textes érotiques

Lundi 30 novembre 1 30 /11 /Nov 18:54






Là, mollement étendue devant moi

Elle m'offre son corps impudique

J'écarquille les yeux, je tends tous mes doigts

Espérant dans un effort utopique

Pouvoir la prendre, la toucher.

Elle me regarde, me nargue, me trouble...

Mais faut-il que je boive pour la voir double,

Car inaccessible, elle, derrière son écran bien retranchée

Ne s'imagine même pas qu'elle est observée et aimée…

 


Par Peter Pan - Publié dans : textes érotiques - Communauté : Hommage à la Féminité
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Jeudi 26 novembre 4 26 /11 /Nov 10:57




   Là, viens t’étendre près de moi, viens, sage, prends-moi contre toi, sage, embrasse-moi, ainsi, doucement, c’est vrai que j’ai un goût de mer et de sel, sage…Je sais, mon chéri, tu es tout dur, tout tremblant, tu es comme une grosse pierre contre ma cuisse, comme sur la plage quand on s’étend, et qu’il y a un gros galet quelque part qui vous gêne mais on est trop bien pour bouger, je suis bien, Philippe, mon amour et tu m’as fait jouir, pour la première fois, comme personne, jamais, ne m’avait fait jouir, laisse moi toucher tes lèvres, et ta langue, elle est bonne, je l’aime, c’est elle qui m’a fait jouir, donne-la-moi, dans ma bouche, enfonce ta langue entre mes lèvres, comme tout à l’heure dans mon con, oui…

   Je sais, mon pauvre amour, tu trembles, tu meurs d’envie de jouir, et je vais te faire jouir, et je vais jouir encore, moi aussi, nous allons jouer, nous allons jouir, jouer à faire un autre rêve, un rêve avec Lise, étends-toi sur le dos, ainsi, les genoux relevés que je m’appuie sur eux et maintenant, regarde, je t’enjambe, je m’assieds au-dessus de toi, je m’abaisse lentement, à la rencontre de ta queue, et je la vois, dans la glace, là-bas, qui monte peu à peu vers moi, comme une bête, comme une épée, comme une queue, ah, là, oui, je la sens, elle me touche, Philippe, je sens ton gland glisser sur mon con humide, et c’est comme un baiser terrible, c’est comme une torture merveilleuse, je m’abaisse un peu plus, ma fente s’ouvre, ton gland pénètre, il est gros, il m’écarte, il m’élargit, là, oui, je le prends, je l’accueille, les lèvres de ma chatte se referment sur lui, là, je te sens logé dans moi, tout brûlant, tout tremblant, et je me frotte sur toi, et je sais que tu n’en peux plus et que tu ne rêves que d’une chose, c’est de t’enfoncer, de m’empaler sur toi. Tu peux, Philippe, si tu veux, maintenant, tout de suite, tu peux me prendre les fesses dans tes mains et m’attirer sur toi, je m’empalerai d’un seul coup, tu peux Philippe, mon amour, veux-tu ? Philippe tu es tout pâle, tu gémis comme si je te torturais, tu es beau comme un dieu, Philippe, je sens ta queue grossir encore dans ma chatte, Philippe , je sais que tu vas jouir, que tu veux jouir, que tu jouis, jouis mon dieu, jouis mon homme, jouis, ton plaisir gicle dans moi, il me trempe par saccades, c’est chaud, c’est laiteux, c’est épais, tu m’inondes, tu me noies, cela coule le long de mes cuisses, et j’aime, j’aime tellement que je voudrais en boire, que je voudrais te boire, jouis, Philippe, mon amour, oui, mon amour, oui…

   Là, je m’étends tout contre toi, je te serre, je te berce, tu es tout engourdi et c’est moi qui ne suis plus sage, qui ne peux plus être sage, je brûle en bas, je brûle de partout, je sens encore la marque de ton gland à l’intérieur de ma chatte, là où ton plaisir et le mien se sont mêlés. Philippe, mon amour, tu dors, tu dors déjà, je ne suis pas encore à toi, tu sais, pas encore, pas tout à fait, tu es entré en moi, mais tu ne m’as pas encore prise, pas jusqu’au fond, pas jusqu’au bout, ne t’endors pas, d’ailleurs je t’empêcherai bien de dormir, je ne te laisserai pas t’endormir, je ne laisserai pas ton ventre s’engourdir, ni cette petite chose-là, cette chose molle et ridée, rester ainsi entre tes cuisses, inutile, sans emploi, je vais la réveiller, moi, ainsi, entre mes doigts, ainsi, oui, la pauvre petite, déjà, déjà moins petite, elle ne dormait que d’un œil, l’œil trouble, au milieu, qui palpite, grandit, là, elle est déjà plus qu’à moitié belle, je la retrouve, je te retrouve, mon épieu, mon gourdin, bonjour, ma queue…Ne bouge pas, laisse-toi faire, laisse-moi faire, je veux, c’est encore une part du rêve, avec Lise, avec moi, je ne sais plus, qu’importe, voilà, je descends lentement vers toi, les lèvres en avant, la langue en avant, à la rencontre de ta queue, et toi tu ne veux pas, peut-être, toi tu te débats, tu protestes, mais ta queue, elle, ne proteste pas, ta queue, elle, sait ce qu’elle veut, et ce qu’elle veut, c’es moi, c’est ma bouche, mes lèvres, ma langue…Tiens, la sens-tu, ma langue, sur ton gland, le long du filet, dans le creux de la petite bouche palpitante où la perle est blanche, maintenant, salée, et toi aussi, tu as un goût de mer, et de fruit, un fruit âcre et acide, un fruit sauvage, donne, donne le fruit que je l’enfonce dans  ma bouche comme une bête prisonnière qui cherche à fuir, qui cherche à mordre, il me remplit, il distend mes lèvres, mes joues, comme il va distendre ma fente, mon con, ma chatte, tout à l’heure, maintenant, tout de suite…

   Tout de suite, oui, Philippe, oui, tout de suite, je suis prête, nous sommes prêts tous les deux, je m’étends, pour toi, nue, ouverte, je m’étale, je m’écarte, je m’ouvre, viens te placer entre mes cuisses, regarde, je m’ouvre à deux mains pour mieux t’accueillir, pour mieux te faire voir, viens, oui, viens, je veux, je veux ta queue dans mon con, maintenant, tout de suite, là…Là, je te sens, je sens ton gland retrouver le chemin de mon con, il m’écarte, m’envahit, me prend, il s’enfonce, viens, oui, plus loin, là, oui, je sais, tu es allé aussi profond qu’il t’est possible sans me faire mal, mais maintenant, il faut forcer le passage, viens, oui, force, oui, j’ai mal, oui, force encore, j’ai mal mais force toujours, ta queue monte dans moi comme une bête qui mord, qui déchire, qui dévore, ta queue me mange, force, ah, que j’ai mal, mais va, va, je veux sentir ta bête plus loin, plus profond, même si elle mord, même si elle arrache en passant, mords, arrache, oui, j’ai mal, n’aie pas peur, même si je crie, même si je pleure, même si je saigne, entre, c’est pour toi que je crie, que je pleure, que je saigne, entre, oui, prends-moi, prends ta femme, je te la donne, je me donne, je te donne mes larmes et mon sang, là, encore, dieu que j’ai mal, dieu que je t’aime, oui…

   Là, tu es en moi, ma queue, ma bête, mon homme, tu es en moi jusqu’au fond, tu m’occupes de ta présence énorme et brûlante, tu m’envahis, tu me possèdes. Et tu bouges encore et encore, c’est comme un pieu dans la terre, comme un soc dans un champ, comme une proue dans la vague, j’ai mal, je pleure, mais il y a autre chose qui naît, très lentement, tout au fond de moi, la où ta bête me mord le plus, quelque chose qui monte, comme une petite étincelle palpitante qui s’éteint, se rallume, s’éteint, se rallume encore, devient plus forte, plus vive, plus brûlante, s’étend, devient une flamme, je brûle, j’ai mal encore, mais j’ai mal et bien, je pleure encore, mais de joie, Philippe, mon amour, bouge encore, bouge ta queue dans ma chatte, bouge, enfonce, enfonce, oui, la flamme augmente, elle me brûle le ventre, partout, je ne sais plus si je saigne ou si je mouille, je ne sais plus si je pleure ou si je jouis, Philippe, oui, oui, oui, ta queue encore, plus fort, plus dur, tu deviens de plus en plus beau, tes lèvres se retroussent, tes yeux chavirent, encore, oui, encore, la flamme monte, elle me dévore, il n’y a plus rien en moi qui ne brûle, Philippe, mon chéri, mon amant, mon homme, il n’y a…jamais eu…rien de pareil…au monde…je viens, oui…et tu vas venir, je le vois…tu souffles comme un fauve qui meurt…et ta bête éclate dans moi, je la sens, je sens cette coulée de lave…et moi…aussi…j’éclate, mon ventre éclate, il n’y a jamais eu un tel plaisir…au bout d’une telle douleur…Je jouis mon amour…je jouis…avec toi…je suis tordue comme par un feu…le feu coule…comme mon sang…je jouis…ouiiiiiiiiii, encore…encore…oui je jouis et je n’en finis pas de jouir et je ne finirai plus jamais de jouir, il n’y a pas de fin à ceci, tout commence, oui, tout recommence, oui, je t’aime, Philippe, oui, mon amour, et c’est le commencement de tout.

 

                                 FIN



Par Peter Pan - Publié dans : textes érotiques - Communauté : Hommage à la Féminité
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Lundi 23 novembre 1 23 /11 /Nov 12:13



   Oui, dit Hélène, oui Philippe, entre, viens t’asseoir à côté de moi sur le lit, doucement, ne fais pas de bruit, j’ai dit aux autres que je montais changer de robe, mais aussi que je me sentais un peu fatiguée et que peut-être je ne redescendrais pas, nous sommes tranquilles et seuls, pour la nuit, jusqu’à l’aube, viens, je t’attendais, j’ai éteint toutes les lumières sauf la veilleuse dans un coin, elle éclaire assez pour que nous puissions lire ensemble ton journal, donne…Non, ne me touche pas, pas encore, ne m’embrasse pas, tout à l’heure, tu vois, je suis restée habillée, non, pas vraiment, je suis nue sous ma robe, mais j’ai voulu la garder pour que tu puisses la soulever, tout à l’heure, quand nous lirons ensemble le passage où tu glisses la main sous ma robe, c’est cela que nous allons faire, Philippe, suivre ton journal ligne à ligne, vivre tes rêves, un par un, faire ensemble ce dont tu rêvais seul, voilà je suis Hélène, et je suis là, tu me tiens, je m’appuie sur ton épaule, comme ce jour-là, en descendant de la balançoire, quand j’ai fait semblant de perdre l’équilibre pour mieux me serrer contre toi parce que j’avais bien vu que tu mourrais d’envie de me tenir et que tu regardais mes aisselles, que tu voulais les embrasser, et je me suis sentie si faible et si bizarre que j’ai eu peur, je t’ai fait descendre, mais après c’était pire car je sentais que tu regardais sous ma jupe, entre mes cuisses et cela me faisait si chaud et si doux que j’ai eu comme un vertige et je suis venu me frotter contre toi pour que tu me touches, là…Non, Philippe, mon chéri, pas encore, pas tout de suite, suivons ton rêve, regarde, j’ai une mèche qui pend sur ma joue, remonte-la, comme pour me coiffer, oui, laisse ta main dans mes cheveux, caresse-les, enfonces-y tes doigts, oui, la nuque maintenant, le cou, oui, et c’est vrai que j’ai envie de ronronner, ce n’est pas seulement un rêve, oui, va, tu te souviens bien, c’est maintenant qu’il faut écarter un peu l’encolure de ma robe, oui, c’est maintenant qu’il faut défaire un bouton, tu vois mes seins, regarde, leur pointe est dure, elle se redresse vers toi, vers ta main qui glisse, qui descend, qui enveloppe un sein, puis l’autre, qui serre, oui, mon amour, tu n’as pas rêvé, je deviens toute vague, toute faible, je n’ai même pas la force de repousser ta main et d’ailleurs je n’y songe pas, je veux sentir ton autre main sur mon ventre, sa chaleur à travers ma robe, mais j’aurai bien plus chaud encore si tu glisses cette main sous ma robe, soulève-la, oui, doucement, découvre mes genoux, mes cuisses, glisse ta main sur mes cuisses, remonte vers le creux, oui, sur mon triangle, tu sens comme il est bombé, comme la peau est lisse, et je me raidis, je me cambre, et, Philippe, mon amour, j’ai de nouveau tellement le vertige que je ne sais plus ce qu’il faut faire après, dans ton rêve…

   Oui, c’est cela, ta main prend la mienne et la pose sur ton ventre à toi, sur cette bosse dure autour de laquelle j’étends les doigts et toi aussi tu te raidis, tu te cambres, oui, mon amour, je sais que tu veux sentir mes doigts sur la chair nue, j’écarte toutes ces étoffes qui la recouvrent, là, je te tiens, je referme mes doigts sur toi et je serre, et tu trembles, toi non plus tu ne sais plus très bien ce qui vient après dans ton rêve, regarde, j’écarte un peu les cuisses pour laisser ta main avancer, oui, plus loin, jusqu’à ce que ton doigt touche la chair humide, l’entrouvre doucement, va plus loin, entre dans la fente, là, tu touches, tu touches mon bouton, ma perle, arrête-toi, fais tourner lentement ton doigt, oui, là, tu sens comme elle devient dure, comme elle gonfle, oh, Philippe, mon amour, oui, c’est ainsi que je me caresse quand je suis seule, mais ton doigt est bien meilleur que le mien, frotte encore, appuie un peu plus, moi je remue ma main sur ta queue, elle monte et descend le long de ta tige, elle retrousse la peau, elle découvre cette grosse tête rouge qui palpite, cette petite bouche étrange qui bâille au milieu sur une perle translucide, c’est ton plaisir déjà ? Mais non, je sais ton plaisir est plus blanc, plus épais, plus chaud, il jaillira tout à l’heure, plus tard, il jaillira dans mon ventre, là où tu as ton doigt, enfonce-le, mon amour, un peu plus, tu sens comme je suis mouillée, je m’écarte encore, regarde comme ma chatte est mouillée, comme elle s’ouvre pour toi, comme elle t’appelle, là, oui, élargis-moi, lentement, comme ça, prépare-moi, prépare-moi pour toi, prépare-moi pour ta queue…

   Je l’ai dit, Philippe, j’ai dit le mot et maintenant je me sens encore plus mouillée et j’ai envie de dire les autres, ta queue, ton gland, ton gland sur mon con humide, je voudrais sentir ton gland glisser sur mon con humide, mais non, pas encore, attends, il y a d’autres rêves avant celui-là, d’autres rêves que tu n’as pas fait avec moi, mais avec Lise, et que je veux vivre, moi aussi…

   Déshabille-toi, vite, moi je n’ai que ma robe à retirer, mais toi, mon pauvre amour, tous ces boutons, mon dieu que c’est donc maladroit un mec, oui, là, tu es beau ainsi, un peu terrible avec cette tige, cet épieu, ce gourdin, cette queue, elle est belle ta queue, laisse-moi la toucher, la serrer encore, la caresser de bas en haut, c’est ainsi que tu fais quand tu es seul, mais ma main est plus douce, et mon autre main, tu la sens plus bas, sur cette peau toute dure et toute ridée, tu sens mes ongles te griffer, tu sens mes doigts jouer avec tes couilles, tu es beau Philippe, tu as fermé les yeux, tu as l’air de souffrir, je sens ta queue qui gonfle dans ma main, qui tremble par saccades, non, pas encore, pas tout de suite, viens, mets-toi là, devant moi, à genoux, regarde, je m’écarte pour toi, je te montre tout ce qu’il y a entre mes cuisses et qui t’attend, regarde…Est-ce que tu les trouves toujours répugnants, ces replis, ont-ils vraiment l’air d’une blessure ? Je me regarde parfois dans la glace, je trouve que cela ressemble plutôt à une fleur, une de ces orchidées sauvages qui ont des formes si précises qu’on rougit rien qu’en les voyant, ou alors un anémone de mer, moitié fleur, moitié bête, qui s’ouvre et se referme sous la caresse de l’eau…Philippe, mo amour, tu ne dois pas, tu sais tu n’es pas obligé, je n’osais pas te demander d’aller jusque là, aussi loi dans ton rêve, de poser ta bouche sur moi, de coller tes lèvres sur mo anémone. Philippe, je suis comme Lise, tu me rends folle avec ta bouche, avec ta langue, je la sens qui me fouille, qui glisse dans ma chatte, très loin, et je sais que j’ai un goût de sel et de marée, Philippe, mon amour, ta langue sur ma perle, je n’ai jamais senti cela, je vais crier, je crie, Philippe, c’est comme si la mer se gonflait dans mon ventre, c’est comme si une vague énorme se retournait dans mon ventre et que la crête venait éclater entre mes cuisses, dans le creux de ma fente, dans le creux de mon con,  Philippe, mon amour, oui, je jouis, oui, dans ta bouche, oui, mon amour, oui, bois-moi, mange-moi, bois mon plaisir, mange mon con, le con d’Hélène, car je ne suis pas Lise, je suis Hélène…

 

                          A Suivre




Par Peter Pan - Publié dans : textes érotiques - Communauté : les blogs persos
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Mardi 17 novembre 2 17 /11 /Nov 17:22



   Les lèvres brûlantes se posent sur les siennes, s’écrasent, s’entrouvrent, un bout de langue passe, s’agite follement contre la sienne, des mains courent sur sa poitrine, ses épaules, frôlent son sexe distendu…Puis tout s’arrête, aussi soudainement que c’est venu…Il n’y a plus, là-bas, sur les marches, que le claquement sec des talons d’Hélène qui s’éloigne…

   Philippe se dresse, regarde autour de lui. La rejoindre dans sa chambre, comme c’est facile ! On va tout de suite s’apercevoir de leur absence, à tous les deux…Que faire, qu’inventer ? Il tressaille. Une ombre pâle s’approche.

-        Philippe, tout va bien ?

   C’est Lise, un peu rouge, un peu haletante, comme si elle avait couru.

-        Oui…non…Je ne sais pas…

-        Je viens de voir Hélène. Elle est partie se changer dans sa chambre. C’est l’occasion ou jamais.

-        Oui. Mais comment ? Ils vont s’apercevoir de quelque chose, nous chercher…

   Lise s’approche. Son sourire se fait tendre, un peu triste.

-        Non. Ecoute…

   Elle est si proche qu’il lui suffirait d’une petite inclinaison de la tête pour l’embrasser.

-        Je pars chercher de la glace en voiture. Je dirai que tu m’accompagnes. Et je mettrai longtemps, très longtemps, à la trouver, cette glace…Tu comprends ?

-        Oui, oui. Oh ! Lise ! Que tu es bonne !

-        Moi ? non ! Je suis jalouse, oui, jalouse comme une tigresse. Ah ! Vous autre, jeunes, quelle engeance ! Mais en même temps, je vous aime bien. Viens là, approche-toi…

   Philippe fait un pas en avant, se penche, sent deux lèvres douces se poser sur les siennes. Puis il se crispe. Une main vient de l’empoigner par le sexe, serre, serre à le faire crier. Il gémit. Lise s’écarte, sourit.

-        La belle queue, murmure-t-elle ; elle va rendre Hélène bien heureuse, la veinarde ! Surtout, qu’elle soit patiente, qu’elle se souvienne de mes leçons…Va, mon chéri, va la retrouver, je sens que je vais mettre un temps infini à trouver cette glace…Fais le tour de la maison et entre par l’arrière cuisine, personne ne te verra… Tu me raconteras quand même, un jour ?...

-        Oh, Lise, oui…oui…

   Quelque chose passe dans les yeux de Lise, quelque chose comme une buée, un regret, un chagrin…un défi…

-        Oh, et puis tant pis, dit-elle, j’en ai trop envie…

   Elle se laisse tomber à genoux, ses doigts s’agitent sur les boutons, font jaillir le sexe tendu, l’emprisonnent, le guident vers sa bouche ouverte, l’y enfoncent…Philippe pousse une plainte sourde en sentant, autour de son gland, les dents aiguës le mordiller, la langue rêche le lécher, les lèvres chaudes le sucer, encore, encore…Il se cambre en arrière, des traits de feu montent de ses reins…Il gémit à nouveau. La caresse s’interrompt, Lise se redresse, s’essuie la bouche avec un mouchoir, le renifle.

-        Je garderai ce goût-là, cette odeur-là, murmure-t-elle ; et je t’aurai préparé pour elle. Bonne nuit mon chéri…

-        Lise…

   Lise n’est plus qu’une ombre qui s’enfuit au bout de l’allée. Est-ce qu’il y avait vraiment des larmes dans ses yeux ?


Par Peter Pan - Publié dans : textes érotiques - Communauté : les blogs persos
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Mardi 10 novembre 2 10 /11 /Nov 23:29



Aujourd’hui, c’est l’anniversaire d’Hélène…La douce musique d’un slow entretient une ambiance langoureuse. Philippe va s’incliner devant Hélène qui se laisse entraîner.

   Depuis le jour de la fessée, ils ne se sont plus parlé. Ils se guettaient de loin, Hélène tournant autour de lui avec des gestes provocants et s’enfuyant dès que Philippe ouvrait la bouche. Ils dansent comme si cette danse était la pire corvée de leur vie…Mais Hélène n’en peut plus. Philippe a beau n’avoir posé que le bout des doigts sur sa hanche, cela suffit à déclencher en elle l’étrange faiblesse habituelle, cette mollesse des genoux, et, plus bas, le tiraillement dont parlait Lise. Elle fait un faux pas très bien imité, Philippe la retient, la serre contre lui, son genou caresse les cuisses de la jeune fille, leurs ventres se frôlent…et Hélène découvre avec joie que son tiraillement est très évidemment partagé. Elle lève les yeux, Philippe baisse les siens et, tous les deux, en même temps et sur le même ton, murmurent :

-        Alors, tu ne m’en veux plus ?

   Ils éclatent de rire.

-        Au fond, murmure Hélène, je te dois des excuses :je n’avais pas le droit de lire ton journal…Mais toi, tu n’avais pas le droit de faire…ce que tu as fait. Je ne suis plus une gamine.

-        Tu n’as pas du tout l’air d’une gamine, surtout ce soir, dit Philippe ; mais moi aussi je te dois des excuses : tu as dû être terriblement choquée…

-        Choquée ?

-        Par certains…certaines scènes de mon journal.

   Hélène pouffe.

-        Moi ? Choquée ? Mon pauvre Philippe ! J’ai ri comme une petite folle ! Tout cela est tellement ridicule !

   Philippe rougit, s’écarte un peu.

-        Ridicule !

-        Mais bien sûr. Tout ce  que tu in ventes là-dedans, avec Lise ou avec moi, est impossible, irréalisable, je n’y ai pas cru un seul instant !

-        Ça par exemple !

-        Comment veux-tu ? Lise et toi, dans toutes ces poses, debout, assis, couchés, à l’endroit, à l’envers, que sais-je ? Et avec moi c’est pareil. Tu as vraiment une imagination…débridée.

-        Hélène, je t’assure que…

-        …Que quoi ? Que Lise et toi vous avez fait tout ça ?

   Philippe détourne la tête.

-        Euh…je…

-        Tu vois bien ! Tu n’as pas plus fait de choses avec Lise que tu n’en as faites avec moi. Ce qui est mal, c’est de nous avoir entraînées toutes les deux dans tes rêves. Tu veux faire une carrière d’écrivain porno, ou quoi ?

   Avec une satisfaction non dissimulée, elle regarde Philippe devenir écarlate et de fines gouttes de sueur apparaître à la racine des cheveux noirs. « Je t’embête, hein, mon tout beau ? Je t’embêterai bien plus encore avant que la soirée se termine ! »

-        Oh, Hélène ! soupire enfin le tout beau ; si tu savais…

-        Si je savais quoi, Philippe ? Parle ! Après ce que j’ai lu, je peux tout entendre. Mais je te signale que la danse est finie et que j’ai soif.

   Philippe la guide vers le buffet, remplit deux coupes, regarde autour de lui.

-        Pff, c’est le métro ici ! Si on allait boire tranquillement dans le jardin ?

-        Si tu veux.

   Ils descendent lentement les marches en direction du grand bassin et s’installent sur un petit banc de pierre sous la charmille. Ils se regardent, lèvent leurs coupes l’un vers l’autre.

-        A nous, murmure Philippe

-        A nous, répète Hélène ; et maintenant, dis-moi ce que tu voudrais que je sache.

   Philippe vide sa coupe d’un trait, la pose à ses pieds et referme ses bras sur Hélène qui pousse un petit cri et s’écarte.

-        Ma coupe ! dit-elle ; ma robe ! ajoute-t-elle en regardant la tache qui s’élargit sur l’étoffe ;

-        Oh, Hélène, je suis…désolé…

-        Tu peux, ma robe est fichue !

-        Ce n’est pas grave, la tache se voit à peine

-        Que tu dis, j’ai les cuisses trempées ; quelle délicatesse !

-        Hélène !

-        Laisse-moi tranquille ! Dans ton journal, je me souviens, tu me prends doucement contre toi, tu me remontes la mèche qui pend sur mon visage, tu me caresses les cheveux jusqu’à ce que je ronronne ! Et puis après, tu écartes un peu l’encolure de ma robe, tu défais un bouton, tu regardes mes seins nus, tu les caresses, que sais-je encore…Mais sorti du journal, finies les gentillesses !

-        Mais dis donc, fait Philippe d’une voix changée, tu le connais par cœur mon journal ! Et, maintenant j’y pense, tu n’avais pas tellement l’air de rire comme une petite folle quand je t’ai surprise. Tu étais très rouge, tu avais très chaud…Tellement chaud que tu avais même enlevé ton slip…pour rire plus à l’aise sans doute !

   La main d’Hélène se détend comme un ressort, sa paume claque sur la joue de Philippe qui happe la main de la jeune fille et l’attire vers lui.

-        Bien, murmure-t-il d’une voix un peu rauque ; une gifle contre une fessée, nous voilà quittes. Et maintenant ?

-        Et maintenant, lâche-moi et bonsoir !

-        Non, dit Philippe ; pas avant de t’avoir dit ceci : je t’aime Hélène, j’ai envie de faire l’amour avec toi. Tout ce que je raconte dans mon journal, je voudrais te le faire…Et maintenant, si tu le veux, oui, bonsoir Hélène…

   Il lâche le poignet de la jeune fille, tourne la tête, s’écarte…puis sursaute. Hélène vient de bondir contre lui, sur lui, sa tête se presse contre la sienne, ses lèvres se posent au hasard, sur ses cheveux, ses yeux, son nez, une chaleur lui monte au ventre…

-        Moi aussi, moi aussi, Philippe, mon chéri, je t’aime, je t’attends, viens dans ma chambre, viens avec ton journal, je t’attends, viens vite…

 

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