Mardi 18 janvier 2 18 /01 /Jan 23:29

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Monsieur,

 

 

   Expliquez-moi pourquoi, depuis plusieurs semaines, vous demeurez indifférent. Je vous l’ai déjà dit : si ma correspondance vous ennuie, dites-le-moi. Je saurai me taire. Ou alors, donnez un autre tour à cet échange.

   Vous me laissez très seule et pour la première fois je vous écris sans enthousiasme. Depuis que nous nous « connaissons », j’ai toujours eu un grand moment de joie en m’asseyant à ce petit bureau pour vous écrire. J’ai toujours savouré à l’avance ce que j’allais vous raconter, tout en imaginant ce que vous alliez ressentir. J’imaginais aussi vos réponses, même si (et c’est là l’un des attraits-non le moindre, croyez-moi- de notre correspondance) elles furent souvent imprévisibles, me montrant à quel point je pouvais me tromper quant aux réactions que je vous prêtais. Je m’attendais à ce que vous m’invitassiez à en dire plus, et vous ne bronchiez pas. Je pensais que vous trouveriez que j’allais trop loin, et vous me poussiez à franchir un nouvel interdit. Parfois même, vos suggestions, bien qu’effrayantes, furent d’un grand secours pour une imagination qui, pour ne pas être stérile, n’en est pas moins, parfois, à court de « projets »…

   Je suis donc bien seule dans une affaire où nous nous étions jetés tous deux sans hésitation. Mes petites activités, que je continue à vous narrer, m’occupent bien, mais j’en arrive à penser que sans le plaisir de vous les raconter elles perdent beaucoup de leur sel.

   En un mot, j’ai besoin de vous. J’ai besoin d’un complice, même lointain. J’ai besoin non pas d’un  « directeur »  (comme d’autres ont un « directeur de conscience »), mais de quelqu’un qui m’indique les chemins dans lesquels je dois m’engager et que je ne soupçonne même pas. J’ai besoin de quelqu’un qui me pousse dans mes retranchements, qui recule toujours plus loin les limites du possible auquel je dois atteindre. J’ai besoin d’un homme qui jouisse en me lisant et dont je puisse penser, à certains moments : « Là, il doit être bien ému. Peut-être s’offre-t-il un petit plaisir solitaire… »

   Me comprenez-vous ? Me trouvez-vous incongrue ?

   En écrivant ces quelques lignes, je me rends compte que mon souhait est celui d’un écrivain (mais oui !) qui espère trouver, à travers son lecteur, les chemins qu’il doit emprunter ; qui souhaite le faire vibrer ; qui attend de lui une vraie reconnaissance (dans tous les sens du terme) pour se livrer ainsi en totale impudeur ; qui veut sans cesse montrer jusqu’où il peut aller, moins soucieux de « limites » que de sincérité.

   Dois-je conclure de votre silence qu’à chaque livraison (comme aurait dit Balzac) votre intérêt s’estompe ? Il est possible aussi qu’à l’instar de beaucoup d’auteurs, j’en demande trop à celui qui me lit ?

   Quoi qu’il en soit, il nous faut faire « quelque chose » et redresser cette situation qui va se dégradant. Je refuse de m’avouer vaincue et de déposer les armes. Je continuerai donc à vous dire en détail ce que je fais, dans le domaine qui nous occupe, du moins.

   De ce point de vue, les jours qui viennent de s’écouler n’ont guère été productifs. J’ai beaucoup réfléchi à nous, sans parvenir à démêler où vous en étiez, et je me suis contentée de petites caresses que je m’octroie dans les temps de disette ou lorsque mon désir n’est pas assez vif pour entreprendre de grandes choses.

   Hier pourtant, j’ai reçu une agréable visite. Mon mari s’étant absenté de Paris, l’un de ses collaborateurs a jugé bon d’en profiter pour lui porter à domicile un dossier qu’il jugeait « important ». C’était une manœuvre cousue de fil blanc. Son air emprunté, la lenteur avec laquelle il s’acquittait de sa tâche, les longs regards qu’il me jetait, ôtèrent toute ambiguïté à sa démarche.

Je n’aime guère être courtisée (le mot est faible) par des gens du cercle de mon époux, auquel je donne d’ailleurs de moins en moins de preuves de l’affection que je lui porte. Mais j’avais rencontré à plusieurs reprises le collaborateur en question, et il me plaisait suffisamment pour que je fasse fi de principes auxquels je ne suis qu’à peine attachée.

   Je proposai donc à mon visiteur de partager le thé qu’on venait de servir. Il s’assit en face de moi. Je m’arrangeai pour croiser les jambes et découvrir un point de vue qu’aucune femme honnête ne saurait se permettre d’offrir à un étranger. Je vis immédiatement son regard prendre le chemin du territoire défendu et s’y fixer.

   « Pas besoin de beaucoup d’efforts pour le conduire à résipiscence », pensai-je, tout en faisant glisser sur mes genoux l’étoffe de ma robe. Le collaborateur en question s’agitait si fort sur son fauteuil qu’il faillit renverser sa tasse. Ce qui eut pour résultat de le faire redescendre sur terre, et il rougit jusqu’au blanc des yeux.

   « Je vous vois bien troublé cher ami. Serait-ce la vue d’un peu de chair qui vous met dans un tel état ? », demandai-je sans détour.

   Il faillit avaler sa langue tant l’attaque lui sembla violente. Je poursuivi sans lui laisser reprendre contenance. « Je vous trouve d’une sensibilité bien grande. Que feriez-vous si je vous offrais un spectacle un peu plus complet ? »

   Joignant le geste à la parole, je me levai et troussai lentement ma robe. Il vit ainsi s’offrir à ses yeux ébahis mes cuisses et ma culotte. J’écartai légèrement les jambes, tendis mon pubis vers lui et commençai à enlever mes bas. Enfoncé dans son fauteuil, mon visiteur semblait perdre la tête face à cet effeuillage, pourtant élémentaire.

   J’entrepris alors d’enlever mon corsage et ma guêpière. Je ne lui fis grâce d’aucun bouton, d’aucun crochet, d’aucune agrafe. Il me regardait comme d’autres dévorent. Je glissai mes pouces sous ma culotte et la baissait imperceptiblement, jusqu’à la lisière que dessinent les poils sur le mont-de-vénus. Je dégageai une épaule, puis l’autre et fit tomber ce qui me couvrait la poitrine. Il m’avait là, offerte ; à peine protégée par une culotte à demi descendue sur le sexe. Il ne lui restait qu’à me prendre. J’avançai d’un pas et lui demandai, comme font les prostitués (cet homme à la réflexion, doit aimer ce genre-là) : « Tu viens ? »

   Il était trop troublé pour agir comme dans un bordel. Probablement même se souvint-il que j’étais la femme de son patron. Quoi qu’il en fût, il resta immobile.

   Je lisais pourtant son désir dans la moindre de ses attitudes, et la forme prise par son pantalon ne faisait que le confirmer.

   Je fis donc un pas de plus, me demandant s’il n’allait pas falloir que je le viole. Je pris sa main, la posai sur mon ventre ; l’invitant à la glisser dans ma culotte. Le contact de ma chair lui donna du courage et, puisque je l’invitais « de la voix et du geste » (comme on dit dans les rapports de police pour les procès-verbaux d’  « incitation à la débauche »), il se risqua à explorer le territoire que je lui offrais. Il passa sa main entre mes jambes, chercha la fente de mon sexe, l’entrouvrit e put constater ainsi que j’avais à tout point de vue participé à la séance de déshabillage que je venais de lui offrir, et qu’elle avait produit sur moi aussi un effet certain.

   Il enfonça un doigt, chercha mon petit bouton et commença à le masser. Il y mettait autant de science qu’il avait montré de gaucherie jusque là. Je mouillais de plus en plus et l’aidais en écartant de mes mains les lèvres de ma chatte. Il se mit à genoux et lapa ma liqueur avec une adresse que peu d’hommes possèdent. Il avait même enfoncé sa langue, qu’il faisait dure et longue, et me baisait à mon plus grand plaisir.

   Irait-il jusqu’au bout ? Je me le demandais, lorsqu’il prit ma main et m’indiqua qu’il voulait que j’ouvre son pantalon. Il guida mes doigts jusqu’à un membre dur comme du bois que je me mis à branler avant même de l’avoir sorti. Il prit une position telle que je compris qu’il me tendait son cul dans lequel j’enfilai un doigt. Je le titillai de longues minutes tandis qu’il continuait à me sucer. Nos gestes devenaient de plus en plus désordonnés.

   J’avais l’impression que nous allions partir sans nous être accouplés. Mais mon invité se révéla plus volontaire que prévu. Il m’attira, m’assit sur lui et enfonça son sexe tandis qu’il m’immobilisait les reins. Je ressentis comme une déchirure. J’étais totalement comblée, et c’est ainsi qu’il me baisa.

   Je pouvais rythmer mes coups de reins, et il parvenait ainsi sans difficulté jusqu’au plus profond de mon con. Il tenait chacun de mes seins et les branlait aussi. Leur pointe qui s’était durcie roulait entre ses doigts et sa langue les léchait sans cesse. Je tenais ses cheveux abondants et un peu fous et promenais son visage sur ma poitrine. Je n’en pouvais plus de désir. Je me sentais moite et savais que, d’une seconde à l’autre, j’allais connaître un nouveau moment de jouissance intense.

   Je compris qu’il avait décidé lui aussi de décharger. Il me donna quelques coups de reins que j’accentuai en m’ouvrant autant que je le pouvais, et nous explosâmes tous deux dans un délire de mots obscènes.

   J’avais joui. Mais j’en voulais encore. Je me retirai, m’agenouillai et commençai à le pomper, au moment où son sexe aurait souhaité quelque repos.

   Je le « rallumai » et suçai avec égarement cette queue qui emplissait ma bouche. Je fis tant et si bien qu’il repartit d’un grand coup et je pus goûter la saveur toujours nouvelle du foutre d’homme. J’en barbouillai mon visage et la simple contemplation de son bel orgasme me fit jouir à mon tour.

   Repus tous deux et contents de nous, nous restâmes quelques instants à nous caresser pour ne pas laisser retomber trop vite le plaisir que nous venions de prendre. Ma tête entre ses cuisses, je souhaitai que mon mari eût de nombreux collaborateurs aussi agréables que celui-là.

   Il ne put s’empêcher en me quittant de me demander l’autorisation d’apporter, de nouveau, des dossiers « importants ». Vous pensez si je l’y ai vivement engagé.

 

 

                                              Votre***

 

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Par Peter Pan - Publié dans : textes érotiques - Communauté : les blogs persos
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Mercredi 12 janvier 3 12 /01 /Jan 18:00

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Monsieur

 

   Je pensais naïvement que le silence que je venais de vous imposer aurait eu quelque effet sur vous. Hélas, je vois qu’il n’en est rien et sans doute pourrais-je m’effacer de votre vie sans que vous en manifestassiez ni regret, ni déconvenue.

   Peut-être cependant désirez-vous savoir la raison de ce long arrêt dans ma correspondance ?

   Depuis longtemps déjà, je devais accompagner aux eaux l’une de mes amies, et c’est sur un coup de tête que je m’y suis décidée. Nous avons pris le train pour ***, où nous sommes descendues dans un hôtel voisin des thermes.

   Je n’avais jamais visité pareil endroit, mais j’avoue que j’ai trouvé plaisante cette petite société de gens qui vont boire leur verre à heure fixe, comme tant d’autres vont aux vêpres, et qui ne cessent de parler de leurs petits ennuis et des bienfaits que la cure est censée leur offrir.

   Passé deux jours, l’étude ethnographique finit par me lasser et je me mis en quête de ceux qui, comme moi, restaient étrangers à ce groupe humain. Je m’imaginais en effet que certaines personnes aspiraient sans doute à d’autres saveurs que celles d’une boisson légèrement pétillante, tiède et fortement soufrée.

   Dans un square dont les allées, couvertes de tonnelles, convergeaient vers un kiosque à musique, je croisai un couple que j’avais déjà remarqué dans le salon de notre hôtel. Lui, blême de teint, promenait une sorte de désintérêt pour tout ce qui l’entourait. Grand, distingué, pourtant beau, il était plus proche d’un désespéré que d’un véritable malade. Elle, semblait être tout l’opposé de son mari : l’œil brillant, animé, elle regardait tout comme pour en prendre possession. Au moment où je les croisai, l’homme ne me regarda même pas, mais la femme esquissa un semblant de sourire.

   En vieille habituée des rencontres de toute nature, je crus déceler dans ce signe l’amorce de quelque chose qui n’était pas seulement de la politesse. Je n’imaginais pas un instant que pût naître entre nous une de ces amitiés de vacances – aussi éphémères que factices – que permettent les grands hôtels. Mais l’échange, si tant est qu’il y en eut un, avait été si fugace que je me méfiais d’une fausse impression.

   Le soir, en prenant ma clef dans le hall, je sentis un regard sur moi. Je me retournai et aperçus l’inconnue. Assise dans l’un des fauteuils de cuir qui faisaient face au tambour de la porte, elle me détaillait sans la moindre gêne. Elle me fit un signe de la tête que je pouvais interpréter comme un simple salut ou comme une invite à venir la rejoindre. Mon instinct me poussa vers la seconde solution. Je fis donc demi-tour et gagnai lentement le fauteuil voisin du sien.

   Je m’installai de trois quarts, lui laissant encore la possibilité de s’en tenir là. Elle n’avait pas bougé mais je vis son visage s’empourprer. Ses mains tortillaient machinalement deux petits gants, qui n’auraient bientôt plus de forme. Soudain, comme mue par une décision qu’elle ne pouvait plus différer, elle me souffla : « Dans une heure, s’il vous plait, chambre 57. »

   Je n’eus pas le temps de répondre. Elle s’était levée et se dirigeait vers l’ascenseur. Je me demandai ce que j’allais faire et ce que cachait cette invitation. Pas une seconde pourtant il ne me vint à l’esprit que je pourrais ne pas m’y rendre.

   Je regagnai ma chambre. Trois portes seulement la séparaient du lieu où j’étais invitée. Je pris un bain, me détendis, parfumai mon corps d’une eau assez forte que je venais d’acheter et m’habillai d’une robe un peu courte, comme on les fait maintenant. Je chaussai des escarpins au cuir souple et attendis l’heure de mon rendez-vous.

   Je laissai volontairement passer cinq minutes après l’heure fixée, sortis sans bruit de ma chambre, et frappai chez mon inconnue. La porte s’ouvrit aussitôt. Je pénétrai dans une pièce en tout point semblable à celle que je venais de quitter, à cette exception près que les murs en étaient tendus d’un tissu différent.

   La pénombre cachait le lit. Je finis par le découvrir. L’homme, totalement nu, était là, couché sur le dos. Ce grand corps ainsi exposé provoqua chez moi un mouvement de recul que je ne sus pas contrôler. J’apercevais un sexe énorme, dressé comme un pieu, qui devait m’être destiné. J’étais prête à tout, mais j’avoue que je ne prévoyais pas une aussi brutale entrée en matière. La femme me poussa sans ménagement vers le lit. Je me laissai faire et me trouvai bientôt face à son mari. Elle me prit par la taille et m’obligea à m’agenouiller. L’homme n’avait pas fait un mouvement et semblait dans un état presque cadavérique.

   La femme me prit la main, la posa sur le sexe de l’homme et lui imprima un mouvement de va-et-vient. Nous commençâmes donc à le branler toutes deux. Il était incroyablement long et ferme, et nos mouvements avaient une amplitude que j’avais rarement connue. Je dus continuer seule à branler car la femme avait entrepris de me déshabiller. Elle m’avait enlevé mes bas, ma culotte, soulevé ma jupe, et ses doigts se glissaient entre mes fesses. Comment demeurer insensible aux caresses que je pratiquais et à celles que l’on me faisait ? L’homme, quant à lui, donnait quelques signes de vie et je devinais qu’il allait bientôt se manifester de façon plus vigoureuse.

   Je compris vite que caresser ce sexe, si manifestement fait pour me pénétrer, ne me suffisait pas. Je grimpai sur le lit et enfourchait l’homme. Avec une satisfaction évidente, la femme m’enfonça le sexe elle-même et força mes cuisses pour le faire aller plus profond.

   Puis elle glissa son visage entre nos deux sexes, et lécha lentement mon anus et son sexe. Chacun de mes mouvements conjuguait ainsi le plaisir d’être prise et celui d’être sucée. Mon partenaire, plutôt passif jusque là, me saisit brusquement la taille, me retourna et vint vers moi. Couchée sur le dos à mon tour, cuisses ouvertes, je fus à lui complètement. La femme alors se mit à genoux au-dessus de moi, colla son sexe sur mes lèvres, et je la suçai à mon tour. L’homme pendant ce temps me baisait avec tant de violence que je nouai mes jambes autour de ses reins pour chercher à l’immobiliser. Cela redoubla son désir. Il déchargea presque instantanément, en m’étreignant si fort que je criai de douleur autant que de jouissance. Et sa femme partit en même temps que lui, ma langue dans sa fente.

   Nous jouâmes trois heures ainsi. Ni l’homme, ni la femme ne s’étaient pratiquement touchés. J’avais été l’intermédiaire de leurs jeux amoureux. Il ne l’avait pas pénétrée, et le foutre qu’elle avait bu, c’était sur moi qu’elle l’avait pris, dans mon sexe ou sur mes lèvres. C’est à peine si elle l’avait caressé, au début, par entrée de jeu, et j’avais fait à sa place tous les gestes qu’elle devait faire lorsqu’ils se trouvaient seuls.

   Lorsque nous nous quittâmes, l’homme ne se leva pas, ne me regarda même pas. C’est elle qui me raccompagna jusqu’à la porte, avec soin, comme on range un godemichet dans son étui. Elle me dit seulement avant d’ouvrir la porte : « Demain, même heure. »

   Elle m’avait comprise, comme vous me comprenez. Ne soyez donc pas étonné que j’y sois retournée. Le lendemain, et encore le surlendemain, et ainsi jusqu’à la fin de mon séjour.

 

                                                Vôtre***

 

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Par Peter Pan - Publié dans : textes érotiques - Communauté : Epicuriens et libertins
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Lundi 3 janvier 1 03 /01 /Jan 19:00

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Pour vous tous, amis et amies, une très bonne année, pleine de douceur, de sexe, d'échanges et de partage...

 

baisers coquins

 

Peter

 

 

 

57622783 p

Par Peter Pan - Communauté : les blogs persos
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Vendredi 17 décembre 5 17 /12 /Déc 19:13

absent jusqu'au 3 janvier, je vous souhaite de bonnes fêtes

Profitez-en pour visiter mon blog et commenter

bises

Peter

 

57017287 p

Par Peter Pan - Communauté : Hommage à la Féminité
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Mercredi 15 décembre 3 15 /12 /Déc 23:33

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Monsieur,

 

 

   Vous vous refusez donc à m’écrire des choses qui me satisferaient, et ce, parce qu’elles pourraient me conduire à « me contenter de lectures » ! Je suis vraiment déçue ! Je croyais en effet, que vous aviez compris quelle femme j’étais et que vous sauriez non seulement, comme vous l’aviez déjà fait, m’exciter en quelques lignes (ce qui est plus habile que par quelques caresses), mais encore me guider dans ma quête de plaisirs toujours renouvelés.

   Je me demande à la réflexion, (n’y voyez pas provocation), si vous n’êtes pas un peu effrayé par l’appétit insatiable de votre correspondante. Si oui, n’hésitez pas. Ecrivez-le-moi. J’en tiendrai compte. Peut-être est-il possible, après de longs renoncements, de trouver son contentement dans des doses infimes.

   J’avoue n’avoir jamais eu la force ou le courage d’attendre assez longtemps pour parvenir aux satisfactions de ce genre. Voudriez-vous me pousser dans cette voie ? Je ne l’espère pas, ne m’en sentant pas les vertus nécessaires.

   Puisque vous refusez de vous engager avec moi dans ce jeu que je souhaite, je continuerai malgré tout à vous informer de mes aventures, en attendant de meilleurs jours. Meilleurs, de ce seul point de vue bien sûr ! Quant à moi, ceux que j’ai connus récemment ne m’ont pas paru si mauvais.

   Rien de tel pour rendre inventif que la solitude jointe à l’inaction. Pour peu qu’on laisse son esprit voguer à sa guise, le temps passé à ne rien faire vous offre une foule d’idées.

   Me prélassant au lit un peu plus longtemps qu’à l’accoutumée, j’étudiais les tentures de ma chambre cherchant dans leurs motifs quelques formes à décrypter. Je prenais les maisons pour des fleurs, les petits chiens pour des nuages, les sentiers pour des fumées de feux de bois. Comme j’aimais à le faire quand j’étais petite fille, je me suis raconté à moi-même une histoire.

   Une histoire en forme de conte : j’étais perdue dans la forêt, j’errais par les sentiers, effrayée et transie. A la nuit tombée, alors que j’allais m’effondrer au pied d’un arbre, j’apercevais une chaumière où brillait une lampe, tandis qu’un panache de fumée montait lentement vers la lune. Je me précipitais, frappait à la porte. Un homme était là, assis près de son feu, surpris d’une telle visite. Il m’accueillait, m’offrait une boisson brûlante, puis une couverture dans laquelle je m’enroulais et je m’endormais aussitôt. Mes rêves, nés de la chaleur, se faisaient de plus en plus inconvenants. Je finissais par me réveiller en sursaut, et je découvrais que mon hôte mettait à profit mon sommeil pour tenter de me prendre. Je me débattais un moment, puis lasse de refuser ce que j’avais souhaité en rêve, je finissais par lui céder.

   Jamais, je n’avais pu me raconter, enfant, une telle histoire sans être troublée gravement. Ce fut le cas, une fois encore. Au point figurez-vous, que je décidai sur le champ de m’offrir une aventure dans le prolongement de mon rêve.

   Je m’habillai en hâte, ramassai mes cheveux en un simple chignon sous une voilette et me dirigeai à pas lents vers le Bois. Je remontai l’allée qui longe le lac, rencontrai quelques cavaliers et un ou deux promeneurs. Mon cœur battait très fort tandis que je scrutai les taillis, espérant y apercevoir des formes enlacées. Mais, durant un moment, rien d’intéressant ne s’offrit à ma vue. J’allais renoncer à mon soudain désir lorsque je me heurtai au détour d’un sentier, à un homme de forte stature qui, d’emblée, me dévisagea. Ne voulant en rien perdre l’occasion de goûter au plaisir possible dont j’étais affamée, je marquai un léger temps d’arrêt à sa hauteur et repris ma marche. Ayant parfaitement décodé mon signal, l’inconnu fit demi-tour et m’emboîta le pas, restant cependant assez éloigné pour que je ne me sentisse pas fatalement suivie, mais assez près pour qu’un signe de moi l’autorisât à m’aborder.

   Très émue, je prolongeai quelques instants le bonheur de cette poursuite, puis je ralentis mon allure. En trois enjambées il fut à ma hauteur, me serra immédiatement au point qu’il me fallait ou le côtoyer d’aussi près ou marcher dans l’ornière. Sans un mot il glissa son bras sous le mien. Je le laissai faire, sentant le rouge me monter au visage tant la rencontre m’excitait. Il m’attira contre lui, me prit par l’épaule et nous nous trouvâmes face à face. Il souleva ma voilette et, d’un geste décidé m’embrassa. Sa bouche était soudée à la mienne et son souffle rythmait le baiser qu’il m’imposait. Je sentais mes membres faiblir en même temps qu’il me tenait plus fermement contre lui. Il me prit par la taille de son autre bras, me fit pivoter contre le tronc d’un arbre et se plaqua sur moi. Comme s’il allait me prendre, là, debout, adossée à l’écorce.

   Que faire ? J’aurais pu me défendre aussitôt contre ce que d’aucunes eussent estimé être une agression. Mais j’avais tellement souhaité qu’il m’accostât que me rebeller aurait été d’une parfaite mauvaise foi. Je m’abandonnai donc. Il m’avait bloqué contre l’arbre, et se frottait à moi de manière éhontée, sans chercher à masquer son désir. Son sexe tendu semblait m’intimer l’ordre de me rendre. Je le caressais aussi, allant et venant contre lui, complètement offerte à cet inconnu. Il avait dégagé l’une de mes épaules et la mordillait, déchaînant dans mon dos des secousses incontrôlables. Je le désirai maintenant, et ça m’excitait encore d’avantage que ce fût dans un lieu si peu idéal. Je voulais qu’il me bousculât dans un taillis, qu’il me prit sans ménagement, à même le sol. Je me laissai tomber à genoux, entraînant dans ma chute mon partenaire. Il se retrouva sur moi, à califourchon, prêt à aller plus avant. J’avais pris la précaution de mettre des dessous aussi peu encombrants que possible, et j’avais même poussé le  « vice », oui le vice, jusqu’à ne point porter de culotte. Sa main me trouva ainsi, dépourvue de protection ultime, ouverte et mouillée, ce qui parut décupler son désir. C’était pour lui la preuve que j’attendais une aventure, que je l’avais préméditée.

   J’ai souvent constaté à quel point les hommes sont surpris lorsque la femme qu’ils viennent de « conquérir » leur fait clairement comprendre qu’elle a mené le jeu à égalité avec eux.

   Je l’entendis murmurer : « Ah ! Petite salope ! C’est ce que tu cherchais depuis un moment ? » Je ne répondis pas, mais comment nier l’évidence ? Assuré qu’il avait une « salope » sous lui, il ne se priva pas de me traiter comme telle.

   Allongée sur la mousse, dans les feuilles mortes, je me retrouvai à sucer un vit que je n’avais pas eu le temps de prendre ni de caresser. Il me l’avait imposé de lui-même, comme si ça allait de soi. Je ne me dérobai point et commençai à le mordre de haut en bas, ce qui eut pour résultat de le faire crier de plaisir. Il bandait fort et je le prenais à deux mains, sans toutefois le faire partir, tellement j’avais envie d’être baisée par lui. Il écarta mes cuisses, suça mon con, l’ouvrit, coinça mes jambes sous ses aisselles et m’enfourna d’un coup. Il se livra alors à de violentes secousses qui m’assourdirent si fort que je déchargeai aussitôt. Il continua longuement à me labourer, jusqu’au moment où, sentant le foutre monter, il me retourna et me défonça le cul de manière magistrale. Mes doigts griffaient le sol, je mordais la mousse. C’était comme un viol à demi consenti. De son côté, il semblait prendre un tel plaisir à me sodomiser qu’il éjacula deux fois. Déjà il me semblait d’une force peu commune, lorsque à ma stupéfaction – alors que je pensais que nous en avions terminé – il me reprit par devant ; ce qui me permit de constater, non seulement qu’il bandait encore, mais qu’au bout de quelques minutes il se trouvât prêt à jaillir de nouveau en moi.

   Nous restâmes allongés sous l’arbre à discuter comme de vieilles connaissances. Il m’apprit qu’il lui était très difficile d’atteindre à la jouissance suprême autrement que dans la nature, et que, loin d’être seul à goûter ce plaisir singulier, il connaissait dans ce bois même un nombre considérable d’hommes et de femmes dont c’était le principal plaisir.

   Je n’osai avouer à ce compagnon d’un instant combien la diversité était le maître mot de mes plaisirs. Peut-être aurait-il été déçu d’apprendre que je n’appartenais pas à cette « confrérie » des jouisseurs sylvestres.

   Quoiqu’il en fût, et peut-être pour l’unique fois de ma vie, j’ai découvert l’odeur du sperme mêlée à celle de la terre, et le mélange, croyez-moi, est fort capiteux.

 

 

                                               Vôtre***

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Par Peter Pan - Publié dans : textes érotiques - Communauté : les blogs persos
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