Vous auriez aimé être là ? Voyez-vous ça ! Ne comprenez-vous donc pas que ces plaisirs ne peuvent être pris qu’entre deux femmes seules,
Qu’auriez-vous fait, regardé, Soit, mais c’est là un autre jeu, un autre plaisir.
J’aime être regardée lorsque je fais l’amour. Je vous ai dit, je crois, combien l’autre jour le regard de ce passant, que je n’ai même pas croisé, mais que j’ai intensément senti sur moi, m’avait émue. Vous imaginez donc ce que je puis percevoir lorsque, écartée par un homme, un autre m’observe, note le moindre de mes tressaillements, accompagne le plus petit de mes soupirs et, quand je jouis, montre à son tour combien il est troublé. Il y a de l’impudeur déjà à montrer à son partenaire la totalité de ses désirs et la profondeur du plaisir qu’il vous procure, mais se montrer à un tiers me semble bien plus osé. L’amant que j’ai fui, et dont je ne vous parlerai guère plus pour le moment, aimait à me « donner en représentation », comme il disait. Il me posséda ainsi un jour devant un couple de ses amis.
L’un et l’autre nous observaient, assis confortablement dans un canapé profond. Il m’avait mise à moitié nue et mes seins, jaillis de mon corsage, étaient tendus vers lui. Il les caressait, les suçait, en en faisant surgir le bout. Moi, je goûtais le moindre de ses attouchements, l’effleurement le plus discret. Mais les regards de cet homme et de cette femme étaient pour moi un frôlement de plus. Ils restaient immobiles, comme au spectacle, attentifs à cette pièce qui se jouait sous leurs yeux.
A certains moments, je sentais bien qu’ils auraient voulu prendre part plus directement aux jeux que mon compagnon m’imposait. Mais la règle semble-t-il, voulait qu’ils ne bronchassent point. Ils s’y tenaient, à tel point que j’eus bientôt le désir que l’un des deux n’en pût plus et vînt se joindre à nous.
Mon maître m’avait allongée sur le ventre, les fesses relevées par un coussin. Il passait et repassait une main insistante entre les deux globes, et je mouillais tellement qu’on eût dit une fontaine. Je sentais son membre sur mon anus. Je savais qu’il allait l’enfoncer violemment et j’attendais, soumise une fois de plus, ce mélange de douleur et de plaisir qu’il avait réussi à me faire goûter comme l’un des bonheurs suprêmes. Son gland m’ouvrait quand je sentis un autre sexe se glisser vers moi et chercher mes lèvres. La manœuvre s’était faite avec tant de discrétion que j’eus quelques secondes d’hésitation. L’aubaine était trop belle. Je pris le vit à pleine bouche au moment même où l’autre m’enculait.
Derrière moi, j’entendais le souffle haché de la femme. Restée seule, elle devait se masturber.
A SUIVRE
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