Après la tempête je m’étendis tout près des deux corps apaisés, mais encore suants et tout palpitants, pensant me reposer et dormir un peu.
Impossible ! Dix minutes ne s’étaient pas écoulées que Nicky se levait pour courir à la salle de bain, suivie d’Esther. J’assistai d’un œil amusé à une toilette intime qui n’avait pas l’air de leur déplaire, car chacune lavait et épongeait le sexe de l’autre.
Lorsque les deux corps furent débarrassés des traces laissées par les liquides déversés pendant la jouissance, les deux beautés vinrent s’allonger près de moi, souriantes, heureuses et merveilleusement détendues…
- Verse- nous un peu de whisky, tu veux, mon chou ? demanda Nicky, tournant vers Esther un regard tout empreint de reconnaissance.
- Mais bien sûr ma chérie !
- Vous n’êtes pas fatiguées après avoir tant joui, leur demandai-je, quelque peu étonné de tant d’endurance.
- Un peu, dit Esther.
- Et vous n’avez pas sommeil ?
- Nous avons sommeil, dit Nicky, mais nous n’avons pas envie de dormir ! Il y a une nuance…Moi je veux jouir encore !
- Moi aussi, approuva Esther.
- Je veux bien dis-je à mon tour, mais je ne me sens pas trop dans le coup, en ce moment.
- Il faut trouver un moyen de nous exciter. Qu’est-ce qu’on pourrait bien faire ?
- Il est clair que nos corps nous excitent moins depuis que nous avons l’habitude de les voir tout le temps sans le moindre voile…
- Si je comprends bien, dit Esther, il ne nous reste plus qu’à nous rhabiller si nous voulons nous exciter ? Ne pourrions-nous pas essayer autre chose ? Qu’en penses-tu Esther ? Dis-nous ce qui t’excite le plus ?
- Pour ma part répondit ma femme, je me suis terriblement excitée en écoutant ce que tu nous racontais tout à l’heure…Je voudrais bien continuer…
- Et toi Gilles ?
- Oh ! moi je ne sais pas !
- Comment reprit Nicky, tu ne sais pas ce qui te fait le mieux bander ?
- Eh bien ! c’est difficile à prévoir d’avance…
- Bon, coupa Nicky, c’est très simple, nous allons le savoir tout de suite…Chacun d’entre nous va nous raconter dans quelles circonstances il a été le plus excité, qu’il a bandé et joui le plus fort ! Si chacun raconte deux ou trois épisodes, nous serons vite fixés…Qu’en pensez-vous mes chéris ?
- Ça va, dit Esther. Mais qui commence ?
- Toi Gilles !
- Si vous voulez…
J’acceptai sans trop rechigner, car en fin de compte, je préférais encore raconter mes fredaines, qu’entendre celles de Nicky…
- Il y a quelques années, commençais-je…
- Précise, mon chéri, m’interrompit Esther avec un sourire malicieux. Combien d’années, exactement ?
- Cinq ou six, ne t’inquiète pas ! Je n’avais pas, à cette époque le bonheur de te connaître, sinon, tu penses bien que je ne me serais pas amusé à ces petits jeux que je vais décrire maintenant…
- Bon, ça va, au fait ! dit Nicky, impatiente. Tu vois bien que j’ai recommencé à me branler…Ne me fais pas languir, je t’en prie !
- Eh bien ! voilà…Je me trouvais ce jour-là à Toulon où je logeai chez des amis qui habitaient une villa au Mourillon.
- Nous étions au mois d’août et je circulai torse nu, simplement vêtu d’un petit short et de tongs.
Après avoir fait quelques courses dans le centre, je pris le bus pour retourner chez mes amis…
- Merde ! s’exclama Nicky…
- Qu’est-ce qui t’arrive, mon petit ?
- Tu le fais exprès ? Tu te perds dans les détails…Tu ne vois pas que ça contrarie mon branlage ? J’étais bien partie et maintenant je sens l’excitation tomber. Rien n’est plus désagréable, je t’assure, qu’une masturbation qui vasouille !
- Si tu ne m’interrompais pas tout le temps, j’aurais peut-être déjà fini…Où en étais-je ?
- Dans le bus de Toulon où tu venais de monter….me renseigna Esther.
A suivre.
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