textes érotiques

Mercredi 15 avril 3 15 /04 /Avr 18:16



-        Elle ne te plait pas ?

-        Tu sais bien qu’elle me plaît…Mais tu me plais encore plus !

-        Ce qu’il est galant ! Allons, ôte-la moi puisque tu en as tellement envie.

   Les doigts de Philippe tremblent sur les pressions du boléro puis cherchent l’attache de la jupe sur le devant. Mais le nœud qui l’orne, juste au-dessous du nombril, n’est qu’une décoration. Il passe la main autour de la taille de Lise pour trouver la fermeture. Lise frissonne en sentant cette main hésitante sur sa peau. C’est à peine une caresse mais c’est si doux, si timide que c’en est bouleversant. Elle se détourne un peu pour aider Philippe à trouver. Il trouve enfin, baisse la glissière ; la jupe tombe aux pieds de Lise. Des deux mains, Philippe empoigne le slip, l’abaisse.

-        Bravo ! dit Lise, tu fais des progrès ! Le soutien-gorge maintenant…

   Nue, elle se penche vers le lit, serre plus fort la tige de chair durcie. Retrousse lentement la peau. Philippe halète.

-        Lise, Lise…Et moi qui croyais que tu ne voulais plus !

-        Pourquoi, grand idiot ?

-        Parce que tu étais sortie sans moi. Je pensais…Je pensais que tu allais rejoindre quelqu’un…

-        Comme tu es bête, dit Lise, attendrie par cette jalousie toute neuve.

   Mais au moment où elle parle, la saveur d’Amanda lui revient aux lèvres. Elle ferme les yeux, elle sent encore, en elle, la langue pointue qui la fouille avidement et ce seul souvenir réveille en elle son sentiment de « creux ». Elle crispe la main sur la verge brandie.

-        Qu’est-ce que tu as ? demande Philippe.

-        Rien. Tu es trop mignon.

   Elle se penche sur le ventre de Philippe, passe la langue sur le gland gonflé. Philipp, éperdu, a un brusque retrait, puis le plaisir l’emporte, il l’attire plus près de lui, laisse son sexe glisser entre les lèvres arrondies qui l’engloutissent lentement, parviennent au repli, s’y attardent un instant, descendent encore. Philippe se sent peu à peu s’enfoncer dans un petit gouffre étroit, brûlant et tendre, des dents le mordillent au passage, une langue l’enveloppe, le presse, fouille, s’insinue. Philippe cambre les reins, gémit. Jamais, non jamais il n’a éprouvé un pareil plaisir…

Et Lise non plus. Ce n’est pas la première fois, il s’en faut, qu’elle donne une telle caresse. Mais il ne lui était pas encore arrivé de sentir, dans sa bouche, un sexe aussi jeune, aussi frémissant, aussi tremblant de bonheur et de reconnaissance. Le creux, au bas de son ventre est devenu presque intolérable. Elle serre entre ses cuisses une des jambes du garçon, se frotte contre lui au rythme où sa bouche monte et descend le long de la colonne gonflée et qui se durcit de plus en plus. Philippe gémit. Lise sourit. Elle sait soudain, ce qu’elle veut, ce qu’elle va faire faire à Philippe. Maintenant qu’elle est sûre d’avoir  ce qu’il lui faut, impérieusement, pour calmer sa faim, elle veut faire durer le plaisir, elle veut obliger le jeune homme à prendre, devant elle, la pose d’Amanda, lui apprendre à faire ce qu’Amanda a fait…Ainsi, connaîtra-t-elle un double plaisir ; celui qu’une femme peut dispenser à une femme, et l’autre, celui qu’un homme seul peut lui donner.

 

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Par Peter Pan - Publié dans : textes érotiques - Communauté : Sensualité & Simplicité
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Mardi 7 avril 2 07 /04 /Avr 18:47



Elle ne peut s’empêcher de sourire en pensant à l’essayage de tout à l’heure. Philippe ne s’y serait peut-être pas tellement ennuyé…

-        Alors tu n’es pas fâchée ?

-        Moi, fâchée ? Je vais te montrer comme je suis fâchée ! Tu disais donc qu’elle te plait, ma robe de Schéhérazade ?

   Elle lui plaît tant que Philippe est dévoré par l’envie de caresser ce ventre lisse. Il se sent un peu ridicule, tout nu, avec son membre qui s’est mis à raidir sous le drap, devant Lise qui l’observe avec un petit sourire et continue sa danse du ventre. Elle porte de longs pendants d’oreille dorés qui tintent à chaque mouvement de la tête. Ses mains sont maintenant à la hauteur de ses épaules, paumes en avant, comme si elle voulait repousser quelqu’un, tandis que son ventre, tendu vers Philippe, oscille à moins d’un mètre de son visage. Les pans de la jupe se sont écartés, une jambe passe par l’échancrure, presque immobile. Mais Philippe voit se contracter les muscles qui font naître le balancement provocant du bassin.

   Il bande tout à fait maintenant. Cela se voit, même sous le drap. Que faire ? S’il déplace la main pour cacher la protubérance, cela ne fera qu’attirer l’attention de Lise. « Elle a déjà vu, sûrement ». Il cherche quand même à se cacher en se tournant sur le côté. Il s’accoude pour mieux la voir, tend sa main libre vers elle.

-        Lise ! Oh, Lise ! Comme tu es belle !

-        Pas assez belle pour t’emmener en promenade, pourtant ! Ou alors tu es trop paresseux pour sortir en plein soleil. Tu as donc tellement chaud ?

   Elle s’assied sur le bord du lit et pose la main sur son front.

-        Mais non, tu es tout frais ! Alors c’est que tu ne veux pas sortir avec moi, dis-le tout de suite !

   Elle fait mine de se lever. Pour Philippe, c’est la dernière chance : si elle s’éloigne du lit, il n’osera jamais se lever, tout nu, sexe dardé, pour courir après elle. Il l’attrape dans ses bras, l’attire vers lui.

-        Comment peux-tu dire cela ? Reste, Lise, ne t’en vas pas.

-        Pourquoi voudrais-tu que je reste ? Je vais te laisser tranquille, seul tu seras bien mieux pour faire la sieste.

-        Mais je ne veux pas faire la sieste ! Je veux…Je voudrais…

   Philippe n’ose pas dire les mots, mais il trouve les gestes. Sa main se lève vers le boléro comme s’il voulait la glisser par-dessous. Lise l’esquive en riant.

-        Tu veux…Tu voudrais…quoi, au juste ? Allons, dis-le !

-        Je veux faire l’amour avec toi, bredouille Philippe.

-        C’est bien vrai ? Tu ne dis pas ça par politesse ? Rien ne t’y oblige, tu sais ? D’ailleurs le meilleur moyen de savoir…

   Elle lui donne une poussée qui le fait basculer en arrière, sur le dos. Le drap s’écarte.

-        Mais tu bandes ! s’exclame Lise, comme si elle venait seulement de s’en apercevoir ; tu n’as pas honte ! Tu bandes même fort joliment, ajoute-t-elle en saisissant l’épieu brandi ; tu aimes que je te tienne comme ça ?

-        Oh oui ! dit Philippe qui retrouve toute son audace maintenant qu’il n’a plus rien à cacher ; mais je serais encore mieux si tu enlevais ta robe

 

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Par Peter Pan - Publié dans : textes érotiques - Communauté : Sensualité & Simplicité
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Mercredi 1 avril 3 01 /04 /Avr 16:20
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Et pourtant, au creux de son ventre, la chaleur ne s’est pas apaisée. Les caresses d’Amanda lui ont laissé comme une faim. Cette langue pointue qui la fouillait a eu beau tirer d’elle tout le plaisir qu’elle se croyait capable de ressentir, elle ne l’a pas rassasiée. « Voilà ! Songe-t-elle en riant ; je ne suis pas comblée, j’ai un creux ? Lise, ma fille, tu es une goule, une ogresse ! Mais est-ce ma faute, à moi, si l’atmosphère de Montardres me monte à la tête , et quand je dis la tête…Ils sont là, tous, à ne penser qu’à ça, ce grand dadais de Philippe qui en rêve tout éveillé et bande comme il respire, Jacques qui cherche toutes les occasions de reluquer sous toutes  les jupes et n’a pas assez d’yeux pour me regarder quand je suis nue dans le solarium, Hélène elle-même, la vierge en feu qui se fait tripoter par Jacques en s’imaginant, sans le savoir, qu’elle se fait baiser par Philippe…Il n’y a pas jusqu’à Bernard, mon grand frère, l’illustrissime professeur, qui n’a de drôles de coups d’œil en direction d’Hélène, sa nièce, et Dieu lui,pardonne, de moi aussi, sa petite sœur…Ce doit être l’air du pays… »

   Inconsciemment, son pied s’est écrasé sur l’accélérateur. Son ventre la brûle, sa faim augmente. « M’arrêter là, dans un chemin creux, m’occuper de moi du bout du doigt ? Ou bien monter chez moi, retrouver ma chère « bougie »? Mais quoi ? Pourquoi un doigt, pourquoi une bougie, alors qu’il y a ce cher Philippe, ce bon petit scout, toujours prêt ? »

   Tous volets clos, écrasée de soleil, la bastide semble dormir quand elle s’arrête devant le perron. Lise évite de claquer la portière et, relevant sa longue jupe entre deux doigts, court dans le vestibule, monte quatre à quatre l’escalier, parvient devant la porte de Philippe, l’entrouvre le plus silencieusement possible.

-        Alors ? Tu dors ? chuchote-telle.

   Etendu sur son lit, bras et jambes écartés, les yeux dans le vague, tout nu, Philippe sursaute et tire sur le drap pour se recouvrir. Ses yeux deviennent fixes, ses lèvres se plissent, ses sourcils se relèvent, il pousse un long sifflement d’admiration. Lise sourit, ravie, lève les bras, joint les mains au-dessus de la tête, amorce un déhanchement de danseuse orientale. Son ventre et ses flancs lisses semblent se mouvoir indépendamment de son buste.

-        Tu as oublié que nous devions aller nous promener ensemble ? ajoute-t-elle en s’approchant du lit.

   Philippe ne peut détacher les yeux de ce ventre nu qui ondule devant lui.

   -Tout…tout de suite ? Bredouille-t-il.

   - Tu n’as pas l’air très chaud ! C’est ma robe qui ne te plait pas ?

   - Oh si ! Proteste-t-il ; elle te va très bien ! Mais je croyais que tu étais fâchée contre moi.

   - Fâchée ? Pourquoi ? Tu rêves !

   - Mais, ce matin…

   - Quoi, ce matin ? Je te taquinais, grand bêta ! Comment, monsieur fait l’amour avec sa tante, et puis se vexe parce qu’un gamin le bat aux échecs !

   - Ce n’est pas ça. Mais pourquoi est-ce que tu n’as pas voulu m’emmener ? Tu allais…tu allais rejoindre quelqu’un ?

   - Mais il est jaloux ! s’exclame Lise, enchantée ; mon pauvre chou, je te l’ai dit, j’avais des tas de courses à faire. Et puis les essayages c’est très ennuyeux pour les hommes !

 

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Par Peter Pan - Publié dans : textes érotiques - Communauté : Se dévoiler, se sentir vivre
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Lundi 23 mars 1 23 /03 /Mars 23:04


De tes mots en résonance dans ma mémoire
Seule dans cette chambre noire
Mes mains s'enfièvrent à ce corps désert
Prêt à lui faire subir ce concert
De ces caresses de satin qui en font des brûlures
De mes appels qui en deviennent des soupirs
Vertiges de cet instant où je rejoins
Le mont Vénus qui se fait loin
De la tendresse de mes doigts
Comme s’ ils étaient toi
A cet antre oublié qui souvent se tait
Pour n'avoir nul besoin de se mouiller
Et pourtant ce soir, il se déverse de cette liqueur
Où mes souvenirs seront encore vainqueurs
De ton corps en accord avec le mien
Comme ce jour là, un soir ou un matin
Où l'harmonie de nos sexes en fusion
Appeler notre union
Mes doigts se délectent de ce bouton qui se dresse
A l'appel de ces flashs de nos caresses
La fièvre qui emporte mon corps
S'élève à chaque seconde sans remords
Et la caresse ultime où tout devient flou
Où je me rends tel un cheval fou
Basculant mes hanches
Prenant ma revanche
Vertiges sensuels d'une explosion de ce volcan
Où je crie ton nom avec élan
Et me voila parti quelques instants
Dans cet orgasme qui se fait géant
De mes doigts aux gestes étranges
Mais où sont partis les tiens?



Par Peter Pan - Publié dans : textes érotiques - Communauté : Sensualité & Simplicité
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Mardi 17 mars 2 17 /03 /Mars 10:35


                                   8

 

 

   Dans la voiture qui la ramène à Montardres, Lise rêve et sourit à son rêve. Cette Amanda, quelle surprise…Mais est-ce vraiment une surprise ? Il y a longtemps qu’elle devinait entre elle et la belle Italienne quelque chose d’un peu trouble. Les mains que la couturière posait sur elle « dans l’exercice de sa profession » se montraient souvent plus caressantes que ne le voulaient strictement l’art et la manière de prendre les mesures d’une cliente, fût-elle jolie. Une fois déjà, tandis qu’Amanda lui prenait la longueur de jambes pour pantalon, agenouillée devant elle, la main glissée entre ses cuisses, la bouche à hauteur de son ventre, Lise avait bien cru que la belle allait abattre son jeu. Elle n’avait pas osé alors ce qu’elle avait osé aujourd’hui, faute d’encouragements peut-être…

   « L’ai-je vraiment encouragée ? se demande Lise ; et pourquoi ? Pourquoi aujourd’hui plutôt qu’hier ? Parce que son histoire m’a excitée, qu’elle soit vraie ou inventée pour les besoins de la cause, parce qu’il faisait chaud, parce que tout simplement, j’en avais envie… J’ai toujours eu envie de faire l’amour, souvent, beaucoup, longtemps. Ce pauvre Jean appelait ça ma «  Nymphomanie », il voulait que je me fasse examiner, que je prenne des tranquillisants, l’imbécile, est-ce qu’on se drogue parce qu’on aime le bonheur ? Jean, lui, ça l’aurait bien arrangé, le pauvre vieux, que je me calme, que je prenne un gentil petit rythme de croisière…Combien de fois mon enfant ? – Une fois par semaine mon père, et encore ! Pas toutes les semaines…Et quand il me surprenait au lit en train de me faire ce qu’il aurait dû faire, ces grands airs outragés : « Ma chère ! Encore ! C’est à se demander à quoi je vous sers ». A rien, précisément, mon pauvre, pauvre vieux, c’est pour ça que je suis partie…

Elle s’arrête au feu rouge, à côté d’une superbe décapotable gris métallisée. Au volant, une ravissante rouquine, chemisier vert noué sous les seins, taille nue, minijupe blanche, lui sourit et Lise répond à son sourire…Feu vert, la décapotable repart, tourne à droite, s’arrête, la rouquine penche la tête, agite la main. Lise passe en accélérant.

-        Alors quoi ? Me voilà lesbienne ? Je suis idiote ! Cette ravissante voulait peut-être simplement me demander l’adresse de ma couturière. Il est vrai que cette robe Schéhérazade est une réussite.

   Amanda s’est surpassée. Le drapé de la jupe ouverte sur le devant et ouverte par un nœud a un mouvement plongeant qui laisse voir le nombril. Le boléro remonte légèrement entre les seins, maintenus droits, bien espacés. L’étoffe (un voile de coton imprimé dans les tons rouges) moule les formes de Lise comme un maillot et fait ressortir son hâle.

-        Je n’ai jamais été aussi fière d’une robe, Madame Lise, a déclaré Amanda.

   Le Madame Lise n’était pas là par hasard. Amanda reprenait affectueusement ses distances. Lise lui en a su gré. Elle a apprécié aussi la manière dont Amanda a presque furtivement caressé sa taille nue en la regardant, un regard, qui lui, ne disait pas « Madame Lise », un regard qui la tutoyait et lui demandait « A quand ? »…

   « A bientôt peut-être, songe Lise en filant sur la route entre deux haies de pins parasols ; pourquoi pas ? C’était charmant, gracieux, excitant en diable…Même s’il y manquait l’essentiel…C’est étrange, j’ai joui bien, longtemps, très fort, et pourtant… »

 

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Par Peter Pan - Publié dans : textes érotiques - Communauté : Se dévoiler, se sentir vivre
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