Ma queue commençait à grossir, mais sans se redresser. Pour l’instant elle ne faisait que s’allonger et s’épaissir.

Violaine s’en était aperçue, bien sûr, et tout en continuant de parler, elle ne quittait pas des yeux mon instrument qui commençait de prendre forme très sérieusement.

J’étais tellement excité que je me décidai à attaquer, du moins en paroles…

-        Je m’excuse, mais si tu continues à la regarder, elle va finir par se dresser complètement…Tu n’en as jamais vu, comme ça ?

Elle ne parut pas trop gênée de ma question…Ses yeux s’arrondirent un peu plus…

-        De quoi voulez-vous parler ?

-        Mais de ce que tu regardes…De ma bite ! De ça quoi !

De ma main gauche je venais de prendre mon sexe à la main et de me branler un tout petit peu…Juste assez pour bander complètement et décalotter mon gland…

Cette fois Violaine parut s’émouvoir. Ses yeux et sa bouche s’arrondirent complètement. Le bronzage très sombre de sa peau l’empêchait seul de rougir.

-        Non, comme la votre je n’en ai jamais vue !

-        Tu es vierge ?

-        Euh ! Oui…, me dit-elle dans un souffle.

Cette gêne de l’aveu de sa virginité me fit sourire…Quand on pense qu’il y a seulement trente ou quarante ans c’eût été injurier une jeune fille de supposer qu’elle n’était pas vierge, à présent c’est plutôt le contraire…

-        Tu n’as jamais flirté non plus ?

-        Non bredouilla-t-elle d’une voix éteinte. Pas avec les garçons !

-        Avec les filles alors ?

-        Oui, à la pension !

-        Et que faisais-tu avec elles ?

-        Tout !

Je ralentis un peu ma masturbation, car je commençais à sentir mon foutre monter…

-        ça te plaît, de me voir me branler la bite ?

-        ça m’excite….Mais ça m’effraie un peu,…

-        Tu peux te branler, toi aussi, si tu en as envie…Mets toi à ton aise ! Ouvre bien tes cuisses. Fais moi voir ton petit con tout neuf…

Violaine hésita un moment, partagée entre la crainte, la curiosité et l’excitation…Ce furent celles-ci qui l’emportèrent.

Elle ouvrit largement ses cuisses et, de ses deux mains, tira sur la peau dans un geste d’offrande assez affolant…Sous une discrète toison, deux lèvres roses frémirent, un peu humectées déjà. Une main s’y posa et un doigt agile s’insinua entre elles pour y commencer un mouvement vibratoire bien agréable…

-        C’est bon de se branler ainsi en compagnie, tu ne trouves pas ? C’est bien mieux que de le faire tout seul…

Je m’approchai…La blondinette eut une crispation subite de tout son corps.

-        N’ai pas peur ! Je ne te toucherai que si tu le désires…Tu devrais toucher ma bite, tu verrais comme elle est dure…et douce à la fois…et chaude !

Tandis qu’elle continuait à se branler de la main gauche, Violaine approcha timidement sa main droite de ma queue. Je la guidai.

-        Oh ! Comme ça fait drôle ! C’est chaud !ça palpite…C’est vrai que c’est dur et doux en même temps…C’est formidable, une bite…Ce que c’est gros !!!

Elle paraissait ravie.

-        Ferme tes doigts en anneau autour…Comme cela…Très bien !...Maintenant je vais t’apprendre à me branler…Tu n’as qu’à faire comme je faisais tout à l’heure. Tu vas de bas en haut assez lentement en serrant…Un peu plus fort…Voilà ! Ta main, un peu plus haute…

J’allais partir !

Surtout ne t’arrête pas quand tu verras le foutre gicler…Attention, je vais décharger !

Comme un torrent de feu, la vague de foutre traversa ma bite pour éclater en deux ou trois saccades blanchâtres, haut vers le ciel, et retomber en pluie sur les seins de Violaine, tandis qu’elle continuait de me masturber et que le restant de sperme coulait sur mes doigts…

A suivre.

ELLE

Quand ton murmure dans mes rêves
S'en vient tracer quelque dessein
Quelque désir d'une fleur d'Eve
J'ai la caresse au féminin ;

Je suis les courbes de ton corps
En effleurant ta douce peau
Tes sens me guident vers le port
Pour épouser l'Eldorado ;

Sur tes collines de passion
Ma main dessine l'indécence
D'un corps de rêve à l'abandon
Sur un bouquet fleur d'innocence.

Peter

Ce fut encore le grand jour qui nous réveilla. Nous étions tous les trois enlacés. Je me dégageai le premier des bras de mes jolies poupées pour aller à la fenêtre. Le soleil était très haut et nos hôtes, sur la terrasse, s’occupaient de mettre la table.

Il était midi.

-        Hé ! les mômes, debout ! C’est l’heure de la soupe, leur criai-je.

-        Quoi ? Qu’est-ce qu’il y a ? marmonna Esther, se blottissant entre les seins de Nicky.

-        Il y a que c’est midi et que l’on nous attend en bas pour déjeuner.

-        Fous nous la paix ! on veut dormir !

Il me fallut quelques minutes pour les tirer du sommeil où les avait plongé cette nuit de folies.

                                   *

                                  * *

Un peu plus tard, pendant qu’Esther était aux toilettes, Nicky put me parler.

-        ça marche merveilleusement bien mon chéri. Bob est certainement furieux contre toi et contre moi…Il a eu tellement l’air con cette nuit !

-        Oui, tu peux le dire ! Tellement que je crois qu’il s’en est même rendu compte !

-        Ne sois pas méchant mon chou !l’essentiel c’est qu’il cherchera à se venger de nous en se jetant sur Esther. Ce qu’il faut faire au plus tôt, c’est l’énerver elle aussi, de façon à ce qu’elle en fasse autant vis-à-vis de lui…

-        Compte sur moi !

-        Alors, cette nuit, ta femme vient chez nous. Les voyant se donner à fond sous mes yeux, je me vexe à mon tour et je viens dans ta chambre…Et enfin, pour la première fois nous pourrons passer une grande nuit d’amour ensemble. Et seuls, surtout !

                                     *

                                    * *

Ce qui fait que quand mon épouse se radina dans la pièce, elle nous trouva enlacés dans un baiser de cinéma qui n’en finissait plus…Elle patienta quelques secondes, puis n’y tenant plus :

-        Alors, les amoureux, vous avez fini ? On nous attend en bas ! Dépêchez-vous !

Notre baiser dura encore longtemps…Et je ne le rompis que pour embrasser les seins de Nicky avec passion. Puis mon visage parcourut le ventre, puis les cuisses, pour se fixer entre elles…

-        Bon, j’ai compris ! Moi je descends…Bye !...

L’affaire était dans le sac !

                                         *

                                        * *

Pendant le repas, Bob aussi faisait une drôle de tête. Marc nous plaisanta d’un ton légèrement narquois :

-        Vous vous êtes bien reposés, cette nuit ?

-        Oh ! oui, nous en avions besoin, répondit Nicky. Tout ce soleil nous avait un peu abrutis…Nous avions envie de récupérer…

Marc sourit, débonnaire et indulgent…Avait-il entendu les cris de Nicky cette nuit ? Cathy gardait son allure de grande dame, indifférente et sereine. Violaine, par contre, nous regardait d’un drôle d’œil…Moi surtout ! Certainement, elle avait entendu, celle-là !

                                       *

                                     *  *

Je ne me souviens plus très bien ce que nous fîmes cet après-midi-là. D’un accord tacite, personne de nous quatre ne chercha à s’isoler avec l’un ou l’autre des trois autres. Chacun se réservait pour la nuit, mijotant sa petite vengeance maison.

Nous ne disions rien  de précis, mais nos regards en disaient long, surtout celui d’Esther :

-        Ah ! Vous vous moquez bien de moi, tous les deux…Toi, tu vas voir, ton mari, ce que je vais en faire ! Dans quelques jours il sera à mes pieds. Et toi, Gilles, tu iras voir ailleurs si j’y suis !...

A suivre