Vendredi 23 janvier 5 23 /01 /Jan 15:09


                                                           6

 

Elle m’a bien plaqué, la garce ! Elle se moque de moi, elle fait voler ses jupes en se retournant, et, pfuit ! Partie. Pourquoi n’a-t-elle pas voulue que je vienne avec elle ? Je l’aurais gênée sans doute. Elle doit avoir un rendez-vous avec un coquin. Ce qu’elle a fait si facilement avec moi, elle doit bien le faire avec d’autres. Je me demande combien d’amants elle a…Quand même, partir en ville comme ça le matin, pour y faire l’amour, pour baiser ! En plus elle me narguait. Au fond, elle m’a pris, juste pour passer le temps. Son Jules ne devait pas être là. Elle ne peut pas passer un jour sans baiser… Aucune pudeur ! Comme elle a mis la main à la braguette, en partant ! Ça m’a ennuyé qu’elle me voie bander comme ça… Mais c’était bien bon. J’ai failli jouir au milieu du salon tellement j’étais excité. Heureusement que les autres étaient sortis…Quand je me suis retrouvé tout seul, je ne savais laquelle je voulais. Je regardais ma main qui allait et venait sur ma queue, et je m’imaginais que c’était la main d’Hélène, et j’avais envie de la serrer dans mes bras. Alors je fermais les yeux, et ce n’était plus la main d’Hélène, c’était la chatte de Lise, je m’y enfonçais, je la tenais vissée sous moi – pas à cheval sur moi comme l’autre jour – je la clouais au sol à grands coups répétés et elle se tordait de plaisir. Elle avait enfin perdu son petit sourire protecteur. C’était tellement vivant que, quand j’ai joui, en plusieurs jets qui venaient de tout au fond de mon corps, j’ai eu l’impression hallucinante de sentir mon foutre se déverser en elle. J’étais presque étonné de ne trouver que ma main, quand j’ai rouvert les yeux…Pendant ce temps, les autres ont disparu. Je me demande ce qu’Hélène peut bien combiner avec cette petite frappe de Jacques. Ils ont des airs de conspirateurs, ils ricanent dans les coins. Il a une influence détestable sur Hélène…

   Pendant que Philippe s’épanche dans son cahier noir, Jacques et Hélène sont allés à la maison des nains. C’est un vieux rendez-vous de chasse abandonné, il est isolé au fond d’une pinède, au milieu d’une clairière couverte d’un épais tapis d’aiguilles de pin, dans lequel, les pieds s’enfoncent à chaque pas…

-         On fait du feu ? suggère Jacques.

-         La fumée se verra de la maison.

-         Et alors ? De quoi as-tu peur ?

-         Je n’ai peur de rien, dit Hélène vexée ; mais cela ne m’amuse plus. C’est vraiment un jeu de gosses, de faire du feu en cachette.

-         Viens un peu là, dit Jacques, que je te montre si je suis un gosse !

   Il saisit Hélène par les épaules. Elle le regarde étonnée.

-         Qu’est-ce qui te prends ? Tu as la fièvre ?

-         Ce matin, pendant que tu traînais au lit, j’ai été lire le journal de Philippe. Il parle de toi, comme d’habitude. Il voudrait te donner  « de petits baisers légers »…Je peux même te citer la phrase entière : « Je la couvrirai de baisers, de baisers légers, dans le cou, dans le dos, qui lui donneront des frissons… »

   Il se penche, pose sa bouche sur le cou et les épaules d’Hélène, partout où la peau est nue. Il l’effleure à peine des lèvres. Elle se dégage, agacée.

-         Tu me chatouilles ! Qu’est-ce qu’il t’a dit d’autre ?

-         Il parle de moi aussi. Il dit que j’avais l’air penaud de le voir sortir avec Lise quand ils sont allés aux abricots. S’il savait ce que nous avons fait en son absence, il me trouverait moins penaud !

-         Mais à part les petits baisers, qu’est-ce qu’il me fait ?

-         Il t’embrasse, comme ça…

   La langue de Jacques explore les lèvres d’Hélène, s’y fraie un chemin. Elle entrouvre la bouche, sent cette langue qui, la pénètre, mais cela la laisse étrangement froide.

-         C’est tout ? Il ne me caresse pas ?

-         Il te met la main sur les seins, dit Jacques en déboutonnant le corsage.

   Au moment où il saisit dans sa paume la chair tendre et gonflée, Hélène ferme les yeux, se concentre sur cette sensation qui semble la fuir…ça y est maintenant. Elle commence à sentir la chaleur de la main de Jacques, sa poitrine s’enfle sous la caresse. Il palpe les seins tièdes et Hélène sent naître en elle un grand élan, un immense désir d’être serrée. Tenue, dominée. Elle se blottit contre Jacques qui referma ses bras sur elle et appuie contre le flanc de la jeune fille la bosse dure qui grandit au bas de son ventre.

   La chaleur envahit maintenant tout le corps d’Hélène. Entre ses cuisses, la chair se met à frémir. Elle s’abandonne dans les bras de Jacques qui la guide doucement vers le lit où elle se laisse tomber, jambes repliées. Il lui prend les chevilles, pose ses pieds sur le lit. Elle est étendue comme une gisante, les bras sur la poitrine, toute fermée sur elle-même et pourtant offerte. Elle attend les caresses. Les mains de Jacques qui serraient ses chevilles, remontent le long des mollets, s’attardent sur les genoux.

-         ça chatouille dit Hélène, mais sur un autre ton que tout à l’heure. Car ce chatouillement-ci est exquis, elle voudrait qu’il n’ait pas de fin. Mais, en même temps, elle sent monter en elle un désir plus précis. Elle entrouvre les jambes, la main de Jacques reprend son ascension, le long de ses cuisses ; il a ouvert son pantalon et Hélène obéissante a saisi le membre gonflé.

 

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Par Peter Pan - Publié dans : textes érotiques
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Lundi 19 janvier 1 19 /01 /Jan 18:09


 

   Hélène se sent toute chaude à présent, son ventre se contracte spasmodiquement. Elle s’envoie un petit baiser dans le miroir, prend l’étui de la brosse à dents et, lentement, l’enfonce entre ses jambes. C’est gros, cela lui fait d’abord un peu mal, mais c’est bon aussi de se sentir ouverte comme ça…Elle le fait entrer et sortir à plusieurs reprises, mais elle a un peu peur d’aller trop loin, de se faire vraiment mal. Alors elle fait tourner l’étui ; d’un mouvement lent et régulier, à chaque tour, elle s’ouvre un peu plus. Elle mouille son doigt, le pose sur sa perle, la caresse en pressant plus fort…C’est trop ! Impossible de rester assise…Elle renonce à se regarder dans le miroir, se laisse tomber en arrière sur le lit. Le tube de métal brillant tourne toujours dans sa fente, son doigt écrase son bouton, elle sent monter la vague, plus grosse, encore plus grosse, qui arrive, qui est là, qui éclate, qui déferle ; sa fente se resserre autour de l’étui, par saccades, son ventre frémit, sa gorge se contracte et retient un râle…Elle se laisse aller sur les draps, toute molle, inerte, heureuse.

   Après quelques minutes de demi-sommeil, elle s’ébroue, se redresse, saute à bas du lit, s’aperçoit dans le miroir de la commode, se tire la langue et se fait un petit clin d’œil. « Ça au moins je pourrai le raconter à Maryse…avec les gestes ! » Elle rince l’étui, le remet à sa place, range le nécessaire dans son armoire et se met à faire sa toilette, mais elle se soigne plus que d’habitude ; et surtout elle se coiffe…Elle choisit une jolie robe imprimée et descend.

-         Mais tu as l’air presque civilisée ! s’exclame Lise en la voyant entrer dans la cuisine ; qu’est-ce qui te prend ?

-         J’ai inauguré aujourd’hui ton nécessaire de toilette, répond Hélène avec un petit sourire ; merci ma tante, il est épatant !

   L’exercice du matin a mis Hélène en appétit. Elle mange deux grosses tartines de confiture et cherche dans le frigo s’il ne reste pas un petit morceau de la viande d’hier. Enfin, rassasiée, elle sort de la cuisine et se met à la recherche des autres.

   Dans la grande salle, Philippe et Jacques sont en train de faire une partie d’échecs. Hélène va s’asseoir derrière Jacques dont elle effleure l’épaule avec une de ses tresses. Ce que voyant, Philippe fronce les sourcils. Jacques se borne à dire :

-         Attention ! Tu vas déranger le jeu avec ta crinière !

   Elle s’accoude près de lui. Elle a les yeux fixés sur le jeu, mais elle ne regarde pas ce qui se passe. Elle observe la main de Jacques. Il tient maintenant un pion entre le pouce et l’index…L’index qui, hier, s’est glissé dans sa fente…Hélène sent un frisson passer au bas de son ventre, comme si l’étui de la brosse à dents y était encore...  « Alors ? Pas fini, pas calmée, qu’est-ce qu’il te faut ? Songe-t-elle avec un mélange d’amusement  et d’irritation ; ce qu’il me faut ? Ce doigt ! Ce doigt-là, tous ces doigts-là ! » Elle écarte un peu les cuisses, comme pour se préparer à les recevoir. En face d’elle, Philippe a pâli.  « Il a compris, on dirait, et ça lui fait mal, à ce bon chienchien, encore…Les doigts, les doigts de Jacques, c’est merveilleux, un doigt, ça sait s’adapter au trou, appuyer là où c’est le meilleur, entre, sortir… »

Elle amorce sur sa chaise un léger balancement du bassin. Ses yeux toujours fixés sur l’échiquier, se sont embués, ses lèvres entrouvertes. Son front devient moite. Philippe ne la quitte plus du regard.

-         A toi de jouer, dit jacques.

   Philippe sursaute, joue au hasard, s’aperçoit qu’il vient de faire une bêtise.

-         Est-ce que je peux reprendre mon coup ?

-         Bien sûr dit jacques, magnanime ; en l’honneur d’Hélène ajoute-t-il en posant le bras sur l’épaule de sa cousine ; je ne veux pas te battre en traître !

   Philippe réussit à se concentrer suffisamment pour rectifier son coup. Hélène, toujours perdue dans son rêve, a tressailli au contact du bras de Jacques sur sa peau nue. Et ce contact ne fait qu’alimenter sa fièvre. « …et, en même temps, il me caresserait, il prendrait mon sein dans son autre main, il sucerait la pointe et je me serrerais contre lui, ah ! Ce doigt qui entre et qui sort…et je le prendrais dans ma main, je le serrerais très fort, je le frotterais comme il m’a montré et il bougerait son doigt en même temps que je bougerais ma main, ah ! Merveilleux… »

Hélène a soupiré tout haut. Elle ne se rend pas compte que Philippe la regarde, qu’il a les yeux rivés sur ses jambes, de plus en plus écartées, sur le mouvement des cuisses brunes qui vont se perdre, en haut, dans une culotte toute blanche et bien fermée. L’échiquier n’existe plus pour lui, ni la partie, ni Jacques, plus rien que ce petit sexe mystérieux et frémissant caché derrière l’étoffe sage.

   « Cela doit être étroit, une vierge ! Comme elle est prête pour l’amour ! Elle s’abandonne, elle s’ouvre comme un fruit prêt à tomber de l’arbre. Oh, Je la cueillerai ! »

   Il n’ose pas, même en secret, formuler plus précisément son désir, les mots précis, les mots crus qui l’excitaient hier le fuient. Mais aujourd’hui, les termes poétiques qui lui viennent à l’esprit l’excitent plus encore, une bosse se dessine sous son pantalon, son sexe durci appelle le corps d’Hélène, se tend vers ce monde interdit dont il cherche vainement à deviner l’entrée au-delà de la barrière de coton blanc.

-         Au roi ! dit Jacques.

-         Tu n’avais donc pas vu ma tour ? répond Philippe soudain réveillé.

-         Jacques est toujours trop pressé, dit Hélène en posant la main sur la cuisse du jeune garçon ; n’est-ce pas Jacques ? insiste-t-elle malicieusement, en palpant les muscles souples.

   Philippe repart dans sa contemplation méditative. Cette main fine et brune, posée sur la cuisse de l’autre, de cette espèce de….Philippe voit rouge.  «  Et elle, qui s’abandonne, qui ouvre les cuisses en lui mettant la main sur la jambe…Elle ne sait pas que ce petit voyeur… »

   Mais Hélène le sait si bien que sa poitrine, se gonfle de soupirs spasmodiques. Elle passe sans le savoir sa langue sur ses lèvres, ses yeux mi-clos se lèvent vers le plafond sans plus faire semblant de fixer l’échiquier…

   -Echec et mat ! Annonce Jacques d’un ton narquois.

Qui est-ce qui gagne ? demande Lise en entrant dans la salle ; Tu n’as pas honte mon petit Philippe de te faire battre par un « enfant » ?

Oh ! dit Jacques, il était distrait aujourd’hui. En général, il est plus fort que moi.

-         C’est vrai confirme Hélène ; Jacques est beaucoup plus doué pour les jeux d’enfant. Tu viens dans le jardin Jacques ?

-         Et moi, je vais t’accompagner en ville, Lise si tu le permets.

-         Non merci mon petit Philippe. Pas aujourd’hui. J’ai des tas de choses à faire. Mais si tu veux, nous ferons une promenade ensemble après le déjeuner. Lise s’approche de Philippe, passe la main sur sa nuque, regarde l’enflure du, pantalon.

-         Elle te plaît tellement, la petite cousine ? demande-t-elle en souriant ; et moi je ne te plais plus ?

   Philippe cherche vainement la réplique, bégaie, bafouille, Lise sourit, se penche vers lui. Philippe sent les seins parfumés s’écraser contre son visage. Eperdu, il veut la saisir, tandis que ses lèvres parcourent avidement la peau nue qui lui est si généreusement offerte. La main de Lise se pose sur sa braguette, saisit à travers le tissu, le membre rigide, le presse. Il, glisse la main dans l’échancrure du corsage, sent sous sa paume, la chair élastique et chaude, le bout de son doigt effleure la pointe durcie, il est prêt à l’étreindre…Elle lui échappe en riant.

-         A cet après-midi, Philippe ! lui crie-t-elle, de la porte ; et ne jette pas ta poudre aux moineaux !

 

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Par Peter Pan - Publié dans : textes érotiques
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Lundi 12 janvier 1 12 /01 /Jan 22:31


J'aime regarder quand tu poses tes mains sur toi, en espérance de moi, lorsque du bout des doigts, tu t'ouvres pour mieux me préfacer la béance de ton désir. Tu es prête. J'ai longtemps joué, jusqu'à t'exaspérer, sur ton corps, de la bouche et des doigts, à te laisser jouer avec moi sans rien en donner. Je ne peux pas faire autrement que de lécher encore tes lèvres, ces muqueuses violacées et gonflées au goût de cupidité au milieu d'un buisson détrempé par l'orage. Tu te fends et tu te touches, toute pudeur rejetée par tes doigts allumés. Tu ne me vois même plus et cela t’attise encore davantage. J’en ai plein les yeux de toi, là, en bas de ton ventre, entre tes cuisses béantes, remplies de chaleur et d'humidité. Tu ne vis plus que par là. C'est fascinant. Rien d'autre n’existe. Toute entière dans ce sexe en alerte, dominée, tu te soulèves, te creuses davantage, enragée que je ne réponde pas. Tu le tends, affamé, assoiffé, sans savoir que mes yeux le dévorent. Et puis, et puis, d'un coup de rein j'y suis enfin, Je le remplis, je le presse, Je l'écrase. Je lui donne, tout, mes os, jusqu'à la moelle, mes tripes, et tu jouis en criant quand je m'y déverse. J'en ai fini de toi, que tu me retiens encore. Tu n'en peux plus mais tu veux me garder. Lorsque je glisse hors de toi malgré moi, je lis dans tes yeux, une lueur de regret

Par Peter Pan - Publié dans : textes érotiques - Communauté : Sensualité & Simplicité
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Mercredi 7 janvier 3 07 /01 /Jan 18:13

Tu es là assis devant ton écran,
Tu tapes je ne sais quoi
Je te regarde comme pour la première fois
J’entends cette musique qui ne sort plus de ma tête
Elle m’emporte tellement loin
J’ai une seule envie venir te rejoindre
Alors je ferme mes yeux
Lentement je commence à sentir cette ivresse
Lentement une chaleur douce m’envahit
Mes joues brûlent, mes mains tremblent, mon cœur s’accélère

Je m’approche, je passe ma jambe de l’autre coté
Je me retrouve à califourchon sur toi
Je ne sais toujours pas ce que tu attends de moi
Mais peu importe
Ma main caresse ta joue
Mes yeux brûlent de désir
Ce désir que tu as fait naître en moi
Mes lèvres cherchent le contact de ta peau
Je sais maintenant que tu me désires
Car tes lèvres se posent sur les miennes

La quête du plaisir commence
Tes mains découvrent mon corps
Légèrement par de doux effleurements
Légèrement par de tendre caresse.
Tes mains charnelles
Tes lèvres délicates
Ton parfum enivrant
Ta musique tellement sensuelle

Je sens mon plaisir grandir
Je sens ton désir croître
Nos langues fusionnent. Notre souffle s’accélère
Tes mains s’approprient  mon corps
Ma bouche goûte cette peau si douce
Elle a soif de connaître ce corps
Une ivresse s’empare de nos corps
La passion du plaisir.

Doucement je prends cette verge
Si chaude, si douce
Elle glisse timidement
Elle glisse tendrement
Mes lèvres l’encerclent
Ma langue la lèche
Délicatement mes mains se joignent aux mouvement
Ce rythme ne cesse d’augmenter
Je te regarde, j’aime lire ton désir
Nos yeux se croisent
Tu m’attrapes le menton et me relèves

Je reprends ma place sur toi
Mais là je sens une chaleur s’introduire
Une onde  sensuelle me remplit le corps
Tes mains se posent sur mes seins tendus
Tu joues avec mes mamelons
Mon corps s’anime à une cadence frénétique
Je sens mon plaisir grandir
Je ne contrôle plus mon corps
Tu me regardes, mon visage s’empourpre  d’extase
Mes lèvres laissent échapper un cri de bonheur
Tu t’agrippes à mes fesses
Car toi aussi tu jouis
Je t’offre une dernière fois mes lèvres
J’ouvre mes yeux ta photo est toujours là

Il est tard
je coupe la musique
Les ordinateurs vont s’éteindre
Bonne nuit.

 


Par Peter Pan - Publié dans : textes érotiques - Communauté : Se dévoiler, se sentir vivre
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Dimanche 4 janvier 7 04 /01 /Jan 11:04
Par Peter Pan
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