Jeudi 5 novembre 4 05 /11 /Nov 10:53



   «  Lise ne doit même pas s’imaginer que ça peut être bon avec une autre femme ! Quel dommage…Elle se trompait, Maryse, en disant que la pureté était impossible. Lise, elle, est pure, elle n’est pas comme moi. Oh, si elle voulait… »

   «  Oh ! Si je pouvais, songe Lise ; elle a tellement envie de tout, elle est tellement prête à tout qu’elle me rend folle, à rester là devant moi, toute nue, tout offerte…Et elle ne le sait même pas, elle pense que faire l’amour, c’est simplement cet acte sexuel dont elle a un peu peur. Elle ne s’imagine pas que tout son corps est prêt pour tous les plaisirs, elle est tellement innocente qu’elle ne se doute pas un instant que le plaisir pourrait lui venir d’une femme…de moi, et que je ne demande que ça… ! »

   Tout de même, c’est trop, il faut faire quelque chose. Elles sont là, haletantes, rouges, tendues, humides…Lise n’en peut plus, la brûlure au bas de son ventre devient intolérable.

-        C’est vrai, murmure-t-elle, c’est dommage qu’on soit entre femmes. Mais justement, entre femmes, nous n’avons pas à nous gêner. Pourquoi ne fais-tu pas ce que tu as tellement envie de faire ?

   Hélène sursaute, écarquille les yeux.

-        Tu veux dire…

-        Mais oui, ma chérie, caresse-toi, comme si tu étais seule.

-        Oh, Lise, je n’oserais jamais…devant toi…Et…tu…tu me regarderais ?

-        Bien sûr. C’est un très joli spectacle une femme qui se caresse. Tu veux voir, tu veux que je te donne l’exemple ?

-        Oh, Lise, je…oui, oh oui !...

-        Regarde…

   Lise s’installe, s’appuie en arrière contre une souche bien placée, écarte lentement les cuisses. Fascinée, Hélène regarde s’ouvrir le buisson blond cuivré, la fente rose qui luit dans le soleil. La main de Lise descend jusqu’à elle, deux doigts s’enfoncent dans la chair humide, tandis que l’autre main joue avec les seins bruns.

-        N’est-ce pas que c’est joli ? demande Lise d’une voix sourde.

-        Oh oui…oui…souffle Hélène.

-        Fais comme moi maintenant, montre-moi, assieds-toi contre ce montant, devant moi, ouvre les cuisses, plus large, tu es ravissante, ma chérie…

   Hélène s’écarte de plus en plus. Sous la bosse du pubis, ombrée de noir, le jeune sexe bâille, rose et nacré.

-        Caresse-toi maintenant, comme tu le fais d’habitude. Tu aimes glisser un doigt dedans, comme moi ?

-        Oui…Mais j’aime surtout ici, quand je me frotte ici, tu vois ?

-        Sur ton bouton, oui, moi aussi, j’adore, regarde, je mets le doigt dessus et je frotte en tournant doucement…Et toi ?

-        Moi, aussi…

-        C’est bon ?...

-        C’est merveilleux…Oh ! Lise…si bon…

-        Ferme les yeux maintenant. Imagine que c’est Philippe qui te caresse là. Ce n’est pas ton doigt, c’est la langue de Philippe qui va et vient, qui s’enfonce un peu, tout doucement, tu sens ? Elle te suce, elle fouille partout…Tu aimes ?

   Hélène rouvre les yeux. Son regard est flou, incertain, sa voix haletante.

-        Oui…Mais j’aime mieux te regarder…J’aime voir tes doigts…bouger…

-        Va plus vite, chérie, fais exactement comme moi, tu vois, oui, comme ça…Moi aussi, j’adore te regarder…

   Lise a les yeux rivés sur les petits doigts qui s’agitent fiévreusement le long de la fente mouillée…N’importe quoi, tout au monde pour oser se jeter sur elle, la fouiller de la langue, la boire, la mordre…Et la tentation est si vive qu’elle accélère encore son mouvement, aussitôt imitée par Hélène…Il faut, il faut qu’elle jouisse vite, tout de suite, il le faut, pour Hélène aussi, Hélène dont la langue rose passe entre ses lèvres et se point inconsciemment vers le sexe béant de Lise…  « Ah ! Elle aussi, elle voudrait…Sentir sur moi cette bouche de jeune fille, lui faire boire mon plaisir tout en buvant le sien, je n’en peux plus, je vais la prendre, tant pis, j’en ai trop envie, et elle aussi… »

   Elle va se dresser, se jeter sur le jeune corps offert, ouvert, quand elle le voit se contracter. Le visage d’Hélène se crispe, ses yeux se ferment, elle prend une expression de surprise et de douleur mêlées.

-        Lise…je…Lise, je vais…Ah ! Lise…je…jouis…

-        Chérie, moi aussi, c’est bon, c’est bon, attends-moi, je viens, nous allons… jouir…ensemble…

   Elles poussent en même temps un petit cri étouffé, tressaillent, la main toujours enfoncée entre leurs cuisses resserrées, et se laissent aller en arrière en soupirant.

   Hélène se redresse la première et, un peu inquiète, cherche le regard de Lise dont le sourire la rassure tout de suite. Elle répond au sourire de Lise. Puis toutes deux se mettent à rire, d’un rire de gamines complices.

-        Eh bien dit Lise, c’est du joli ! Quand je pense que Philippe ne rêve qu’à ça, c’est tout de même bête de nous contenter de nos mains.

-        C’est mieux quand c’est quelqu’un d’autre murmure Hélène.

   Lise la regarde, intriguée. Ce n’était pas tout à fait une affirmation, pas tout à fait une question non plus. Lise ne répond rien. « Si tu savais, ma jolie nièce, comme il s’en est fallu de peu que ce soit moi qui te fasse jouir…

 

                        A  Suivre

 

Par Peter Pan - Publié dans : textes érotiques - Communauté : Sensualité & Simplicité
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