Jeudi 12 août 4 12 /08 /Août 14:28

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Il mit ses mains sur mes épaules et je compris que je devais m’agenouiller. La pression avait été imperceptible, mais le signe sans ambiguïté, et je me soumis à cette volonté. Il cambra les reins. L’étoffe de son pantalon était tendue. Je la caressai et mes doigts remontèrent tout au long de la forme qui se dessinait sous elle pour m’en saisir. Je sentais l’homme se dominer de moins en moins. Il étreignait ma nuque, sans oser diriger mon visage vers son sexe. Malgré moi, ma bouche se mit à le mordiller et ma salive fit bientôt une large tache sur le tissu. Je déboutonnai sa braguette, plongeai la main entre ses jambes. Ses testicules tressaillirent lorsque je les pris comme des fruits mûrs, et me mis à les masser. Ils étaient pleins et chauds. Une goutte perla à son gland, que ma langue happa. Quel nectar !

Nous fûmes tous deux secoués d’un frisson si violent qu’il nous arracha les premiers cris de cette rencontre.

Il tomba à genoux à son tour, sa bouche joignit à nouveau la mienne tandis que sa main m’écartait. Mon sexe s’épanchait sans retenue. Il entrouvrit mes lèvres, enfila un doigt que je ressentis aussi fort qu’une morsure au plus intime de moi. Je le voulais, maintenant, tout de suite, au fond et sans fin. Je dirigeai sa verge, je sentais battre le sang qui la gonflait. Il s’allongea sur le dos, je m’accroupis sur lui, l’inondais, et lui cherchait à me prendre. Tous ses muscles tendus n’avaient plus qu’un but : cet accouplement que nous ne pouvions plus différer.

Il s’agrippait à mes hanches, ses ongles s’enfonçaient dans ma chair. Il m’immobilisa durant quelques secondes, puis, d’un coup sec, me foudroya. Son membre qui, sans ménagement, s’était frayé un passage dans mes chairs gorgées de désir, cognait avec une incroyable violence. Je ne pus retenir un long cri mêlé d’effroi et de plaisir. Il fallait maintenant qu’il me déchire, que je ne sois plus que le jouet grâce auquel il pouvait s’assouvir. Il agrippa mes cheveux, m’attira vers lui, mordit mes lèvres et ma langue que je lui offrais. La pointe de mes seins s’irritait contre son torse velu. D’un coup de rein, il me fit basculer, se retrouva sur moi, remonta mes jambes sur ses épaules. Je crus qu’il allait me transpercer. Il eut bientôt raison de moi. Dans un grand cri lui aussi il partit. Mon sexe, en spasmes désordonnés, comprimait le sien et je sentais son foutre jaillir à chaque nouvel élan.

Nous sommes restés longtemps, allongés côte à côte, à nous caresser. Je sentais la chaleur de sa peau, et, dans son regard, comme un étonnement. Puis notre désir s’est ravivé ; il m’a reprise et j’ai crié encore, incapable de me maîtriser.

Il y a bien longtemps que je n’avais pas improvisé quelque chose d’aussi réussi.

VÔTRE*****

 

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Par Peter Pan - Publié dans : textes érotiques - Communauté : Rebellion libertine
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