PETER - PAN
Pour l'amour de toutes et de tous, aimons-nous vivants!
Puis elle se jette sur le fruit offert et aussitôt, Lise se sent perdre la tête. Les lèvres d’Amanda l’avalent, la vident, son sexe est si violemment aspiré qu’elle ne sait plus, soudain, où il finit et où commence la bouche de l’Italienne dont la langue la fouille sur toute la longueur de sa fente. Ouiiii…Amanda sait ce qui fait plaisir à une femme… « Mais moi aussi ! »
- Viens ! balbutie Lise d’une voix haletante ; viens sur moi…
Amanda grimpe sur le canapé, enjambe Lise, se place au-dessus de sa tête, cuisses béantes. Son grand corps blanc et dodu surplombe le corps élancé et hâlé ; ses seins pendant au-dessus du ventre plat. Lise les saisit, les soupèse. Amanda en fait autant. Puis, comme si elles s’étaient concertées, elles entament en même temps leur baiser. Lise sent à nouveau la langue d’Amanda qui la pénètre. Elle tend la sienne et l’enfonce dans le sexe ouvert qui se colle à ses lèvres. Un goût âcre, un peu acide lui remplit la bouche, un parfum l’étourdit. « Est-ce qu’elle se parfume toujours ou est-ce aujourd’hui, pour moi ? »
Puis elle ne pense plus, elle se soude au sexe qui s’écrase contre elle, des dents, des lèvres, de la langue, trouve la petite aspérité dure qu’elle engloutit avec délices. Car, au même moment, Amanda prend dans sa bouche le clitoris de Lise et le suce, comme jamais Lise n’a été sucée. Et c’est en même temps qu’elles se contractent, une fois, puis une autre, plus violemment, c’est en même temps que leur double gémissement monte dans la pièce, devient un cri saccadé, rauque chez l’une, aigu chez l’autre, en même temps que leurs cuisses se referment autour de leur tête, en même temps qu’elles jouissent, longuement, à petites secousses lancinantes. Lise sent le parfum se faire plus fort, le goût plus acide, un liquide onctueux glisse entre ses lèvres. Mais elle n’éprouve aucun dégoût, au contraire, car elle sait qu’en même temps, son sexe laisse, lui aussi, couler sa liqueur dans la bouche d’Amanda.
Elles demeurent ainsi, longtemps, enlacées, tête- bêche. Lise s’ébroue la première, se redresse, Amanda s’écarte, la tête basse, les yeux clos. Lise la prend contre elle, la serre dans ses bras.
- Tu racontes de bien jolies histoires, Amanda, et avec les gestes encore ! Mais je ne comprends vraiment pas pourquoi tu étais si fâchée contre Angelo, ni si honteuse devant la petite.
Amanda sourit, se presse un peu plus contre Lise. Sa voix est plus grave que jamais.
- Oh ! Mais je n’aurai plus honte, désormais. C’est trop bon !!!
A suivre
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