Jeudi 9 septembre 4 09 /09 /Sep 19:38

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Monsieur,

Malgré ce silence de vous que je n’ai nullement mérité, quelques lignes de moi. J’ai rencontré à nouveau l’homme du square ;  il s’est avéré moins « classique » que prévu. C’est le moins que l’on puisse dire.

Hasard ? Je ne sais. En tout cas, alors que je regagnais avant-hier ma demeure, j’ai entendu derrière moi le pas de quelqu’un qui tentait de me rattraper. La pénombre, la rue déserte ne prêtaient guère à la confiance. Je sentais comme une menace et n’osais me retourner. Plus je pressais le pas, plus l’autre semblait vouloir me rejoindre. Cela dura suffisamment pour que je fusse prise de panique. Paralysée, alors que j’aurais voulu fuir de toutes mes forces, je m’immobilisai, là, d’un bloc, au milieu du trottoir, persuadée qu’il allait m’arriver quelque chose de fâcheux. Le pas s’arrêta et je crus défaillir lorsqu’une main se posa sur mon bras. Et ce fut dans la plus grande émotion que je le reconnus. Il ne se rendit compte qu’à la dernière seconde du trouble affreux dans lequel il m’avait jetée, d’autant plus que,  soulagée de le reconnaître, je me jetai dans ses bras en un élan irrésistible.

-         Ah, vous ! m’écriai-je, vous m’avez fait si peur.

Il me tenait contre lui, mon visage levé vers le sien, et je lus dans son regard que cette situation inattendue lui plaisait beaucoup.

-         Moi, vous faire peur ? Alors que je ne veux que votre bien et, pourquoi pas, votre bonheur ?

Il me serra plus fort. Je sentais maintenant sa chaleur. Ses bras, autour de moi, semblaient m’emprisonner. Après la peur que je venais d’avoir, une sorte de torpeur m’envahit. Je sentais tout mon corps s’abandonner contre le sien. Il attira ma bouche et la baisa. Ma tête tournait. Prise d’une soudaine ivresse.

-Venez, venez, murmura-t-il.

Il m’entraîna dans un coin sombre et continua à m’embrasser avec passion. Sa langue me fouillait, j’aimais la fraîcheur de sa bouche. J’avais envie de la boire. Des gens passaient qui regardaient cette forme enlacée, indifférente à leur venue, dont le frémissement amoureux devait parvenir jusqu’à eux. Je sentis sa main qui descendait peu à peu le long de mon dos, s’immisçait dans les plis de ma robe. Je tendais mes reins à cette caresse qui se précisait de plus en plus. Elle descendit plus bas, entre mes fesses et les écarta. Je m’offris d’avantage. Un doigt cherchait mon anus, que je lui tendais. Il le frôla, tourna autour. Je me sentais mouiller tant l’attente m’excitait. Il me pénétra enfin, avec une infinie douceur. Je le sentais s’enfoncer, profond, toujours plus profond. Je me pressais de plus en plus contre lui. Son sexe s’écrasait sur mon ventre.

N’eussent été nos vêtements et cette rue ouverte à tous, il m’aurait eue, comme cela, contre un mur. Bientôt, il prit ma main, m’attira sous une porte cochère, releva mes dessous pour me prendre par derrière. A tout instant quelqu’un pouvait surgir, nous voir l’un dans l’autre, peut-être me reconnaître, et pourtant je m’offrais.

« Mise », comme une pute à cent sous, sur les « fortifs » ! Je me jetai à ses pieds, le pris dans ma bouche. Je léchais ses testicules, bus le reste de son foutre.

Soudain, un bruit se fit entendre sous la voûte. Quelqu’un venait. Je voulus me relever et disparaître, mais ses mains me maintinrent à genoux, devant lui, ma tête enfouie entre ses jambes.

Il bandait encore plus fort ; son gland cherchait à nouveau mes lèvres, qu’il ouvrit.

Le pas se rapprocha, marqua un temps d’arrêt à notre hauteur, un temps qui me parut une éternité. Ses mains tenaient ma tête, lui imprimant un mouvement de va-et-vient de plus en plus rapide. Le passant ne s’était pas éloigné de cinq pas qu’il partait au fond de ma gorge. J’avalais à grands traits un foutre dont il n’était pas avare. Je restais ainsi, à genoux et soumise, un long moment. Je me relevai enfin. Il me raccompagna jusque chez moi me faisant promettre de nous revoir bientôt.

Je ne sais comment vous faire comprendre la nature de ce plaisir que j’ai pris là, à la sauvette. Quelle sensation de me sentir vue, condamnée et obscurément désirée à la fois !

VÔTRE*****

 

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Par Peter Pan - Publié dans : textes érotiques - Communauté : Hommage à la Féminité
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Vendredi 3 septembre 5 03 /09 /Sep 09:24

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Monsieur,

Vous trouvez que mon escapade est trop « classique » ! Une femme rencontre un homme dans la rue, le suit chez lui, se fait prendre et rentre ensuite sagement chez elle…

Vu sous cet angle-là, je conçois cette opinion, mais n’exagérez pas tout de même ! Imaginez seulement le courage qu’il faut, pendant les quelques secondes où vous décidez de « suivre ». Chaque fois je ressens comme un picotement dans les membres, comme un étourdissement.

Car pensez bien qu’à ce moment-là tout défile à une vitesse vertigineuse dans la tête : la perspective d’un plaisir inédit, d’un corps neuf à découvrir, mais aussi peut-être l’abîme d’un coup de folie qui vous emporte outre-tombe. C’est probablement cette peur-là qui m’excite le plus…

Ces mains qui promettent des caresses ne vont-elles pas se refermer autour de mon cou, faire résonner dans ma tête le craquement sinistre des vertèbres que l’on broie ? Mes yeux ne vont-ils pas se voiler de noir, fixant à jamais le regard d’un fou qui jouirait de me tuer ? Et ce corps que l’on trouvera au petit matin, jeté on ne sait où, dévêtu et mutilé, qui dénoncera aux yeux de tous quelle femme j’ai été vraiment : une salope, oui, une vraie salope qui allait se faire baiser n’importe où, par n’importe qui, au risque d’y perdre la vie et de finir sur une décharge publique, puis dans les tiroirs d’une morgue anonyme. Et ce deuil que personne n’osera porter tant la honte sera grande. Qui osera dire : « J’étais proche de cette créature perdue et je le savais », ou pire encore  « Je ne le savais pas ! »

Mais le désir est si fort que j’y vais quand même. Je dépasse la peur qui m’étreint, en quête de ces sentiments troubles. « Classique » disiez-vous ? Non, ce n’est pas l’expérience d’une petite gourde qui suivrait un homme, sans imagination, comme certains peuvent monter avec une putain.

Me sous-estimeriez-vous au point de penser que je suis capable de quelque chose d’aussi médiocre ? Je crains que vous n’ayez, quant à vous, tendance à privilégier le spectaculaire.

VÔTRE*****

 

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Par Peter Pan - Publié dans : textes érotiques - Communauté : Scorpion-sexy
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Mercredi 25 août 3 25 /08 /Août 23:51

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Monsieur,

Vous êtes effrayé, dites-vous, des idées noires qui m’habitent lorsque je tente une petite aventure, et vous préférez un érotisme plus joyeux. Je n’y peux rien et d’ailleurs n’y veux rien changer. La peur dont je vous ai parlé me donne du plaisir, un plaisir pour le moment gratuit. Pourquoi m’en priver ? Il m’arrive souvent d’imaginer d’énormes vits qui me déchirent ; si cela se produisait vraiment, je ne doute pas que la douleur qui s’ensuivrait me serait intolérable. Mais que voulez-vous, l’idée de cette douleur, elle, m’est agréable au plus haut point.

Pour le moment, j’en suis restée là, sauf avec le monstre dont je refuse de vous parler. Sachez cependant qu’il a pris parfois au pied de la lettre certains cris qu’il m’avait arrachés dans le plaisir et que je m’en suis repentie.

Vous pouvez cependant compter sur moi pour l’amour frais et joyeux ; je ne me souviens pas m’y être jamais soustraite, au contraire. J’aime ça de toutes les manières, sachant parfaitement que ce « toutes » n’existe pas et que c’est cela même qui fait son charme.

Hier encore, me réveillant vers neuf heures, je me suis amusée à examiner chaque objet de ma chambre pour imaginer l’usage amoureux que l’on pourrait en faire. Aucun meuble, aucun bibelot, rien sur ma table de toilette n’y a échappé. Quelle débauche ! Jusqu’à mon prie-Dieu qui m’a donné des idées salaces. Il faudra que j’essaie !

En dépit de l’imagination fertile que vous me connaissez, j’ai eu le sentiment d’avoir déjà fait beaucoup de choses et de m’être servie de beaucoup d’objets à des fins inavouables.

Cet examen m’a tellement échauffé le sang que j’ai dû me satisfaire seule, habitée uniquement de pensées inconvenantes. Je me suis frottée sur le montant de mon lit en bois arrondi ! Il allait et venait sur mon clitoris. Chaque mouvement provoquait en moi une véritable décharge ; mes gestes devenaient de plus en plus désordonnés. Que n’avais-je une main secourable pour me branler !

Il a fallu que je termine seule ce travail auquel je prenais tant de plaisir. J’ai joui pleinement, mais quel désir de pénétration ! Et ma bouche qui se tendait dans le vide, voulant baiser on ne sait quoi.

Je me suis promis de me caresser plus souvent. C’est certainement une manière encore plus puissante de conserver ses sens toujours en éveil.

Mon imagination ne me suffit pas. Aidez-moi, poussez-moi. Ne vous contentez pas de me critiquer ou de m’observer.

VÔTRE*****

 

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Par Peter Pan - Publié dans : textes érotiques - Communauté : les blogs persos
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Mercredi 18 août 3 18 /08 /Août 16:07

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Monsieur

Oh ! Comme vous êtes violent ! J’avais oublié que sous vos airs convenables vous saviez être un maître. Vous voulez que nous recommencions ensemble tout ce que vous avez déjà exigé de moi. Vous voulez, dites vous, me remettre sur le «  droit chemin », celui d’un érotisme « acharné » où seule la quête insatiable d’un plaisir toujours plus grand serait mon unique souci. Oui je veux bien m’y plonger, mais laissez-moi agir à mon rythme. Vous savez que je ne me soustrairai à rien. Et je vous l’ai déjà dit, de moi-même je vous donnerai des plaisirs que vous ne réclamez point.

A commencer par celui que je vous avais laissé entrevoir : je suis retournée au square et, comme prévu, l’homme m’y attendait. L’autre jour, je ne l’avais guère vraiment observé, tant la situation elle-même m’excitait .Grand, brun, moustache avantageuse, âgé d’une quarantaine d’années, il avait cet air assuré qu’ont ceux à qui tout sourit. Il me prit le bras et m’entraîna vers une rue adjacente. Nous fîmes cent mètres environ, pénétrâmes sous un porche, gravîmes un escalier large et confortable. Au premier étage, il sortit de sa poche une clef qui tourna sans bruit dans la serrure, tout comme s’ouvrit la porte de ce qui devait être sa demeure.

C’était celle d’un homme de goût : épais tapis d’Orient, toiles et miniatures du XVIIIème siècle, meubles peu nombreux mais de grand prix. Aucun de ces bibelots qui tentent de donner le change chez le petit-bourgeois, aucun  « souvenir » non plus.

Lui qui avait été si expéditif dans sa façon de m’aborder dans la rue et de m’enlever n’avait plus dit un mot. Il ôta mon manteau, le posa sur le dos d’un fauteuil, me prit par la taille, vrilla ses yeux dans les miens, m’attira contre lui. Ses lèvres étaient fraîches et sa langue experte. Son baiser était déjà une pénétration. Mais pas l’une de ces pénétrations vives dont on ne sent pas la saveur tant elles sont rapides. Il força ma bouche comme il l’eût fait d’un sexe vierge, avec douceur et savoir faire. Je n’oserais dire avec tendresse, mais avec une lenteur attentive qui me donna des frissons par tout le corps. Il fut long, très long, juste trop pour me donner une furieuse envie d’aller plus loin.

Ses mains, qui semblaient errer, prenaient peu à peu possession de moi, explorant mon corps, cherchant les lieux les plus propices au plaisir. De mes poignets à mes épaules, de mon cou à ma gorge, pendant ce temps, ses lèvres, toujours si douces se déplaçaient. Il défit les agrafes de ma robe qui tomba sur le sol, puis ce fut mon jupon. J’étais là, à lui, à cet homme dont je ne savais rien, mais qui avait su si vite faire de moi sa créature. Lui dans son habit gris foncé, prenait tout à coup une nouvelle dimension. Il demeurait si calme que la force qui devait être en lui et qui allait jaillir se sentait dans son regard, si apaisant et posé.

A suivre…

 

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Par Peter Pan - Publié dans : textes érotiques - Communauté : les blogs persos
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Jeudi 12 août 4 12 /08 /Août 14:28

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Il mit ses mains sur mes épaules et je compris que je devais m’agenouiller. La pression avait été imperceptible, mais le signe sans ambiguïté, et je me soumis à cette volonté. Il cambra les reins. L’étoffe de son pantalon était tendue. Je la caressai et mes doigts remontèrent tout au long de la forme qui se dessinait sous elle pour m’en saisir. Je sentais l’homme se dominer de moins en moins. Il étreignait ma nuque, sans oser diriger mon visage vers son sexe. Malgré moi, ma bouche se mit à le mordiller et ma salive fit bientôt une large tache sur le tissu. Je déboutonnai sa braguette, plongeai la main entre ses jambes. Ses testicules tressaillirent lorsque je les pris comme des fruits mûrs, et me mis à les masser. Ils étaient pleins et chauds. Une goutte perla à son gland, que ma langue happa. Quel nectar !

Nous fûmes tous deux secoués d’un frisson si violent qu’il nous arracha les premiers cris de cette rencontre.

Il tomba à genoux à son tour, sa bouche joignit à nouveau la mienne tandis que sa main m’écartait. Mon sexe s’épanchait sans retenue. Il entrouvrit mes lèvres, enfila un doigt que je ressentis aussi fort qu’une morsure au plus intime de moi. Je le voulais, maintenant, tout de suite, au fond et sans fin. Je dirigeai sa verge, je sentais battre le sang qui la gonflait. Il s’allongea sur le dos, je m’accroupis sur lui, l’inondais, et lui cherchait à me prendre. Tous ses muscles tendus n’avaient plus qu’un but : cet accouplement que nous ne pouvions plus différer.

Il s’agrippait à mes hanches, ses ongles s’enfonçaient dans ma chair. Il m’immobilisa durant quelques secondes, puis, d’un coup sec, me foudroya. Son membre qui, sans ménagement, s’était frayé un passage dans mes chairs gorgées de désir, cognait avec une incroyable violence. Je ne pus retenir un long cri mêlé d’effroi et de plaisir. Il fallait maintenant qu’il me déchire, que je ne sois plus que le jouet grâce auquel il pouvait s’assouvir. Il agrippa mes cheveux, m’attira vers lui, mordit mes lèvres et ma langue que je lui offrais. La pointe de mes seins s’irritait contre son torse velu. D’un coup de rein, il me fit basculer, se retrouva sur moi, remonta mes jambes sur ses épaules. Je crus qu’il allait me transpercer. Il eut bientôt raison de moi. Dans un grand cri lui aussi il partit. Mon sexe, en spasmes désordonnés, comprimait le sien et je sentais son foutre jaillir à chaque nouvel élan.

Nous sommes restés longtemps, allongés côte à côte, à nous caresser. Je sentais la chaleur de sa peau, et, dans son regard, comme un étonnement. Puis notre désir s’est ravivé ; il m’a reprise et j’ai crié encore, incapable de me maîtriser.

Il y a bien longtemps que je n’avais pas improvisé quelque chose d’aussi réussi.

VÔTRE*****

 

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Par Peter Pan - Publié dans : textes érotiques - Communauté : Rebellion libertine
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