Mercredi 13 octobre 3 13 /10 /Oct 19:36

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Vous auriez aimé être là ? Voyez-vous ça ! Ne comprenez-vous donc pas que ces plaisirs ne peuvent être pris qu’entre deux femmes seules,

   Qu’auriez-vous fait, regardé, Soit, mais c’est là un autre jeu, un autre plaisir.

   J’aime être regardée lorsque je fais l’amour. Je vous ai dit, je crois, combien l’autre jour le regard de ce passant, que je n’ai même pas croisé, mais que j’ai intensément senti sur moi, m’avait émue. Vous imaginez donc ce que je puis percevoir lorsque, écartée par un homme, un autre m’observe, note le moindre de mes tressaillements, accompagne le plus petit de mes soupirs et, quand je jouis, montre à son tour combien il est troublé. Il y a de l’impudeur déjà à montrer à son partenaire la totalité de ses désirs et la profondeur du plaisir qu’il vous procure, mais se montrer à un tiers me semble bien plus osé. L’amant que j’ai fui, et dont je ne vous parlerai guère plus pour le moment, aimait à me « donner en représentation », comme il disait. Il me posséda ainsi un jour devant un couple de ses amis.

   L’un et l’autre nous observaient, assis confortablement dans un canapé profond. Il m’avait mise à moitié nue et mes seins, jaillis de mon corsage, étaient tendus vers lui. Il les caressait, les suçait, en en faisant surgir le bout. Moi, je goûtais le moindre de ses attouchements, l’effleurement le plus discret. Mais les regards de cet homme et de cette femme étaient pour moi un frôlement de plus. Ils restaient immobiles, comme au spectacle, attentifs à cette pièce qui se jouait sous leurs yeux.

   A certains moments, je sentais bien qu’ils auraient voulu prendre part plus directement aux jeux que mon compagnon m’imposait. Mais la règle semble-t-il, voulait qu’ils ne bronchassent point. Ils s’y tenaient, à tel point que j’eus bientôt le désir que l’un des deux n’en pût plus et vînt se joindre à nous.

   Mon maître m’avait allongée sur le ventre, les fesses relevées par un coussin. Il passait et repassait une main insistante entre les deux globes, et je mouillais tellement qu’on eût dit une fontaine. Je sentais son membre sur mon anus. Je savais qu’il allait l’enfoncer violemment et j’attendais, soumise une fois de plus, ce mélange de douleur et de plaisir qu’il avait réussi à me faire goûter comme l’un des bonheurs suprêmes. Son gland m’ouvrait quand je sentis un autre sexe se glisser vers moi et chercher mes lèvres. La manœuvre s’était faite avec tant de discrétion que j’eus quelques secondes d’hésitation. L’aubaine était trop belle. Je pris le vit à pleine bouche au moment même où l’autre m’enculait.

   Derrière moi, j’entendais le souffle haché de la femme. Restée seule, elle devait se masturber.

A SUIVRE

 

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Par Peter Pan - Publié dans : textes érotiques - Communauté : Epicuriens et libertins
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Vendredi 8 octobre 5 08 /10 /Oct 14:29

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  Mais Suzanne en avait décidé autrement. Elle souhaitait m’affoler, me faire sortir de moi et y parvenait fort bien.

   Je me tordais de désir, tendant un sexe suppliant à ses caresses. Soudain, et ce fut foudroyant, elle enfonça ses doigts. Je poussai un cri, étouffé par la morsure de ses dents sur mes lèvres. J’aurais voulu la dévêtir et sentir sa peau contre la mienne- elle l’a douce et chaude-, me lover dans ses bras.

   Chercher le contact de son corps m’a toujours procuré une joie intense. Lentement elle se mit à genoux. Maintenant, elle me branlait comme seule une femme peut le faire à une autre femme.

   Elle écarta mon sexe et sa langue, encore humide de ma salive, se mit à me lécher avidement. Elle l’enfonçait profondément, la retirait, revenait sur mon clitoris qui en devenait presque douloureux. J’étais là, cuisses écartées, tendue vers ce plaisir qu’elle me donnait et partageait avec moi. Je coulais dans sa bouche, et elle buvait la liqueur que je lui offrais. La jouissance était si intense qu’il me fut impossible de demeurer debout plus longtemps. Je me laissai glisser sur le tapis, toujours ouverte, et elle continua accroupie entre mes jambes, à  posséder mon ventre.

   Ses doigts aidaient sa bouche. J’étais ouverte, visitée au plus profond de moi.

   A mon tour, je m’étais mise à la prendre, mais comme elle l’aime : à la fois par-devant et par derrière.

   Elle tendait son cul que vous connaissez bien et que vous avez défoncé, paraît-il, si souvent. Je l’entendais soupirer et râler.

   Ma bouche aussi avait soif de son sexe. Nous nous retrouvâmes ainsi, tête-bêche, nos visages enfouis, goûtant ce suc que nous sentions sur nos visages. Elle partit avant moi dans un long cri qui, à lui seul, déclencha mon orgasme.

   Je sentais son con se contracter sur ma langue. Je mordais ses chairs et elle déchirait les miennes. Nous restâmes ainsi un long moment. Je humais cette odeur d’amour qu’elle répandait sur mon visage. Ma main, lentement, avait recommencé à explorer le moindre de ses replis. Elle était ouverte, aussi ouverte qu’une femme peut l’être. Cette béance offerte comme la mienne, ne pouvait se satisfaire d’aussi peu. Il fallait enfoncer quelque chose, là. Ouvrir, encore et toujours.

   J’essayais deux doigts, puis trois. Je mis ma main en fuseau, la forçait et d’un coup sec, alors que j’hésitais encore, c’est elle qui s’empala d’elle-même sur ce simulacre de membre.

   Elle poussa un véritable rugissement, partagée entre la douleur de cette agression que nous nous étions accordées à lui offrir et le plaisir d’avoir en elle un poing qui la baisait.

   Elle voulut faire de même avec mon cul. La douleur fut si insupportable d’abord que je me dérobai. Mais le désir domina ma peur. Je la suppliai de revenir à la charge. Elle ne me ménagea point. Je m’anéantis dans l’immensité de ma jouissance. Des éclairs brouillaient ma vue, l’air me manquait. J’aurais voulu crier et le son de ma voix restait bloqué en moi, impuissant à exprimer l’explosion qui me secouait.

   Suzanne baisa encore mes lèvres longuement. Nous nous regardâmes presque étonnées, heureuses de nous être donné tant de bonheur en si peu de temps, sans nous demander ce que nous désirions.

VÔTRE ***

 

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Par Peter Pan - Publié dans : textes érotiques - Communauté : Hommage à la Féminité
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Lundi 4 octobre 1 04 /10 /Oct 18:28

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Monsieur

   Rousseau-Jean-Jacques bien sûr- appelait ça, si mes souvenirs sont exacts, « prendre un petit supplément ». Le galant homme qui a toujours fait sans avoir l’air, si j’ose dire, d’y toucher ! Eh bien, après vous avoir quitté hier, c’est plus qu’un «  petit supplément » que je me suis offert.

   J’avais commencé à me caresser en pensant à tout un tas de choses inconvenantes, couchée sur mon sofa, tête rejetée en arrière et cheveux défaits, lorsqu’on sonna.

   Je me « remis » comme on dit, allai ouvrir la porte et me trouvai nez à nez avec notre Suzanne.

   Au premier coup d’œil, elle comprit qu’elle ne m’avait pas arrachée à la lecture de quelque livre pieux. Elle me demanda, non sans un secret plaisir, cequi me donnait ces yeux enfiévrés et , devant mon embarras à lui ,répondre, elle m’attira vers elle en disant : « Approche donc un peu que je voie ce visage. Il ne me dit rien qui vaille. » Elle me scrutait et comprit la nature de mon trouble.

   -Es-tu seule ? demanda-t-elle.

   Elle ne me laissa pas le temps de lui répondre, prit ma main, traversa le salon, me fit entrer dans ma chambre. Elle ferma la porte derrière elle.

   Elle s’était approchée si près que je percevais la chaleur de son visage et l’odeur de la poudre de riz dont elle usait pour son maquillage. Ses lèvres m’attiraient, irrésistiblement ; entrouvertes, elles laissaient voir des dents nacrées qu’on eût dites prêtes à mordre dans la vie.

   Elle me prit par la taille ; nos ventres étaient maintenant l’un contre l’autre. Elle passa ses doigts dans mes cheveux, caressa ma nuque. Un frisson insensé parcourut tout mon dos. Je glissai la main dans l’échancrure de sa robe et sentis la pointe d’un sein, dure et dressée. Je la pris entre mes doigts, la pressai et sus que ce simple attouchement provoquait chez ma compagne une véritable décharge électrique.

   Elle se plaqua encore plus contre moi, tandis que sa main remontait lentement ma robe et mon jupon. Instinctivement, j’écartais les jambes, tendis mon pubis vers elle. Sa main prit possession de moi. Elle me caressait à travers la culotte sans aucune volonté de pénétration. Au fond de mon ventre, des spasmes violents tordaient mes chairs. Nos lèvres s’étaient soudées. J’aurais aimé l’avaler. Plus ses caresses se refusaient à me prendre vraiment, plus mon désir grandissait. Je la voulais en moi, qui m’ouvrît et me pénétrât.

(A suivre)

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Par Peter Pan - Publié dans : textes érotiques - Communauté : les blogs persos
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Lundi 27 septembre 1 27 /09 /Sep 12:35

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Monsieur

   Mais non ! Je ne vous pousse pas au viol. Je ne suis tout de même pas perverse à ce point. Ma lettre vous racontait seulement quelque chose de plaisant et qui finissait bien. N’est-ce pas l’essentiel ? Je ne vous ai jamais suggéré de faire de même. Je m’étonnais simplement de votre force d’âme et de votre capacité de résistance. Vous savez ce que je pense du viol. Si je ne vous l’ai jamais écrit, vous le subodorez certainement. Peut-être vais-je vous faire bondir en affirmant ceci : la plupart des femmes ont, enfoui plus ou moins profondément en elles, un féroce désir d’être prise de force. Certes, elles n’imaginent pas être soumises de force par un monstre répugnant, mais elles se plaisent souvent, en songe du moins, à imaginer qu’un homme (plusieurs parfois) les prend avec vigueur, sans leur demander leur avis ; qu’elles supplient et qu’il ne les entend point ; qu’elles doivent céder à la force et non point consentir.

   Savez-vous ce que cela veut dire en vérité ? Tout simplement qu’elles aiment s’émouvoir à la pensée que leur seule vue déclenche chez un homme un désir tel qu’il fait sauter toutes les conventions sociales, et que le plus parfait gentleman se transforme en bête pour elles.

   Dans ce cas, qui domine l’autre en fait ? La femme, Monsieur, oui la femme ! Réussir à abolir ainsi par sa simple présence de femelle deux mille ans de civilisation, c’est tout de même un magnifique tour de force.

   En ce qui me concerne, la part de l’amour qui m’excite le plus est probablement le passage de la civilité et des désirs convenus à la pulsion bestiale qui transforme les visages, détruit le masque de chacun d’entre nous, donne au regard un éclat parfois inquiétant et décuple les forces. La vue de deux corps secoués de spasmes n’est guère réjouissante hors d’un lit, mais lorsqu’il s’agit du plaisir suprême, quel bonheur ! Je mouille abondamment à vous écrire cela et je sens que j’ai besoin tout de suite de plaisirs plus concrets que celui qui consiste à écrire. Je vous laisse et demeure,

VÔTRE*****

 

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Par Peter Pan - Publié dans : textes érotiques - Communauté : Hommage à la Féminité
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Mardi 21 septembre 2 21 /09 /Sep 18:07

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Monsieur,

Je n’aurais jamais cru cela de vous. Vous vous êtes amouraché d’une jeune vierge dont vous n’arrivez pas à vous défaire. Quelle aventure !

Un homme aussi averti que vous serait-il aussi vulnérable que le premier jeune homme venu ? Remarquez, la chose est, à sa manière, rassurante. La vie est là aussi et les plaisirs que l’on tire d’une petite passion bien maîtrisée ont aussi leur saveur. Mais accepter, comme vous me le racontez, de passer une nuit entière avec elle sans parvenir à la déflorer parce qu’elle ne veut pas « tout de suite » me semble extravagant et, s’agissant de vous, proprement héroïque. Je comprends que votre vigueur. D’abord sans faille, se soit émoussée après plusieurs rebuffades. Avez-vous jamais perdu l’espoir, tout au long de cette nuit, de finir par l’avoir ?

J’avoue qu’en ce qui me concerne j’aurais été pour le moins frustrée et même courroucée. Vous l’avez caressée et elle a joui. Elle vous a pris dans sa bouche et vous a bu. Mais en se refusant ainsi, elle donnait à tous ces jeux un caractère de substitution que je crois difficilement tolérable. Je ne connais qu’un exemple semblable, mais qui s’est terminé autrement. La chose est arrivée à un ami. Je vous la narre.

C’était il y a bientôt dix ans. Jacques, je l’appellerai ainsi pour la commodité, épris comme il n’est pas permis d’une jeune fille sans expérience, décida de passer avec elle sa première nuit. Jusqu’alors, il l’avait rencontrée ici ou là, l’avait caressée entre deux portes ou sur les tapis de son bureau, craignant sans cesse d’être dérangé. Les portes capitonnées de cuir du lieu où il est censé travailler (il est banquier à ses heures perdues) assourdissaient les plaintes et les petits cris d’amour de la belle.

Un soir qu’elle avait pu le suivre, il l’emmena dans la garçonnière d’un de ses amis. Il avait bien fait les choses. Une collation était prête sur la table, une bouteille de champagne avait été mise à rafraîchir dans un seau à glace. La lumière, basse, invitait à l’intimité.

A peine entré, il la pressa contre lui. Elle se laissa aller. Il sentait sa chaleur et le désir monter en elle. Peu à peu, il la déshabilla, avec cette science qui de coutume rend une femme folle et difficilement contrôlable. Son souffle se faisait plus rapide, ses lèvres soudées aux siennes disaient le trouble immense dans lequel elle se trouvait. Maintenant, elle était presque nue.

Jacques l’attira vers la couche ouverte et c’est là qu’elle le dévêtit à son tour. Pour une débutante, l’ordre des vêtements enlevés et le désordre de sa tenue montraient qu’elle était fort douée, ou qu’elle n’en était pas à son coup d’essai ! Mon ami prenait un plaisir inouï à la sentir contre lui, à chercher son corps. Il glissa une main douce et tendre entre ses cuisses, qu’elle n’écarta pas tout de suite.  « Ultime réserve, pensa-t-il d’une vierge qui compte les dernières minutes d’une vie qui sera à jamais révolue. » Et, c’est vrai, ce « pas » à sauter n’est pas toujours chose facile ! Il sentait sur sa main l’indubitable effet d’une excitation qu’il pouvait lire dans les yeux de sa compagne. Il introduisit un doigt entre les lèvres de son sexe. La jeune fille poussa un long soupir, se raidit. Jacques sentit qu’il ne pourrait guère aller plus loin. Il lui suça les seins, mordilla le lobe de ses oreilles, lécha son cou, son nombril. Elle ne se tenait plus. De temps en temps il tentait une incursion vers son petit con. Elle mouillait de plus en plus. Il sentait qu’elle relâchait sa vigilance et, qu’excitée par ses attouchements, elle semblait prête à tout. Au bout d’un moment, elle dit même dans un souffle : « J’ai envie de vous. »

(À suivre)

 

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