Mardi 2 juin 2 02 /06 /Juin 23:49



Bernard a un petit rire un peu rauque et d’un geste abaisse son short. Hélène, médusée, voit apparaître la chose velue qui pend au bas de son ventre. Elle n’a jamais vu le sexe d’un homme. Et celui-ci est d’une taille impressionnante. Il ne pend pas vraiment, d’ailleurs. Il est légèrement incliné, d’une longueur et d’une taille étonnante. Est-ce qu’il est toujours ainsi ? Hélène n’a pas le temps de s’interroger plus longtemps. Bernard plonge, file sous l’eau, ressort quelques mètres plus loin et, presque immobile dans l’eau verte, lui dit du même ton qu’il avait autrefois pour l’inviter à se lancer au-dessus d’une crevasse :

-        Alors tu viens ?

   Et, comme autrefois, Hélène obéit sans réfléchir. Elle ôte d’abord son soutien-gorge et ses seins jaillissent, comme s’ils s’étaient trouvés trop à l’étroit. Quand elle se penche pour retirer les lambeaux du slip déchiré, les deux petits globes pendent sous elle et paraissent plus gros ; son ventre, si lisse quand elle est debout ou étendue, fait des plis ; dans cette position, on dirait presque une femme faite. Ses fesses, marquées par des fossettes se détachent contre le ciel bleu, toutes blanches au sommet des jambes brunes, quand elle se baisse pour dégager ses pieds du slip, avant de se dresser sur le plat-bord.

-        Passe-moi mon masque avant de plonger demande Bernard.

   Hélène lui tend, puis saute. Et tout de suite, l’eau l’enveloppe, la pénètre. Elle sent ses cheveux se mettre à flotter contre ses seins nus et elle balance la tête à droite, à gauche, pour prolonger cette caresse. La fraîcheur de l’eau a raidi les pointes roses de ses seins.. Plus bas, en contrepoint, le triangle sombre entre ses cuisses rappelle la masse noire de ses cheveux.

Ils prennent pied sur le sable fin et Hélène se met à tordre ses cheveux sur son épaule.

-        Viens voir la grotte dit Hélène en prenant la main de Bernard et en se mettant à courir.

   C’est une anfractuosité de la falaise, invisible et inaccessible de terre. Elle est inondée de soleil. Le sol est tapissé de sable, la voûte hérissée de stalactites aux formes équivoques.

 Hélène s’étend sur le sable et regarde les cercles concentriques au-dessus de sa tête.

   Ça fait un drôle d’effet dit-elle…

   En fait, ce qui lui fait un drôle d’effet, c’est cette autre stalactite qui tremble au-dessus de sa tête, entre les cuisses velues de Bernard, posée sur ce sac de chair grise et ridée, étirée vers le bas par le poids des billes de chair qu’il contient. Et comme si elle sentait le regard posé sur elle, la stalactite s’enfle, se gonfle, prend une position oblique qui la distingue nettement des autres, si besoin était. Et, soudain, Hélène n’a plus qu’une envie, mais folle : c’est de mettre la main sur cette verge qui s’allonge et grossit, de la sentir durcir entre ses doigts, de faire de cette stalactite, une stalagmite glorieuse, pointée droit vers le ciel.

 

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Par Peter Pan - Publié dans : textes érotiques - Communauté : Se dévoiler, se sentir vivre
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Samedi 30 mai 6 30 /05 /Mai 19:22

Le meilleur cadeau d'anniversaire
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Jeudi 21 mai 4 21 /05 /Mai 23:34



ELLE

 

 

Quand ton murmure dans mes rêves
S'en vient tracer quelque dessein
Quelque désir d'une fleur d'Eve
J'ai la caresse au féminin ;

Je suis les courbes de ton corps
En effleurant ta douce peau
Tes sens me guident vers le port
Pour épouser l'Eldorado ;

 

Sur tes collines de passion
Ma main dessine l'indécence
D'un corps de rêve à l'abandon
Sur un bouquet fleur d'innocence.

 


Par Peter Pan - Publié dans : textes érotiques - Communauté : Sensualité & Simplicité
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Mercredi 13 mai 3 13 /05 /Mai 10:56



                                   9

 

 

-        Ouf ! J’ai fini la première partie du bouquin, annonce Bernard Castres en se mettant à table ; et je me donne congé pour le reste de la journée. Lise, tu viens faire un tour en bateau avec moi cet après-midi ?

-        Impossible, Bernard. Il faut absolument que je retourne en ville. Mais pourquoi n’emmènes-tu pas Hélène ? C’est la seule qui ne soit pas encore sortie avec toi, cette année.

-        Oh oui ! dit Hélène, les yeux brillants.

   Pour elle, l’oncle Bernard, c’est la quintessence de la solidité masculine. D’abord il est beau, grand, athlétique, très bronzé (on se demande d’où il tire son bronzage alors qu’il reste enfermé toute la journée avec ses manuscrits). Et puis il est célèbre. Quand on dit dans un groupe le nom de Bernard Castres, il y a toujours quelqu’un pour s’exclamer : « Ah ! Oui, l’auteur de… ». Suivent des titres de livres qu’Hélène n’a jamais lus. Mais elle se sent quand même très flattée d’être la nièce d’un grand homme.

   Le plus important, c’est que l’oncle Bernard est un jeune, malgré ses cinquante ans. Sans faire un effort visible, il bat Philippe au tennis, skie comme un champion, manie la voile comme un loup de mer. Avec Bernard, tout est possible, rien n’est dangereux.

   -Veux-tu que nous allions à la grotte des sirènes, ou préfères-tu le large ? demande Bernard.

   - Je préfère la grotte, dit Hélène ; la falaise, vue d’en bas a quelque chose de fascinant.

   Hélène s’assied en tailleur à côté de Bernard qui tient la barre, et éprouve un plaisir intense à sentir ses cheveux emportés par le vent. Sur ses épaules et sur ses bras, les embruns sèchent presque aussitôt, laissant une fine couche de sel qui cristallise dans le duvet presque blanc de soleil. Hélène dresse la tête, gonfle le buste pour aspirer l’air marin.

   Du coin de l’œil, Bernard apprécie. « Elle est joliment faite, la petite Hélène. Hier un bébé, aujourd’hui un bout de femme, diablement excitante, la garce, avec ses petits seins qu’elle fait gonfler sous mon nez, inconscience ou coquetterie ?

   Hélène se détourne soudain, se penche, tend la main vers l’eau étincelante dans laquelle elle aimerait enfoncer ses doigts.

-        Attention dit Bernard, un coup de vent et tu glisses…

   Il dévore du regard le spectacle que lui offre Hélène, les longues cuisses brunes, à demi écartées, et, au-dessus, les petites fesses dures, étroitement moulées par le slip tendu à l’extrême, qui dessine avec une netteté saisissante la raie qui les sépare et se perd entre les jambes sous un léger renflement. La main de Bernard se crispe sur la barre. Une chaleur sourde grandit dans son bas-ventre, sous le slip de coton noir, très court. « Alors, mon vieux, alors ? Je sais bien que quinze jours sans femme c’est dur, mais quand même, Hélène, ta nièce ! Seulement si elle continue à gigoter comme ça, je vais finir par oublier mes liens de famille… »

   Hélène pousse un cri.

-        Bernard ! Je suis accrochée !

   Bernard cale la barre, se lève, empoigne Hélène par les épaules, la tire en arrière.

-        Non ! hurle Hélène, non, ne me tire pas…Aïe !

   Elle retombe tout à coup en arrière, moitié-riant, moitié-furieuse, les mains crispées sur son ventre.

-        Qu’est-ce qui t’arrive ? demande Bernard un peu inquiet.

   Hélène se décide à rire franchement.

-        C’est idiot ! Mon slip s’est accroché dans je ne sais quoi, là dans ce crochet, tu vois. En me tirant en arrière, tu as tout déchiré. Regarde !

   Elle écarte les mains. Bernard voit surgir le ventre blanc entre deux pans d’étoffe lacérée et, plus bas, un renflement lisse, couvert d’une ombre noire qu’Hélène recouvre aussitôt de ses mains croisées.

-        Tu as l’air de la Vénus de Botticelli, moins la coquille, dit-il en riant.

-        Mais maintenant, c’est fichu pour le bain, dit Hélène ! Zut !

-        Pourquoi ? s’étonne Bernard ; tu te baigneras sans slip et voilà tout. C’est d’ailleurs beaucoup plus agréable. Tu n’as jamais essayé ?

-        Jamais, ment Hélène qui rougit un peu, et toi ?

-        Moi, souvent, je t’assure que c’est très sain, très bon…Tiens, on approche…

-        Oui mais je ne vois pas la grotte.

-        Elle est masquée par les rochers…On y va à la nage, d’accord ?

-        Mais…commence Hélène en louchant sur ses mains croisées entre ses cuisses.

-        Ah ! tu m’embêtes ! Enlève-moi ce chiffon !Et tant que tu y es, enlève ton soutien-gorge. Je t’offre un nouveau deux pièces à la première occasion. Alors on y va ?

-        Oui, dit Hélène ; mais toi aussi.

-        Quoi « moi aussi » ?

-        Toi aussi tu enlèves ton slip ! sinon tu serais indécent !

 

 

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Mardi 5 mai 2 05 /05 /Mai 23:38



Philippe bondit, s’écrase contre le ventre offert, s’enfonce d’un seul coup. Les mains de Lise se crispent sur ses fesses, l’attirent plus fort encore, plus près, lui impriment une cadence violente, presque sauvage. Philippe voit le visage de Lise se tordre peu à peu comme sous l’effet d’une souffrance atroce. De sa bouche grande ouverte s’échappent de petits cris plaintifs et suraigus. Les cris s’arrêtent net, les yeux de Lise se révulsent, une onde énorme fait onduler son ventre. Philippe sent une griffure à l’extrémité de son gland, comme si des dents minuscules taquinaient les chairs congestionnées. Et l’onde passe en lui, le soulève, le précipite, vertigineusement, dans un gouffre au fon duquel il s’écrase dans un éclatement de lumière…

   Elle est maintenant allongée, la tête sur l’épaule de Philippe. Elle lui caresse la poitrine, s’amuse à rebrousser les poils sous sa paume.

-        Alors, tu as toujours peur que je sois fâchée contre toi ?

-        Non, dit Philippe. Tu es…adorable. Mais j’ai un peu honte…

-        Honte de quoi ? De ce que nous venons de faire ? Est-ce que ça t’a fait plaisir ?

-        Oui, mais…

-        Et moi aussi, j’ai eu du plaisir, autant que toi, plus peut-être. C’était merveilleux de sentir ta langue me toucher, me lécher, de sentir surtout que tu t’enhardissais, que tu y prenais goût. Car tu y as pris goût, n’est-ce pas ?

-        Oui.

-        Tu ne m’aurais pas fait autant plaisir si tu n’aimais pas ça. Sais-tu que tu es très doué ?

-        C’est vrai ? demande Philippe en se redressant sur un coude.

-        Ah ! J’aime mieux ça, dit Lise en riant ; Tu es fier de toi maintenant. C’est ce qu’il faut !

   Philippe se rembrunit.

-        Mais ce n’est pas ça, Lise ! Tu es merveilleuse. Mais moi, je suis…je suis un salaud.

-        Mais pourquoi ? Tu aimes ça, tu baises comme un dieu, tiens, regarde, rien que d’y penser tu bandes ! Et tu te traites de salaud, c’est idiot. Ce n’est pas un objet diabolique, c’est un don du ciel que tu as là, poursuit-elle en posant la main sur le don du ciel qui, sans se soucier des états d’âme de son propriétaire, se redresse sous la caresse.

-        Tu vois bien, dit Lise en resserrant sa pression ; ta queue est plus savante que toi. Elle sait ce qui est bon.

-        Oh Lise tu ne comprends pas. C’est bon, c’est exquis, c’est extraordinaire, mais…mais je ne te mérite pas.

-        Qu’est-ce que c’est que cette histoire ?

-        Lise, je t’adore…Mais je…Je ne suis pas amoureux de toi !

-        Ah ! C’est donc ça ton grand secret douloureux, dit Lise en se retenant de rire ; mais mon pauvre Philippe, je sais bien que tu es amoureux d’Hélène. Tu ne m’apprends rien. Il n’y a pas de mal à ça…

-        Comment as-tu pu deviner ? s’écrie Philippe soulagé.

-        Ça se voit comme le nez au milieu de la figure, mon chéri. Et cette petite te fait marcher. Et toi, tu ne marches pas, tu cours ! Tu ne sais vraiment pas t’y prendre. Tu es attendrissant…

-        Alors, ça ne te fâche pas que je…enfin, tu veux bien ?

-        Mais oui, mon trésor, je veux bien, dit Lise en lui embrassant les paupières. Oui je veux bien. Et même je t’aiderai…

-        Avec Hélène ?

-        Avec Hélène.

-        Tu crois qu’elle…qu’elle voudra ?

-        Bien sûr qu’elle voudra. A votre âge, tout le monde veut. Le tout est de savoir par où commencer.

 

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