textes érotiques

Dimanche 4 septembre 7 04 /09 /Sep 14:43

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Six heures du matin
Il ouvre les yeux
Découvre sa "catin"
L'envie de la prendre
les rapproche tous deux
Elle le caresse il devient tendre
Le désir érige son dard
Il va l'aimer comme un soudard
Jusqu'à l'extase se fondre en elle
Et simplement lui dire qu'elle est belle.

 

Peter

 

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Par Peter Pan - Publié dans : textes érotiques - Communauté : les blogs persos
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Jeudi 1 septembre 4 01 /09 /Sep 17:24

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Les yeux bandés

Le week-end dernier, j’ai vécu l’un de mes meilleurs fantasmes, non encore réalisé : faire l’amour avec in ou des inconnus, que je ne verrais pas, mes yeux étant bandés.

Samedi donc, je suis allée à une exposition de masques africains.

J'avais mis pour l'occasion une belle robe noire, droite et assez courte, avec des sandales à haut talons.

Le haut de mon ensemble venait se terminer très près du cou, mais laissant entièrement nus mes bras légèrement bronzés. Mes longs cheveux blonds étaient attachés et formaient un chignon assez classique. Légèrement maquillée, j'avais surtout cherché à souligner le regard de mes yeux verts.

La salle principale était assez petite, au regard du grand nombre d'invités.

Enfin seule après pas mal de rencontres plus ou moins drôles, je profitais d'une coupe de champagne méritée. C'est à ce moment que Simon, mon amant du moment, me rejoignis avec deux couples amis.

Les premiers devaient avoir une petite quarantaine d'année. Elle était brune, les cheveux courts, yeux bleus, une robe légère, particulièrement élégante. Lui était classique en costume noir et chemise blanche. Les seconds étaient manifestement plus jeunes, elle châtain cheveux au carré, en robe décolletée rouge et noire. Ses formes généreuses étaient particulièrement mises en valeur. Lui était plutôt ramassé, visiblement sportif, en costume gris.

Mon ami m'expliqua qu'ils étaient de ceux qui l'avaient aidé à démarrer sa nouvelle entreprise de relations publiques, et qui leur était très redevable. De plus, sous le sourire de ses amis, il avouait avoir vécu avec eux de « sacrés expériences », et en avoir de très bon souvenirs.

Intéressée, comme toujours lorsque l’on parle de sexe, j'essayais d'en savoir plus. Le champagne augmentait d'ailleurs ma curiosité naturelle. C'est alors que Simon me proposa de les rejoindre pour finir la soirée telle qu’il le faisait avec ses amis.

Nous quittâmes l’exposition juste après une dernière coupe de champagne. Arrivée dans la voiture, les plus jeunes de ses amis montèrent avec nous, et les autres nous montrèrent le chemin. À peine sortis du parking, Angélique, c'était son prénom, me banda les yeux à l'aide d'un ruban de soie rouge. Simon expliqua que c'était comme ca que l'on commençait toujours... Intriguée et un rien excitée, je me laissais faire.

Quelques minutes plus tard, nous arrivâmes à destination, descendîmes, mes yeux toujours bandés. Nous entrâmes dans le jardin d’une maison et marchâmes sur ce que j'imaginais être du gravier. Puis nous montâmes quelques marches et entrâmes à l'intérieur de ce que je pensais être une grande maison. Personne ne parlait. J'osais un timide : 

« Où sommes-nous ? 

- Chez nous, répondit Mélanie, la femme du premier couple. »

Nous passâmes au salon, ils m'aidèrent à m'assoir, et m'offrirent une coupe de champagne. Ils se mirent à discuter de cette heureuse époque, sans toutefois dévoiler les pratiques auxquelles ils s'adonnaient. Je les entendais parfois bouger, mais sans savoir se qu'ils faisaient. Des sons de tissus qui se froissent, de verres qui trinquent, de bouteilles qui se posent, tout ça se mélangeait.

L'espace d'un instant, mon cerveau émoustillé par l'alcool et troublé par tout ces sons, j'eus la curieuse pensée de les imaginer se déshabiller. « Ressaisis toi, Amandine, voyons il y a du monde. »

Il était tard, Nous fûmes tous invités à passer la nuit ici. Acceptation générale. Simon me proposa de rejoindre la salle de bain. Ma tête tournait, et bien sur je ne voyais toujours rien. Il m'aida. Heureusement que la salle de bain était à l'étage. Je demandai à retirer mon bandeau, mais Simon me signifia que la soirée ne faisait que commencer. Il me défit mon chignon, en prenant garde à ne pas retirer mon bandeau, et me demanda si je souhaitais prendre un bain. J'acceptai. L'eau se mis de suite à couler. Pourtant, je le sentais près de moi. Il y avait quelqu'un d'autre qui nous avait suivis. Je pensai alors avoir compris leur manège, ils voulaient me voir toute nue, prendre un bain.

L’idée de sans doute de réaliser mon fantasme, je me laissai faire.

Un homme dégrafa ma robe, qui tomba au sol. Je portais dessous une fine guêpière noire en tulle brodé, qui faisait office de porte-jarretelles pour tenir mes bas en dentelle. Je portais aussi un string assorti, lacé au dos. Adepte de la lingerie fine, je ne sors que rarement en société sans un joli ensemble. Celui-ci était particulièrement raffiné et sexy.

Ce sont mes bas qui furent les premiers à m'être enlevés. Puis je sentis le torse d'un homme venir se coller contre mon dos. Ses mains glissaient sur mes hanches, et se concentrèrent à retirer ma guêpière. Je sentais sa virilité, certainement encore prisonnière d'un sous-vêtement, douce et torride, faire pression dans le bas de mon dos. Sans aucun doute, cet homme était plus grand que Simon. Ses mains revinrent au niveau de mes hanches, et d'autres mains montèrent le long de mes jambes. Douces, très douces, elles vinrent me masser lentement les fesses, et je sentis le lacet de mon string glisser, et se défaire.

Mon excitation devenait vraiment apparente, ma poitrine s'était toute raffermie, mes tétons pointaient vers l'avant, le bas de mon ventre était en ébullition. Privée de la vue, mes sens étaient décuplés. Pour ne rien arranger, j'entendais déjà d'autres caresses, et des respirations qui s'accéléraient. Lentement, mon string me fût retiré. On m'aida à rejoindre la baignoire, qui semblait immense. En entrant, je sentis la chaleur d'une autre personne. Une femme je pense. Je m'allongeais face à elle. Ses jambes croisèrent les miennes. Elle s'avança jusqu'à retrouver son pubis collé au mien. Puis elle serra un peu plus ses jambes, et commença à se frotter à moi. Quelle douceur !

A n'en pas douter, elle était complètement épilée. Comme moi. Pendant que mon clitoris se délectait de ses contacts chauds et humides, des mains se mettaient à glisser partout sur mon buste. Mes seins devenaient la cible de caresses incessantes. Toutes ses sensations, la vue supprimée, m'emmenèrent rapidement dans un très grand état d'excitation. Mon cœur palpitait, ma respiration hoquetait. Celle qui me faisait face s'était sans aucun doute rendue compte de mon état, et se rapprocha encore.

Les frottements de nos entre-jambes s'intensifièrent. Puis je sentis des doigts venir masser mon pubis. Ma chatte vint à sa rencontre, désirant accentuer le contact de mon clitoris. J'entendais ma partenaire de bain gémir à son tour. Elle aussi devait prendre un grand plaisir à ses attouchements saphiques. Malgré les nombreuses caresses des nombreuses autres paires de main, je concentrais mon attention sur mon minou. Mais je sentais que les spectateurs en profitaient en nous caressant et en se caressant certainement aussi les uns-les autres.

J'entendais en effet des gémissements de plaisir survenir de tout autour de la baignoire. Les ébats se sont poursuivis, intenses, torrides. Les droits agiles fouillaient mes lèvres, les ouvraient, laissaient entre l’eau chaude du bain. L’eu et ma liqueur facilitaient grandement cette masturbation inédite. Elle titillait mon bouton bandé. D’autres mains caressaient mes seins, mon ventre, mon cou. Des langues venaient avaler la mienne…

La jeune femme enfonça soudain sa main entière au plus profond de mon vagin.. Elle me fistait !!! C’était une première !!! Et j’adorais cela au-delà des mots !

Un spasme d'une violence rare survint du plus profond de mon corps. Un cri aigu s'échappa de ma bouche. Mon bassin, mes hanches étaient en oscillation autour de cette femme qui me faisait tant de bien. Je ne contrôlais plus mon corps, qui explosa de plaisir. Je criais à m’en déchirer la gorge, tant cette expérience est hallucinante.

Nous sortîmes du bain, aidés de nos amis. On me passa un peignoir. On m'aida à me sécher. Puis nous nous dirigeâmes dans une pièce à l'étage. Des mains baladeuses m'aidaient à trouver ma route. Nous entrâmes dans une pièce, certainement une chambre. Une des femmes - peut-être l'autre, me prit dans ses bras. Mes mains se posèrent sur ses hanches nues, et glissèrent sur ses fesses. Elle ne portait rien sur elle.

Elle commença à m'embrasser sur la bouche. Mes lèvres humides s'entr'ouvrirent, et une fraction de seconde plus tard, nous entremêlions nos langues avec la fougue d'un désir charnel intense. J'eu l'impression qu'un homme se collait à elle, dans son dos. Je sentis à mon tour une poitrine derrière moi. J'entendais sa respiration rapide. Je sentis un point de contact dans le bas de mon dos, qui glissa et se retrouva ente mes jambes. Un sexe !

Quel pieu ! Il semblait énorme ! Je le coinçai entre mes jambes pour ne pas qu'il m'échappe. Son propriétaire me saisit les mains pour les conduire à hauteur de son gros engin. La chaleur de ma chatte toujours aussi avide me fit répondre au quart de tour. J’avançai mon pubis, écarta d'un rien les jambes et relâcha sa bite, pour la prendre dans les mains. La première impression de taille fût confirmée par les mains. J'entrepris de le branler.

Pendant se temps, ma partenaire me couvrait de baisers, sur les bras, dans le cou, sur les seins. Les deux hommes entre lesquels nous nous trouvions, nous forcèrent à nous rapprocher, et nous poussèrent vers un gigantesque lit. Je tombai à la renverse sur des draps d'une exceptionnelle douceur. Soie ou satin ? Jamais je n'avais eu de telles sensations. Même si je ne les voyais pas, j'entendais mes partenaires s'organiser autour de moi. Couchée sur le dos, les jambes un peu écartées et le buste un peu relevé, je sentis deux hommes venir me rejoindre.

Le premier devait être accroupi devant mon minou. Le second s'assis à califourchon sur moi, face à face et je sentis sa queue entre mes seins. Dans un reflexe, je saisis mes globes pour enserrer ce chibre glabre. Je commençais une savante cravate de notaire, pur son plus grand plaisir, si j’en juge aux gémissements entendus…

Mon autre compagnon de jeu du moment, accroupi devant mon abricot trempé, n'avait pas demandé son reste, il avait entrepris un cunnilingus enflammé, en gémissant lui même de plaisir. Sa langue me fouillait sans répit, suçant, aspirant chaque recoin de mon vagin, de mon clito… je me tordais sous cette caresse adorée. Cet homme était vraiment doué…

J’ignorais lequel des trois cela pouvait être. Ma cyprine débordait, j'étais prête à accueillir le pénis d'un de ses messieurs. Je ne tardai pas à être satisfaite : on me souleva les fesses et me les posa sur un coussin. Puis l'homme à califourchon sur mon abdomen retira sa bite d’entre mes seins et se retourna. Je sentais ainsi toujours la chaleur de ses fesses sur mon ventre. Je sentais aussi le gland, ou une autre chose phallique chaude et humide, jouer entre mes lèvres intimes. Et se faire absorber par mon vagin entièrement lubrifié et dilaté par le fist de ma complice. Je sentais une présence se rapprocher de l'homme assis sur moi, et qui visiblement s'occupait de lui faire une petite chose agréable. Je tendis mes mains et découvris une poitrine généreuse. Je crus reconnaitre sa propriétaire.

Pendant se temps, les premiers va-et-vient en moi avaient pris un rythme de croisière. Essayant de deviner les faits et gestes des deux autres partenaires, je pensais deviner des bruits d'ébats à côté de nous. Ils ne semblaient pas s'ennuyer non plus. Mes deux gaillards échangèrent leur place. Mais le baiseur ne semblait vouloir que de moi, et s'agenouilla à hauteur de ma bouche et me fit deviner qu'il désirait que je remercie pour son passage dans mon étroit jardin secret. J'obéis. D'autant que j'étais à nouveau honorée par un bâton de joie, d'ailleurs encore plus agréable que le premier. Mais il n'y teint plus très longtemps, se mit à crier, se retira violement, et je sentis un liquide chaud gouter sur mon bas ventre. Le troisième homme repris immédiatement la place vacante, comme pour ne pas laisser mon excitation re-tomber. Ca ne risquait rien, avec ce que j'avais dans la bouche... A son tour, l'homme sur moi gémit. Lui aussi explosa de joie, sur ma poitrine, en prenant juste le temps de se retirer de ma bouche. J'étais couverte de sperme. Mes deux consœurs vinrent me nettoyer, mais a petits coups de langues perverses. L'homme en moi continuait de plus belle.

Les deux femmes semblaient avoir terminée leur tâche ménagère. L'une d'entre-elle s'installa sur moi, tête bèche. Mon visage faisait face a son pubis, d'une douceur surprenante pour un minou non-entretenu. Sans attendre, elle vint se frotter a mes lèvres et mon nez. Je lui saisi les fesses de mes deux mains, m'agrippa et lui entama une exploration intime a coups de délicates lapées. Ses lèvres semblaient toutes décontractées, peut-être avaient-elles déjà accueilli un hôte dans l'obscurité de la soirée. Je me rendis compte une fois de plus que la vue mise de côté, les sensations donnait encore plus libre cours à mon imagination.

Mon vagin avait accumulé bien des stimulations. Il n'en pouvait plus. Je n'en pouvais plus. J'allais avoir un second orgasme. Mon homme attendait ça. Je sentais qu'il était prêt. Je me laissai doucement aller. Lui aussi. C'est en moi que nous partageâmes la sensation violente de la jouissance réciproque. Sans bouger, il resta quelques instants en moi. Puis se retira. Comme ma partenaire de cunnilingus.

J'entendis quelques personnes quitter la pièce. Et Simon me parler...

« Ca t'a plu ? »

Je répondis avec un grand sourire... Il me retira le bandeau, la lumière était éteinte. Il se coucha près de moi, nu comme un ver. Dans la nuit, nous fumes réveillés par un orage. Nous avons deviné des bruits de couple faisant l'amour. Nous aussi fîmes à nouveau l’amour pendant plus d'une heure. Nous nous rendormîmes.

Le lendemain matin, après un petit déjeuner sans paroles mais pleins de sourires, nous rentrâmes chacun chez nous, sans jamais rencontrer nos hôtes.

 

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Par Peter Pan - Publié dans : textes érotiques - Communauté : Scorpion-sexy
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Samedi 27 août 6 27 /08 /Août 11:21

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J'aime regarder quand tu poses tes mains sur toi, en espérance de moi, lorsque du bout des doigts, tu t'ouvres pour mieux me préfacer la béance de ton désir. Tu es prête. J'ai longtemps joué, jusqu'à t'exaspérer, sur ton corps, de la bouche et des doigts, à te laisser jouer avec moi sans rien en donner. Je ne peux pas faire autrement que de lécher encore tes lèvres, ces muqueuses violacées et gonflées au goût de cupidité au milieu d'un buisson détrempé par l'orage. Tu te fends et tu te touches, toute pudeur rejetée par tes doigts allumés. Tu ne me vois même plus et cela t’attise encore davantage. J’en ai plein les yeux de toi, là, en bas de ton ventre, entre tes cuisses béantes, remplies de chaleur et d'humidité. Tu ne vis plus que par là. C'est fascinant. Rien d'autre n’existe. Toute entière dans ce sexe en alerte, dominée, tu te soulèves, te creuses davantage, enragée que je ne réponde pas. Tu le tends, affamé, assoiffé, sans savoir que mes yeux le dévorent. Et puis, et puis, d'un coup de rein j'y suis enfin, Je le remplis, je le presse, Je l'écrase. Je lui donne, tout, mes os, jusqu'à la moelle, mes tripes, et tu jouis en criant quand je m'y déverse. J'en ai fini de toi, que tu me retiens encore. Tu n'en peux plus mais tu veux me garder. Lorsque je glisse hors de toi malgré moi, je lis dans tes yeux, une lueur de regret…

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Par Peter Pan - Publié dans : textes érotiques - Communauté : les blogs persos
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Vendredi 26 août 5 26 /08 /Août 16:10

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Elle naquit un matin de l’union d’une perle de rosée avec un rayon de soleil.Une merveille, vous vous en doutez .L’ovale de son visage était aussi doux que le plus doux des nectars .Son petit nez mutin était surmonté par deux magnifiques lacs violets qui éclairaient toute sa face.

Une jolie petite vallée toute bordée de carmin s’entrouvrait sur une double rangée de notes blanches, plus éclatantes les unes que les autres.

Cet ensemble bougeait avec une grâce indescriptible, petite tour de contrôle au sommet d’un corps parfait que seules des mains douces et expertes seraient autorisées à visiter .La peau sur la peau, le chaud sur le chaud, les frissons sur les frissons, cinq, dix, quinze, vingt doigts qui se promènent, se rencontrent, se doublent, à la recherche d’un inconnu qu’ils ont toujours désiré.

Longue et ardente promenade sur un corps, naissance d’un désir, approche du plaisir et repartir dans une autre direction, à rechercher l’inconnu, l’innaccessible.

Pouvoir se dire : elle est mienne et je l’aime, et s’apercevoir que l’on n’est qu’un jouet entre ses doigts, que la maîtresse c’est elle et que l’esclave c’est soi-même : esclave de l’amour, esclave du désir, esclave du plaisir.

Mais qu’il est doux cet esclavage et peut-on vivre sans ?

Si chaque jour on la regarde avec un œil différent, si chaque jour, on la découvre, si chaque jour on l’étonne, alors les jours deviennent des semaines, des années, des siècles, car seul l’amour est indestructible et franchit les barrières du temps.

 

A la femme que j’aime

 

Peter

 

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Par Peter Pan - Publié dans : textes érotiques - Communauté : Sensualité & Simplicité
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Jeudi 25 août 4 25 /08 /Août 10:55

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Une voix fluette transperça le majestueux silence et alla se ficher dans le manteau blanc d'un arbre mort. Une nymphe nue, si nue et si belle, s'avançait sur une large allée
bordée de cylindres gelés immobiles et silencieux. Ses pieds nus s'enfonçaient délicatement et sans bruit dans la neige douce et tendre. Elle allait légère et sensuelle, telle un flocon de neige porté par la brise, insouciante, heureuse, sans autre but que de vivre, de s'épanouir, de respirer, vierge et pure sur cette rivière d'argent immaculée.

L'allée, devant elle, s'élargissait puis se refermait au-delà, et au centre du disque ainsi formé se dressait une tour d'ivoire. Son visage s'illumina et elle décida de s'élever à son sommet. Elle enfourcha la colonne blanche et, s'aidant de ses mains et de ses cuisses, commença son ascension. La caresse de la substance lisse contre la fleur humide de son sexe faisait naître en elle un plaisir diffus s'irradiant progressivement, subtilement dans les fibres intimes de son être. Elle approchait du sommet arrondi et mince de la tour d'ivoire, son plaisir ne cessait d'augmenter, elle n'était plus qu'un bourgeon hypersensible sur le point d'éclater.

Soudain, elle fut éblouie par mille et mille feux, mille et mille sphères, mille et mille couleurs, elle était tout, elle n'était rien, elle était ailleurs, ici, là, elle était omniprésente et absente, multiple et unique.

Puis elle cessa d'exister par un froid hiver enneigé.

 

Peter

 

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Par Peter Pan - Publié dans : textes érotiques - Communauté : les blogs persos
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