Mardi 7 décembre 2 07 /12 /Déc 18:23

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Suzanne suçait la pointe de mes seins tandis que la langue de l’homme s’était enfoncée dans mon sexe. Je n’étais plus que gestes incontrôlés, soubresauts et envie folle de me donner. Mes mains cherchaient ce qu’elles pouvaient bien caresser à leur tour. Je m’emparai bientôt du sexe de notre partenaire et le branlai vigoureusement. Ses dimensions étaient impressionnantes. Je n’avais pas l’impression qu’il fût allé jusqu’au bout avec Suzanne et je le sentais plein d’une sève que je voulais boire.

   Maintenant, ma tête se trouvait entre ses jambes. Ma langue avide explorait le moindre carré de chair. Je ne voulais rien perdre, et rattraper le temps perdu dans l’autre pièce. Eux, de leur côté, s’occupaient de moi. Suzanne avait enfoncé deux doigts dans mon anus qu’elle ouvrait amplement. Lui continuait à me gamahucher. Prise de toutes parts, il ne me restait plus qu’à enfourner le membre qui me tentait si fort. Je le pris à pleine bouche. Mes lèvres eurent du mal à entourer le gland. La hampe emplissait complètement ma bouche, et chaque mouvement m’obligeait à enrouler ma langue autour de ses chairs durcies. Je massais ses bourses à deux mains, prête à les déchirer, tant mon excitation était grande. Par à-coups successifs, il était parvenu au fond de ma gorge.

   Je me sentais prise sans merci. Alors que d’habitude j’ai l’impression de sucer librement l’homme auquel je consens une fellation, je voyais cette fois que c’était lui qui baisait ma bouche. Il l’avait transformée en sexe et s’y enfonçait avec la même force, me privant de la liberté de jouer avec lui. Il allait se répandre en moi, sans que je ne puisse rien contrôler. Je m’apprêtais donc à goûter ce nouveau plaisir, à avaler quand il le voudrait et à boire autant qu’il le souhaiterait.

   C’est alors que je sentis les mains de Suzanne sur mon visage. Elle retira ce sexe de ma bouche et le prit à son tour. En assistant à cette pénétration nouvelle – car je n’étais qu’à quelques centimètres – je me sentis comme enivrée d’extase. Je voulus reprendre ce sexe et je poussai Suzanne. Mais elle résista. Elle dévorait ce membre avec une force incroyable. Elle était comme vissée à lui. Elle consentit à se retirer légèrement, pour que je puisse glisser la langue autour de cette queue enflammée. Nos salives se mêlaient, nos lèvres se touchaient et nous nous embrassâmes sur le sexe de cet homme qui se donnait à nous.

   Les muscles de son ventre se tendirent d’un coup, ses fesses que je tenais à pleines mains se contractèrent. Il poussa un cri sourd et se répandit entre nos lèvres. Nous lapions tant bien que mal le foutre qui partait. Suzanne allait le chercher jusque dans ma bouche, éveillant en moi une jouissance aussi vive qu’une brûlure. Mais ce plaisir là ne me suffisait pas. Je voulais être pénétrée. Sans y être invitée, je me mis à genoux. J’offrais mon sexe et mo cul à n’importe quelle pénétration. A celle que l’un ou l’autre (ou, qui sait, les deux à la fois) consentirait à me donner.

   Une langue que je reconnus comme étant celle de Suzanne vint aussitôt entre mes fesses, et je la sentis frétiller d’un trou à l’autre, de plus en plus rapidement. Anesthésiée par le plaisir, je perdais conscience de mon corps. Prise entre plaisir et douleur, j’aspirais à une jouissance qui ne pouvait venir que d’un instrument plus dur et plus franc.

   L’homme dut le sentir. Il poussa Suzanne, vint derrière moi et s’enfonça d’un coup violent. J’étais si excitée que, dans un premier temps, je ne pus savoir s’il m’enculait ou me baisait. Je me donnais autant qu’on le peut, lorsque Suzanne enfila dans mon con un godemichet qui me ramena à une sensibilité…comment dire ? Plus  « différenciée » !

   Je crus d’abord qu’ils me déchiraient tous deux. Mais leur perversité était telle qu’après une phase d’une violence inouïe ils passèrent à un rythme si lent que je les suppliai de me  « mettre », de telle sorte que j’atteignisse enfin au plaisir. Dieu merci, ils entendirent mon appel, et je fus emportée par un orage d’une extraordinaire sensualité.

   Voilà, Monsieur, à vous de jouer maintenant. Donnez-moi des sensations. Je n’attends que ça !

 

 

                                                Vôtre***

  

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Par Peter Pan - Publié dans : textes érotiques - Communauté : Scorpion-sexy
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Lundi 6 décembre 1 06 /12 /Déc 19:12

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Monsieur,

 

 

   Me permettez-vous de vous dire que je ne vous trouve guère loquace ? Qu’en est-il de vous et de vos aventures ? J’ai parfois l’impression que notre correspondance tourne au monologue. Plus je me livre et moins vous donnez de vous- même.

   Ne croyez-vous pas que j’ai moi aussi droit à quelques petites jouissances épistolaires ? Il fut un temps où la simple lecture de vos missives me mettait hors de moi et me contraignait à me caresser aussitôt, tant la « chaleur » qu’elles dégageaient était communicative.

   Si d’aventure notre petit jeu ne vous intéressait plus, n’hésitez pas à me le dire. J’en concevrais évidemment beaucoup de dépit, mais je ne souhaite, en quoi que ce soit, vous importuner.

   Comme en toute chose, et peut-être là plus qu’ailleurs, le plaisir doit être partagé. J’aime être fébrile en ouvrant votre courrier. Je pense qu’il doit en être de même pour vous et je fais tout pour qu’il en soit ainsi.

   Je vous en prie, dites-moi vite ce qu’il en est réellement. Dites-le moi sans détour. Le plus simple, à mon humble avis, serait que vous trouvassiez une petite lettre particulièrement suggestive qui me montrerait que nous nous comprenons toujours.

   En attendant, je ne puis m’empêcher de vous dire ce que j’ai fait hier soir, et qui devrait vous intéresser.

   Suzanne m’avait invitée à venir dîner chez elle, comme elle le fait souvent. Son ton d’une complète neutralité aurait dû me laisser penser qu’elle tramait quelque chose. D’habitude, vous le savez, elle communique force détails sur les personnes que l’on rencontrera chez elle, se laissant aller à son petit côté  « entremetteuse » qui l’enchante. (Ce n’est pas nous qui nous plaindrons de ce que certains considèrent comme un travers !)

   Je me suis donc rendue chez elle à l’heure convenue. Suzanne m’a reçue avec les habituelles effusions d’amitié, m’a installée dans le salon et m’a laissée seule. De toute évidence, ce qui ne m’arrive que très rarement, j’étais la première.

   Après quelques minutes de solitude, trouvant que notre amie mettait décidément bien du temps à finir de se préparer, je me levai et me dirigeai vers le petit meuble tournant dans lequel elle range les derniers livres achetés. J’en pris un au hasard, retournai me rasseoir pour feuilleter l’ouvrage que j’avais choisi. Dès les premières lignes, je tombai sur une prose très leste qui me ravit. Il était question de marquis enrubannés, de fêtes champêtres, de déjeuners sur l’herbe et d’escarpolettes qui faisaient tourner la tête. Il se passait tellement de choses égrillardes que je me plongeai dans cette lecture, oubliant presque où j’étais et ce que j’attendais.

   Au bout de quelques instants pourtant, mon attention fut attirée par des bruits venant de la pièce voisine. On eût dit d’abord des chuchotements, puis je reconnus des rires étouffés. Je tendis l’oreille, intriguée par ces murmures insolites. Mon intérêt redoubla lorsqu’un petit cri poussé par une voix féminine, me révéla, sans l’ombre d’un doute, la scène qui se déroulait de l’autre côté de la cloison.

   Je restai immobile, tentant de ne rien perdre de ce qui se passait. Je retenais mon souffle. Par instants, le silence le plus total régnait. Puis, après de furtifs froissements, je sentais que les ébats reprenaient.

   Cette situation, vous vous en doutez, ne pouvait me laisser indifférente. D’autant plus que je comprenais maintenant qu’il s’agissait tout bonnement d’une provocation de Suzanne. Mue par une force incontrôlable, j’allai plaquer mon oreille contre la porte. Je ne perdais plus une bribe du jeu qui se déroulait.

   Ma main qui avait soulevé ma jupe allait et venait entre mes cuisses. Je ne savais plus ce que je voulais faire : continuer ainsi, prenant un plaisir solitaire à entendre un couple en tain de faire l’amour (et ce n’est pas un plaisir si dérisoire que cela), ou bien céder au désir de me joindre à lui ?

Une fois de plus, ce ne fut pas ma raison qui décida. J’ouvris la porte d’une main tremblante et entrai sans bruit. Suzanne était là, couchée sous un homme qui la besognait avec force. Je ne voyais que son visage, et son regard montrait l’égarement dans lequel la jetaient les coups de reins de son compagnon. Ce fut elle qui m’aperçut la première.

   « Viens, s’écria-t-elle, viens avec nous. Pourquoi as-tu tant tardé à nous retrouver ? N’avais-tu pas compris que nous t’offrions ces joyeux ébats pour te donner l’envie de te joindre à nous ? »

   L’homme, que je n’avais encore jamais vu, me regardait en souriant. D’un geste, il me fit signe d’approcher. Je m’accroupis près d’eux. Il passa sa main entre mes jambes, enfonça un doigt souple dans mon sexe qui n’attendait que cela. Je poussai un soupir. Suzanne dégrafait mon corsage, massant en même temps mes seins que je sentais durcir. Ma peau, électrisée, apparaissait peu à peu et en quelques secondes je fus, comme eux, totalement nue.

                                                A suivre

 

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Par Peter Pan - Publié dans : textes érotiques - Communauté : Hommage à la Féminité
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Mardi 30 novembre 2 30 /11 /Nov 17:54

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Monsieur,

 

 

   Je suis allée chez lui.

   En effet, par retour du courrier, il m’avait fixé un rendez-vous, et je m’y suis précipitée.

   Il m’a fallu traverser tout Paris, et les rues qui défilaient par la fenêtre de mon taxi paraissaient interminables. J’avais baissé un peu la vitre pour pouvoir respirer plus librement, tant je me sentais oppressée. Mes mains, convulsivement, ouvraient et fermaient mon petit sac.

   Le Marais est un quartier que je ne connais pas. L’abandon dans lequel il se trouve m’a laissé une singulière impression ; et la place des Vosges où il réside m’a semblé un décor de théâtre mal repeint.

   J’ai gravi un escalier qui en son temps avait dû être majestueux. Le marbre hélas en est tout fendu, et les murs tombent en morceaux. Lorsque j’ai tiré la sonnette, j’ai eu le sentiment que le son grêle partait infiniment loin, assourdi par un univers ouaté. J’ai attendu une bonne minute avant que ne me parvint le bruit d’un pas qui se dirigeait vers moi.

   Il a enfin ouvert la porte et m’a fait entrer dans un salon. Par la fenêtre on apercevait, de profil, la statue équestre de Louis XIII. Je marchai à la façon d’un automate, m’arrêtai au milieu de la pièce. Involontairement, je lui tournai le dos, incapable du moindre geste. Je sentais derrière moi sa présence, et le silence se faisait pesant.

   Il devait bien comprendre que je m’étais rendue, et que ma raideur apparente était l’expression même d’une gêne que je ne parvenais pas à maîtriser.

   Oui, je le désirais, et par-dessus tout, depuis son départ, ce moment où tout basculerait. Mais maintenant que l’instant était arrivé je me sentais paralysée.

   Il me prit par la taille, m’attira vers lui. Je fis un pas en arrière qui me plaqua contre son corps. Je sentis aussitôt combien il était déjà prêt, tellement son membre était dur et impérieux. D’un seul mouvement, nous nous serrâmes plus fort. Il se frotta contre moi et je tendis ma croupe. Seul le crissement des étoffes rompait le silence de la pièce.

   Ses mains remontèrent et couvrirent mes seins. Je me cambrai pour mieux les lui donner. Il baisa ma nuque, sa langue se promena à la lisière de mes cheveux. Il mordilla le lobe de mon oreille, déclenchant un frisson qui agita tout mon corps.

   « Mettez-vous à genoux », murmura-t-il, sur un ton qui mêlait étrangement autorité et tendresse.

   Mes genoux rencontrèrent un épais tapis de laine. Il releva lentement ma jupe et mes dessous, comme on ouvre un paquet-cadeau, pris entre la curiosité qui vous démange, le désir d’entrer en possession du présent et la lenteur qu’il faut affecter pour ne pas paraître mal élevé.

   Être ainsi  « défaite » me procura un plaisir rare. Peu d’hommes sont capables de vous transformer en objet, sans aussitôt vouloir vous dominer. Il voulait que je me comporte en présent et me donnait l’occasion de m’offrir, plutôt que d’être prise purement et simplement.

   Plus il me dénudait, plus j’avais envie d’être à lui. J’étais aussi détendue maintenant que j’avais été paralysée tout à l’heure.

   Ses mains avaient atteint ma chair et il pouvait toucher, si je puis dire, mon émoi. Mon sexe humide cherchait quelque chose à enfouir. Il écarta mes chairs, effleura du bout du doigt mon petit bouton qui s’était gonflé comme un bourgeon prêt à éclore.

   Il se mit à genoux à son tour, et je sentis son sexe pénétrer en moi doucement. La lenteur même de son geste me fit crier de bonheur. J’aurais voulu qu’il allât plus vite et plus profond, tout en jouissant de l’attente qu’il m’imposait.

   Nous étions comme emboîtés l’un dans l’autre, mes cuisses écartées sur les siennes, glissées entre les miennes. Il me prit tout à coup par les hanches et m’attira violemment à lui. Ce fut comme une déchirure. Son gland frappait au fond de moi avec une insistance qui me comblait. Je m’étais mise sur les coudes pour être plus ouverte. Il se coucha sur moi et m’obligea à m’allonger. Le poids de son corps, volontairement massif, me plaqua au sol et je devins ainsi peu à peu sa chose. Être sous lui me procurait, au-delà du plaisir charnel, une joie intense.

   Comment avait-il trouvé, avec tant de simplicité, et mon goût et mon rythme ? Je ne sais. L’effet, en tout cas, fut tel que je partis longuement, ne cachant pas mon plaisir ; et mes soubresauts l’enfonçaient encore plus dans mon sexe rempli de lui.

   Contre toute attente, il ne se laissa pas aller. Je sentis au contraire qu’il se contrôlait pour goûter la jouissance qu’il me procurait- sans y participer par une belle éjaculation, comme je l’aurais souhaité…

   Lorsqu’il sentit que je m’étais rendue, il me prit par les épaules, me retourna sur le dos, se mit à genoux, face à moi, et me présenta sa queue mouillée de mes décharges. Il se mit alors à se masturber lentement, repoussant à plusieurs reprises ma main qui voulait l’aider dans sa caresse. Le souffle court, je regardais avec envie (et le mot est bien faible) cet homme qui m’offrait ainsi l’un de ses actes les plus intimes, verge tendue – de plus en plus grosse, de plus en plus raide – bourses pleines, prêtes à éclater.

   Il cessa quelques instants de se branler, se rapprocha de moi. Il était maintenant au-dessus de ma poitrine. Ses yeux ne quittaient plus les miens. Je voyais son regard devenir de plus en plus grave.

   Soudain il lâcha un soupir et je sentis son foutre jaillir. Il giclait sur moi, coulait sur mes seins, aspergeait mon visage et mes yeux. J’ouvrais la bouche pour le recueillir et le boire. Son membre agité de spasmes éjaculait sans fin. Il avait immobilisé mes mains, et je subissais ainsi la plus belle des tortures que l’on pût offrir à une femme.

   Lorsqu’il eut fini, il se coucha de nouveau sur moi. Son membre encore vaillant s’enfonça dans ma fente. Il me fit l’amour, nos chairs collées par le sperme chaud. Je nouais mes jambes autour de ses reins pour ne plus le laisser se retirer de moi. Nous connûmes ainsi deux orgasmes foudroyants où il me prouva qu’il était d’une vigueur inouïe.

   Après, comme un animal, il me lécha, ne laissant aucune trace de ce qu’il avait répandu sur moi et en moi. Mon corps ne pouvait plus supporter le moindre attouchement. Je frissonnais sans cesse et dus le supplier de me laisser en repos. Comme il était décidément galant homme, il y consentit, et ayant repris mes esprits, je pus aller respirer dehors.

   J’ai parfois l’impression d’avoir vécu quelque chose d’irréel. Mais je le sais, il n’en est rien. Une fois de plus grâce à vous.

 

                                                     Vôtre***

  

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Par Peter Pan - Publié dans : textes érotiques - Communauté : les blogs persos
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Jeudi 25 novembre 4 25 /11 /Nov 19:13

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Monsieur,

 

 

   Eh bien, félicitez-moi ! Figurez-vous que j’ai tenu ! Mais quelle force de caractère m’a-t-il fallu ! Votre ami est maître dans l’art de la provocation érotique, et je ne crois pas que beaucoup de femmes pourraient résister comme je l’ai fait.

   Avant d’aller chez lui, me doutant du pouvoir qu’il pourrait exercer sur moi, j’ai été tentée de me caresser. Assouvie pour un moment, me disais-je, je serai plus solide face aux assauts dont il allait être l’auteur à mon endroit. Je n’en ai pourtant rien fait et suis allée là-bas sans défense aucune.

   Ne rien faire ! Soit ! Mais lui ne s’est pas privé de me toucher, de me tripoter (c’est bien le mot) et de m’explorer. Je ne sais d’ailleurs pas si tout cela était très loyal. Enfin, je n’ai pas bronché et votre ami a d’ailleurs eu l’air d’en être passablement dépité.

   Prétendre que je n’ai même pas mouillé serait pur mensonge, mais vous conviendrez avec moi que la pénétration d’un doigt malicieux entre mes lèvres ne pouvait me laisser indifférente ou alors en dépit de l’enjeu, je me serais inquiétée sur mon propre sort.

   Pourtant ce ne sont pas ces caresses qui m’ont le plus émue. Il a, en effet, un art de la parole et de cela (est-ce bien loyal une fois encore ?) vous ne m’aviez pas prévenue.

   Figurez-vous qu’il s’est planté là, devant moi, membre érigé, se branlant lentement et qu’il a commencé à me dire des choses que j’ai quelques peines à retranscrire, tant le flot était dense et le vocabulaire…comment dire ?...chargé.

   On ne m’a pas habituée à être traitée de catin sans préparation. J’ai toujours aimé que l’on me brusque verbalement pendant l’amour, mais je n’avais jamais été bousculée de la sorte sans être prise en même temps :

 

   « Ne joue pas les saintes nitouches. Je sais que tu ne penses qu’à ça. Ta vie est un éternel désir. Tu veux te faire bourrer ? Allons, viens et prends. Tu hésites encore ? Quel orgueil ! Et qu’il est mal placé. Sache prendre tout de suite ce plaisir que tu ne diffères que parce que tu te crois obligée de ne point te soumettre.

   « Tu veux peut-être que je te force, que je vienne jusqu’à toi, que ma queue te pénètre sans ménagement ? C’est ça, hein, dévergondée ?

   « Tu mouilles, je le sens, et tu es ouverte. Nous pourrions même te prendre à plusieurs. Deux sexes te suffiraient-ils ou en veux-tu plus encore ? Regarde bien le mien. C’est déjà un beau morceau. Je suis sûr que ta bouche, même grande ouverte, ne peut pas l’absorber tout en entier. Je suis bien là, mais je veux être mieux en te foutant. Ecarte tes cuisses, tu en meurs d’envie. Montre ta chatte. Offre-la-moi. Demande-moi de te sauter, petite salope. Tu ne vis que pour ça. Vois comme je suis prêt à t’enconner.

   «  Un simple geste, fais un simple geste et tu seras sous moi, prise et jouissante. Tu résistes encore ? Je crois que je vais te prendre de force. Oui, c’est ça, de force. C’est comme ça que tu aimes être prise, petite chienne en chaleur. Alors mets-toi à quatre pattes et tends ton cul. Je vais te prendre en levrette, tu sentiras comme je te mettrai bien. Tu veux que je sois bestial ? Ne t’en fais pas, je saurai l’être suffisamment pour que tu en sois dégoûtée.

   «  Tu ne te rends pas ? Il va falloir que je te frappe ? Non ! Tout de même pas, tu ne vas pas m’obliger à de telles extrémités. Je veux bien te transformer en esclave et te torturer, mais tu n’en es certainement pas capable. Tu dois être de ces femmes qui ne peuvent aller jusqu’au bout de leurs phantasmes. Je le vois à tes yeux. Tu veux, tu désires, tu es prête à être mise comme une bête, mais tu n’oses pas. Quelle erreur ! Tu te rends compte, je pourrais être en train de te labourer depuis un bon moment déjà. Tu aurais joui et tu attendrais un nouveau plaisir. Par le cul ou par la chatte. Laisse-toi aller. »

 

   La séance dura ainsi un temps infini. Je n’ose vous dire dans quel état j’étais. Bouleversée par ce flot de paroles, prête à me rendre et à me jeter sur lui. Peut-être que la simple lecture de ces injonctions ou de ces invectives ordurières, comme vous voudrez, ne rend pas l’atmosphère quasi insoutenable de cette séance. Il ne me laissa à aucun moment le loisir de lui dire oui ou non.

  J’allais craquer, trop ouverte pour ne pas être pénétrée. Il dut le sentir, se leva, s’empara de moi, passa sa main entre mes cuisses humides, baissa ma robe sur mes seins qui se présentèrent nus et offerts, se saisit de leur mamelon durci. Je crus un instant qu’il allait me forcer, chose qu’il aurait pu faire sans difficulté d’ailleurs.

   Soudain, il me regarda dans les yeux et me dit : « Je serai à vous lorsque vous le souhaiterez, mais il faudra d’abord que voussoyez à moi. Au revoir ou adieu, comme il vous plaira. »

   Je n’eus même pas le temps de réagir qu’il avait disparu. Me laissant avec mon envie, vexée de n’avoir ni vraiment tenu, ni vraiment craqué. A la réflexion, je suis tout de même assez contente de moi. Il est parti, je n’ai pas cédé.

   Pourtant, il est plus honnête de vous l’avouer : quelques minutes plus tard, je me suis précipitée sur mon papier à lettres pour solliciter de lui un nouveau rendez-vous. 

 

 

                                                    Vôtre***

 

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Par Peter Pan - Publié dans : textes érotiques - Communauté : les blogs persos
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Mercredi 17 novembre 3 17 /11 /Nov 19:20

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   Il sonna enfin. Ma camériste lui ouvrit, et je me retrouvai face à lui, désarmée et presque prête à renoncer. Peut-être m’étais-je méprise sur le sens de son petit mot, peut-être venait-il seulement en galant homme. Une véritable panique s’empara de moi.

   Lui, impassible, prit ma main, la baisa, me conduisit vers un fauteuil et m’y fit asseoir. D’une voix douce et enveloppante que je ne lui connaissais pas, il me demanda simplement : » Êtes-vous sûre que nous ne serons pas dérangés ? » Dans un souffle, je lui dis que oui.

   Il était debout devant moi, à portée de main. Lentement, il commença à ouvrir sa braguette. Chaque bouton qu’il défaisait semblait une défense qui tombait. Mon regard fasciné, suivait le moindre mouvement de ses doigts. Il me sembla qu’il y mettait une éternité, mais Dieu que cette éternité était bonne.

   Puis sa main pénétra sous l’étoffe. Elle y entra tout entière, comme pour aller chercher quelque chose de lourd et de volumineux. Elle en sortit un membre long, dur et gonflé, dont mon visage était si proche que j’en sentis la forte odeur.

   Lentement, l’homme se recula. Ses doigts allaient et venaient le long de son érection. Son gland prenait les couleurs d’une grenade mûre, prête à éclater. Les veines étaient gonflées. Il s’en dégageait une impression de force qui me fit tressaillir de désir. Sa main allait et venait toujours, tandis qu’il s’asseyait dans un fauteuil, face à moi. Il déboutonna son pantalon, le baissa suffisamment pour qu’apparaissent deux testicules bien pleins.

   De son autre main, il commença lentement à les flatter. Il frôlait seulement ses poils, et je pouvais voir sa peau se plisser et frissonner sous la caresse pourtant infime. Quel cours de masturbation masculine me donnait-il là ! Sa respiration devenait plus courte.

   Il alla chercher plus bas entre ses jambes. Un de ses doigts disparut entre ses fesses. Il devait certainement l’enfoncer dans son anus. Le rythme de sa caresse fut de plus en plus rapide. Je vis perler au bout de son membre une goutte de liquide que j’eus envie d’aller laper. Je réussis pourtant à me contrôler. Mes doigts serraient tellement fort les accoudoirs de mon siège qu’ils étaient douloureux. Malgré moi je m’agitais sur mon fauteuil et je sentis que je coulais à flots. Oh ! Comme j’aurais voulu être prise en même temps !

   Lui persévérait dans sa manœuvre, son regard fixé sur le mien. Je ne le quittais que pour guetter le jaillissement final. Je voulais voir son foutre gicler, son visage se contracter de jouissance, ses mains se crisper sur sa queue agitée de spasmes.

   Mais il savait faire durer le plaisir. Il ralentit ses caresses, prit sa verge et la tendit vers moi comme une offrande. J’aurais pu la saisir, la mettre au plus profond de moi, dans ma bouche, mon sexe.

   Ma langue, involontairement, parcourait mes lèvres dans un baiser inachevé. Le temps passait. Ce dard était toujours tendu vers moi, et je sentais ma résistance faiblir. Il recommença à se masturber, avec une lenteur exaspérante. La semence allait jaillir en pure perte. Je n’en sentirais ni le goût, ni la chaleur.

   Soudain, mue par une force in contrôlable, je me jetai à genoux, m’emparai de lui, le pris dans ma bouche, l’avalai profondément. Il m’emplissait tellement, que j’en eus presque la nausée. Il tenait ses testicules à pleines mains et les collait contre mon visage. Je pompais, éperdue. La douceur de son sexe contrastait avec son aspect noueux. J’agrippai ses hanches pour l’attirer à moi. Il se laissait faire, cuisses largement écartées.

   Ma langue redescendit le long du membre, s’enroula autour, le lécha. Humide de ma salive, il était prêt à une pénétration plus étroite. J’ôtai ma culotte, relevai ma jupe et m’assis sur lui. Il me pénétra si profondément que je partis aussitôt. Sa queue butait au fond de moi, me travaillait, m’ouvrait sans ménagement. Calé dans son fauteuil, il avait transformé son sexe en une sorte de pieux immobile sur lequel je m’empalais, prête à me défoncer moi-même.

   Tout à coup, d’un geste brusque et impérieux, il me souleva, me retourna, courba mes reins et me prit par derrière. Je sentais son poids sur moi et les coups qu’il me donnait. Ce ne fut pas long. Il gicla en poussant un cri rauque qui résonna dans la pièce comme l’appel d’une bête en rut. Ensemble, nous nous affaissâmes. Il resta comme cela, caressant mon sexe d’un doigt habile.

   Il murmura à mon oreille : « Vous deviez, je crois, n’intervenir en rien. »

 

                                                      Vôtre***

  

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