textes érotiques

Mercredi 23 septembre 3 23 /09 /Sep 12:09




                                       13

 

-        Bonnejourrr, Madame Lise, je vous attendais…Ah ! Vous avez amené un ami !

   La différence de ton entre les deux phrases est évidente aux oreilles de Lise, et elle comprend, elle partage presque la déception qui apparaît clairement dans la seconde.

-        Bonjour Amanda, dit-elle avec un petit sourire d’excuse ; voici Philippe, mon neveu ; il a absolument tenu à vous rencontrer…

   Son sourire se nuance de malice et d’une sorte de complicité. Amanda hausse les sourcils, considère Philippe avec intérêt, s’efface pour laisser entrer le couple dans le petit salon plongé dans la pénombre.

-        Philippe, dit Lise, a beaucoup admiré la robe de Schéhérazade.

-        C’est vrai, dit Philippe, sincère.

-        Oui, elle est belle, dit Amanda, sans fausse modestie ; et excitante, non ?

   Philippe rougit un peu. Les yeux d’Amanda brillent étrangement quand ils se posent sur Lise. Et il y a quelque chose dans cette voix de gorge, un peu rauque, qui lui fait passer un frisson dans le dos. Il regarde plus attentivement la couturière…Belle ? Oui. Mais ce n’est pas ce qui frappe le plus. Belle, mais surtout excitante, comme la robe, la robe qu’elle a dû faire à son image, comme sa voix…  « La voix de Lise quand je la pénètre, quand elle jouit ».

-        Vous allez bien prendre quelque chose, dit Amanda en se dirigeant vers un buffet.

   Philippe la suit des yeux tandis qu’elle s’éloigne, se penche, se redresse une bouteille à la main. Quel corps ! Ce n’est pas le corps de Lise, souple, dur, aux muscles déliés. Chez Amanda, tout est potelé, plantureux, arrondi en courbes douces, voluptueuses. Les seins frémissent sous le corsage décolleté et, quand elle se penche pour verser un liquide doré dans les trois verres disposés sur la table, Philippe peut voir le haut des globes ronds, satinés, aussi blancs que Lise est brune. Son trouble est si évident qu’Amand tourne vers Lise un regard amusé, intrigué, auquel Lise répond par un petit sourire complice.

-        Délicieux, ce vin, dit-elle, un muscat, non ?

-        Oui, un muscat de mon pays, vous n’en trouverez jamais de pareil dans le commerce. Il vous plaît ? demande-t-elle à Philippe, qui vient de vider son verre d’un trait sans même s’en apercevoir.

-        Barbare ! gronde Lise ; ça doit se boire à toutes petites gorgées, du bout de la langue presque.

-        Ce n’est rien, dit Amanda en remplissant le verre de Philippe ; ça prouve qu’il avait soif, ce jeune homme.

-        Mais venez donc vous asseoir entre nous, dit Lise, en tapotant la place libre sur le canapé de velours rouge.

-        Ma foi, bien volontiers, dit la couturière ; toute la journée à coudre, vous ne pouvez pas vous imaginer ce que cela fait mal au dos…Alors, Madame Lise, tout va comme vous voulez ?

   Contre sa cuisse, Philippe sent le contact furtif de la cuisse d’Amanda. Il a un mouvement machinal pour se reculer, puis s’interrompt. Pourquoi après tout ? Il ne fait rien de mal et c’est plutôt agréable, cette pression, presque aussi agréable que la chaleur qui se répand, peu à peu, dans sa poitrine, dans son ventre…Ce muscat est réellement un délice.

-        Tout va bien, dit Lise, sauf que les vacances se terminent, hélas.

-        Alors, on va vous perdre de nouveau, soupire Amanda.

   « Formidables, ces Italiennes ! Elles ont l’air de vous dire des mots d’amour même en parlant de la pluie et du beau temps ! Et ces yeux ! Il y a des moments où j’ai l’impression qu’elle n’a qu’une envie : que je lui saute dessus tout de suite ».

-        Et vous, Monsieur ? demande Amanda en remplissant son verre une fois de plus.

-        J’ai encore quelques semaines de grâce, dit le jeune homme.

-        Très bien. Alors j’espère qu’on vous reverra peut-être par ici…

-        Les  « r » roulent en rafales. Mais cette particularité que Philippe trouverait peut-être ridicule en toute autre occasion, lui semble ajouter encore au charme d’Amanda. D’autant plus que la cuisse, pressée contre la sienne, est, lui semble-t-il, de plus en plus proche et de plus en plus chaude…Ou est-ce le vin, décidément exquis ?

   Amanda raconte les vendanges.

-        Nous les femmes on regarde par la fenêtre, parce que la fête, c’est seulement pour les hommes…

-        Triste ça dit Philippe, avec un coup d’œil qui se veut provoquant.

-        Oh, mais, dit Amanda en lui retournant son coup d’œil, nous les femmes on se rattrape après.

   Elle pouffe dans sa main comme une petite fille.

-        Mais qu’est-ce que je raconte, moi ! Allons faire l’essayage, votre robe est bien avancée. Nous allons dans l’autre pièce, ou alors…ajoute-t-elle avec un regard hésitant vers Philippe.

-        Nous allons à côté, tranche Lise ; Philippe a la bouteille pour lui tenir compagnie. Nous, nous allons nous amuser entre nous, Amanda, comme dans votre pays, et si nous avons besoin d’un homme, nous lui ferons signe…

   Elles disparaissent en riant, Philippe les suit d’un regard un peu trouble. Est-ce qu’il a rêvé, y avait-il vraiment une intonation particulière dans la voix de Lise, quand elle a prononcé cette phrase ? Et ce clin d’œil qu’elle lui a lancé juste avant de passer la porte !!!Qu’est-ce qu’elles ont à rire, là-bas ? Un comble ! Lise se venge de ce qu’il l’a soupçonnée, suivie. Et maintenant, elle raconte tout à l’autre, sinon pourquoi ces chuchotements, là-bas, de l’autre côté de la porte ?

   Philippe se lève furieux, prêt à partir, mais avant, il vide un autre verre, cul sec, fait un pas vers la porte d’entrée, s’immobilise…Pourquoi ne pas essayer de voir ce qu’elles fabriquent à côté ?

   Dès qu’elle est entrée dans le salon d’essayage, Lise s’est penchée à l’oreille d’Amanda

-        Je ne voulais pas l’amener, c’est lui qui m’a suivie

-        Ah ! je comprends, mais qu’il est beau !

-        Il te plaît ?

-        Oh oui ! Il a tellement envie de faire l’amour qu’on voit qu’il bande rien que dans ses yeux !

-        Donnons-lui une leçon.

   Lise tend la main vers le corsage rebondi de l’Italienne, presse doucement les seins superbes. Amanda soupire, pousse un petit gémissement qu’elle interrompt aussitôt en ouvrant des yeux effrayés

-        Oh no ! il pourrait nous surprendre…

   Les yeux de Lise se mettent à briller, ses doigts insistent sur les pointes qu’elle sent durcir. Le souffle d4amanda s’accélère, elle gémit à nouveau sourdement.

 

                                 A Suivre

 

Par Peter Pan - Publié dans : textes érotiques - Communauté : Se dévoiler, se sentir vivre
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Samedi 12 septembre 6 12 /09 /Sep 23:44



Soupir

 

Long soupir...

Agonie d'un prolongement du désir.

Fantasmes vivaces de nos amours torrides.

Me font encore vibrer de toi, inlassablement.

Aux moments inattendus, sans prévenir,

Une sensation montante s'impose,

Dominant le fouillis de mes pensées éparses.

Les plaisirs de notre tango serpentin,

Reprennent possession de mon corps.

Absence du maître danseur...

Virtuose composant à même mes courbes,

Des harmonies jouissives.

Notre danse de noces festives,

Au temps le plus allegro de notre duo.

Partition que nous inscrivions par nos caresses,

Sur le papier fin de notre couche.

Tout mon être chantant l'allégresse de mon délice.

Nous devenions instruments orgasmiques,

Aux mille et une mélodies érotiques.

Fusionnant sur la gamme de notre portée enlevante,

Notre volcan symphonique.

Long soupir...

 


Par Peter Pan - Publié dans : textes érotiques - Communauté : Scorpion-sexy
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Jeudi 3 septembre 4 03 /09 /Sep 19:15



Rouge de honte, Hélène rabaisse précipitamment sa jupe et reste là, les yeux écarquillés, incapable de dire un mot.

-        C’est du joli, reprend Philippe, d’une voix plus douce et- en refermant la porte derrière lui.

   La pose d’Hélène l’a surpris d’abord, puis amusé. Maintenant, peu à peu, elle l’excite. C’est qu’elle est ravissante ainsi, la petite cousine, toute rouge sous ses cheveux noirs. Philippe sent d’un seul coup, tous ses désirs se réveiller. Il s’approche du lit, sourit, murmure :

-        Tu veux que je t’aide ?

   Il essaie vainement de donner une inflexion narquoise à sa phrase. En fait, il a vraiment envie de l’aider, la petite cousine, de la serrer contre lui, de glisser sa main sous sa robe, entre les cuisses entrevues. Mais Hélène ne comprend pas. Confuse, elle se redresse, se lève…et oublie, derrière elle, sur le lit, le cahier noir qui était jusque là caché par sa jupe. Philippe se penche, le saisit, éclate.

-        Ah par exemple ! Tu…espèce de petite…Tu as osé…Tu t’es permis…Attends un peu, je vais te faire voir, moi !

   Il jette le cahier sur le lit, bondit sur Hélène, l’agrippe par les épaules, la secoue.

-        Tu as lu…lu mon journal intime…Tu es une…une…

   Le mot n’arrive pas à sortir. Il ne peut pas traiter de « salope » la ravissante petite cousine tant aimée. Mais quand même…

-        Tu es une gourgandine !

   Hélène lève vers lui des yeux plein de honte et d’incompréhension. Qu’est-ce que c’est que ce mot là ? Ça doit être monstrueux. Mais Philippe ne se laisse pas attendrir par ce regard implorant.

-        Je vais t’apprendre la discrétion, moi !

   Il la saisit à bras le corps, l’étale en travers de ses genoux, soulève la jupe et a un haut le corps en découvrant les petites fesses blanches et joufflues. Mais sa main levée s’est déjà abattue, très fort, sur la chair tendre, elle y laisse en rouge, une marque très nette.

-        Oh ! fait Hélène.

   Elle a mal. Mais elle est surtout indignée. Une fessée, à elle, comme à une petite fille, par exemple, il n’a pas le droit de…

-        Aïe ! crie-t-elle, aïe…aïe…aïe…

   La main de Philippe frappe maintenant à toute allure et de toutes ses forces, en cadence, délibérément, pour faire mal. Et Hélène a mal, ses fesses brûlent, ses yeux aussi sous les larmes qui montent, de douleur, mais aussi de rage.

-        Aïe ! Philippe, sale brute, arrête, lâche-moi !

   Philippe ne s’arrête pas. Sa colère tombe peu à peu, ce n’est plus vraiment elle qui guide sa main sur les petits globes ronds, tout chauds maintenant et tout rouges. C’est…Il ne sait pas. On l’indignerait en lui disant qu’il prend plaisir à fesser sa cousine. Et pourtant, il y prend plaisir, c’est certain, évident, tellement évident qu’Hélène qui se tortille et se débat sur ses genoux, s’aperçoit qu’une chose dure est en train de gonfler contre sa hanche. Et sa surprise – son émotion ?- est telle qu’elle s’arrête de crier, de pleurer, qu’elle se tortille un peu plus mais seulement pour s’approcher du ventre de Philippe et mieux sentir ce…quoi ? Ce n’est pas vrai ! Si ! La phrase danse dans sa tête…  « Son con humide sur mon gland »…Son gland…Je sens son gland contre ma hanche, le gland de Philippe…

   Le bras de Philippe mollit, sa paume brûle, elle aussi. Il ne l’abat plus, il se contente de la poser sur une fesse, puis sur l’autre, il y reste même un instant, puis quelques instants, ses dernières tapes sont des caresses, puis il ne tape plus, il laisse sa main là et regarde ce qu’Hélène, immobile elle aussi lui laisse voir…

   Soudain, Philippe – il ne saura jamais pourquoi – se penche, pose un baiser sur la fesse la plus proche, ouvre la bouche et mord, pas fort, mord la peau chaude et rouge comme celle d’un fruit, un fruit fendu en son milieu comme les deux moitiés d’une pêche bien mûre…

   Hélène se redresse, saute sur ses pieds.

-        Cochon ! Tu es un cochon ! Une brute et un cochon ! Tu devrais avoir honte !

   Elle lui tourne le dos, court vers la porte.

-        Tu oublies quelque chose.

   Hélène se retourne. Philippe, toujours assis sur le lit, la regarde d’un air ironique et tend entre ses doigts un petit slip de dentelle. Hélène se jette sur lui pour le lui arracher. Mais Philippe tient bon. Il se lève, l’attire contre lui, la serre, cherche sa bouche. Hélène rejette la tête en arrière, l’évite obstinément.

-        Lâche-moi, crie-t-elle, lâche-moi, sale brute !

   Il arrive à l’embrasser dans le cou, à la sauvette et la lâche.

-        Bon, ça va, pas la peine de t’énerver. Attends, tu oublies de nouveau ton slip !

   Hélène le lui arrache, et repart vers la porte en essayant de prendre une démarche de reine offensée. Mais il est terriblement difficile de prendre une démarche de reine offensée quand on a le cul nu et que celui qui vous regarde le sait pertinemment et pour cause.

Il descend, retrouve Lise au salon.

-        Lise, veux-tu faire une promenade après déjeuner, comme l’autre jour ?

-        Tu es gentil, mon petit Philippe, mais j’ai des courses à faire en ville.

   Vexé, Philippe tourne les talons.

Intrigué, il la suit. Lise s’arrête devant une porte neuve, en bois verni. Elle sonne, une voix  grésillante lui répond et Lise, à la grande surprise de Philippe, retourne vers sa voiture…

-        Philippe ! Mais  tu m’espionnes !

-        Je…Je voulais…

-        Tu n’as pas honte ? Est-ce que j’ai des comptes à te rendre ?

-        Non Lise…Mais

-        Tu es jaloux, tu te permets d’être jaloux !

-        Oui, dit Philippe, je suis jaloux, de ce mystérieux rendez-vous, de cette couturière imaginaire chez laquelle tu vas si souvent.

-        Et bien tu vas y venir avec moi chez cette couturière imaginaire et tout de suite encore ! Allez ouste !

Tu vas la voir, ma couturière imaginaire, dit-elle avec un sourire malicieux ; et quoi qu’il arrive, ne t’en prends qu’à toi, vilain jaloux !

 

                             A Suivre



 



Par Peter Pan - Publié dans : textes érotiques - Communauté : Se dévoiler, se sentir vivre
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Mardi 25 août 2 25 /08 /Août 16:11



                                     12  

 

 

«  Nous avons passé une nuit et une journée d’angoisse. Jacques avait disparu. Ah ! Il a réussi à se donner de l’importance, ce morveux ! On ne parlait plus que de lui, on le voyait écrasé par un camion, noyé, enlevé par un sadique. El la brave Lise qui se met en route aussitôt pour aller le récupérer en pleine nuit…Toute la maison sur les dents, Lise faisant le chauffeur, une nuit au motel, tout ça pour un petit voyou qui ne sait pas tenir en place.

   Et ce n’est pas fini ! Depuis qu’il est rentré, on le chouchoute. On fait des brochettes parce que « Jacques adore ça », on projette un pique- nique pour  « oublier le mauvais moment », Lise ne le quitte plus, il n’y a plus moyen de la voir seule. Et l’autre, tout content, fier de lui, comme s’il avait accompli un exploit…C’est écœurant !

   Moi, en attendant, je peux toujours… »

-        Philippe ! Philippe !

   Philippe se penche par la fenêtre. Son père est sur la terrasse

-        Viens, j’ai besoin de ton aide. Il y a une voiture en travers de l’allée. Les gens sont vraiment sans gêne !

   Hélène les regarde partir. S’ils prennent tous les deux la voiture, ils en ont pour un moment, la voie est libre.

-        Jacques, Jacques !

   Jacques surgit, de derrière les lauriers roses, une cigarette au bec.

-        Qu’est-ce que tu veux ?

-        Philippe vient de partir avec Bernard, Tu viens lire ? On a tout le temps…

   Jacques hausse les épaules, dédaigneux.

-        ça ne m’intéresse pas. Tout ça, c’est des jeux de gosse, des enfantillages. J’ai d’autres préoccupations.

   Hélène le regarde, les yeux ronds puis se fâche.

-        Je vois ça d’ici…Garde tes préoccupations, moi j’ai à faire !

-        Amuse-toi bien, crie Jacques, narquois.

   Le cœur serré, Hélène monte chez Philippe. Elle avait quand même moins peur avec Jacques…Mais quoi ! Si elle n’y va pas maintenant, Jacques se croira vraiment devenu indispensable…Elle ouvre la porte, passe la tête…Veine ! Le journal est là sur la table…Hélène oublie sa peur, se saisit du cahier noir et s’installe sur le lit, un coussin derrière le dos. Puis, à la réflexion, elle enlève le joli slip que Lise lui a offert et se sent tout à fait à l’aise…

Les dernières pages de Philippe la déçoivent. C’est vrai que Jacques se prend très au sérieux, depuis sa fugue, mais qu’est-ce que ça peut faire ? Ce qui l’intéresse vraiment, c’est ce que Philippe peut dire d’elle, ce qu’il rêve de lui faire. « C’était dans le journal de Philippe » a dit Jacques l’autre jour. Mais Lise affirme que Philippe est incapable de se montrer brutal. Il faut qu’elle en ait le cœur net. « Et puis quand même, ces pages, ces descriptions, ces mots, ça te fait quelque chose, hein, ma petite, c’est agréable de savoir que Philippe pense à moi, qu’il me désire, qu’il m’aime… ». Elle tourne les pages plus vite, remonte en arrière, sans s’apercevoir qu’elle écarte déjà les jambes. Une phrase lui saute aux yeux.

   « Comme il avait l’air penaud, Jacques, de me voir partir seul avec Lise… » Avec Lise ? Qu’est-ce qu’il allait faire avec Lise ? « S’il savait ce que ses seins sont fermes et sensibles ! » Les seins de Lise ! Ça par exemple ! Comment sait-il ? Elle se force à poursuivre, saute des phrases, des paragraphes. « Quand je léchais son cou et sa poitrine, comme elle tremblait dans mes bras. Elle se frottait, elle me frottait dans tous les sens… » C’est dégoûtant, songe Hélène, sans s’apercevoir qu’elle devient toute chaude entre les cuisses.

Des mots passent, dansent sous ses yeux. Puis, soudain, très nette, cette phrase « Et j’ai senti sa chatte humide sur mon gland ».Hélène s’arrête, rougit et, cette fois, prend conscience de la chaleur qui monte. Elle relit plusieurs fois la phrase, puis les mots, puis les répète à voix basse : « Sa chatte, sa chatte humide, sa chatte humide sur mon gland…Ma chatte, ma chatte humide… ». Et c’est vrai qu’elle est tout humide, sa chatte, elle le sent sous sa main, sous son doigt, comme dit Maryse parfois, ce mot horrible, oui…  « Je mouille pour toi, Hélène »…  « Moi aussi, je mouille, je mouille pour toi, Philippe, j’ai mon doigt dans mon con et je pense à tout ce que tu fais à Lise, à ce qu’elle te fait, je me frotte comme tu la frottes, avec ton gland, ton gland contre son con humide, mon con humide, ahh, ton gland… »

-        Qu’est-ce que tu fabriques là ?

   Philippe est debout dans l’embrasure de la porte, les mains sur les hanches et la regarde.

 

                                 A Suivre



 


merci pour ce cliché Hortense
Par Peter Pan - Publié dans : textes érotiques - Communauté : les blogs persos
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Lundi 17 août 1 17 /08 /Août 18:52



   Lise sursaute. Elle savait bien qu’il s’était passé quelque-chose, mais ça ! Elle se force au calme, sourit.

-        Bon, tu vois, je ne suis pas partie en hurlant. Maintenant, raconte et avec les détails.

   Jacques raconte avec tous les détails qu’il ose nommer. Pour les autres, Lise les imagine, non sans un peu d’excitation qu’elle se reproche aussitôt. Quand Jacques a terminé, elle se penche, lui plaque un gros baiser sur la joue.

-        Et c’est pour ça, nigaud, que tu te crois homo ?

-        Ben quoi, avec un homme…Même que j’y ai pris du plaisir…

-        Et les femmes ne te plaisent plus ? Je ne te plais plus ?

-        Ben…

-        Allons, grand bêta, viens prendre un bain, ça te calmera.

   Jacques se laisse entraîner docilement, se glisse dans l’eau tiède, avec l’impression étrange que tout recommence. Voilà qu’Ilse, non Lise, commence à le savonner, voilà que les mains descendent sur lui, le long de son ventre, voilà qu’il bande de nouveau.

-        Tu vois, dit Lise d’une voix égale, tu vois que les femmes t’excitent encore. D’ailleurs, hier soir, c’est Ilse qui t’excitait, pas Frantz.

-        Oui, Ilse, je veux dire Lise…

-        Et après, quand elle t’a emmené dans la chambre…Viens…

   Elle le pousse sur le lit, fait glisser son peignoir, passe la pointe de ses seins sur le ventre de Jacques qui tressaille.

-        Là, c’est ce qu’elle t’a fait ? Tu vois bien que c’est elle, pas lui. Et ça ?

   « Ça », c’est sa main qui entoure le membre gonflé, qui entame sur lui un léger va-et-vient, presque un effleurement. Jacques soupire maintenant par longues saccades haletantes.

-        C’était ainsi ?

-        Oui…Oui…Mais il y avait aussi…sa bouche

   Lise se penche, pose ses lèvres sur celles du jeune homme qui l’étreint fougueusement, lui touche les seins, les palpe, les pétrit. Elle aussi se sent entraînée par le jeu étrange, exquis.

-        Là, dit-elle, en se détachant, jusqu’ici la preuve est faite que c’est bien Ilse qui t’excitait. Et maintenant ? C’est maintenant que Frantz… ?

-        Oui.

-        Tu veux ma bouche ?

-        Non. C’est toi que je veux.

-        Tu veux me baiser ?

-        Oui…Oh oui, Lise je…je veux te baiser.

-        Viens

   Jacques se rue entre les cuisses écartées, s’enfonce comme un furieux. Pui, tout, soudain s’arrête.

-        Je te fais mal ?

-        Non, mon chéri, non, c’est bon. Viens maintenant, viens comme un homme.

   Elle balance lentement le bassin de droite à gauche, puis d’avant en arrière. Elle se met à gémir doucement, puis plus fort.

-        Tu aimes ? Tu aimes ? demande Jacques.

   Il donne des coups de reins triomphants. Elle ne se moque plus de lui maintenant, elle gémit, elle est en son pouvoir, elle jouit sous lui.

-        Lise, Lise, je vais…je jouis, toi aussi…

-        Je jouis mon chéri, je jouis, tu me fais jouir…

   Jacques rue d’une détente violente des reins et s’écrase contre Lise qui entoure de ses bras les épaules tremblantes.

-        Alors ? souffle-t-elle contre son oreille, tu vois que tu aimes les femmes, tu vois que tu peux les faire jouir…

   Jacques grogne doucement, se pelotonne contre elle. Lise sourit, caresse ses cheveux, doucement. Ce n’est pas vrai, elle n’a pas joui, bien qu’elle en ait eu grande envie. Mais si jamais un mensonge pieux était indispensable…

 

                           A Suivre.



 


Avec l'aimable autorisation de mon amie Hotense, une belle "Aristo" qui adore se montrer

Par Peter Pan - Publié dans : textes érotiques - Communauté : Scorpion-sexy
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