qui se contracte et se dilate, qui la secoue spasmodiquement, follement, un vent furieux qui la déchire et la tord ; quelqu’un crie, c’est elle, une main se pose sur sa bouche, c’est Jacques…Elle retombe, épuisée, étourdie, les yeux clos. Elle ne s’est même pas aperçue que sa main est couverte d’un liquide blanc et onctueux.

   Jacques saute du lit, va prendre la serviette sous le lavabo. Il essuie délicatement la main de sa cousine. Il y a une tache sur le lit. « Tant pis ! Philippe croira que ça vient de lui… ».

Il rejette la serviette, s’étend auprès d’Hélène, pose la main sur le ventre nu, ferme les yeux.

-         Tu as aimé ? demande-t-il.

-         Mmm, muse-t-elle en se serrant contre lui.

   Sa main se niche tout naturellement entre les cuisses du garçon. Un vent léger entre par la fenêtre. Hélène frissonne de plaisir. Ses pointes de seins, encore sensibles, se redressent sous le souffle frais. Elle avance la main entre les jambes de Jacques, touche la chair molle, inerte, l’enferme entre ses doigts, la sent gonfler sous son contact.

   « Cette toute petite chose, pense-t-elle, que c’est drôle…Non ! C’est très émouvant, dans le fond, cette chose qui se gonfle et devient vivante dès que je la touche… » Elle s’enhardit, palpe et caresse plus franchement. Jacques grogne. Hélène sent renaître au fond de son ventre la brûlure qui vient à peine de s’éteindre. Jacques est tout à fait dur maintenant. Il se redresse sur le lit, se penche, pose une main sur un sein…Un bruit de moteur monte de l’extérieur.

   Ils se lèvent en sursaut. Ils avaient complètement oublié Philippe. C’est lui qui rentre. Il ne faut pas qu’il les trouve dans sa chambre !

   Hélène referme sa robe et se rajuste avec un regard de regret pour le lit en désordre. Jacques a du mal à remettre son short sous lequel la bosse se dessine, très nette. Il court remettre le cahier dans sa cachette, replace la planche, vaille que vaille. Pourvu que Philippe ne s’aperçoive de rien ! Ce serait dommage. Maintenant qu’ils ont trouvé le filon, ils comptent bien en profiter…

 

 

                                               A Suivre

 

 

 

 

 

Par Peter Pan - Publié dans : textes érotiques - Communauté : Se dévoiler, se sentir vivre
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Jeudi 20 novembre 4 20 /11 /Nov 18:16

 

-         Ah, ça c’est mieux, murmure-t-elle, les joue un peu rouges ; défais ma robe Jacques ; mais non, idiot, pas par devant, la fermeture est dans le dos…Là…Maintenant, fais la bâiller par devant et regarde…

   Les doigts de Jacques se mettent à trembler d’impatience. Il a déjà aperçu les seins d’Hélène, mais très vite, furtivement…Là, il va pouvoir regarder tout à son aise, c’est Hélène elle-même qui lui demande…L’image de Lise, nue dans son solarium, passe dans son esprit : les seins superbes, exposés, exhibés…Mais Lise ne savait pas qu’il était là, à l’épier…Alors qu’ici, Hélène s’offre et y prend plaisir, cela se voit à ses yeux brillants, toujours rivés sur la page.

-         Tu les vois bien ? demande-t-elle d’une voix sourde.

-         Non, pas très bien, souffle Jacques en tirant à deux doigts sur le bord de la robe.

   D’un geste des épaules, Hélène se dégage entièrement de l’étoffe qui glisse autour d’elle jusqu’à la taille et redresse fièrement le buste. Ses petits seins blancs, parfaitement formés, pointent devant elle.

-         Tu crois vraiment qu’ils sont  « à peine gonflés » ? demande-t-elle d’un ton de grande coquette.

-         Ah, non alors ! s’exclame Jacques en saisissant dans ses paumes les fruits encore verts ; crétin de Philippe !  « A peine gonflés »…Tiens ! regarde !

   Il les soulève, les rapproche l’un de l’autre. Ainsi ramassés, ils sont maintenant comme deux petites pommes séparées par un sillon sombre. Il écarte les doigts pour laisser apparaître les pointes brunes, il les tâte du bout du pouce.

-         Elles sont rondes et dures comme de vraies petites perles, dit-il.

-         Oui…Oh oui ! murmure Hélène, haletante ; c’est comme ça qu’il dit de faire…C’est bon…Maintenant, prends- en un dans ta bouche et suce- le…Oui, là…doucement…Ah !

   Elle pousse une plainte sourde. Jacques se sent tellement excité qu’il en a mal. Il cherche la main d’Hélène, la pose entre ses cuisses, sur la bosse dure qui déforme son short.

   -Pas tout de suite, souffle Hélène ; tu dois d’abord toucher mon ventre, non pas par-dessus la robe, par-dessous, passe la main dans ma culotte, descends-la…pas si vite…Là…Reste tranquille maintenant, la main bien à plat, comme ça…

   Jacques obéit aveuglément. D’ailleurs il ne distingue plus grand-chose dans le brouillard fiévreux qui danse autour de lui. La voix d’Hélène, oppressée, chavirée, lui parvient à peine, à travers le bourdonnement intense qui lui remplit la tête.

-         Laisse ta main sur mon ventre, suce bien le bouton du sein…oui…ainsi…Ah ! Jacques, Jacques…Viens m’embrasser maintenant, sur la bouche, mets ta langue entre mes lèvres…Caresse mes seins en même temps…

   Jacques, éperdu, continue, se penche sur le visage tendu vers lui, plaque sa bouche sur celle qui s’entrouvre, enfonce sa langue entre les lèvres fraîches. Une autre langue s’avance à sa rencontre, le repousse, l’esquive, l’agace. Un goût de menthe s’insinue dans la bouche de Jacques. « Elle vient de manger un bonbon » pense-t-il vaguement…Puis il cesse de penser, attentif seulement à ce que fait la main qu’Hélène vient de poser sur sa bosse. Elle la serre, elle la presse. Jacques gémit. Les doigts d’Hélène défont un à un les boutons, glissent sous le slip, touchent la chair et se retirent comme s’ils s’étaient brûlés.

   Un vertige s’empare de Jacques. Rien n’existe plus au monde que cette main si proche…Il pousse son ventre en avant, retrouve le contact des doigts qui, cette fois ne se retirent plus, s’enhardissent, palpent, enveloppent. « Sors-la ! Sors-la ! » prie silencieusement le jeune garçon. Et, comme s’il pressentait d’instinct qu’en excitant Hélène il en obtiendra d’avantage. Il appuie plus fort la paume contre le ventre lisse. Et glisse vers les cuisses qui, peu à peu s’écartent, s’offrent…

   Soudain, Hélène se rejette en arrière, sur le lit. Jacques l’accompagne dans sa chute, s’étend sur elle, enserre une jambe de la jeune fille entre les siennes et se frotte frénétiquement contre elle. Par saccades, il tend les muscles de son ventre pour accentuer la pression. Une grande chaleur monte en lui, traverse ses reins, gonfle sa poitrine. Le spectacle d’Hélène, renversée en arrière, à demi nue, la jupe relevée jusqu’à la taille, le slip descendu sur les fesses, le remplit d’une fièvre presque intolérable. Il pose à nouveau une main tremblante sur le ventre lisse, si doux et si dur à la fois. Hélène tressaille longuement. Le contact de cette main chaude la remplit d’un bien être extraordinaire. Elle se sent prise, possédée, conquise, Jacques pourrait presque en rester là…Presque…L’onde chaude se répand, glisse plus bas, vers le triangle bombé que Jacques presse de la main, s’insinue entre ses cuisses qui s’écartent comme d’elles-mêmes, vers le creux gonflé, moite, brûlant, qui appelle impérieusement quelque chose, elle ne sait quoi…Hélène saisit la main de Jacques, la guide.

 

 

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