PETER - PAN
Pour l'amour de toutes et de tous, aimons-nous vivants!
Bernard s’assied à côté d’elle.
- Tu vas te mettre du sable plein les cheveux, dit-il ; mets plutôt la tête sur mes genoux, ce sera bien plus confortable…
Il l’installe avec précaution contre ses jambes repliées. Les longs cheveux humides effleurent son ventre, son sexe. Il pose la main sur l’épaule dorée, chaude de soleil. Hélène frissonne et se serre plus étroitement contre les jambes musclées. Un souffle de vent passe sur son visage, ses seins, la parcourt d’une caresse infiniment douce et qui l’enveloppe toute entière. Les pointes de ses seins durcissent et voilà que la main de Bernard, comme si elle répondait à leur appel, glisse presque insensiblement de l’épaule vers la gorge. La paume s’attarde un instant, se laisse chatouiller par la petite boule de chair hérissée, avant de venir envelopper fermement la rondeur naissante mais déjà pleine. Les yeux mi-clos, Hélène chantonne, d’une voix qui n’est plus tout à fait la sienne. Bernard reprend le chant de sa belle voix grave, tandis que son pouce monte et descend le long du sein niché dans sa paume, et que, de l’autre main, il caresse tendrement les cheveux noirs.
Bernard sait ce qu’il fait, songe Hélène. Il sait qu’elle attendait depuis toujours cette main forte, solide et pourtant douce qui se pose maintenant sur son ventre, qui va atteindre son pubis. « Lui, il sait ce qu’il fait, c’est un homme, il ne risque pas de me faire mal comme ce petit crétin de Jacques ». Les doigts de Bernard effleurent le renflement bombé, les petits poils frisés. En même temps, il écarte les genoux, attire Hélène contre son ventre. Elle sent sur son dos le sexe dur, énorme, dont la tête gonflée laisse sur sa peau une trainée humide. Elle s’appuie un peu plus. Bernard avance un doigt, entrouvre la fente, trouve la perle dure, la masse. Hélène cesse de chantonner, elle ne peut plus ; elle ne peut plus que s’ouvrir à la main qui s’avance vers sa fente humide et gonflée. Elle gémit doucement et se laisse glisser sur le sable, les cuisses béantes pour accueillir Bernard, pour lui permettre de venir sur elle, dans elle.
Il s’allonge à côté d’elle et, les coudes appuyés de part et d’autre de son cou, prend son visage entre les paumes et pose des baisers légers sur ses paupières, son front, ses lèvres…Mais elle sent contre sa cuisse, l’épais bâton de chair chaude qui tout à l’heure va la prendre, descendre en elle… Elle n’a pas peur, avec Bernard elle n’aura pas mal, elle est prête.
Il approche ses lèvres des siennes et elle ouvre aussitôt la bouche. Mais il se contente d’appuyer un baiser léger sur les commissures, puis, résolument, lui pose un gros baiser sonore sur chaque joue, s’assied, et dit, en la soulevant à demi :
-Allons, il est temps de partir, le soleil baisse, tu vas prendre froid.
Hélène lui jette un regard éperdu, inquiet.
- Qu’est-ce qu’il y a ? Je ne te plais pas ? Mais tu…tu en as envie, n’est-ce pas ?
Elle jette sur le sexe tendu un regard où le regret se mêle à une sorte de soulagement. Et d’un geste hésitant, elle y porte la main. C’est incroyablement dur, et noueux, comme une massue, avec de grosses veines qui saillent tout le long.
- Tu vois bien que j’en ai envie, ma chérie, murmure-t-il en serrant la tête d’Hélène contre son épaule ; aïe ! Comme ta main me fait plaisir…
- Alors pourquoi est-ce que tu dis aïe ?
- Parce que tu n’es pas pour moi, ma jolie, dit-il en lui prenant les mains.
Il pose un baiser au creux de chaque paume, puis les place, l’une devant la poitrine, l’autre contre le pubis.
- Pourquoi as-tu changé d’avis, tout d’un coup ?
- Je n’ai pas changé d’avis, ma chérie, j’ai seulement été un peu trop loin. Il faut que tu découvres l’amour avec quelqu’un de plus jeune, ajoute-t-il avec regret.
Il serre Hélène contre lui, lui embrasse les cheveux et dit :
- Rentrons vite, nous trouverons peut-être au port une langouste pour dîner…
- Mais je suis toute nue ! s’exclame Hélène, comme si elle venait de s’en apercevoir.
Bernard se met à rire franchement…
- Il y a un vieux peignoir sur le bateau et nos vêtements sont dans la voiture…
Pendant tout le chemin du retour, Hélène pense à ce membre énorme qu’elle a un instant serré dans sa main, qu’elle était prête à recevoir dans son ventre. Il lui semble être encore ouverte, comme si on lui avait arraché quelque chose, si on l’avait vidée. Elle voudrait tellement se caresser, enfoncer quelque-chose dans sa fente brûlante, se faire jouir…Si elle essayait encore avec Bernard ? Mais Bernard a remis son short, il s’occupe de la barre, du vent, il a tout oublié… Hélène se touche, sous le peignoir, puis s’arrête…Devant lui, elle n’ose pas. Elle s’assied sur la chaîne d’ancre, se frotte un peu, s’arrête encore : c’est trop dur ça lui fait mal au coccyx.
Elle arrive à Montardres tremblante de désir.
Philippe dans l’allée semble guetter leur retour et essaye de la prendre dans ses bras. Elle part en courant, avec de grands sanglots énervés au milieu desquels il entend : « Salaud, salaud ! Je te déteste ! »
Eberlué, Philippe reste planté au milieu de l’allée et regarde la jupe rose disparaître derrière les thuyas.
- Ne t’inquiète pas lui dit Bernard. Ce sont des humeurs d’adolescente. Ça lui passera.
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peter