textes érotiques

Jeudi 22 mars 4 22 /03 /Mars 17:07

Merci Lorine pour ce texte où ton intimité devient mienne

Tu es un amour

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La salle du restaurant était dépeuplée depuis ce début septembre.

Les hôtes qui dînaient ce soir étaient des habitués ou quelques vacanciers tardifs. Quelques uns se parlaient à voix basse, les autres lisaient un journal ou un livre tout en dînant.

Ambiance feutrée, guindée pour une jeune fille de seize ans venue passer trois semaines en club de vacances !

Mais où étaient donc les membres de ce fameux club ? Disparus corps et biens à l’exception d’un grand mec tout sec, droit comme un « i », tiré à quatre épingles, maniéré tenant sa fourchette. Curieuse déjà et lui très bavard, je savais qu’il était chef de rang d’un restaurant réputé à Paris, célibataire, d’environ quarante ans, qui pensait trouver une jeune femme distinguée pendant ses congés payés …

Publicité mensongère, ce club avait largué deux personnes totalement différentes et d’âges opposés dans un hôtel, pension de famille qui ne proposait aucune distraction en dehors de visites guidées dans la superbe région d’Annecy.

Alors, devant cette mauvaise fortune, ces deux êtres s’étaient liés pour des ballades, et ils passaient quelques journées ensemble, un panier pique-nique préparé par le chef cuisinier, avant de monter dans un car poussif qui grimpait les routes escarpées et franchissait les cols menant à la frontière italienne.

Cordialité, politesse régnaient entre eux, pas plus. Dès leur retour, chacun regagnait sa chambre.

D’un commun accord, sans s’être consultés, ils ne partageaient pas la même table.

Ce soir, Cathy s’ennuyait à mourir devant son assiette, maudissant sa mère de ne pas avoir pris de plus amples renseignements avant de l’envoyer dans la nature.  En réfléchissant bien, elle se demandait même si elle n’aurait pas aimé mieux être en colo avec des copines, à rire, à faire des parties insensées de polochons ! Pourtant, c’est bien elle qui avait mis son veto aux moments des inscriptions, prétextant qu’elle ne partageait plus les mêmes intérêts que ses copines.

Il est vrai qu’elle détonnait depuis un an : elle travaillait comme apprentie coiffeuse. Maquillée, toujours coiffée dernière mode, habillée sexy, on pouvait penser qu'elle avait facilement vingt ans. Tout le permettait aussi dans son comportement :  les copains qui l’escortaient avaient tous plus de 25ans, avaient des bagnoles et il n’était plus question de flirt pour elle depuis qu’elle avait goûté au sexe. Il lui semblait désormais être à des années lumières de ses anciennes amies.

 

Le nez plongé dans ses bouquins, elle reprit consciencieusement sa lecture, les études reprisent en douce pour atteindre le but qu’elle s’était fixé devaient impérativement la mener en tête de peloton pour l’examen d’octobre, une autre manière de passer ce temps libre puisque les vacances  n’étaient plus au programme.

La concentration pourtant n’était pas là, elle sentait quelque chose d’inquiétant, de dérangeant autour d’elle, comme si elle était épiée.

Son épaule, sa joue droites la brûlaient, pourtant en glissant ses doigts frais dessus, elle n’avait pas la sensation qu’elles soient rouges ! En détournant les yeux légèrement de côté elle le vit : un homme était assis au fond de la salle et la dévisageait en lui souriant.

Petit coup au cœur. Qui était-il, que faisait-il là, perdu au milieu de tous ces couples  d’un certain âge ? Beau, mais qu’il était beau ! Sûrement très grand, carré d’épaule, bronzé, un visage au traits fins, des yeux  probablement bleus, des cheveux châtains aux reflets blonds … bien fringué, chemise ouverte, attitude sensuelle … des mains longues qui brisaient le morceau de pain … elle notait tout cela mentalement sans pouvoir baisser les yeux, en allumant une cigarette pour tenter d’évacuer ce stress soudain, pour oublier les tiraillements dans son bas ventre.

La fin du repas devint longue, l’arrivée du café interminable car il avait pris le sien et rassemblait ses affaires, il allait quitter cette salle et il n’aurait pas l’occasion de se croiser, de se parler.

Adieu les petits rêves formés en trente minutes ! Un vrai cinoche venait de se passer dans sa tête ! Terminé ! Ne plus fantasmer et aller fumer sur la terrasse en attendant d’aller se coucher seule dans cette grande chambre.

Dommage, car après tout, être jeune, seule pour la première fois de sa vie, c’était bien le moment ou jamais d’apprendre à partager un lit avec un homme !  Rêve formulé tant de fois ! Faire l’amour dans une voiture ou dans la nature, rien connu d’autre encore, et pourtant, ça doit être complètement différent !

C’est en pestant intérieurement qu’elle rejoignit la balancelle, l’investit rageusement et s’allongea de dépit en tirant des bouffées de sa gitane filtre.

Le balancement devint doux et régulier, poussé par des mains invisibles, elle se laissa aller jusqu’à l’instant ou tout cessa. Se rétablissant en position assise, elle le vit devant elle, souriant, l’observant de près.

Pas de préambules, la question vint directement :

« Je vous emmène faire le tour du lac ? J’ai envie de voir les étoiles avec vous, venez » et il lui prit la main fermement.

Le trajet en voiture demandait en tout et pour tout quinze minutes, mais il mit un peu plus, le temps de se présenter, de lui expliquer qu’il descendait dans cet hôtel plusieurs fois dans l’année, que c’était la première fois qu’il y croisait une ravissante jeune femme, que son métier était de les parer, qu’il était représentant en lingerie féminine ! WHAOU ! ! !

Pas de mention spéciale sur son état civil : ni l’âge, ni marié ou célibataire, de toutes manières, Cathy s’en moquait. Grisée par le parfum subtil de cet homme et cette voix grave, plus rien ne comptait que l’envie d’être dans ses bras.

Après avoir garé sa voiture en bordure du lac, dans un endroit très discret, un baiser mit fin à cette attente. Les caresses étaient légères mais appuyées, elle se sentit chavirer. Cathy mesurait le fossé qui la séparait de lui : il savait où il allait, il savait caresser, rien à voir avec tout ce qu’elle avait connu jusqu’ici. Lorsque la main remonta le long de sa cuisse, elle se mit à trembler de tout son corps mais n'offrit aucune résistance lorsque les doigts se posèrent sur son entrejambe déjà bien humide.

Au contraire elle ouvrit généreusement ses cuisses pour qu’il puisse écarter son slip. Tressaillements dès qu’il entreprit de caresser son bouton tout gonflé, elle s’accrocha à ses épaules en se tendant comme un arc, comme pour repousser une agression tout en la désirant. Elle ne savait plus, elle était perdue, aucun homme ne lui avait prodigué ce genre de caresse … sauf elle, mais elle n’était plus en mesure de savoir si elle pouvait  maîtriser sa jouissance ou la donner à cet inconnu.

Il remit de l’ordre dans ses vêtements, déposa un baiser sur ses lèvres et mit le moteur en route. Devant ses yeux étonnés il murmura :

« Le numéro de ta chambre ? »

-115

« On rentre, on monte séparément, je ne veux pas te poser de problèmes. Tu ne fermes pas à clé, je vais te rejoindre, d’accord ? Tu fais un 90C ou D ? »

-C

« 40 ou 38 en slip ?>

-38

Qui parle de romantisme ?

Rien ne dit que c’est une histoire d’amour-sentiment !

C’’est une histoire d’AMOUR tout court …  de cul ? = OUI certainement, mais d’Amour quand même ! L’histoire d’une première vraie nuit d’amour, on a bien le droit de la voir comme on veut, non ?

A peine arrivée dans sa chambre, précipitation dans la salle de bain, se rafraîchir, changer de slip, se laver, se parfumer, mettre une nuisette en dentelle, sera-t-elle assez belle ? Va-t-elle lui plaire ?

Regarder la montre, les minutes qui passent, il a eu le temps de garer sa voiture, de repasser pas sa chambre, de monter un étage, d’entrer … plus d’une demi heure et il n’est pas là, il a du réfléchir, se dire qu’il perdait son temps.

Lasse d’attendre, elle s’écroule sur le dessus de lit, puis ferme les yeux en laissant couler des larmes de rage. Le sommeil s’installe doucement.

Un souffle sur son front, le poids d’un corps sur le sien la réveillent.

Il est venu !

Il est nu contre elle, il a pris le temps de l’observer en retirant ses vêtements, il bande, il a envie de cette petite blonde, envie de lui faire découvrir ce qu’elle n’ose pas demander !

La nuisette passe au dessus de la tête de Cathy qui s’abandonne.

L’oreiller prend place sous ses fesses, des baisers couvrent son ventre et la bouche descend vers la toison blonde. Il écarte les lèvres doucement avec ses doigts et sa langue vient titiller le bouton gorgé de liqueur. Il suce avec tendresse faisant naître des ondes de plaisir jusqu’à la pointe de ses seins qui se dressent et lui font si mal qu’elle pose ses mains dessus.

Elle  soulève ses hanches et ses mouvements poussent l’antre de son ventre vers lui à la recherche d’autre chose, elle voudrait demander, mais elle ne sait pas ce qu’il faut demander. Lui sait ! Il glisse un, puis deux doigts tout en continuant de la sucer, puis tête le bouton, en aspirant légèrement. Un déferlement ! Tout éclate en même temps dans son corps ! Elle est inondée, étonnée au point de se retenir de jouir totalement.

« Jouis petite, laisse toi aller, abandonne toi, laisse toi faire, c’est normal tout ça, tu jouis ! Tu sens ?  Là … oui ma belle, laisse couler ton jus ! »

Plus rien ne va compter à partir de cet instant, elle capitule pour le passeport Jouissance. Des jets de plaisir fusent de sa petite chatte en crue qui s’ouvre aux doigts qui la pénètrent, qui la fouillent et la font gémir de plaisir … et à celui qui entre et distend son petit anneau, découverte inouïe pour elle.

Lorsqu’il vient en elle, la fontaine ne finit plus de couler, il la transporte de plus en plus haut .Il a un membre démesuré, jamais elle n’en n’a vu un aussi grand et large !

Jamais il n’entrera entier dans son ventre, il va me déchirer pense-t-elle ! Et pourtant  elle sent qu’il entre doucement, et que petit à petit c’est elle qui l’attire en elle !

Ils basculent, elle se retrouve sur lui. Tendrement il assure sa position en l’aidant de ses bras puissants, il la guide afin qu’elle s’enfonce sur sa queue prête à exploser. Cathy gémit, étouffe ses cris en se mordant les lèvres, donne des petits coups de reins, chaque petit mouvement inonde ses cuisses et le ventre de son amant.

« Viens, empale toi complètement, n’aie pas peur, enfonce-toi pour que je jouisse en toi ! »

En appui ses les genoux, les jambes écartelées,  elle prend dans ses mains celles qui lui maintenaient les fesses, leurs doigts s’unissent, leurs bras s’ouvrent alors qu’elle glisse, glisse le long de son sexe tendu à l’extrême, puis remonte, redescend en un va et vient de plus en plus fort, de plus en plus loin … avec des cris rauques, des feulements … et des hurlements étouffés par des baisers à pleines bouches, langues se fouillant, se salivant , se buvant dans un accord de spasmes des corps, dans une extase sans fin pour elle, jusqu’à l’épuisement, jusqu’à sombrer … les cheveux emmêlés sur le torse en sueur de ce merveilleux étranger.

Plus tard il a baigné son corps dans une eau parfumée, essuyé chaque parcelle de son corps de femme révélée.

« Ce n’est pas fini fillette, tu as encore deux choses à apprendre et nous avons jusqu’au matin ! »

Mais l’art de la fellation, Cathy le connaît depuis un an. C’est une experte à son âge. Elle lui prouve en tombant à ses pieds. Le léchant, le suçant, le plongeant jusqu’au fond de sa gorge, ses doigts fins manucurés accompagnent sa langue, dérivent sous ses bourses et s’insinuent dans ses fesses.

Sous la surprise  et le désir qu’elle aille plus loin, il appuie sur sa tête pour aller au plus profond de sa gorge … Cette gamine le rend dingue, il a envie de la baiser par tous les pores de sa peau ! Il voudrait pouvoir la mettre dans ses bagages, ne plus la quitter, faire d’elle la maîtresse qu’il recherche depuis si longtemps, une femme vraie partageant ses fantasmes, qu’il initierait aux jeux les plus recherchés … Elle entend tout ça … Ces mots-là sont les plus beaux ! Elle ne les oubliera jamais de sa vie … mais elle l’ignore encore …

Pour ne pas la brusquer il jouit sur ses seins magnifiques, mais elle le reprend aussitôt dans sa bouche et boit sa semence, l’aspire à le faire gémir de douleur et de plaisir.

 

Entre ses yeux mi-clos, Cathy l’épie. Il a sorti un sac qu’elle n’avait pas remarqué, le voit déposer  plusieurs paquets sur une commode et venir vers elle avec un foulard noir.

Il lui bande les yeux, sans faire mal, l’embrassant avec passion. Il la cale avec les oreillers, la mettant légèrement sur le côté droit, lui relève un peu la jambe gauche et la caresse faisant renaître tous les désirs, toute la chaleur de son ventre.

Un liquide froid inonde sa toison et coule entre ses fesses, lui mettant la chair de poule et aiguisant tous ses sens. Quelque chose de dur et de vibrant la pénètre, l’électrisant et la poussant à se mettre sur le dos. D’une pression ferme il la rétablit sur le côté et pousse l’objet au fond de son ventre. Ses bras s’étendent vers le sommet du lit, son corps se tord sous le plaisir, elle roule sur le ventre, s’arc-boute sur les coudes, rampe en s’ouvrant à cette nouvelle caresse. Alors, il met deux oreillers sous son ventre, la scotche dans cette position et recommence la douce torture.

Une autre sensation vient s’ajouter à la première : l’introduction d’un doigt dans son anneau, puis deux … elle s’offre de plus en plus à ce feu qui la ronge, qui la dévore. L’objet vibrant vient buter contre son anneau, instinctivement elle le resserre, une main ferme appuie sur son coccyx et la pression devient plus intense. Les baisers qui cuisent sur ses fesses la détendent lentement et l’objet passe la frontière, dans un mélange de douleur et de plaisir.

N’y tenant plus il la retourne, s’enfonce en elle, la rebascule sur le côté et lui remet le vibro dans son anneau, déchaînant en elle toutes les réserves qu’elle pouvait encore avoir. Il peut tout lui demander, elle sait qu’il lui procure ce qu’elle a toujours cherché.

 

Il sait aussi. Les yeux de Cathy lui disent. Les oreillers voyageurs se retrouvent propulsés sur la table de petit déjeuner, celle qui fait aussi office d’écritoire ou de bureau dans la journée. Tout ce qui était dessus a volé aux quatre coins de la chambre !  Il la couche à plat ventre dessus, les jambes pendantes, les pieds en appui sur un tapis écorné, usé jusqu’à la trame.

Le gel entre sous les doigts pressés de son amant. Des deux mains elle tend ses fesses, les écartelant au maximum. Le sexe bandé appuie et pénètre à peine. La douleur est immense, intense, insupportable, elle mord le tissu de la taie, les larmes coule, les sanglots lui coupant la respiration.  Elle se débat, lui demande d’arrêter, le supplie de ne pas continuer. La pression s’arrête.

Un autre coulée de gel dégouline de ses fesses à ses cuisses, un petit œuf vibrant passe sur son clito, puis pénètre sa petite chatte, les vibration s’intensifient de plus en plus, la projetant à nouveau dans un espace hors temps, la pression sur son anneau revient en même temps, mais ses fesses s’ouvrent, appellent , aspirent … la douleur aussi revient, mais moins présente, une douleur qui en appelle une autre, moins précise, une douleur qui exacerbe le désir, celle qui stimule tous les autres sens, celle qui précède l’extase.

Celle qui ordonne au corps d’aller plus loin, de s’ouvrir, de passer les frontières, cette douleur qui n’en n’est pas une, celle qui permet au corps de se surpasser dans les plaisirs, une douleur pour un plaisir extrême. Et elle ressent ce plaisir extrême au fond de son ventre, exigeant encore plus, toujours plus fort, suppliant de ne pas arrêter, le priant de la baiser sans fin, jouissant comme une folle, mouillant comme une sauvageonne en recevant la semence divine,  bouillante dans ses entrailles.

 

La première fois de Cathy, cette toute première fois restera gravée à jamais.

Devenue femme en une nuit sous des mains expertes, celle d’un amant de passage, celui dont elle ne connaîtra jamais le prénom, mais dont elle se souviendra avec tendresse, avec reconnaissance.

Lorsqu’elle s’est réveillée le lendemain vers onze heures du matin, elle a trouvé au pied de son lit trois merveilleux ensembles de grandes marques,  un petit vibro doré, un tube de gel et ce petit mot griffonné à la hâte :

« N’oublie rien de cette nuit, choisis tes amants ma belle, tu es une princesse. Je te garderais dans mon cœur à jamais. Ce jouet est à toi désormais, fais en bon usage petite ! »

Lorine

 

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Par Peter Pan - Publié dans : textes érotiques - Communauté : Scorpion-sexy
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Mardi 20 mars 2 20 /03 /Mars 19:17

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-Tu as compris le message je vois, c'est bien.

-Oui, j'ai compris.

-Bon, alors tu vas venir au salon de coiffure. Tu peux venir maintenant ?

-C'est que j'ai peu de temps...

-Tu n'as pas bien compris m'interrompit-il, ce n’était pas une question, pigé !

-Oui, je viens, mais j'aurais peu de temps.

-C'est pas grave, il y en aura pour une petite heure, juste le temps de prendre quelques photos.

-Quoi ! Mais je ne veux pas, il y a déjà la vidéo et je regrette de m'être laissée aller.

-Écoute !  Tu ne vas pas commencer à me casser les couilles connasse! J’ai besoin de tes photos, bien cochonne même. Si tu ne veux pas on arrête tout.

-Mais...Pourquoi...?

-Pour constituer ton book et le diffuser à tes "clients" potentiels. Sans ton visage rassure-toi. Du moins si tu te tiens bien. A moins que tu préfères tapiner dans la rue ?

-Non, ça ne me dit rien, bien que....

-Je t'attends putain.

 

 

En raccrochant, j'étais si désemparée que j'en aurais pleurée tant je me sentais conne.

Conne de m'être aussi facilement laissée manipulée. Maintenant en plus de la vidéo, j'allais offrir des photos de moi dont je me doutais bien qu'elles ne seraient pas à prétention artistiques mais bien porno.

Cependant j'étais aussi troublée de mon absence de révolte, peut-être était-ce du à cette chaleur humide que je ressentais et qui partant de mon bas ventre irradiait tout mon corps en rendant mes seins sensibles avec mes tétons qui étaient devenus tout dur.

Ne fallait-il en passer par là pour assouvir ma soif de plaisirs où je n'aurais qu'à me laisser faire et obéir comme je l'avais toujours rêvée !

 

Arrivant dans le salon de coiffure, j'étais prête à affronter le diable avec lequel j'avais pactisé.

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Par Peter Pan - Publié dans : textes érotiques - Communauté : les blogs persos
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Mercredi 14 mars 3 14 /03 /Mars 19:23

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Voila la suite Maître

 

J'avais réfléchi depuis cette séance où pour faire plaisir à Peter j'avais donné libre cours à mes fantasmes en acceptant de me faire raser la chatte devant des inconnus puis de me laisser contraindre à sucer toutes ces bites. Comme une putain en fait. La suite s'était déroulée comme dans un rêve tant j'étais excitée et c'est ainsi que je me suis laissée filmer.

Cette vidéo qui maintenant était sur le net, quelle honte !

Je priais pour que les extraits mis en ligne ne permettent pas de me reconnaître comme le coiffeur me l'avait dit, mais ses paroles ne laissaient pas la place au doute.

C'était bel et bien du chantage. Un chantage auquel j'avais consenti tant j'avais le feu au cul ce jour là.

Mais maintenant, que faire ?

Impossible de porter plainte, ils le savaient et savaient que je ne pourrais le faire sauf à rendre cette vidéo encore plus publique.

J'étais coincée et peut-être est ce qu'inconsciemment je cherchais en m'exhibant et promettant de faire la pute ?

Oui, il fallait que je me fasse à cette idée, j'allais bien faire la putain maintenant. Ce que mon esprit refusait mon corps le demandait en m'apercevant que je mouillais.

Peter ne s'était pas trompé, j'avais bien l'âme d'une salope !

Il avait senti en moi la femme qui aime être traitée comme une pute et il m'offrait la possibilité de réaliser ce fantasme.

C'est avec une grande excitation que je composais le numéro du coiffeur qui décrocha immédiatement.

- Bonjour, c'est Paule.

- Qui....?

- Paule, vous venez de m'appeler.

- Non, vous n'êtes plus Paule, je veux vous entendre dire ce que vous êtes, vous comprenez !

- Oui...C'est....votre putain.

- C'est mieux ainsi...putain. Tu vas tenir tes engagements maintenant ?

- oui.

 

 

 

Ta putain.

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Par Peter Pan - Publié dans : textes érotiques - Communauté : Scorpion-sexy
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Mardi 13 mars 2 13 /03 /Mars 16:30

La voici, plus pute que jamais

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Maître,

 

Pendant ces vacances j'ai pensé à toi et à notre futur, voici ci dessous la suite que tu attendais pour ton blog.

Ta putain

 

 

Je ne cessais de penser à cet appel téléphonique reçu quelques instants auparavant, un appel adressé non à l'épouse bourgeoise que j'étais,

Mais a mon autre moi longtemps fantasmé mais qui, peu à peu avait pris le dessus sur l'apparence que j'essayais encore de donner.

Cette voix me remmenait quelques mois en arrière dans un salon de coiffure...

Un salon où par amour d'un homme je m'étais laissée aller à avouer mes désirs infâmes qui me hantaient.

"Paule ? Oui c'est moi.

Je téléphone de la part de votre ami Peter, votre maître devrais-je dire plutôt car vous êtes bien sa soumise ?"

Oui, c'était bien à la soumise que cette voix s'adressait et non à l'épouse bourgeoise et dès les premiers mots j'avais reconnu cette voix,

la voix de ce coiffeur chez qui m'avait emmené Peter, ce coiffeur qui connaissait ma chatte pour l'avoir rasée, ce coiffeur devant lequel

j'avais pris l'engagement de faire la putain.

Je n'avais bien sur pas donné suite à cette promesse même si l'idée ne m'avait jamais quittée depuis mais maintenant le piège se refermait sur moi.

"Nous avons été un peu déçu que tu ne sois pas revenus Paule me disait la voix au téléphone, tu t'y étais pourtant engagée et nos amis que tu devais rencontrer

ont été frustrés de ne pouvoir découvrir tes talents de suceuse et ta chatte si agréable à regarder aussi avons nous été dans l'obligation de leur montrer la vidéo dans laquelle

tu t'engages à faire la putain. Tu t'en souviens ?"

Bien sur que je m'en souvenais de cette vidéo où, nue, j'avouais mes désirs au milieu d'hommes dont je suçais la queue.

"Si tu ne t'en souviens pas continu-t-il, tu peux en voir des extraits sur le site Rabbitfinder où elle fait un carton. Pour l'instant on ne voit pas ton visage mais...Tu comprends

que tu dois tenir tes engagements, sinon..."

Le message était clair.

Suivait quelques instructions, je devais le contacter et donner les soirs de la semaine ainsi qu'un weekend  par mois pour remplir mon engagement.

Il précisait qu'un studio avait été loué pour me faciliter la tache mais que je devais être rentable et que pour commencer ils avaient fixé un minimum de 3.000€ par mois.

Il fallait que je m'y mette...

 

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Par Peter Pan - Publié dans : textes érotiques - Communauté : Scorpion-sexy
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Mardi 6 mars 2 06 /03 /Mars 15:59

Ce texte, Lorine me l'a envoyé, me l'a offert

Je le publie ici, mais le Peter de cette histoire ne pourra jamais être moi, je l'aime trop et je serais incapable de la faire souffrir ainsi

Lorine je t'embrasse chaudement et tendrement Amour

 

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«  Je ne viens pas te chercher, prends un taxi et retrouve-moi vers 21h  à l’Eclipse, 120 rue Saint Denis ».

 

C’est à 19h15 très précisément que le sms arrive et me plonge dans tous mes états car je ne comprends plus rien à rien.

Nous devions nous retrouver en bas de chez moi dans quinze minutes, nous rendre ensemble à un cocktail à l’Aviation, puis y dîner.

Etrange ce message …

Je vérifie encore une fois ma tenue. J’ai une nouvelle robe René Derhy,  une véritable petite folie pour très peu de tissu, et j’ai du m’acheter un ensemble Chantal Thomas car aucun de mes balconnets ne s’adaptait à ce décolleté très échancré. Ma carte bleue a flambé mais je suis très sexy.

 

Me voilà en pleine panique, ne sachant plus si je dois rester ainsi vêtue ou me mettre en jeans !

Vite appeler ma compagnie de taxis ! Coup de chance, Marc est disponible et se propose d’être chez moi dans moins d’un quart d’heure.

J’ai juste le temps de descendre tirer de l’argent au distributeur, ne surtout pas prendre mon sac car mon quartier n’est pas  bien fréquenté.

Je remonte comme une fusée, je prends mon sac, ma veste, j’ai mon portable à la main, mes clopes, j’arrive dans le hall … Marc est déjà là.

Il descend pour m’accueillir, me dévore des yeux, m’aide à m’installer à l’avant car j’ai droit à cette faveur, même à fumer dans son taxi.

Et là, j’en ai vraiment besoin car je me sens stressée.

Marc reluque mes jambes, mes cuisses qui dévoilent le haut de mes bas, plonge carrément dans mon décolleté, ne peut s’empêcher d’effleurer un sein en voulant sortir une paire de lunettes de la boîte à gants. Lunettes qu’il repose sur le tableau de bord !

«  Je suis heureux de vous revoir, cela faisait longtemps que je n’étais pas venu vous chercher. Alors, 120  rue Saint Denis ? L’Eclipse ? Ah je connais, c’est juste à côté du passage Bourg l’Abbé » …

Il parle, il parle … j’ai droit aux menus de tous les restaurants qu’il connaît … du dernier voyage avec sa compagne … un peu saoulant mais il a de beaux yeux.

Habituellement, je joue à le provoquer, à l’exciter. Je n’ai nulle envie d’en faire des tonnes ce soir. J’ai trop de questions qui m’assaillent …

 

Paris au mois d’août … peu de circulation, nous sommes arrivés en trente minutes.

Perdue dans mes pensées, je n’avais pas anticipé en sortant mon portefeuille.

Drame ! Impossible de le trouver, je réalise en quelques secondes que je me suis trompée en remontant du distributeur : je l’ai mis dans mon autre sac ! Je n’ai pas d’argent sur moi. Je n’hésite pas une seconde, je l’avoue à Marc. Il me rassure, me dit de ne pas m’inquiéter, que l’on se connaît … j’essaie d’appeler Peter mais je tombe sur sa messagerie. Des larmes coulent, je suis incapable de les retenir. Devant mon désarroi, Marc me conseille de me ressaisir, que cela n’a aucune importance et pour me le prouver tend un billet de 20 euro. Il me donne son numéro de portable, me prend la main, essuie mes larmes et en profite pour m’embrasser furtivement.

20h30.

Je suis assise à la terrasse de l’Eclipse. Je ne me sens pas à l’aise du tout car je ne sais pas quoi faire de mes mains, de mes yeux. Je suis dans la contemplation de ma tasse de thé, je triture mon briquet, j’ouvre mon sac et le referme, je fuis les regards insistants qui se posent sur moi.

Mais qu’est-ce que je fais là et que fait Peter surtout ?

Cela fait au moins cinq fois que je tente de le joindre et toujours la messagerie !

21h 30

J’en suis à ma deuxième théière, à deux visites dans les toilettes pour vider ma vessie, pour refaire mon maquillage.

Je me demande si je peux me permettre de m’offrir un troisième thé, il ne manquerait plus que je ne puisse pas payer ma note … quoique les propositions pour m’offrir un verre ne manquent pas. J’ai déjà du en envoyer promener au moins deux, dont un qui insistait lourdement pour me tenir compagnie.

22 h

J’ai réglé l’addition, je marche lentement sur le trottoir, j’ai l’impression de vivre un cauchemar. Je passe devant un sexe shop, je tourne la tête à l’opposé, me conduisant comme une petite bourgeoise coincée. Et pourtant, je n’ai rien d’une coincée.

 

Je pleure, je verse des torrents de larmes.

Ma vie semble m’échapper. Peter ne s’est jamais conduit ainsi avec moi et je suis inquiète pour lui.

 

«  Pleure pas ma belle, les hommes ne méritent aucune de nos larmes »

Celle-là, je crois la reconnaître.  

Je pensais qu’elle tenait une des boutiques chaudes du quartier mais elle tapine aussi à l’occasion … je suis tout près de la rue Turbigo.

Je fais demi tour, je repars d’où je viens. Peut être vais-je enfin le voir arriver.

«  Tu veux boire un truc fort, ça va te faire du bien  »

Non merci … je l’ai murmuré, j’espère qu’elle a entendu.

Plus aucune force, je suis vidée.

Mes hauts talons me font mal aux pieds, j’ai mal au dos, j’ai mal partout.

Je m’appuie contre un mur, je sors discrètement mes lunettes pour lire l’heure sur mon portable et vérifier qu’aucun appel n’est arrivé : il est 22h30. Je suis seule dans cette putain de rue à putes !

Je repars en titubant, j’aperçois mon reflet dans une vitrine : je suis un peu débraillée, mon décolleté s’est accentué, ma robe courte et fluide colle à mes formes, j’ai tout d’une pute à la recherche d’un client.

Il me reste environ sept euro dans ma poche et je me désespère : comment Peter a-t-il pu me faire ça ? Et s’il avait eu un accident ? Me voilà retournée complètement. Le vibreur et la sonnerie de mon portable me font sursauter, je décroche, je n’entends rien … je comprends que c’est un message et je vois que c’est lui, mon cœur bat la chamade, je suis heureuse, soulagée, il n’a rien, nous allons nous retrouver enfin !

 

« Hôtel de la Vallée, tu es presque devant. Clé n°4 mais tu montes avec un client. C’est un ordre. »

Mon cœur va s’arrêter, ou exploser ! « Il » me voit, il a toujours su où j’étais, il m’a abandonnée dans ce troquet, dans cette saloperie de rue, il n’a rien loupé de mon attente, de mes angoisses et maintenant il me met au défi : je dois tapiner ! Je le connais : il doit jouir du spectacle, quel tyran !

 

Je sais que si je n’obéis pas, je le perdrai.

J’ose lui répondre :  - aucune idée du tarif, du temps, aide-moi stp !

La réponse ne tarde pas :

« Pour cette première fois, je VEUX que tu rapportes 400 euros, débrouille-toi ! »

400 euros … cela ne couvre même pas les dépenses de mes fringues !

C’est tout ce que sa réponse vient de m’inspirer. Au lieu de gamberger comment je dois « me faire » un client, je pense «  fric, remboursement de frais » !

« Alors ma poule, cette fois, tu veux bien de ma compagnie ? Combien tu prends ? Tu suces, tu baises, tu as des spécialités ? »

Il ne manquait plus que celui-là : le collant du bar de l’Eclipse !

Après tout, pourquoi pas lui ? Je n’ai eu aucun effort à fournir, il est venu de lui-même, reste à savoir combien il acceptera de payer.

Je le devance de quelques pas, je le conduis devant le 84. Une porte entre le tabac le Saint Magloire et le Bosphore, spécialiste de restauration rapide. Ça pousse partout comme des champignons ces boutiques-là !

J’ouvre la porte qui donne sur un petit couloir au bout duquel se trouve une réception minuscule. Un petit vieux rabougri prépare ses tickets de PMU, ne lève même pas les yeux lorsque je réclame la clé 4.

Je n’ai aucune idée de l’étage, j’imagine qu’elle doit se trouver au deuxième car l’immeuble n’a que deux fenêtre sur rue. L’étroitesse de l’escalier me conforte dans cette idée et j’en ai la confirmation sur le palier du premier.

Je n’ai aucune hésitation, mon client doit vraiment penser que je suis chez moi car j’ouvre la porte rapidement, je trouve l’interrupteur en un dixième de seconde. La chambre est ordinaire, bien tenue, elle dispose d’un petit cabinet de toilette et a même des WC !  Sur la tablette au-dessus du lavabo, je vois un tube de gel et une boîte de préservatifs. J’extirpe un étui d’un geste brusque, j’empoigne le tube de gel, je dispose le tout sur la table de nuit … et alors seulement je regarde mon client.

Il a environ trente cinq ans, bien bâti, type méditerranéen, grand, mince, des yeux très noirs. Sa veste est déjà sur le dossier de l’unique chaise, le pantalon suit le mouvement aussitôt, la chemise également. Je note qu’il ne retire pas ses chaussettes, je m’en fiche complètement.

J’ai l’intuition que je vais me faire baiser dans les grandes largeurs par cet individu car j’ai eu le tort de ne pas fixer de tarif, ni de demander ce qu’il souhaitait.

Je joue le jeu comme je peux : je retire mon string et je m’assois au bord du lit, jambes bien écartées, robe retroussée.

Il semble vouloir passer à l’action le plus vite possible, il me tend sa queue en me demandant de la sucer.

Je déballe le préservatif, j’essaie de me souvenir comment il convient de le faire glisser. Il a du sentir mon hésitation car il m’aide.

«  Allez, suce-moi ! »

Comment donner un plaisir rapide à un inconnu ? Où le toucher, où trouver le point sensible … les questions se multiplient dans ma tête et en même temps j’ai peur. Peur de cet isolement avec un peut être un maniaque, un détraqué.

Il bande, il est large et long … il faut qu’il explose d’une manière ou d’une autre, je ne vais pas pouvoir ouvrir ma bouche très longtemps, le latex est une horreur, j’ai peur de le déchirer avec mes dents.

«  Mets-moi deux doigts dans le cul …Rrrrrr … huuummm…. Allez, vite , t’es une pute ou pas ? »

Je m’exécute avec répugnance. Tous les goûts sont dans la nature et si cela peut lui permettre de vider ses couilles maintenant, autant lui donner satisfaction.

Mais non, c’est un jouisseur, il en veut pour son pognon ! Il me pousse afin que je sois sur le dos, les cuisses bien ouvertes et il m’enfile sans aucun ménagement. Idiote, je n’avais pas mis de gel et je déguste en serrant les dents.

Il grogne, transpire, me secoue dans tous les sens … je regarde le plafond, j’essaie de compter les secondes, les minutes, j’essaie de ne pas imaginer que la capote va éclater car elle ne coulisse pas facilement … je suis sèche à l’intérieur et plus il me lime, plus je me serre.

Il se met à beugler, s’effondre sur moi en cherchant mes lèvres. Je le repousse violemment et j’en profite pour me libérer. La capote est sur le couvre-lit, elle est nouée, mon estomac se détend.

Il ne fait plus aucun mouvement. Je le secoue et le somme de partir.

Je veux qu’il parte, je veux être seule.

Sans un mot, il remet ses vêtements, sort des billets de sa poche, les jette sur le lit et part sans se retourner.

Je suis encore bien loin d’être une prostituée ! Je fais disparaître l’objet tout mou en le tenant du bout des doigts, je me précipite pour me laver les mains  longuement, puis de l’eau fraîche en abondance sur ma chatte cuisante. Je remets un peu d’ordre dans mes cheveux et je vais enfin ramasser les billets. Le compte est rapide : 80 euro.

Est-ce bien payé ? Je n’en sais fichtre rien du tout. Compte tenu qu’il est resté au moins trente minutes, j’estime que c’est fort mal rétribué et que j’expédierai le prochain.

Il reste le plus difficile à faire : trouver d’autres michetons en bas, annoncer un tarif décent pour éviter de m’en farcir  au moins six pour parvenir au montant fixé par Peter !

Je ne remets pas la clé au tableau, elle est dans ma poche.

Je tombe sur « ma » copine et cette fois j’accepte de boire une gorgée de sa fiasque. C’est raide, ça brûle le gosier !

Elle se marre !

«  T’es pas habituée ! C’est de la Téquila ! Dis donc, c’est toi qui écris un livre sur le cul ?  T’essaies d’être en situation pour mieux l’écrire ? Tu veux des clients ? Je t’aide si tu veux, reste avec moi, on va rabattre ensemble ! … non, j’te demande rien, tu me feras cadeau de ton bouquin …. Avec une belle dédicace, ok ? »

- D’accord, tu es sympa. Dis … est-ce que tu peux m’en trouver un ou deux qui paient bien, je ne voudrai pas y passer la nuit ! 

« Ben ça, c’est le plus duraille !  Quoique ce soir, t’as p’t’être une chance, il y a beaucoup de mecs et peu de tapineuses. Et puis moi, ils me connaissent tous, ils aiment la nouveauté ! Bouge pas, j’en vois un pour toi ! »

Misère ! !  Je vois « qui » elle me destine ! Il est petit, chauve, gras, le teint rouge, bien vêtu, l’œil bien vicelard, les mains baladeuses … mais j’entends le tarif de ma copine et j’en oublie tout le reste ! Elle a osé lui demander 200 euros, elle l’embobine en lui expliquant que je suis un écrivain à succès et qu’il sera dans mon roman ! Manquait plus que ces divagations !

«  Eh ! Attends … tu te protèges, tu as des capotes ? Oui ? Ouf tu me rassures, remarque j’suis idiote, si t’écris un bouquin sur le cul, tu n’ignores pas tous les risques … même pour une pipe, n’oublie pas ! »

Une vraie pute-poule mais comme sélectionneuse, je doute un peu de ses compétences.

Le petit chauve m’accompagne, il a déjà une main posée sur mes fesses. Je n’écoute rien de ce qu’il marmonne entre ses dents … ou son dentier, car elles sont un peu trop régulières pour être vraies.

A peine la porte refermée, il met 200 euros dans mon décolleté. Puis il en sort un autre de 50 et l’air  très égrillard, fait mine de l’ajouter …

« Ma mignonne … mes désirs sont simples et si tu me satisfais, tu auras ce billet en plus, peut être même deux. Je veux que tu te mettes à califourchon sur mon visage, je veux lécher ta chatte longtemps, mettre mes doigts dans ton petit cul … toi tu me branleras et je veux que tu me pisses dans la bouche.  Je ne peux pas jouir autrement. »

Je rêve ? Non j’hallucine ! Je ne suis pas candide, je n’ignore rien des perversions, mais en être l’instrument est complètement différent. Tempête dans ma tête. En suis-je capable d’abord ? Moi qui ne peux retenir une envie pressante si je n’ai pas la possibilité de m’isoler, qui ne supporte même pas que Peter soit dans les parages des toilettes ! Et ce con me demande de lui pisser dans la bouche !

Et merde !

Relativisons : j’ai endossé le rôle d’une pute payante, je me dois à mes obligations.

Le temps de mes cogitations, le billet a rejoint les autres entre mes deux seins, et pépère est entièrement nu, couché sur le dos et m’attend. Son ventre est un proéminent, son sexe est tout petit, insignifiant entre une paire de couilles violacées, disproportionnées tant elles sont énormes.

Je m’installe. Guère confortable, ma pauvre robe Derhy roulée à la taille, elle n’était franchement pas destinée à de telles souillures !

Il attaque ma chatte qui dégouline de salive. Ne surtout pas penser … c’est le plus difficile : rester froide, observatrice, presque spectatrice. Me concentrer sur son fantasme, oublier qu’il fouille ma chatte avec sa langue, me lèche le trou du cul, ignorer ses doigts qui le violent … ce n’est pas douloureux, c’est juste très humiliant. Savoir que j’accorde cet acte à un inconnu … et pour du fric !

Le branler … petit, tout flasque, donner vie à ce vermisseau, je ne serai jamais descendue aussi bas ce soir.

Envie de vomir …

Un léger durcissement entre mes doigts … ses couilles sont de plus en plus grosses, de plus en plus violettes …

C’est long … « n’y pense pas, essaie de pisser un peu, focalise-toi là-dessus »… je ne cesse de me le répéter.

Impression que le temps ne passe pas, que jamais je n’y arriverai, et puis … miracle, je parviens à me libérer un peu, puis encore … ma vessie me fait horriblement mal car inconsciemment je la retiens quand même.

L’effet souhaité a du être suffisant car son vermisseau se raidit soudainement, le ventre rose tressaute, et ce gros chauve se répand entre mes doigts, dans mes mains.

Je me soulève, me rétablis sur mes escarpins et direction le lavabo. Jamais je n’aurai frotté, savonné, rincé mes mains aussi longuement que ce soir.

Je n’ai plus d’identité : je ne suis plus rien. La femme qui est dans cette glace n’a plus d’état d’âme, c’est un vrai objet, plus vrai que vrai.

Peut être que Peter a voulu que la prochaine fois où je lui dirai : «  je suis ton jouet », je saurai exactement ce que je suis en train de lui dire. Belle leçon, mais à quel prix !

Petit vieux chauve est parti. Le deuxième billet de 50 euro est sur le lit, il a au moins tenu parole ce pervers.

Total : 380 euros en deux passes.

Mon moral remonte en flèche !

Et la pute redescend rejoindre sa nouvelle pote Darla.

Ça craint tout de même car elle est entourée de deux hommes très typés … Certes, je suis là pour une mission spéciale à laquelle je ne peux pas me dérober, mais quand même … et bizarrement je sens mon dos cuire, je suis persuadée que Peter est proche de moi, qu’il m’épie, je n’ai donc pas intérêt à le décevoir.

«En douce Darla me met au parfum : « Deux passes à 50 euro et encore, je les ai presque violés ! Pas de crainte, ils veulent juste tirer un coup. Chacun leur tour, pas en même temps, ne tremble pas. Vite fait, bien fait, dans un quart d’heure tu me rejoins, promis, juré, craché » Et elle accompagne  sa parole d’un jet de salive pour me réconforter !

Deux jeunots dans les 30 ans, très bruns, mates de peau, propres sur eux, presque des jumeaux tellement ils sont identiques.

Cette fois j’ai pensé au gel, tendu le préservatif pour ne pas me fatiguer. Le premier n’a même pas besoin d’être encouragé, il fonce directement au but, se lance dans une course contre la montre, et en moins de trois minutes, l’affaire est bouclée.

Pas besoin non plus de me lever : le second attendait sagement derrière la porte, il a le même comportement. Il me baise sans émettre un seul son, juste un petit râlement insignifiant en se vidant les couilles, se rhabille et repart.

Total : 480 euros.

Je refais une pause dans la salle de bains. Je sens leurs odeurs sur ma robe, sur ma peau … l’odeur des ces quatre étrangers … j’aimerais retirer mes vêtements, me doucher, me laver de toutes ces salissures.

Darla est toujours fidèle au poste.

J’apprends qu’elle a tout de même gagné du fric en taillant trois pipes. Quand ? Alors ça, je ne pose même pas la question.

Ni où ! Entre deux portes, je l’imagine assez bien !

« Tu vois le mec en costard gris là-bas ? Tu peux te faire entre 100 et 150 euro. Il est un peu spécial, un peu brutal parfois, mais il est réglo. C’est comme tu veux : toi ou moi. Faut pas le laisser filer ! »

Il vient nous accoster, ne discute même pas les 200 euros balancés avec arrogance par Darla, semble flatté que je sois écrivain et pas une vraie pute du coin, me choisit et c’est reparti pour la chambre 4 !

Lui me veut sans ma robe. Il désire profiter du balconnet, du porte-jarretelles. Je me plie à sa volonté car j’ai vu les billets sur la table de chevet : pas à dire, cela motive sacrément.

Je n’ai pas besoin de sortir de préservatif, il a des réserves dans sa poche et ne semble même étonné que je me lubrifie au préalable.

Couchée, pas bouger, jambes remontées, cuisses largement ouvertes, il entre en moi sans aucune difficulté.

Je ne sens rien. Est-ce que Darla et les autres putes sont comme moi ? Est-ce que de vendre son cul rend frigide ? Moi, la jouisseuse folle, je n’ai pas le moindre petit tressaillement, la moindre petite envie de m’ouvrir, de profiter de ces baises payantes.

Cet homme est beau. La quarantaine florissante, un parfum discret qui pourrait être enivrant dans d’autres circonstances. Sa peau est douce, sa manière de baiser n’est pas bestiale …

Enfin, c’est ce que je croyais …

«  Retourne-toi, mets-toi à genoux … oui, prends appui sur le mur avec tes mains. Ne bouge plus, offre-moi ta croupe »

Du gel coule dans la raie de mes fesses …

-Non, pas de sodomie, je ne pratique pas ! Je refuse » 

Deux claques retentissantes s’abattent sur mes fesses, puis il m’empoigne par les cheveux, me faisant courber le dos en avant. Je tente de glisser, de me dérober … les coups pleuvent sur ma tête, sur mon dos. Mal et peur d’être blessée, j’en sanglote … Pendant ce temps il a assuré sa position et d’un coup de reins d’une brutalité extrême, il me sodomise sans aucun ménagement. J’étouffe comme je peux mes cris de douleurs, j’essaie de relâcher tout mon corps pour ne subir aucun dommage … je me surprends à prier ! Prier qui, je ne crois en rien ! J’appelle Peter en fait, je le supplie intérieurement d’être près de cette porte et de me délivrer. Je voudrai qu’il entende mes suppliques, qu’il comprenne que je viens de lui donner la plus grande preuve d’amour ce soir, la preuve incontestable que je lui appartiens, que je lui suis soumise.

L’homme en gris laboure mes reins, il grossit de plus en plus, va de plus en plus loin … il jouit enfin, se retire tout aussi brutalement qu’en entrant.

Je ne bouge plus, il pourrait même me voler tout ce que j’ai gagné péniblement ce soir : je n’en peux plus, je suis morte de douleurs et de fatigue.

Je dois somnoler quelques instants car j’émerge de ma torpeur en entendant des coups à la porte.

Péniblement je me retourne car j’ai vraiment mal partout. J’aperçois le bout du nez de Darla.

« Ça va ? Il ne t’a pas trop brutalisée ? Tu veux que je reste un peu avec toi ? »

-Non merci, je vais bien. Une petite toilette et je descends. Plus de client, terminé pour ce soir.

«  Pour moi aussi, je rentre à la boutique, c’est au tour de ma vendeuse de michetonner. Salut ! A bientôt ? Tu penses à mon bouquin dédicacé, hein ? »

Une vraie piscine entre le lavabo et la cuvette des WC. Je regrette un bidet, je fais une toilette presque complète, besoin de me purifier et d’atténuer mes courbatures, mes blessures. J’ai un gros bleu sur l’épaule droite, une joue bien rouge que je dissimule avec un peu de fond de teint.

Je réunis ensuite ma recette : 680 euro.

Pas mal !

Que faire maintenant ? Lui téléphoner, lui annoncer la bonne nouvelle ?

Attendre qu’il se manifeste ?

Je crois percevoir une sonnerie … oui, dans mon sac ! Mon portable ! Vite je décroche.

« Alors ma pute, tu as bien travaillé ? 680 euro ? Bravo, à ce tarif, tu viens ici tous les soirs ».

Il rit aux éclats.

Grand silence … je pleure, je suis à bout de mes résistances. Sa voix est si douce, j’aime tellement cet homme … il pourrait tout m’imposer, tout me faire subir. Il le sait.

« Allez descends, je t’attends … viens ma chérie … »

Ces deux étages, pour la première fois, je les descends légèrement, le cœur palpitant.

Derrière la porte, deux bras m’enserrent, des mains me caressent le visage.

Il m’entraîne vers la voiture garée à deux pas … il prend soin de moi, attache même la ceinture de sécurité.

Assis près de moi, il allume une cigarette, la met entre mes lèvres … avec un regard sardonique, il tend la main … je lui mets les billets si difficilement gagnés. Ils rejoignent sa pince à billets, puis sa poche de pantalon.

Il m’embrasse tendrement, met le contact.

Nous rentrons chez nous.

Le trajet s’effectue dans le plus grand silence.

Je vois le panneau indiquant que nous sommes presque arrivés, j’oublie instantanément ce que je viens de vivre.

Je suis heureuse, je suis avec l’homme que j’aime.

 

     LORINE et                 Peter

 

femme-mariee-et-amant

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Par Peter Pan - Publié dans : textes érotiques - Communauté : les blogs persos
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