Mais justement, nous en avions assez des partouzes et cette nuit était spécialement réservée à nous deux, nous l’avions spécifié. D’autre part, Nicky allait fort probablement se fâcher très sérieusement avec son mari pour obtenir cette nuit, rien que pour nous. J’aurais nettement l’impression de me foutre d’elle si je suis avec Violaine…

Il fallait que je m’en débarrasse rapidement, mais sans la vexer, de manière à ce qu’elle revienne demain soir par exemple !

                                        *

                                      *   *

Elle était assise tranquillement au bord du lit, les jambes croisées, parfaitement à son aise…Ce qu’elle était mignonne avec sa chevelure souple qui coulait par-dessus ses épaules, sa peau merveilleusement bronzée et mate, ses petits seins brunis, curieusement pointus, aux bouts très rouges qu’on aurait dit qu’elle les fardait.

Je lui versais un peu de whisky et lui tendis une cigarette qu’elle accepta.

-        Vous savez, je ne fume pas ! Je crois que ce sera la troisième ou la quatrième ! Quant au whisky, lui, c’est la première fois !

-        Je n’en ai pas versé beaucoup ! ça ne te fera certainement pas trop de mal, ne t’inquiète pas !

Elle porta le verre à ses lèvres et but une gorgée en faisant une affreuse grimace…

-        Pouah ! que c’est mauvais, cette saleté !

J’éclatai de rire…

-        Mais quel âge as-tu, au fait ?

-        Dix sept ans à la fin de l’année !

-        Tu es ici depuis longtemps ?

-        Non, un mois seulement ! Avant j’étais en pension…C’est ma sœur qui est venue me chercher…

La voilà qui me racontait sa vie maintenant…Comment faire pour m’en débarrasser sans la vexer ? Lui dire de revenir demain ? Que ma femme allait arriver et qu’elle trouverait peut-être drôle sa présence dans ma chambre…

A présent que j’avais trouvé la solution, je n’étais plus pressé de la voir partir…Nicky n’allait certainement pas se radiner tout de suite…J’avais au moins une demi-heure devant moi.

- Vous ne vous demandez pas la raison de ma visite inattendue ?

- Euh ! Non ! Pour bavarder un peu sans doute ?

- Si on veut ! Mais il y a autre chose…

En me disant cela, elle sourit bizarrement…

-        Si je suis venue vous voir, c’est que j’ai remarqué que vous êtes souvent seul la nuit…J’ai vu à deux reprises, votre femme aller dans la chambre de vos amis…Et puis je les ai vu sortir tous les trois, l’autre matin…Et ce soir dès que j’ai vu votre femme partir, je suis venue…

-        Et pour quoi faire ?

-        Mais pour vous tenir compagnie…Bavarder…Et puis je voudrais bien savoir ce que signifient cette solitude et ces…voyages de votre femme…Remarquez, j’ai mon idée là-dessus !

En disant ces mots, elle sourit malicieusement.

-        Mais au fait, comment savez-vous que ma femme passe la nuit dans la chambre de mes amis ?

-        Je regarde par le trou de la serrure !

Je sursautai.

-        Oh ! la coquine !

-        Pourquoi la coquine ?

-        Mais parce que ce n’est pas bien du tout de regarder par le trou des  serrures…C’est très vilain !

-        Mais je n’ai pas parlé « des » serrures, mais « de la » serrure, c'est-à-dire la mienne…Je regarde ce qui se passe dans le couloir lorsque j’entends du bruit…Qu’alliez-vous penser ?

-        Ah ! bon. Je préfère ça !

Les yeux de Violaine commençaient à briller d’une lueur que je connaissais bien. Ses jambes se décroisèrent et mon regard pouvait librement parcourir une légère pilosité blonde qui cachait mal une petite fente rose bien sympathique.

Ça y est…Je sentais dans mon sexe un fourmillement bien caractéristique…Je commençais à bander.

Ma première réaction fut de réprimer ce mouvement physiologique…Mais d’une part, c’était difficile, et de l’autre, l’idée de montrer ma grosse bite toute raidie à cette jeune fille qui n’en avait peut-être jamais vue, m’excitait formidablement.

A suivre