Samedi 21 février 6 21 /02 /Fév 11:36


Viens effleurer ma couche
Que j’ouvre pour toi
Afin que tu touches
De tes mains ce sein lourd
Viens tout contre moi
Que je t’échauffe à mon tour
Que je balade mes doigts
Sur ta douce peau
Pour délivrer le cadeau
Que tu as en toi
Je t’offre la délivrance
Qui bénit ton insistance
Dans les caresses subtiles
D’une maîtresse tactile
Qui promène sur ton corps
Des promesses vierges encore
Viens soupirer à mon antre
Les jeux d’une langue
Et balader sur mon ventre
Avant que je ne tangue
Dans quelques spasmes
Qui nous unirons
Dans les sublimes orgasmes
Que nous partageons
Dans les soupirs cruels
Des délices virtuels
Viens t’éprendre de moi
Et m’envahir
Qu’enfin je te soupire
A douce voix
Que la douceur de ce pouce
Encore m’enivre
Et me rends encore plus douce
Que le jet que tu délivres !

Par Peter Pan - Publié dans : textes érotiques - Communauté : Sensualité & Simplicité
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Dimanche 15 février 7 15 /02 /Fév 11:07


Oui. Sur le canapé, la petite gigotait comme une folle. On l’avait un peu oubliée. « Attends, dit Angelo, je vais m’occuper d’elle. Toi, continue avec ta main ». Il se met à genoux devant elle et commence à la sucer, et moi je le serrais dans ma main et je le…je le branlais, est-ce qu’on peut utiliser ce mot là avec vous Madame Lise ?

-         Bien sûr, dit Lise qui commence à sentir son string devenir vraiment mouillé entre les jambes, et cette fois ce n’est plus de la sueur.

-         Mais, tout en le branlant je regardais Angelo et sa langue qui passait dans la fente, qui entrait, ressortait, ça me faisait penser à la mienne quand il me suce. Parce qu’il suce bien, le salaud, vous pouvez pas savoir, Madame Lise…

-         Et je le regrette, murmure Lise, sincère.

-         Mais quand même, les hommes, ça ne sait pas tout. Il lui fait l’amour avec sa langue, comme si c’était avec…

-         Avec sa queue, dit Lise, nonchalante.

-         Oui, et de temps en temps il lui mordillait le bouton. Mais moi je savais qu’il aurait dû lui passer la langue tout le long de la fente à grandes lampées, parce que c’est encore ça qui fait le plus de plaisir, ce n’est pas vrai ?

-         C’est vrai.

-         La fille se tortillait sur le canapé, gémissait. Et tout d’un coup j’ai eu envie de m’en mêler, vous savez, comme quand on a envie de faire un travail soi-même parce qu’on aime le bel ouvrage. J’ai poussé Angelo de côté, j’ai pris sa place, à genoux devant la fille et je me suis mise à la sucer, comme j’aime qu’on me le fasse. Et, en même temps, j’ai relevé les bras pour lui caresser les seins, tout doucement d’abord, puis en serrant de plus en plus, comme ça, vous sentez, vous sentez ?

-         Oh oui, souffle Lise qui se laisse aller en arrière sur les coussins, les yeux fermés ; elle est passionnante, votre histoire, Amanda. Et ensuite ?

-         Ensuite, Angelo s’est mis derrière moi, et il m’a prise comme ça. C’était terrible quand il est entré, j’ai cru que j’allais, je ne sais pas, m’évanouir peut-être. Mais j’ai tenu bon, je ne voulais pas jouir avant eux. Il avait refermé ses bras autour de moi et il me caressait les seins, il ; me donnait des grands coups jusqu’au fond de mon ventre ; parfois il ressortait presque entièrement et, pour revenir, il devait de nouveau écarter mes lèvres et j’étais chaque fois ouverte et pénétrée comme si c’était la première fois. Et puis j’ai senti la fille se raidir sous mes lèvres, ses cuisses se sont serrées autour de ma tête. Je l’ai entendue crier : «  J’arrive, j’arrive !!! » et je me suis aperçue que c’était la première fois que j’entendais sa voix, et ça ne devait même pas être sa voix habituelle, n’est-ce pas, dans ces circonstances…

   La voix d’Amanda a encore baissé d’un ton et set si rauque qu’on la dirait enrhumée.

-         Moi, je n’en pouvais plus, j’ai joui, comme une folle, comme jamais, je me plantais sur la queue d’Angelo une fois, deux fois, dix fois, je croyais que ça ne finirait jamais et il s’agitait dans moi pour arriver au bout et la fille hurlait maintenant, sa fente écrasée sur ma bouche et son bouton tout dur tressaillait. Finalement, Angelo a poussé un grognement terrible, il m’a serré les seins à me faire mal et j’ai senti son jus chaud qui me coulait dans la chatte et entre les cuisses…Ah !!!Madame Lise !!!Comme c’est bon de vous raconter tout ça, ça me rend toute chose…

-         Moi aussi, murmure Lise ; et vous racontez très bien, Amanda. Et après, qu’est-ce qui s’est passé ?

 

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Par Peter Pan - Publié dans : textes érotiques - Communauté : Sensualité & Simplicité
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Lundi 9 février 1 09 /02 /Fév 18:53



-         Eh bien, Angelo donc me caressait les seins, comme je vous fais. Et, machinalement, je me suis mis à faire la même chose à la petite, à lui palper les pointes qui sont devenues dures. Et le cochon, pendant ce temps, il avait soulevé ma jupe et il avait glissé sa main entre mes cuisses, et un doigt…enfin, vous comprenez…J’étais toute mouillée et il m’est venu comme une envie d’embrasser. Je ne sais pas comment, je me suis trouvée avec un téton de la fille dans la bouche. Ça avait l’air de lui plaire beaucoup, elle poussait des petits cris, elle serrait ma main contre elle, elle se trémoussait comme une anguille. Un petit bout de chou de rien du tout, j’aurais pu lui manger la soupe sur la tête ; des tâches de rousseur partout, jusque sur les seins, et les cheveux coupés courts, comme un garçon…Ce n’est pas comme vous Madame Lise. Vous avez des cheveux magnifiques. Vous êtes une vraie femme, vous ! Je peux les toucher ?

-         Mais bien sûr Amanda.

   Amanda se met à caresser les cheveux de Lise, enfonce les doigts entre les mèches blondes et ondulées, lui masse légèrement le crâne.

-         Vous aussi, Amanda, vous avez de beaux cheveux, dit Lise ; jusqu’où vous arrivent-ils ?

-         Vous ne devineriez jamais ! répond fièrement Amanda, en levant les mains vers son énorme chignon, noir et parfaitement lisse.

   Dans ce mouvement, ses seins se redressent et pointent triomphalement à la hauteur du visage de Lise qui pense : « Elles ont des poitrines étonnantes ces Italiennes ! ». Mais son attention est détournée par le flot de cheveux qui se déroule, ruisselle, couvre la poitrine, retombe jusqu’aux cuisses.

-         Vous voyez dit Amanda, je pourrais m’asseoir dessus !

-         C’est incroyable, murmure Lise en passant elle aussi ses doigts à travers les mèches interminables et soyeuses.

-         C’est bon, souffle Amanda en fermant les yeux à demi et en devenant un peu plus rouge.

   La main, toujours posée sur les seins de Lise se crispe.

-         Et alors, cette petite ? demande Lise qui ne veut rien perdre de l’histoire.

-         Cette petite, répète Amanda d’une voix qui a baissé d’un ton ; oh ! Cette petite ? Il n’y avait rien du tout ! Je ne sais pas comment cela peut plaire à un homme. Pas de cheveux, les seins non plus pas bien gros, formés, solides, mais pas de quoi remplir la main. Mais sensibles ! Pendant que ma langue lui taquinait les pointes, elle s’était mise à gémir, elle était presque renversée en arrière. Alors Angelo nous a poussées toutes les deux vers le canapé, là où nous sommes maintenant, il avait toujours sa main entre mes cuisses et son doigt enfoncé, et de l’autre main il a arraché le slip de la fille. Le tissu est venu tout seul, c’était moins que rien. Il m’a lâchée, je me suis sentie toute vide, mais la petite a tout de suite mis sa main à la place de celle d’Angelo. Ça m’a fait un drôle d’effet d’être touchée là par une femme, mais c’était bon. Même, elle bougeait ses doigts mieux que lui, plus doucement, et habile avec ça…Je ne sais pas comment elle faisait, mais elle réussissait, avec une seule main, à me caresser en même temps à l’intérieur et sur le bouton…Mais vous êtes sûre que je ne vous ennuie pas ?

-         Vous savez bien que non, Amanda, murmure Lise, avec un petit sourire malicieux, et alors ?

-         Alors, Angelo a ouvert les jambes de la petite, juste devant moi, sous mon nez pour ainsi dire. Et il m’a dit : « Suce-la ».Moi, je n’avais pas très envie. Je n’avais jamais vu une femme d’aussi près ; ça me rendait toute drôle.  « Tu n’as pas envie ? Alors c’est moi que tu vas sucer ». Et il s’est déboutonné, il a sorti son truc énorme, tout gonflé, déjà décalotté, le salaud, vous pensez, ça faisait un bout de temps qu’il nous regardait et qu’il me tripotait. Je l’ai pris dans ma bouche, ça j’ai l’habitude, et j’aime. C’était bon, un peu salé, ça me remplissait presque jusque dans la gorge. J’avais une envie folle de le faire jouir, j’aime quand ça vient, quand ça jaillit dans ma gorge, tout chaud…Mais qu’est-ce que je vous raconte, moi !

-         Des choses très intéressantes, dit Lise d’une voix un peu rauque ; continuez Amanda.

-         Oui, je sens que ça vous intéresse vraiment, dit Amanda en serrant une pointe de sein entre deux doigts ; et ça me rend bien heureuse, Madame Lise…Mais où en étais-je ?

 

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Par Peter Pan - Publié dans : textes érotiques - Communauté : Se dévoiler, se sentir vivre
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Mercredi 4 février 3 04 /02 /Fév 20:52

                                                           7

 

-         Bonjour,  Madame Lise, dit Amanda en ouvrant la porte ; j’étais justement en train de tout préparer pour vous.

   La couturière prononce  « Bonnejourr » et sa belle voix grave d’Italienne, semble monter du fond de sa gorge. Lise ne l’entend jamais sans ressentir un picotement dans le dos. Elle va chez sa couturière pour se faire faire des robes, bien sûr, mais aussi, comme d’autres vont chez la masseuse, pour de détendre, s’abandonner. Pour se sentir une autre. Amanda est une fée qui la transforme en toutes sortes de personnages fabuleux. A l’aide d’une coupe de tissu qu’elle drape autour de Lise, elle fait apparaître dans le grand miroir à trois faces, tantôt une matrone romaine, tantôt une Merveilleuse du Directoire, tantôt une Schéhérazade en personne.

-         Comme ça vous va bien, Madame Lise ! S’est-elle écriée la semaine dernière avec un enthousiasme communicatif ; vous avez le ventre parfait, avec un nombril haut placé. C’est exactement ce qu’il faut. Pourquoi ne vous faites pas faire une de ces robes à la mode cette année, qui laissent le ventre nu ? Je vous ferais une jupe longue à volants – tenez, comme ça – et un petit boléro pour couvrir les seins.

   Elle avait joint le geste à la parole et Lise n’avait pas résisté. Elle avait commandé la robe, cette robe qui est là, maintenant, sur le mannequin d’osier, prête à être essayée.

-         ça a l’air bien joli, Amanda, dit Lise en entrant. Mais laissez-moi souffler un peu avant l’essayage. Il fait une chaleur !

-         Bien sûr mon petit. Mais vous êtes toute en sueur ! Otez donc votre robe, vous serez mieux…

   En slip et soutien-gorge, Lise s’est affalée sur le canapé de velours, les bras en croix, les cuisses écartées. Dans la pénombre de l’appartement aux persiennes closes, elle savoure la fraîcheur de l’évaporation sur sa peau moite.

-         Alors Amanda ? demande-t-elle ; ça va bien ? Où en sont les affaires de cœur ?

-         Oh, Madame Lise, c’est terrible, je ne veux plus le voir.

-         Qu’est-ce qu’il a encore fait ?

-         Je ne sais pas si j’oserai vous le raconter, dit Amanda, pour la forme, en prenant la main de Lise dont elle caresse légèrement les doigts ; vous êtes si délicate ! Une vraie fleur…

-         Moi, vous savez, je peux tout entendre.

-         Eh bien voilà : l’autre soir, il est arrivé avec une petite, je ne sais pas trop où il l’avait ramassée, un traînée, une…

-         Et vous l’avez laissée entrer ?

-         Je n’ai pas compris tout de suite. Et puis j’étais trop contente de le voir, lui. Alors je me suis dit qu’il m’amenait une cliente et que, quand elle serait partie, on ferait l’amour. J’ai décidé de l’expédier au plus vite. Il fallait d’abord prendre ses mesures. Elle n’avait rien sous sa robe, juste un tout petit string, pas de soutien-gorge. Et Angelo qui était là, à regarder. Quand j’ai mesuré son tour de poitrine, il lui a mis les mains sous les seins pour les redresser, en disant : « Il faut que tu mesures comme ça, autrement ce sera trop étroit quand elle portera un soutien-gorge. – Espèce de cochon, je lui ai dit, tu n’as pas honte de la tripoter comme ça ? » Mais, elle, la petite salope, elle ne disait rien. Alors il me répond : «  Fais-le toi-même, si ça te fâche. Je prendrai le centimètre ». Et pendant que je lui tenais les deux seins – tenez, comme ça, vous voyez, Madame Lise, que je vous montre – il est arrivé par derrière et il m’a mis une main sur le sein et l’autre…enfin vous me comprenez, Madame Lise, entre femmes…Il faut vous dire, moi, les caresses sur les seins ça me rend folle. Il a pris une pointe entre le pouce et l’index et il serrait doucement en tournant un peu, comme ça…vous sentez, Madame Lise, malgré votre soutien-gorge ?

-         Oui, je sens très bien, dit Lise, qui commençait à s’amuser beaucoup.

   Elle adore les histoires de cœur que la belle Italienne lui raconte souvent avec un mélange de verdeur et de naïveté qui l’enchante. Et elle ne déteste pas les gestes tantôt hardis, tantôt timides, dont Amanda accompagne ses récits…Timides ? Ou n’est-ce qu’un jeu ? La voilà qui hésite, ses grands yeux noirs interrogent Lise avec une sorte de crainte, ses mains s’écartent des seins qui durcissaient déjà.

-         Mais je vous ennuie peut-être, Madame Lise, avec mes histoires ?

-         Pas du tout Amanda. Et n’enlevez pas votre main. Moi aussi j’adore ça. Mais il ne faut pas seulement pincer. Il faut passer la paume sur les pointes, doucement…Oui, comme ça, c’est exquis.

-         Ah, vous êtes bien comme moi ! dit Amanda dont les joues rosissent ; dès qu’on me touche là, dès qu’on me caresse comme ça, je perds la tête. C’est à cause de ça…que tout est arrivé, l’autre jour…

-         Tout quoi ? demande Lise, les yeux mi-clos.

 

 

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Par Peter Pan - Publié dans : textes érotiques - Communauté : Sensualité & Simplicité
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Mardi 27 janvier 2 27 /01 /Jan 16:47


   Elle le regarde cette fois avec plus d’attention. Quand elle tire sur la peau, le gland jaillit soudain comme la pulpe d’un fruit mûr ; il semble relié au reste par une sorte de soufflet ;  « un minuscule accordéon » pense-t-elle. Il est fendu en son sommet, la fente a l’air d’une petite bouche. Hélène la regarde fixement pour voir si elle s’ouvre et se ferme comme la bouche d’un poisson. « C’est vrai que cela a un peu l’air d’un poisson. Et cette espèce de couture, là, juste à la base, c’est comme une branchie ». Elle passe le bout de l’index dessus. Jacques tressaille.

   - Mouille un peu ton doigt…

   - C’est là que ça te fait plaisir ? demande-t-elle.

   - Oh oui ! Et aussi quand ta main remonte…

   Son doigt est entré dans la fente d’Hélène, mais il est tellement occupé par son propre plaisir qu’il semble avoir oublié la jeune fille. Cette main qui enveloppe son membre est si douce ! Et voilà qu’Hélène se redresse à demi pour le prendre à deux mains et le faire tourner lentement entre ses paumes. Et puis, de nouveau, elle l’encercle d’une seule main tandis que, de l’autre elle poursuit son exploration. Elle arrive à la peau rêche, étrangement plissée, aux petites billes oblongues qu’elle prend entre ses doigts, d’abord l’une, puis l’autre et enfin toutes les deux à la fois.

-         Et là aussi, ça te fait plaisir ?

-         Oh oui ! Encore, n’arrête pas, je t’en supplie…

   Pour Jacques, l’excitation est devenue insoutenable. Il saisit Hélène sous les aisselles, l’aide à se soulever.

-         Viens, assieds-toi sur moi…

   Hélène se laisse faire. Docilement, elle se place, les cuisses béantes, au-dessus du ventre de Jacques.

-         Ouvre-toi bien. Pose-toi sur moi…

   Il écarte lui-même les grandes lèvres sur l’orifice et le clitoris enflammés, puis, la tenant par les hanches, il l’attire vers lui, la place sur son sexe. A ce contact, il est parcouru d’un frisson fiévreux. Il lève les mains pour saisir les seins d’Hélène, il les pétrit. Elle remue contre lui, frotte sa fente humide contre la tige raide qui s’enfonce, ressort, s’enfonce à nouveau, se presse contre le bouton, l’écrase. Hélène sent venir en elle une marée chaude, une plénitude qui l’envahit, qui déborde.

-         Jacques, Jacques, ça vient…Je jouiiis…Aaah !

   Dans un spasme, elle s’abat sur la poitrine du jeune homme. Jacques lui empoigne les fesses, la soulève au-dessus de lui. Son membre érigé se dresse à la rencontre de la fente béante, vient effleurer le clitoris. Jacques a complètement oublié ce que Philippe écrivait « Je ne te ferai pas mal…Je n’entrerai qu’un tout petit peu… »

   Comme un jeune animal en rut, Jacques n’existe plus que par cette tige de chair dure, douloureuse à force d’être tendue, qui a besoin, frénétiquement, de pénétrer, de s’enfoncer pour être enfin libérée de cette tension, de ce sang qui l’engorge…

   D’autres phrases de Philippe lui reviennent par bribes « …elle s’est empalée d’un seul coup…Ma queue dans sa chatte qui l’enserrait de toutes parts…Elle était chaude, ça glissait tout seul ; je me suis enfoncé jusqu’au fond…Elle se penche en arrière, pose la main sur mes couilles… »

-         Penche-toi en arrière, caresse mes…mes couilles ! ordonne-t-il d’une voix rauque.

   Hélène, docile, obéit. Jacques n’en peut plus…La pression de la fente béante sur son gland, et maintenant ces doigts qui le caressent timidement, maladroitement. Il pose les mains sur les hanches d’Hélène, la presse plus fort contre lui. La jeune fille s’abaisse un peu plus, le gland s’enfonce dans la fente, se fraie un chemin à travers des chairs moites et brûlantes…ça y est ! Ça y est, il entre, il va pénétrer jusqu’au bout…Ses mains pèsent lourdement sur les hanches d’Hélène…

Soudain elle se redresse, pousse un cri.

-         Aïe ! Tu me fais mal, espèce de brute ! Pourquoi me fais-tu ça ?

   Dans son vertige, Jacques trouve son excuse où il peut.

-         Mais, c’est Philippe…dans son journal…qui disait…

-         Il me fait ça Philippe ! s’exclame Hélène, furieuse ; il veut me faire ça ! c’est un peu fort ! Tu as failli me déchirer !

-         Je ne savais pas que ça te ferait mal, je te demande pardon, c’était si bon…

-         C’est incroyable quand même, continue Hélène ; j’aurais cru que Philippe serait plus attentif…

   Etrangement, ce n’est plus au jeune maladroit qu’elle en veut, mais à Philippe, l’inspirateur, croit-elle, du geste ébauché par Jacques. Jacques est déçu, honteux, frustré. Il prend dans sa main son sexe encore gonflé, mais qui perd rapidement sa belle apparence.

-         Je n’ai pas de chance dit-il d’un air piteux.

   Il a l’air si déconfit qu’Hélène le prend en pitié.

-         Tu veux que je m’occupe de toi ?

-         Oh oui ! Ce serait…

   Hélène s’assied à côté de lui sur le lit, le prend entre deux doigts et le regarde se raidir. Puis elle entreprend le va-et-vient déjà familier qui amènera Jacques au plaisir. Très vite, le jeune garçon se sent éclater dans un éblouissement au moment où, jet après jet, le liquide nacré se répand sur la main d’Hélène, sur la vieille couverture militaire, sur son pantalon. Il retrouve le même geste pour essuyer la main de sa cousine. Mais quelque chose a changé, subtilement, il ne sait quoi. Il ne sent plus la même joie lui gonfler le cœur, il n’a plus cette impression de complicité extraordinaire qui hier encore le faisait vivre, avec Hélène, dans un monde à part où les autres n’avaient pas accès. Il se sent seul. Il est seul. Hélène s’en va, sans même un geste affectueux, sans un mot.

   « C’est pourtant vrai, pense Jacques, en rajustant ses vêtements, que l’homme est triste après l’amour ».

 

 

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