Vendredi 10 juillet 5 10 /07 /Juil 10:49




   Hélène adore la chambre de Lise ; elle s’y sent bien, et en même temps un peu triste : aura-t-elle jamais une chambre pareille ?

   Lise fouille dans son armoire et en sort un petit chiffon de satin blanc, deux triangles reliés par un élastique.

-        Je crois bien que c’était mon premier dit-elle ; il est ici depuis des années. Attends que je t’aide à le fermer…Bien, maintenant tiens-toi droite. Je t’assure que tu n’as aucune raison de m’envier…

   « Ou pour si peu de temps, songe-t-elle ; j’ai Philippe…Mais bientôt, c’est moi qui lui envierai Philippe ! »

-        C’est vrai, dit Hélène qui se regarde dans la glace, c’est mieux comme ça. Mais maintenant ma robe est trop étroite.

-        Je vais voir si j’en ai une à te prêter.

   Lise sort de l’armoire une longue robe décolletée.

   « Pauvre Philippe ! Quand il la verra sur Hélène, il deviendra deux fois plus fou ! Heureux Philippe ! »

   Hélène déboutonne sa vieille robe à la hâte, la laisse tomber à ses pieds. Lise hoche la tête.

-        Hélène, franchement ! ces culottes sont d’une laideur !

   Hélène rougit.

-        Tiens, essaye ce slip.

   C’est un minuscule triangle de dentelle qui tient dans le creux de la main.

-        Je ne pourrai jamais entrer là-dedans, dit Hélène en riant.

-        J’y entre bien moi ! réplique Lise en relevant sa robe à deux mains.

   Hélène se remet à rougir. Elle a déjà vu Lise toute nue, ou presque. Mais c’est autre chose de voir surgir ces longues jambes brunes sous ce retroussis, d’apercevoir les fesses dures moulées par la fine étoffe blanche dont les interstices ajourés accusent le taches de peau brune.

-        Alors ? demande Lise en pivotant sur elle-même.

-        Ravissant souffle Hélène.

   Et c’est vrai que le slip lui-même est une jolie chose. Mais plus jolis encore, le triangle bombé au bas du ventre, les poils cuivrés qui gonflent la dentelle et s’échappent par touffes sur les bords.

-        Mais ça doit serrer, non ? dit Hélène pour dire quelque chose et masquer s’il se peut l’émotion qui lui brûle les joues.

-        Viens, passe ta main sous l’élastique, dit Lise.

   Elle s’amuse à voir le jeune visage devenir tout rouge et, d’un léger mouvement de hanches, s’arrange pour que le bout des doigts d’Hélène touche le bord de son pubis.

-        Tu sens ? demande-t-elle.

   « Oh oui, oui…je sens, soupire Hélène en silence, je sens ses poils et cette chair bombée, parfumée…Comme je voudrais rester là, la toucher plus bas, enter dans sa fente, trouver sa perle…Mais je n’ose pas. Elle se fâcherait sans doute, ce serait terrible…Lise, Lise chérie, jamais je l’ai tellement aimée…Si tu voulais, si tu voulais, toi aussi passer la main sur mon ventre, sous mon slip… »

   En deux gestes elle arrache le vêtement de coton blanc et se cambre devant sa tante en la regardant dans les yeux. Lise sourit avec une ombre de mélancolie.

-        Tu vois que ça ne me serre pas, murmure-t-elle ; essaye-le.

   Brusquement, Hélène a hâte d’être habillée. La dentelle comprime agréablement ses petites fesses blanches et son pubis gonflé. Puis elle se coule dans la robe que lui tient Lise.

-        Elle te va à merveille, elle est à toi et le slip aussi. Est-ce qu’il te serre ?

-        Viens voir, dit Hélène en se retroussant à son tour, passe ta main sous l’élastique…là, tu sens ?

-        Je sens répète Lise d’une voix sourde en passant les doigts sur les poils clairsemés ; je sens surtout, ajoute-t-elle en repoussant Hélène et sur un ton volontairement détaché, que tu meurs d’envie d’aller te montrer aux autres. Va ! Non, attends une seconde…

   Elle prend un vaporisateur sur la coiffeuse.

-        Là ! Une petite touche de parfum…Relève ta robe, écarte les jambes…Là…c’est bon ?

-        C’est exquis, dit Hélène, les yeux mi-clos.

   Elle est si belle ainsi, la jupe relevée, le ventre offert, que Lise doit faire un effort immense pour ne pas tomber à genoux devant elle, coller ses lèvres sur l’endroit qu’elle vient de parfumer…

-        File ! Va séduire la terre entière, tu es irrésistible.

   Hélène se sauve sans même dire merci, tant son trouble est grand…Elle s’offrait, se donnait, s’ouvrait, j’aurais pu en faire ce que je voulais, que je suis donc sotte pense Lise.

   Lise pose les mains en croix sur sa poitrine et sent sous ses doigts les pointes toujours durcies. Elle rouvre son corsage, l’enlève, se met nue, va s’étendre sur son lit, jambes écartées. Ses doigts glissent le long de la fente moite, trouvent le clitoris érigé, le caressent…Mais c’est trop frustrant d’être ainsi ouverte, offerte au néant. Elle se redresse, prend dans le tiroir de sa table de nuit, une bougie dont le bout soigneusement poli, témoigne qu’elle n’est pas là par hasard, la passe dans sa fente puis, résolument l’enfonce en elle tout en continuant à se caresser les seins de sa main libre. Elle sent ses muscles se dilater sous la pression de la cire froide qui la remplit d’une fraîcheur délicieuse. Elle la pousse plus loin, jusqu’au bout, puis elle la fait tourner doucement entre le pouce et l’index et glisse sa main libre jusqu’à son clitoris Ses yeux se ferment, sa poitrine se soulève en même temps que son ventre, comme emporté par la même vague qui bouillonne en elle. Son sexe se referme si violemment autour du bâton de cire qu’elle a du mal à le maintenir en place, les contractions semblent vouloir l’expulser ou, au contraire, absorber l’objet dur et froid. Puis la vague déferle, ruisselle à travers elle, en dehors d’elle, ses doigts sont trempés de plaisir.

   Elle se détend enfin avec un long soupir, retire la bougie, se lave, se rhabille.  « Tout de même, ces jeunes, pense-t-elle, avec un peu de malice, ils n’ont que faire de bougies…Est-ce à ça qu’il pensait Ronsard ?  « Quand vous serez bien vieille, au soir, à la chandelle… ? »

   Et elle sort de sa chambre en éclatant de rire.

 

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Par Peter Pan - Publié dans : textes érotiques
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Dimanche 28 juin 7 28 /06 /Juin 12:32




   Lise maîtrise un sursaut. « Eh bien ! Il en a des audaces, le respectable professeur ! Mais il a bon goût, ça il faut l’avouer… »

-        Tu ne crois pas, demande-t-elle doucement, qu’il a justement eu peur de te faire mal ?

-        Il a dit…Il a dit qu’il voulait me laisser pour les jeunes. Comme si j’étais une part de tarte.

-        Que tu es sotte ! Au fond tu es encore une petite fille, tu crois qu’il suffit de s’en remettre aux adultes pour que tout marche bien. Mais il a raison, Bernard, entre jeunes c’est beaucoup mieux. Pour lui, tu ne peux être qu’une expérience de plus. Pour Philippe par exemple, tu serais quelque chose d’unique, dont il se souviendra toute sa vie.

-        Tu crois ?

-        J’en suis sûre.

-        C’est vrai, dit Hélène en se rengorgeant, que Philippe est amoureux de moi.

-        Comment le sais-tu ?

-        Je la sais parce que je…parce que Jacques l’a lu dans son journal !

-        Philippe tient un journal ? demande Lise, émoustillée.

   Elle se promet d’aller voir un jour quelle place elle y tient.

-        Oui, et Jacques a lu ce que Philippe voudrait me faire.

-        Nous y voilà ! Et qu’est-ce que Philippe voudrait te faire de si terrible ?

-        Il veut entrer en moi. Il ne pense pas que cela me fera mal. Il…

-        Mais ma pauvre chérie, si cela te fait mal ou si tu as peur, tu n’as qu’à lui dire ! Tu es sûre qu’i t’aime ?

-        Certaine.

-        Alors tu ne crois pas qu’il fera tout ce que tu lui demandes ? Il sera très doux avec toi. Tu imagines ce que ce pourrait être ? Tu étais déjà excitée tout à l’heure quand je te touchais les seins en parlant de lui ; et moi je ne suis qu’une femme, et je suis ta tante. Imagine lui, qui est un garçon et qui t’aime, ce que ce sera quand il te caressera ! Cela te fera tant de plaisir que tu t’ouvriras toute seule. Tu n’auras plus peur, tu en auras tellement envie que c’est toi qui lui demanderas de te faire l’amour.

-        Et alors ? demande Hélène, de plus en plus rose.

-        Et alors, quand tu seras vraiment sûre de vouloir, il te préparera d’abord doucement, avec son doigt pour t’élargir…

-        Comment ? Il n’entrera pas avec…avec son…

-        Si, bien sûr, mais pas tout de suite. Il le posera d’abord contre toi, contre ta fente, et tu aimeras tellement ça que tu le pousseras toi-même à l’intérieur. Comme il t’aime, il enfoncera seulement la pointe. Puis, à mesure que tu t’élargiras, il s’enfoncera un peu plus, mais seulement quand il sentira que tu es prête à le recevoir, que ça te fait plaisir, que tu ne souffres pas.

-        Et ça me fera vraiment plaisir ? Raconte encore…

-        Ça, ma chérie, tu le verras toi-même. Ce n’est pas quelque chose qui se raconte, tu sais. Ça se fait…

   Un ange passe. Ou un démon ? La tante et la nièce sont là toutes deux, les seins nus, à se regarder, un peu haletantes. En décrivant la façon dont Philippe fera l’amour à Hélène, Lise revoit la queue de Philippe brandie devant sa bouche, elle croit presque en sentir la saveur. Une moiteur chaude naît au bas de son ventre et ses seins durcissent sous les yeux d’Hélène, manifestement troublée.

   Lise tend la main vers sa nièce, soupèse un des petits fruits tendres.

-        Tu sais, dit-elle, si tu veux vraiment avoir l’air d’une femme, tu devrais porter un soutien-gorge.

-        Je n’en ai pas.

-        Tu veux que je t’en prête un ?

-        Mais il sera trop grand pour moi.

-        J’en ai un qui devrait t’aller parfaitement. Après tout ma poitrine est à peine plus grosse que la tienne. Elle est simplement mieux maintenue.

-        Tu crois ?

-        Mais oui, ils sont presque pareils. Tiens, prends-en un dans une main, tu verras.

   Lise donne l’exemple, tient dans une main un de ses seins et dans l’autre un de ceux d’Hélène qui hésite un peu, puis l’imite.

-        Oh non, soupire-t-elle, le tien est plus gros. Et quand je le fais remonter, regarde, il est comme un melon. Oh ! Lise, comme ils sont beaux tes seins !

   Hélène palpe maintenant Lise des deux mains et Lise sent une grande faiblesse monter au creux de ses genoux. Elle est prête à défaillir, à prendre dans sa bouche les deux petits bourgeons tendus, elle donnerait n’importe quoi pour qu’Hélène en fasse autant…Et il lui semble que peut-être, Hélène ne demanderait pas mieux, qu’il suffirait de l’attirer vers elle, de lui glisser entre les lèvres une pointe de sein pour qu’elle se mette aussitôt à la lécher comme un petit animal glouton…Et après…

   Lise se raidit, se reprend.  « Il ne sera pas dit que Bernard soit le seul à pouvoir se tenir, à avoir l’esprit de famille ». L’expression saugrenue en la circonstance la fait pouffer. Hélène, surprise, la regarde, s’écarte.

-        Un peu de patience, dit Lise, et les tiens seront aussi beaux que les miens, plus beaux sans doute.

-        Mais les tiens sont bronzés. Les miens sont blancs, c’est laid ! Oh Lise ! Est-ce-que tu me permettras de venir me bronzer dans ton solarium ?

-        Quand tu voudras, chérie. Mais le plus important maintenant, c’est que tu portes un soutien-gorge. Viens, referme ton corsage, ajoute-t-elle en se rajustant, et allons en chercher un dans ma chambre.

 

 

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Par Peter Pan - Publié dans : textes érotiques - Communauté : Sensualité & Simplicité
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Mercredi 17 juin 3 17 /06 /Juin 15:40
























































Brusquement elle s’est retirée, renversée sur le lit en écartant les jambes avec les mains, si largement qu’on aurait dit qu’elle allait se déchirer. Elle a crié : « Je veux ta queue dans ma chatte » d’une voix rauque, terrible, elle était comme folle et, en même temps superbe avec ses cheveux défaits, ses yeux étincelants, son visage crispé et ce trou rouge, énorme entre les cuisses. Je me suis jeté dessus, je me suis enfoncé d’un seul coup, jusqu’au ventre, ses hanches se sont mises à remuer furieusement, j’ai senti ses ongles qui me griffaient les fesses et j’ai joui si fort que j’ai eu mal, c’était comme un jet de feu qui me traversait les reins et la queue, un éblouissement plus extraordinaire encore que quand j’ai fait l’amour pour la première fois. Comme elle est bonne ! Je l’ai serrée contre moi et elle semblait heureuse, elle poussait de petits grognements contents, on aurait dit qu’elle ronronnait.

   Alors j’ai eu comme un remord. Elle était si tendre avec moi, si confiante ; et moi j’avais abusé d’elle alors que j’en aime une autre. C’était affreux, cette impression de l’avoir trahie. Elle s’est aperçue que j’étais inquiet. Et quand je lui ai avoué mon amour pour Hélène, elle a simplement ri. J’étais presque vexé qu’elle ait l’air de tenir si peu à moi.

   Mais moi, est-ce que je tiens à elle ? Oui, sans doute, quand je repense à…tout ce que nous avons fait, je suis ému, je me mets tout de suite à bander…Mais le reste du temps, c’est Hélène que j’aime. Comme j’aimerais la tenir comme j’ai tenu Lise, toute frémissante de plaisir dans mes bras. Hélène, tu voudras bien, dis ? Lise a même promis de m’aider. Elle est merveilleuse. Mais c’est plutôt mal parti. Je me demande pourquoi Hélène m’en veut…

 

-         Pourquoi lui en veux-tu ? demande Lise, assise sur le lit d’Hélène et caressant les longs cheveux noirs.

-         Oh Lise, si tu savais…

-         Si je savais quoi ?

-         Philippe est une brute.

-         Une brute ? demande Lise, qui a de bonnes raisons de savoir que Philippe est plutôt doux ; une brute ? Qu’est-ce qu’il t’a fait ?

-         Il ne m’a rien fait, mais…

-         Mais ?

-         Mais il voudrait…

-         Il ne t’a rien fait, mais il voudrait…Et c’est pour cela qu’il est une brute ? Mais qui est-ce qui ne voudrait pas ma jolie ? Tu es juste à point, belle comme un cœur, et tu préférerais que les garçons ne s’en aperçoivent pas ? Et toi aussi, tu voudrais, tu es toute prête. Regarde-toi, tu es une femme…

Lise passe la main sur la jeune poitrine.

-         Tes seins sont déjà gros. Et tu ne portes même pas de soutien-gorge. Défais un peu ta robe que je vois… Qu’est-ce que tu as ? Tu ne vas pas me dire que ça te gêne de te déshabiller devant moi ?

Hélène déboutonne son corsage, ses petits seins ronds surgissent. Elle esquisse un mouvement de pudeur, elle va poser les mains dessus, mais son geste se transforme ; elle les serre dans ses paumes, les fait saillir vau maximum comme elle le fait souvent devant sa glace, et l’autre matin dans son lit…

-         Ils sont presque aussi gros que les miens, dit lise.

-         C’est vrai ? Montre !

Lise défait à son tour son corsage, dégrafe son soutien-gorge. Ses seins sont aussi fermes que ceux d’Hélène, mais ils n’ont pas besoin d’être soulevés pour former deux globes volumineux.

-         Comme tu es brune ! s’écrie Hélène ; Je ne suis pas comme toi. Tes pointes sont toutes rugueuses. Ah ! Quand aurai-je des seins de femme !

-         Mais ce sont des vrais seins de femme ! Regarde comme les pointes durcissent quand je les touche. Tu ne le sais peut-être pas, mais tu as une envie folle de faire l’amour.

-         Oh si, je le sais ! j’ai envie, mai…pas avec Philippe.

-         Et pourquoi pas avec Philippe ? Tu n’aimes pas qu’il te caresse les seins comme ça ? Regarde comme cela t’excite quand je te parle en te touchant…

Hélène commence à rosir sous la caresse qui se prolonge.

-         Je vais te dire, murmure-t-elle ; mais tu vas te moquer de moi…

-         Mais non voyons, tu peux tout me dire. Sinon  je ne serais pas là !

-         Je voudrais faire l’amour avec l’oncle Bernard…

-         Avec Bernard, tu es folle ! Il est beaucoup trop vieux pour toi.

-         Mais il m’aime beaucoup et il ne me ferait pas mal. Tu sais…

-         Quoi donc ?

-         Il est très doux, Bernard. Tout à l’heure, il m’a caressée et j’avais terriblement envie de faire l’amour avec lui, et lui aussi il avait envie, je le sais, parce que son… son sexe était énorme et …

 

 

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Par Peter Pan - Publié dans : textes érotiques - Communauté : Se dévoiler, se sentir vivre
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Dimanche 14 juin 7 14 /06 /Juin 12:33





                                                        10

 

Je ne comprends plus rien à Hélène.  Aujourd’hui, elle est allée en bateau avec papa. La voile, c’est quand même agréable…  Moi, quand je vais en mer, j’en reviens toujours heureux, un peu fatigué, bienveillant pour tout le monde…’ai guetté leur retour. Je pensais qu’Hélène serait détendue, souriante, qu’elle s’appuierait sur moi pour me raconter sa journée, les joues en feu, avec cette façon qu’elle a de buter sur les mots quand elle est excitée. Je la voyais déjà arriver, toute chaude encore de soleil, je l’aurais prise dans mes bras, elle m’aurait embrassé avec toute sa fougue, toute sa joie de vivre…Au lieu de cela elle se jette sur moi comme une folle en me traitant de salaud, elle s’en va en pleurant. Lise est allée la consoler.

   Est-ce qu’Hélène m’aurait vu avec Lise ? Ce n’est pas possible…Quand même…Si elle a vu, je comprends que ça l’ait choquée. Moi-même, au premier moment, je l’ai été…Et avant, je n’aurais jamais cru que c’était ainsi. Ça m’a même fait d’abord une impression un peu répugnante, tous ces replis rouges et humides, un peu visqueux, avec une odeur indéfinissable…pas désagréable d’ailleurs, je m’attendais à ce que cela sente fort, mais au contraire, c’est assez doux, avec une senteur de marée. J’avais peur d’y goûter, cette chair informe et mouvante m’inquiétait. Mais ça a plutôt bon goût, c’est un peu salé, un peu âcre…

   J’ai tout de suite senti que ça excitait terriblement Lise d’être embrassée là et ça m’a excité moi aussi, de lui donner tant de plaisir. J’ai enfoncé ma langue plus loin, elle s’est mise à gémir. C’était comme une sorte de complainte qui ne s’arrêtait pas ; ça ne ressemblait pas du tout à sa voix habituelle. Elle tremblait, elle serrait ses cuisses autour de mon visage, je sentais les chairs se contracter autour de ma langue. Pendant ce temps, elle m’avait pris dans sa bouche, elle me suçait, je sentais sa langue sur mon gland qui passait et repassait le long du filet, je n’avais jamais senti une telle jouissance. Quand je me touche là, il faut que je mouille mon doigt constamment, sinon ça fait mal. Sa langue humide pouvait me lécher très longtemps. Elle ne s’arrêtait que pour me prendre tout entier dans sa bouche. D’imaginer que j’étais capable de lui donner autant de plaisir qu’elle m’en donnait, cela m’a bouleversé. Je n’étais plus dégoûté, tout ce que je voulais, c’était qu’elle continue sa mélopée, qu’elle crie, qu’elle se sente éclater comme moi j’étais prêt à éclater dans sa bouche. J’ai titillé sa perle avec le bout de ma langue et elle poussait de petits cris. Alors je me suis remis à la sucer tout le long de sa fente, j’avais envie de la goûter tout entière. J’ai pris un des replis de chair entre mes lèvres et j’ai mordu très doucement. C’est tellement délicat, tellement fragile que ça fait peur. C’est comme d’embrasser une bouche, mais c’est plus docile, aucune langue ne répondait à la mienne, cela me donnait l’impression qu’elle attendait tout de moi.

   Et, tout à coup, j’ai senti son doigt glisser entre mes fesses, remonter le long de ma raie, je ne comprenais pas ce qu’elle voulait. Son doigt est arrivé sur l’ouverture, a appuyé… C’était quelque chose d’étrange, d’extraordinaire de sentir son doigt pénétrer ainsi et, en même temps, cela faisait un peu mal et cela m’a refroidi. Mais quand elle m’a dit de lui en faire autant, cela m’a si fort excité que j’ai obéi tout de suite. J’ai caressé sa raie jusqu’à ce que je sente sous mon doigt un petit bourrelet. J’ai d’abord eu du mal à entrer, c’était tellement étroit. Mais elle a enfoncé le sien un peu plus. J’ai eu mal…enfin, un mal bizarre, presque agréable, c’est difficile à définir. Un peu pour lui faire mal, à elle aussi, j’ai enfoncé mon doigt d’un seul coup. Elle a poussé un râle et j’ai senti mon doigt serré très fort, comme par quelque chose d’élastique. Mais une fois dedans, ça s’élargissait un peu et j’ai pu bouger, remuer, comme elle le faisait dans moi. Et de sentir que nous faisions en même temps la même caresse, avec mon gland toujours dans sa bouche et ma langue dans sa fente, cela m’a donné le vertige, et je savais qu’elle éprouvait la même chose…Je n’en pouvais plus, je sentais ma queue se gonfler, prête à jouir. Je voulais me retirer pour ne pas venir dans sa bouche.  Elle s’est collée plus fort contre moi, je sentais le goût de marée devenir plus fort, plus visqueux, ça coulait sur ma langue, j’aspirais, je suçais, j’avalais, je ne me contrôlais plus, j’allais jouir dans sa bouche…

 

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Par Peter Pan - Publié dans : textes érotiques - Communauté : Sensualité & Simplicité
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Samedi 6 juin 6 06 /06 /Juin 11:29


Bernard s’assied à côté d’elle.

-        Tu vas te mettre du sable plein les cheveux, dit-il ; mets plutôt la tête sur mes genoux, ce sera bien plus confortable…

   Il l’installe avec précaution contre ses jambes repliées. Les longs cheveux humides effleurent son ventre, son sexe. Il pose la main sur l’épaule dorée, chaude de soleil. Hélène frissonne et se serre plus étroitement contre les jambes musclées. Un souffle de vent passe sur son visage, ses seins, la parcourt d’une caresse infiniment douce et qui l’enveloppe toute entière. Les pointes de ses seins durcissent et voilà que la main de Bernard, comme si elle répondait à leur appel, glisse presque insensiblement de l’épaule vers la gorge. La paume s’attarde un instant, se laisse chatouiller par la petite boule de chair hérissée, avant de venir envelopper fermement la rondeur naissante mais déjà pleine. Les yeux mi-clos, Hélène chantonne, d’une voix qui n’est plus tout à fait la sienne. Bernard reprend le chant de sa belle voix grave, tandis que son pouce monte et descend le long du sein niché dans sa paume, et que, de l’autre main, il caresse tendrement les cheveux noirs.

   Bernard sait ce qu’il fait, songe Hélène. Il sait qu’elle  attendait depuis toujours cette main forte, solide et pourtant douce qui se pose maintenant sur son ventre, qui va atteindre son pubis. « Lui, il sait ce qu’il fait, c’est un homme, il ne risque pas de me faire mal comme ce petit crétin de Jacques ». Les doigts de Bernard effleurent le renflement bombé, les petits poils frisés. En même temps, il écarte les genoux, attire Hélène contre son ventre. Elle sent sur son dos le sexe dur, énorme, dont la tête gonflée laisse sur sa peau une trainée humide. Elle s’appuie un peu plus. Bernard avance un doigt, entrouvre la fente, trouve la perle dure, la masse. Hélène cesse de chantonner, elle ne peut plus ; elle ne peut plus que s’ouvrir à la main qui s’avance vers sa fente humide et gonflée. Elle gémit doucement et se laisse glisser sur le sable, les cuisses béantes pour accueillir Bernard, pour lui permettre de venir sur elle, dans elle.

   Il s’allonge à côté d’elle et, les coudes appuyés de part et d’autre de son cou, prend son visage entre les paumes et pose des baisers légers sur ses paupières, son front, ses lèvres…Mais elle sent contre sa cuisse, l’épais bâton de chair chaude qui tout à l’heure va la prendre, descendre en elle… Elle n’a pas peur, avec Bernard elle n’aura pas mal, elle est prête.

   Il approche ses lèvres des siennes et elle ouvre aussitôt la bouche. Mais il se contente d’appuyer un baiser léger sur les commissures, puis, résolument, lui pose un gros baiser sonore sur chaque joue, s’assied, et dit, en la soulevant à demi :

   -Allons, il est temps de partir, le soleil baisse, tu vas prendre froid.

   Hélène lui jette un regard éperdu, inquiet.

-        Qu’est-ce qu’il y a ? Je ne te plais pas ? Mais tu…tu en as envie, n’est-ce pas ?

   Elle jette sur le sexe tendu un regard où le regret se mêle à une sorte de soulagement. Et d’un geste hésitant, elle y porte la main. C’est incroyablement dur, et noueux, comme une massue, avec de grosses veines qui saillent tout le long.

-        Tu vois bien que j’en ai envie, ma chérie, murmure-t-il en serrant la tête d’Hélène contre son épaule ; aïe ! Comme ta main me fait plaisir…

-        Alors pourquoi est-ce que tu dis aïe ?

-        Parce que tu n’es pas pour moi, ma jolie, dit-il en lui prenant les mains.

   Il pose un baiser au creux de chaque paume, puis les place, l’une devant la poitrine, l’autre contre le pubis.

-        Pourquoi as-tu changé d’avis, tout d’un coup ?

-        Je n’ai pas changé d’avis, ma chérie, j’ai seulement été un peu trop loin. Il faut que tu découvres l’amour avec quelqu’un de plus jeune, ajoute-t-il avec regret.

   Il serre Hélène contre lui, lui embrasse les cheveux et dit :

-        Rentrons vite, nous trouverons peut-être au port une langouste pour dîner…

-        Mais je suis toute nue ! s’exclame Hélène, comme si elle venait de s’en apercevoir.

   Bernard se met à rire franchement…

-        Il y a un vieux peignoir sur le bateau et nos vêtements sont dans la voiture…

   Pendant tout le chemin du retour, Hélène pense à ce membre énorme qu’elle a un instant serré dans sa main, qu’elle était prête à recevoir dans son ventre. Il lui semble être encore ouverte, comme si on lui avait arraché quelque chose, si on l’avait vidée. Elle voudrait tellement se caresser, enfoncer quelque-chose dans sa fente brûlante, se faire jouir…Si elle essayait encore avec Bernard ? Mais Bernard a remis son short, il s’occupe de la barre, du vent, il a tout oublié… Hélène se touche, sous le peignoir, puis s’arrête…Devant lui, elle n’ose pas. Elle s’assied sur la chaîne d’ancre, se frotte un peu, s’arrête encore : c’est trop dur ça lui fait mal au coccyx.

   Elle arrive à Montardres tremblante de désir.

Philippe dans l’allée semble guetter leur retour et essaye de la prendre dans ses bras. Elle part en courant, avec de grands sanglots énervés au milieu desquels il entend : « Salaud, salaud ! Je te déteste ! »

   Eberlué, Philippe reste planté au milieu de l’allée et regarde la jupe rose disparaître derrière les thuyas.

-        Ne t’inquiète pas lui dit Bernard. Ce sont des humeurs d’adolescente. Ça lui passera.

 

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Par Peter Pan - Publié dans : textes érotiques - Communauté : Se dévoiler, se sentir vivre
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