Lundi 23 novembre 1 23 /11 /Nov 12:13



   Oui, dit Hélène, oui Philippe, entre, viens t’asseoir à côté de moi sur le lit, doucement, ne fais pas de bruit, j’ai dit aux autres que je montais changer de robe, mais aussi que je me sentais un peu fatiguée et que peut-être je ne redescendrais pas, nous sommes tranquilles et seuls, pour la nuit, jusqu’à l’aube, viens, je t’attendais, j’ai éteint toutes les lumières sauf la veilleuse dans un coin, elle éclaire assez pour que nous puissions lire ensemble ton journal, donne…Non, ne me touche pas, pas encore, ne m’embrasse pas, tout à l’heure, tu vois, je suis restée habillée, non, pas vraiment, je suis nue sous ma robe, mais j’ai voulu la garder pour que tu puisses la soulever, tout à l’heure, quand nous lirons ensemble le passage où tu glisses la main sous ma robe, c’est cela que nous allons faire, Philippe, suivre ton journal ligne à ligne, vivre tes rêves, un par un, faire ensemble ce dont tu rêvais seul, voilà je suis Hélène, et je suis là, tu me tiens, je m’appuie sur ton épaule, comme ce jour-là, en descendant de la balançoire, quand j’ai fait semblant de perdre l’équilibre pour mieux me serrer contre toi parce que j’avais bien vu que tu mourrais d’envie de me tenir et que tu regardais mes aisselles, que tu voulais les embrasser, et je me suis sentie si faible et si bizarre que j’ai eu peur, je t’ai fait descendre, mais après c’était pire car je sentais que tu regardais sous ma jupe, entre mes cuisses et cela me faisait si chaud et si doux que j’ai eu comme un vertige et je suis venu me frotter contre toi pour que tu me touches, là…Non, Philippe, mon chéri, pas encore, pas tout de suite, suivons ton rêve, regarde, j’ai une mèche qui pend sur ma joue, remonte-la, comme pour me coiffer, oui, laisse ta main dans mes cheveux, caresse-les, enfonces-y tes doigts, oui, la nuque maintenant, le cou, oui, et c’est vrai que j’ai envie de ronronner, ce n’est pas seulement un rêve, oui, va, tu te souviens bien, c’est maintenant qu’il faut écarter un peu l’encolure de ma robe, oui, c’est maintenant qu’il faut défaire un bouton, tu vois mes seins, regarde, leur pointe est dure, elle se redresse vers toi, vers ta main qui glisse, qui descend, qui enveloppe un sein, puis l’autre, qui serre, oui, mon amour, tu n’as pas rêvé, je deviens toute vague, toute faible, je n’ai même pas la force de repousser ta main et d’ailleurs je n’y songe pas, je veux sentir ton autre main sur mon ventre, sa chaleur à travers ma robe, mais j’aurai bien plus chaud encore si tu glisses cette main sous ma robe, soulève-la, oui, doucement, découvre mes genoux, mes cuisses, glisse ta main sur mes cuisses, remonte vers le creux, oui, sur mon triangle, tu sens comme il est bombé, comme la peau est lisse, et je me raidis, je me cambre, et, Philippe, mon amour, j’ai de nouveau tellement le vertige que je ne sais plus ce qu’il faut faire après, dans ton rêve…

   Oui, c’est cela, ta main prend la mienne et la pose sur ton ventre à toi, sur cette bosse dure autour de laquelle j’étends les doigts et toi aussi tu te raidis, tu te cambres, oui, mon amour, je sais que tu veux sentir mes doigts sur la chair nue, j’écarte toutes ces étoffes qui la recouvrent, là, je te tiens, je referme mes doigts sur toi et je serre, et tu trembles, toi non plus tu ne sais plus très bien ce qui vient après dans ton rêve, regarde, j’écarte un peu les cuisses pour laisser ta main avancer, oui, plus loin, jusqu’à ce que ton doigt touche la chair humide, l’entrouvre doucement, va plus loin, entre dans la fente, là, tu touches, tu touches mon bouton, ma perle, arrête-toi, fais tourner lentement ton doigt, oui, là, tu sens comme elle devient dure, comme elle gonfle, oh, Philippe, mon amour, oui, c’est ainsi que je me caresse quand je suis seule, mais ton doigt est bien meilleur que le mien, frotte encore, appuie un peu plus, moi je remue ma main sur ta queue, elle monte et descend le long de ta tige, elle retrousse la peau, elle découvre cette grosse tête rouge qui palpite, cette petite bouche étrange qui bâille au milieu sur une perle translucide, c’est ton plaisir déjà ? Mais non, je sais ton plaisir est plus blanc, plus épais, plus chaud, il jaillira tout à l’heure, plus tard, il jaillira dans mon ventre, là où tu as ton doigt, enfonce-le, mon amour, un peu plus, tu sens comme je suis mouillée, je m’écarte encore, regarde comme ma chatte est mouillée, comme elle s’ouvre pour toi, comme elle t’appelle, là, oui, élargis-moi, lentement, comme ça, prépare-moi, prépare-moi pour toi, prépare-moi pour ta queue…

   Je l’ai dit, Philippe, j’ai dit le mot et maintenant je me sens encore plus mouillée et j’ai envie de dire les autres, ta queue, ton gland, ton gland sur mon con humide, je voudrais sentir ton gland glisser sur mon con humide, mais non, pas encore, attends, il y a d’autres rêves avant celui-là, d’autres rêves que tu n’as pas fait avec moi, mais avec Lise, et que je veux vivre, moi aussi…

   Déshabille-toi, vite, moi je n’ai que ma robe à retirer, mais toi, mon pauvre amour, tous ces boutons, mon dieu que c’est donc maladroit un mec, oui, là, tu es beau ainsi, un peu terrible avec cette tige, cet épieu, ce gourdin, cette queue, elle est belle ta queue, laisse-moi la toucher, la serrer encore, la caresser de bas en haut, c’est ainsi que tu fais quand tu es seul, mais ma main est plus douce, et mon autre main, tu la sens plus bas, sur cette peau toute dure et toute ridée, tu sens mes ongles te griffer, tu sens mes doigts jouer avec tes couilles, tu es beau Philippe, tu as fermé les yeux, tu as l’air de souffrir, je sens ta queue qui gonfle dans ma main, qui tremble par saccades, non, pas encore, pas tout de suite, viens, mets-toi là, devant moi, à genoux, regarde, je m’écarte pour toi, je te montre tout ce qu’il y a entre mes cuisses et qui t’attend, regarde…Est-ce que tu les trouves toujours répugnants, ces replis, ont-ils vraiment l’air d’une blessure ? Je me regarde parfois dans la glace, je trouve que cela ressemble plutôt à une fleur, une de ces orchidées sauvages qui ont des formes si précises qu’on rougit rien qu’en les voyant, ou alors un anémone de mer, moitié fleur, moitié bête, qui s’ouvre et se referme sous la caresse de l’eau…Philippe, mo amour, tu ne dois pas, tu sais tu n’es pas obligé, je n’osais pas te demander d’aller jusque là, aussi loi dans ton rêve, de poser ta bouche sur moi, de coller tes lèvres sur mo anémone. Philippe, je suis comme Lise, tu me rends folle avec ta bouche, avec ta langue, je la sens qui me fouille, qui glisse dans ma chatte, très loin, et je sais que j’ai un goût de sel et de marée, Philippe, mon amour, ta langue sur ma perle, je n’ai jamais senti cela, je vais crier, je crie, Philippe, c’est comme si la mer se gonflait dans mon ventre, c’est comme si une vague énorme se retournait dans mon ventre et que la crête venait éclater entre mes cuisses, dans le creux de ma fente, dans le creux de mon con,  Philippe, mon amour, oui, je jouis, oui, dans ta bouche, oui, mon amour, oui, bois-moi, mange-moi, bois mon plaisir, mange mon con, le con d’Hélène, car je ne suis pas Lise, je suis Hélène…

 

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Par Peter Pan - Publié dans : textes érotiques - Communauté : les blogs persos
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