Mardi 20 juillet 2 20 /07 /Juil 15:47

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Monsieur,

Je n’osais plus y croire. De si longues semaines et pas un mot de vous, pas un signe, rien qui pût me faire penser que vous me répondriez. Et ce matin, cette lettre, si brève, dont j’ai relu les lignes cent fois déjà, cette lettre qui m’autorise à être de nouveau à vous. Comment si peu d’encre a-t-elle le pouvoir extraordinaire de vous faire vivre ou de vous perdre ?

Et je vis à nouveau. Je sais désormais que chaque matin sera un espoir renouvelé de vous lire ou de vous écrire ; que chaque jour, mon cœur battra d’espérance et de crainte.

Comment pouvez-vous douter un instant qu’après une aussi triste retraite je ne sois à jamais votre chose ? Je veux tout vous donner, comme par le passé. Je veux que vous n’ignoriez plus rien de moi et je saurai accepter de vous toutes les extravagances, même celles qui me coûteront et que je sais déjà bien méritées.

Je me prends souvent à raviver mes souvenirs. Je vous dois les plus intenses, ceux qui ont marqué ma chair et mon âme. Je rêve de pénétrations profondes, d’étreintes folles où me noyer, de caresses indiscrètes, de jouissances inouïes.

En vous lisant, j’ai senti un sexe raide qui insistait sur ma cuisse ; ma langue a humecté mes lèvres tandis que je m’ouvrais. J’aurais aimé être sous vous, prise sans ménagement. J’aurais souhaité sentir couler votre semence entre mes fesses. A vous écrire cela, mes seins se tendent, leur pointe cherche votre bouche et la morsure de vos dents. Mes reins frissonnent. Mon cœur s’emballe, je suis à vous.

Je vous espère aussi chaud que moi, disponible, aux aguets. Prenez votre plaisir. Exigez tout de moi, y compris l’insensé. Soyez si vous le voulez, monstrueux. Je veux être anéantie.

VOTRE*****

(A suivre)

 

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Par Peter Pan - Publié dans : textes érotiques - Communauté : Epicuriens et libertins
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Mardi 6 juillet 2 06 /07 /Juil 14:41

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J'ai découvert par hasard au fond d'un vieux carton ce livre sans auteur, je vous en livre la primeur et j'espère que vous ne serez pas déçus

 

Peter

 

 

 

Correspondance anonyme d'une femme amoureuse

Monsieur

C’est repentante et soumise que je reviens à vos pieds implorer de vous l’autorisation de vous écrire à nouveau. J’avais cru en vous quittant, trouver la liberté et, aujourd’hui je vis le désarroi, la solitude et la peur. Celui qui m’avait arrachée à vous et dont j’avais accepté les chaînes m’abandonne et me hait .Son regard, son souffle, ses mains me sont un supplice ; un vrai, pas de ceux qui excitent les sens, révulsent les désirs et les exacerbent. Je viens de le fuir et cherche auprès de vous le réconfort d’une âme qui me comprenne et le havre d’une aventure où mon cœur et mon corps puissent trouver enfin la paix. Je veux reprendre avec vous ce dialogue si doux dont le souvenir obsédant m’enflamme et m’enfièvre.

Quelle erreur de croire qu’au-delà des phantasmes la pratique pourrait, s’aidant du réel, nous combler d’avantage. Quelle turpitude d’imaginer que nos actes, en ce domaine au moins, sont plus importants que nos pensées. J’ose espérer, Monsieur, que mon long silence ne m’a pas rejetée loin de vous, et que nous pourrons comme par le passé renouer les fils d’une relation à laquelle j’attache tant de prix.

Soyez rude si vous le voulez et triomphez sans crainte de la sotte que je suis. C’est vrai, je ne mérite aucune indulgence, mais, de grâce, ne m’abandonnez pas. Je saurai, je vous le jure, me montrer digne une fois encore de vos exigences et ne fuirai jamais plus.

Je vous dirai ce que je sens, ce que je désire et ce que je fais, pour votre plus grand plaisir. Vous pourrez commander, et vos ordres me seront un bonheur et un devoir. Je veux combler la moindre de vos attentes et satisfaire vos fantaisies les plus extravagantes.

Mais peut-être n’allez-vous point tolérer que je resurgisse ainsi dans votre vie, à ma guise, au moment où j’en ai besoin ; peut-être aussi avez-vous d’autres occupations qui vous suffisent, et que toutes celles qui vous entourent s’ingénieront à ne point permettre nos retrouvailles.

Je jette cette lettre comme une bouteille à la mer. Ultime espoir de celle qui, en perdition, redevient pour toujours,

 

                                                                                VÔTRE*****

 

 

(A suivre)

 

 

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Par Peter Pan - Publié dans : textes érotiques - Communauté : Epicuriens et libertins
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Jeudi 1 juillet 4 01 /07 /Juil 17:29

Pour toutes les amoureuses, toutes les amantes et toutes mes lectrices.

 

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Une voix fluette transperça le majestueux silence et alla se ficher dans le manteau blanc d'un arbre mort. Une nymphe nue, si nue et si belle, s'avançait sur une large allée
bordée de cylindres gelés immobiles et silencieux. Ses pieds nus s'enfonçaient délicatement et sans bruit dans la neige douce et tendre. Elle allait légère et sensuelle, telle un flocon de neige porté par la brise, insouciante, heureuse, sans autre but que de vivre, de s'épanouir, de respirer, vierge et pure sur cette rivière d'argent immaculée.

L'allée, devant elle, s'élargissait puis se refermait au-delà, et au centre du disque ainsi formé se dressait une tour d'ivoire. Son visage s'illumina et elle décida de s'élever à son sommet. Elle enfourcha la colonne blanche et, s'aidant de ses mains et de ses cuisses, commença son ascension. La caresse de la substance lisse contre la fleur humide de son sexe faisait naître en elle un plaisir diffus s'irradiant progressivement, subtilement dans les fibres intimes de son être. Elle approchait du sommet arrondi et mince de la tour d'ivoire, son plaisir ne cessait d'augmenter, elle n'était plus qu'un bourgeon hypersensible sur le point d'éclater.

Soudain, elle fut éblouie par mille et mille feux, mille et mille sphères, mille et mille couleurs, elle était tout, elle n'était rien, elle était ailleurs, ici, là, elle était omniprésente et absente, multiple et unique.

Puis elle cessa d'exister par un froid hiver enneigé.

 

Peter

 

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Par Peter Pan - Publié dans : textes érotiques - Communauté : les blogs persos
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Lundi 28 juin 1 28 /06 /Juin 23:38

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Les jours et les semaines passent

Et jamais de toi je ne me lasse.

Au travers de la toile, tu m’observes,

Provoquant en moi une inextinguible verve.

Tu prends plaisir à  attiser ma flamme

Sachant très bien qu’à Lucifer

Ce démon adoré, maître de l’Enfer

Pour l’amour de toi je céderais mon âme

Afin de découvrir et partager sur terre

Tous ces instants magiques que tu entoures de Mystère.

 

Peter

 

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Par Peter Pan - Publié dans : textes érotiques - Communauté : Se dévoiler, se sentir vivre
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Jeudi 24 juin 4 24 /06 /Juin 14:41

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Et si ainsi, il pense à elle,

Qu'elle est la femme tout en dentelle,

Celle qui le trouble dans ses pensées,

Qui alimente sa libido

Faisant monter en crescendo

Le désir qu'il ne peut plus cacher

Qui apparaît comme la rosée

Sur le méat qu'elle vient lécher.

 

Peter

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Par Peter Pan - Publié dans : textes érotiques - Communauté : Se dévoiler, se sentir vivre
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