Lundi 23 mars 1 23 /03 /Mars 23:04


De tes mots en résonance dans ma mémoire
Seule dans cette chambre noire
Mes mains s'enfièvrent à ce corps désert
Prêt à lui faire subir ce concert
De ces caresses de satin qui en font des brûlures
De mes appels qui en deviennent des soupirs
Vertiges de cet instant où je rejoins
Le mont Vénus qui se fait loin
De la tendresse de mes doigts
Comme s’ ils étaient toi
A cet antre oublié qui souvent se tait
Pour n'avoir nul besoin de se mouiller
Et pourtant ce soir, il se déverse de cette liqueur
Où mes souvenirs seront encore vainqueurs
De ton corps en accord avec le mien
Comme ce jour là, un soir ou un matin
Où l'harmonie de nos sexes en fusion
Appeler notre union
Mes doigts se délectent de ce bouton qui se dresse
A l'appel de ces flashs de nos caresses
La fièvre qui emporte mon corps
S'élève à chaque seconde sans remords
Et la caresse ultime où tout devient flou
Où je me rends tel un cheval fou
Basculant mes hanches
Prenant ma revanche
Vertiges sensuels d'une explosion de ce volcan
Où je crie ton nom avec élan
Et me voila parti quelques instants
Dans cet orgasme qui se fait géant
De mes doigts aux gestes étranges
Mais où sont partis les tiens?



Par Peter Pan - Publié dans : textes érotiques - Communauté : Sensualité & Simplicité
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Mardi 17 mars 2 17 /03 /Mars 10:35


                                   8

 

 

   Dans la voiture qui la ramène à Montardres, Lise rêve et sourit à son rêve. Cette Amanda, quelle surprise…Mais est-ce vraiment une surprise ? Il y a longtemps qu’elle devinait entre elle et la belle Italienne quelque chose d’un peu trouble. Les mains que la couturière posait sur elle « dans l’exercice de sa profession » se montraient souvent plus caressantes que ne le voulaient strictement l’art et la manière de prendre les mesures d’une cliente, fût-elle jolie. Une fois déjà, tandis qu’Amanda lui prenait la longueur de jambes pour pantalon, agenouillée devant elle, la main glissée entre ses cuisses, la bouche à hauteur de son ventre, Lise avait bien cru que la belle allait abattre son jeu. Elle n’avait pas osé alors ce qu’elle avait osé aujourd’hui, faute d’encouragements peut-être…

   « L’ai-je vraiment encouragée ? se demande Lise ; et pourquoi ? Pourquoi aujourd’hui plutôt qu’hier ? Parce que son histoire m’a excitée, qu’elle soit vraie ou inventée pour les besoins de la cause, parce qu’il faisait chaud, parce que tout simplement, j’en avais envie… J’ai toujours eu envie de faire l’amour, souvent, beaucoup, longtemps. Ce pauvre Jean appelait ça ma «  Nymphomanie », il voulait que je me fasse examiner, que je prenne des tranquillisants, l’imbécile, est-ce qu’on se drogue parce qu’on aime le bonheur ? Jean, lui, ça l’aurait bien arrangé, le pauvre vieux, que je me calme, que je prenne un gentil petit rythme de croisière…Combien de fois mon enfant ? – Une fois par semaine mon père, et encore ! Pas toutes les semaines…Et quand il me surprenait au lit en train de me faire ce qu’il aurait dû faire, ces grands airs outragés : « Ma chère ! Encore ! C’est à se demander à quoi je vous sers ». A rien, précisément, mon pauvre, pauvre vieux, c’est pour ça que je suis partie…

Elle s’arrête au feu rouge, à côté d’une superbe décapotable gris métallisée. Au volant, une ravissante rouquine, chemisier vert noué sous les seins, taille nue, minijupe blanche, lui sourit et Lise répond à son sourire…Feu vert, la décapotable repart, tourne à droite, s’arrête, la rouquine penche la tête, agite la main. Lise passe en accélérant.

-        Alors quoi ? Me voilà lesbienne ? Je suis idiote ! Cette ravissante voulait peut-être simplement me demander l’adresse de ma couturière. Il est vrai que cette robe Schéhérazade est une réussite.

   Amanda s’est surpassée. Le drapé de la jupe ouverte sur le devant et ouverte par un nœud a un mouvement plongeant qui laisse voir le nombril. Le boléro remonte légèrement entre les seins, maintenus droits, bien espacés. L’étoffe (un voile de coton imprimé dans les tons rouges) moule les formes de Lise comme un maillot et fait ressortir son hâle.

-        Je n’ai jamais été aussi fière d’une robe, Madame Lise, a déclaré Amanda.

   Le Madame Lise n’était pas là par hasard. Amanda reprenait affectueusement ses distances. Lise lui en a su gré. Elle a apprécié aussi la manière dont Amanda a presque furtivement caressé sa taille nue en la regardant, un regard, qui lui, ne disait pas « Madame Lise », un regard qui la tutoyait et lui demandait « A quand ? »…

   « A bientôt peut-être, songe Lise en filant sur la route entre deux haies de pins parasols ; pourquoi pas ? C’était charmant, gracieux, excitant en diable…Même s’il y manquait l’essentiel…C’est étrange, j’ai joui bien, longtemps, très fort, et pourtant… »

 

                                        A Suivre




Par Peter Pan - Publié dans : textes érotiques - Communauté : Se dévoiler, se sentir vivre
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Vendredi 6 mars 5 06 /03 /Mars 16:26
JE SERAI ABSENT UNE SEMAINE

BONNE LECTURE




Puis elle se jette sur le fruit offert et aussitôt, Lise se sent perdre la tête. Les lèvres d’Amanda l’avalent, la vident, son sexe est si violemment aspiré qu’elle ne sait plus, soudain, où il finit et où  commence la bouche de l’Italienne dont la langue la fouille sur toute la longueur de sa fente. Ouiiii…Amanda sait ce qui fait plaisir à une femme…  « Mais moi aussi ! »

-        Viens ! balbutie Lise d’une voix haletante ; viens sur moi…

   Amanda grimpe sur le canapé, enjambe Lise, se place au-dessus de sa tête, cuisses béantes. Son grand corps blanc et dodu surplombe le corps élancé et hâlé ; ses seins pendant au-dessus du ventre plat. Lise les saisit, les soupèse. Amanda en fait autant. Puis, comme si elles s’étaient concertées, elles entament en même temps leur baiser. Lise sent à nouveau la langue d’Amanda qui la pénètre. Elle tend la sienne et l’enfonce dans le sexe ouvert qui se colle à ses lèvres. Un goût âcre, un peu acide lui remplit la bouche, un parfum l’étourdit. « Est-ce qu’elle se parfume toujours ou est-ce aujourd’hui, pour moi ? »

   Puis elle ne pense plus, elle se soude au sexe qui s’écrase contre elle, des dents, des lèvres, de la langue, trouve la petite aspérité dure qu’elle engloutit avec délices. Car, au même moment, Amanda prend dans sa bouche le clitoris de Lise et le suce, comme jamais Lise n’a été sucée. Et c’est en même temps qu’elles se contractent, une fois, puis une autre, plus violemment, c’est en même temps que leur double gémissement monte dans la pièce, devient un cri saccadé, rauque chez l’une, aigu chez l’autre, en même temps que leurs cuisses se referment autour de leur tête, en même temps qu’elles jouissent, longuement, à petites secousses lancinantes. Lise sent le parfum se faire plus fort, le goût plus acide, un liquide onctueux glisse entre ses lèvres. Mais elle n’éprouve aucun dégoût, au contraire, car elle sait qu’en même temps, son sexe laisse, lui aussi, couler sa liqueur dans la bouche d’Amanda.

   Elles demeurent ainsi, longtemps, enlacées, tête- bêche. Lise s’ébroue la première, se redresse, Amanda s’écarte, la tête basse, les yeux clos. Lise la prend contre elle, la serre dans ses bras.

-        Tu racontes de bien jolies histoires, Amanda, et avec les gestes encore ! Mais je ne comprends vraiment pas pourquoi tu étais si fâchée contre Angelo, ni si honteuse devant la petite.

   Amanda sourit, se presse un peu plus contre Lise. Sa voix est plus grave que jamais.

-        Oh ! Mais je n’aurai plus honte, désormais. C’est trop bon !!!

 

                      A suivre




Par Peter Pan - Publié dans : textes érotiques - Communauté : Sensualité & Simplicité
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Dimanche 1 mars 7 01 /03 /Mars 16:23


Ode à vous…

 

Tels des sangsues, alités à l'inverse de nos pôles attractifs,
ma bouche magnifiant tes amantes lèvres,
ta langue glissant sur mon vertical vertige
nos chairs se cherchant, chatoyant, festoyant,
et nos coeurs charmés battent la chamade
Comme en un songe, je fonds, mon bonbon
se dissout sous des brasiers baisers.
Ne cessant de sucer la limpide perle lapée,
te débroussaillant sous ma saillie, soit sentes neuves
soies sauvages, soit sauvage comme mon souffle
sur ta jungle, tandis que coule et vit ton envie.
Je salive de ton nectar, ma bouche au plus profond
déploie tes fastes et voyage en ton océan cible.
Mes doigts s'insinuent en de sinueuses vallées.
En cherchant l'opale et l'élixir ; j'y trouve éblouissement et oubli
Je me nourris de tes soupirs, je me noie de tes extases
en apnée ; je m'immerge de ta source fraîche,
ma langue serpente en un ruisseau d'ondes fécondes
j'ondule en ondine dénudée, y dîne de saveurs,
j'y jouis de senteurs jasmines et tiennes douceurs.
Ces mots d'âmes d'amant à ma dame, amante, qui me damne,
délaisse l'aujourd'hui fadasse, pendant que je délace tes habits,
prélasse toi dans ce lit. Je te délasse et t'enlace câlin
enlise toi dans ce plaisir, que ces caresses jamais te lassent
paresse avec moi, love-toi en ce temps volé, envole toi vers moi
vole-moi autant de baisers que je t'en adresse.

 


Par Peter Pan - Publié dans : textes érotiques - Communauté : Se dévoiler, se sentir vivre
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Mercredi 25 février 3 25 /02 /Fév 09:41


-        Angelo m’a demandé d’aller dîner au restaurant avec eux, mais j’ai refusé. J’avais bien trop honte. Avec cette roulée, cette…

-        Pourtant vous avez eu du plaisir ? insiste Lise.

-        Elle a glissé une main sur son ventre, là où elle se sent gonflée et chaude de désir. Mais elle ne sait pas bien ce qu’elle désire.

-        Justement, dit Amanda, c’est de ça que j’avais honte : d’avoir pris du plaisir avec une femme !

   Lise la trouve étonnamment belle, toute émue par son récit, ses longs cheveux défaits, la poitrine haletante.

-        Au fond, pourquoi pas ? demande Lise, à mi-voix ; pourquoi les femmes ne prendraient-elles pas leur plaisir ensemble ? Moi, vous me faites plaisir aussi quand vous me caressez…comme ça…

   Elle place la main D’Amanda sur ses seins et la sienne va chercher sous le corsage le téton durci de l’Italienne.

-        C’est tellement doux, un sein de femme, souffle Lise.

   Elle le sent palpiter sous sa main. C’est émouvant, un peu comme un sexe d’homme, aussi fragile mais plus tendre, moins mystérieux, plus rassurant.

-        C’est vrai que c’est bon dit Amanda d’une voix de plus en plus rauque ; j’ai envie…envie de sentir votre main…sur ma peau…Je peux ?

   Et sans attendre la réponse de Lise, elle déboutonne son corsage, dégrafe son soutien-gorge. Les seins jaillissent, énormes. Lise les regarde, fascinée. Ils sont gros comme des melons, plus arrondis vers le bas que vers le haut où leur attache se joint en pente insensible à la gorge et aux aisselles ; si fermes que c’est à peine si une mince ligne noire vient souligner leur base. L’auréole est très large, rose et toute lisse, prolongée par une pointe rose, elle aussi, qui semble remarquablement longue. Lise ne peut résister au désir de la prendre dans sa bouche, de faire fléchir sous sa langue cette pointe apparemment si dure. Amanda soupire, gémit, pose la main sur le ventre de Lise, la glisse sous l’élastique du slip minuscule, ses doigts arrivent à la limite du pubis, s’emmêlent dans les poils blonds.

-        Ah ! Vous êtes toute douce, toute soyeuse, c’est comme vos cheveux. Moi on dirait une crinière, regardez…

   Elle trousse sa jupe jusqu’à la taille, écarte les cuisses. Elle est plus grasse que Lise, sa peau est plus blanche, un peu moite. Sous le slip blanc, étonnamment renflé par le mont de Vénus proéminent, des touffes de poils noirs et frisés jaillissent de partout. Du bout des doigts, Lise caresse la peau satinée et sent son ventre se contracter.

-        Montre, murmure-t-elle, montre ta crinière.

   D’un geste, Amanda enlève son slip, et reste là debout, le visage en feu, les yeux fixés sur le ventre de Lise qui comprend et se met nue en deux mouvements.

-        Oui, dit-elle, une vraie crinière, viens un peu plus près…

   Elle empoigne la masse touffue, y plante ses doigts. Amanda frissonne, ferme les yeux, s’écarte davantage. Les poils découvrent peu à peu, les grandes lèvres roses, pulpeuses qui s’ouvrent sur la fente rouge sang. Les doigts de Lise y glissent, s’enfoncent parmi les chairs humides et brûlantes. Amanda pousse un soupir rauque, se laisse tomber à genoux devant Lise, avance la tête, un bout de langue pointant entre les lèvres. Lise la laisse ainsi un instant. Elle savoure le spectacle insolite et gracieux de la tête noire prosternée, des cheveux interminables qui ruissellent sur le corps blanc, le regard presque implorant qu’Amanda lève sur elle, plein d’une prière silencieuse. Lentement, Lise écarte les cuisses, puis, des deux mains ouvre sa fente.

-        Oh ! C’est beau, souffle Amanda

 

 

 

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