textes érotiques

Jeudi 11 mars 4 11 /03 /Mars 11:02
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A présent, Esther était couchée contre moi, toute frémissante. Elle m’embrassait le ventre et la poitrine par de petits baisers chauds qui couraient sur mon corps comme des fourmis ou des abeilles d’amour !

On sentait qu’elle avait quelque chose à se faire pardonner. Si elle avait su que c’était plutôt le contraire, elle aurait certainement eu une tout autre attitude !

-        Alors ma chérie, tu t’es bien amusée cette nuit ?

-        Oui, et cette fois c’est moi qui ai fait le mec avec Nicky !

-        Ah ! ce qui veut dire… ?

-        Eh bien ! c’est moi qui l’ai baisée !

-        Tu l’as sucée aussi, je suppose !

-        Ouiiii ! Et elle aussi.

-        Et ça t’a plu ?

-        Pas mal !

-        C’était mieux qu’avec moi ?

-        Mais ce n’est pas du tout la même chose !...Les baisers et les caresses des filles ont une douceur et une violence que n’ont pas celles des garçons. Ça paraît contradictoire et pourtant c’est bien cela…C’est précisément cette douceur qui permet cette violence. Tu comprends ce que je veux dire ? Par exemple, si tu m’embrassais ou me suçais, et même si tu me baisais avec la fureur de Nicky, tu me déchirerais la bouche et me ravagerais la chatte, tu comprends ?

-        Mais très bien ! D’ailleurs tu as pu faire la comparaison cette nuit, puisque tu avais le garçon et la fille sous la main en même temps…Bob s’est bien un peu mêlé de la conversation, je suppose ?

-        Esther leva vers moi des yeux presque suppliants tandis que ses joues rougissaient…

-        Oh ! Qu’est-ce que tu vas penser ?

-        Tu ne vas pas me dire qu’il est resté en spectateur ?

-        Il agissait, lui aussi…A un certain moment, pendant que je suçais Nicky, il l’enculait.

Cette précision me fut terriblement désagréable à entendre et je répondis assez sèchement à Esther…

-        Je te demande ce que Bob a fait avec toi et non ce qu’il faisait avec sa femme. Ça ne me regarde pas !

Esther encore une fois se méprit sur la raison de ma nervosité. Il fallait que je change de tactique si je voulais apprendre quelque chose.

-        Tu sais ma chérie, lui dis-je du ton le plus amoureux que je pus, je t’aime suffisamment pour que tout ce qui peut te faire plaisir me fasse plaisir également. Tu n’as donc pas à te gêner pour faire aussi bien avec Bob qu’avec Nicky, tout ce qui te plait…Tu ne dois pas te gêner non plus pour tout me raconter. C’est une preuve de confiance que je te demande.

Esther fut très émue de ce petit discours hypocrite.

-        Oh mon chéri, tu es merveilleux !!!

En disant ces mots, elle se blottit contre moi avec un élan qui n’était pas feint.

-        Alors tu es décidée, cette fois à tout me raconter ? Vous avez fait une partie à trois, n’est-ce pas ?

-        Evidemment ! Mais Bob s’occupait bien plus de sa femme que de moi.

-        C'est-à-dire ? N’aie pas peur, ma chérie, je ne te dirai rien….

En disant cela, je serrai contre moi ce paquet tendre de chair tiède et humide encore…Mes doigts caressaient ses cheveux tandis que mes lèvres couraient, légères, sur son cou, ses épaules, à la naissance de ses seins…

-        Dis-moi tout, chérie !

-        Eh bien ! oui, Bob m’a un peu caressée…

-        Il t’a embrassée ?

-        Un peu…

-        La bouche ?

-        A peine

-        Les seins ?

-        Oui…surtout les seins…

-        Il t’a sucée aussi ?

-        Oui…

-        Et toi, que faisais-tu, pendant ce temps ?

-        Moi, je suçais Nicky.

-        Et elle ?

-        Elle suçait son mari !

 

A suivre




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Par Peter Pan - Publié dans : textes érotiques - Communauté : les blogs persos
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Mardi 9 mars 2 09 /03 /Mars 16:32
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Donner un conseil à Esther dans l’intention qu’il lui permettra de mieux jouir, c’est être sûr d’éveiller en elle le maximum d’intérêt.

-        C’est bête, d’autant plus que j’ai bien envie de baiser Nicky. A mon tour, aujourd’hui ! Mais je vais tâcher de la mener. Bob n’a qu’à dormir !

-        Non, à mon avis, je crains qu’il ne se vexe ! Tu devrais, au contraire, rester avec eux, qu’il dorme ou non. Et la nuit prochaine, ce serait Nicky qui viendrait chez nous. J’ai l’impression qu’à trois, ce sera plus marrant qu’à quatre.

-        L’idée me paraît bonne !...J’y vais tout de suite ! Mais je ne vais pas  te laisser comme ça, la queue toute raide. Je vais finir de te sucer. Ne te retiens pas. Décharge-moi bien dans la bouche ! En même temps je te branle…

Les mouvements de ses doigts et l’action suceuse de ses lèvres m’amenèrent très vite à la jouissance et je déversai une notoire quantité de foutre chaud qu’elle but jusqu’à la dernière goutte…

-        Voilà mon chéri ! Maintenant tu peux te reposer. Par contre, moi qui suis déjà vachement excitée, je vais essayer de me finir dans les bras de Nicky. Et quand je dis «  dans les bras »….

-        On devrait plutôt dire «  entre les cuisses ».

A tout à l’heure, ma chérie. Et amuse-toi bien…

 

                                                         *

                                                       *   *

 

Quand elle sortit de la chambre, j’attendis avec inquiétude quelques minutes pour savoir si l’opération avait réussi.

Les murs étaient assez épais et j’avais beau coller mon oreille à la cloison, je n’entendais rien qu’un bruit assez diffus où il m’était impossible de distinguer la voix de Bob. Dans le cas où il aurait été éveillé –et on pouvait se demander comment il ne le serait pas avec ces deux furies à ses côtés – il était pratiquement certain qu’il se mêlerait tôt ou tard à la conversation.

Nicky saurait d’ailleurs l’encourager à caresser ma femme et peut-être même à la baiser. C’est ça qui serait magnifique ! Dans ces conditions, il n’aurait rien à dire la nuit prochaine, lorsque je serai seul avec ma femme et la sienne…Et Esther non plus ne pourrait rien dire en me voyant faire l’amour avec Nicky.

Dans un sens, il vaudrait mieux qu’Esther manifeste demain une certaine jalousie, qui pourrait peut-être l’inciter à rejoindre Bob dans sa chambre, pour se venger.

Bien entendu, je m’emploierai de mon mieux à exciter cette jalousie par mon empressement auprès de Nicky et hop, voilà, le tour sera joué…

Fort de ces réflexions, je me laissai aller et m’endormis du sommeil du juste.

 

                                                         *

                                                       *   *

 

Il faisait grand jour, lorsqu’une langue se promenant sur le bout de ma bite me réveilla. C’était Esther. Je refermai immédiatement les yeux pour profiter de jouir dans un demi- sommeil. J’aime me faire sucer la queue lorsque je suis endormi à moitié. Esther le sait. Elle me suce très longtemps pendant que je nage dans un océan de rêveries érotiques que je ne distingue pas très bien de la réalité.

Cette fois je rêvais que pendant que ma femme me suçait, Nicky m’embrassait et Violaine, la petite « pucelle », me léchait le trou du cul. Pendant ce temps, Marc enculait Esther, Bob suçait Violaine et Cathy branlait Nicky.

Ensuite les postures s’inversaient. D’autres personnages intervenaient. Des filles merveilleuses que je baisais et suçais les une après les autres….De minute en minute, le nombre de participants à cette magnifique orgie ne faisait que croître…

Nous étions tous encastrés les uns dans les autres, ne formant plus qu’un amalgame de chairs tièdes, gluantes de sueur, de foutre et de salive , et jouissant par toutes les parcelles de nos corps.

Une violente décharge dans la bouche d’Esther dissipa cette bacchanale imaginaire.

 

A suivre

 

 

pour julie

Par Peter Pan - Publié dans : textes érotiques - Communauté : Sensualité & Simplicité
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Jeudi 4 mars 4 04 /03 /Mars 15:38
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Tout cela est bien joli, dis-je lorsque je pus parler, mais comment faire ?

-        Le moyen le plus rapide c’est d’organiser une partouse.Et c’est bien pour cela que j’ai couché avec ta femme. C’est  pour cela aussi que j’ai incité Bob à faire l’amour devant vous et réciproquement. C’était pour arriver insensiblement à ce que mon mari et ta femme couchent ensemble devant nous, puis nous devant eux, de façon à ce qu’ils en arrivent à nous laisser seuls. Et peut-être même…

-        Peut-être ?

-        Non, rien !

Nos bouches se reprirent un instant, mais des bruits de pas nous firent lâcher prise.

 

                                                                    *

                                                                        *   *

 

Le repas du soir fut très gai, et cette fois Nicky et moi, participâmes de l’allégresse générale.

Je commençais à entrevoir l’avenir sous des couleurs merveilleuses.

Je passerai, par exemple, une nuit avec Nicky et une nuit avec Esther et, durant la journée, pendant que ces messieurs s’occuperaient de leurs travaux céramistes, je me sentais capable de réussir à introduire ma verge, de temps à autre, tantôt dans la chatte de Cathy, tantôt dans son cul ou dans sa bouche, une autre fois dans la bouche de Violaine ou dans son cul, et ainsi de suite…

 

                                                                        

                                                                           *

                                                                         *   *

 

Dès le repas terminé, je prétextais la fatigue causée par le soleil pour prendre congé de nos hôtes…

Comme Nicky, j’espérais que nous nous retrouverions tous les quatre dans la même chambre, de manière à commencer la réalisation de notre plan…

Mais ce connard de Bob prétendit qu’il tombait de sommeil et nous souhaita une bonne nuit. Nicky, prise de court, n’eut pas le temps de réagir et nous nous retrouvâmes encore une fois, chacun chez soi avec sa femme légitime.

Puisqu’il ne voulait pas venir chez nous, Nicky aurait du venir sous le prétexte de rejoindre Esther…Pourquoi ne venait-elle pas ?

Il ne restait plus qu’à persuader Esther à se rendre dans la chambre à côté, sans qu’elle trouve mon insistance trop suspecte.

Je me décidai d’opérer par la bande.

 

                                                                           *

                                                                         *   *

 

-        Esther, ma chérie, j’espère que tu n’as pas cru cette histoire entre Bob et moi !

-        Mais mon amour, ça a tellement peu d’importance, que ce soit vrai ou non…Embrasse moi, ça vaudra mieux !

Il est vraiment difficile d’avoir une discussion avec une fille lorsqu’on est nus tous les deux et la poupée en question a terriblement envie de se faire baiser, même si cette poupée est votre femme…

Pendant que nos langues se mêlaient, sa main gauche, refermée en anneau autour de ma bite déjà durcie, la secouait de ce mouvement de va et vient fort agréable et bien connu.

Mais je tenais à mon idée…Quittant sa bouche, non sans peine, je continuai :

-Je tiens absolument à mettre cette chose au point, la nuit dernière, je ne me suis pas fait enculer par Bob et je ne l’ai pas enculé.

 - Eh bien ! Je te crois, tu es content ? Vous vous êtes tout de même un peu branlés, au moins ?

 - Même pas !

Mon chéri, tu me déçois ! De mon côté, je ne regrette pas les caresses de Nicky et j’ai hâte de recommencer.

-        ça t’a tellement plu, mon amour ?

-        Bien sûr, ça ne vaut pas ce que nous faisons tous les deux, mais quel pied j’ai pris.

Je ne pouvais tout de même pas lui dire : « Va coucher avec Nicky et Bob », sans lui fournir quelques explications préalables.

 -Je vais sucer ta belle queue qui n’attend que ça, mon chéri, ça vaut mieux que de discuter…

Excellente idée ! Comme cela elle pourra m’écouter sans m’interrompre.

-        ça te plairait, n’est-ce pas, mon chou, que Nicky soit là avec nous dans ce lit ?

-        Tout en continuant de me sucer, elle tourna les yeux vers moi d’un air approbateur…

D’ailleurs le plus simple était que je fasse la réponse pour elle.

-        Oui n’est-ce pas ? C’est dommage qu’ils ne soient pas restés avec nous, tous les deux…Tu sais ce que nous devrions faire ? Aller dans leur chambre.

Esther quitta un instant ma bite pour répondre :

-        Mais puisque Bob a bien précisé qu’il avait sommeil, il va râler !

-        J’ai trouvé, vas-y seule ! S’ils sont d’accord, tu viens me chercher, sinon tu pourras toujours t’amuser avec Nicky, histoire de te mettre un peu en forme pour mieux jouir avec moi.

 

A suivre

                                                                      

 

 

résille
Par Peter Pan - Publié dans : textes érotiques - Communauté : Sensualité & Simplicité
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Mardi 2 mars 2 02 /03 /Mars 19:11
index



Le contact avec nos hôtes fut pire encore que la veille. Car aujourd’hui nos chairs n’étaient pas blanches, mais d’une couleur rosâtre du plus mauvais goût. Tout cela n’était pas fait pour nous guérir de nos complexes, malgré la gentillesse de Marc et de ses deux jolies poupées.

Nous sommes restés cette fois un peu plus d’une heure au soleil, puis nous avons fait trempette dans la piscine.  Pff, être au bord de la mer et se  baigner dans une piscine…Je n’étais pas content…

Mais la raison profonde de ma mauvaise humeur n’était pas là. Si je râlais tant, c’est que depuis deux jours que nous étions arrivés, je n’avais pu m’isoler une minute avec Nicky. C’était pire qu’à Paris…

Mais le ciel vint à mon secours. Vers le milieu de l’après-midi, Bob voulut s’initier aux mystères de la céramique et rejoignit Marc dans son atelier. Un peu plus tard, Esther se fit enlever par Cathy et Violaine…Nicky était seule sur la terrasse, lisant une revue à l’ombre d’un parasol.

Je m’empressai de la rejoindre. J’avais hâte de lui parler. Je tenais à lui dire que je l’aimais aussi. Je tenais également à me l’entendre dire de nouveau, et puis je voulais lui assurer que mes rapports avec Bob étaient purement imaginaires.

 

                                                                       *

                                                                     *   *

 

Son accueil fut plutôt froid et ironique.

-        Bonjour  Gigi !

-        Oh, je t’en prie, il est temps de cesser cette stupide plaisanterie.

-        Mais j’en suis heureuse, au contraire, de ce subit changement de sexe. C’est une preuve d’amour de ta part.Tu as voulu me suivre, c’est plutôt gentil ! Ne cherche pas à t’excuser.

-        Mais je ne m’en excuse pas ! Je tiens à te dire que c’est toi que j’aime et personne d’autre…Et surtout pas ton mari ! Ce serait même plutôt le contraire…

A ces mots, Nicky tressaillit  toute. Elle me regarda d’un air très ému, et je retrouvais enfin dans ses yeux l’expression amoureuse de l’autre soir. Je poussai un soupir comme si je renaissais à la vie.

- C’est bien vrai, ce que tu dis ? Tu as bien dit : « Personne d’autre » ?

Elle me prit la main et la serra fort dans la sienne, se penchant un peu plus vers moi.

-        Et Esther ? Tu ne l’aimes plus ?

-        Ce n’est pas la même chose ! Et toi, Bob est-ce que tu l’aimes ?

-        Tu as raison mon chéri, ce n’est pas la même chose…

Comme pour sceller cet aveu, et sans se soucier le moins du monde si l’on pouvait nous voir, elle me tendit ses lèvres au goût de miel.

Nous restâmes longtemps bouche à bouche à nous sucer les lèvres, à entremêler nos langues dans une escrime savante, et à boire nos salives.

Ils pouvaient tous venir, ce que nous nous en foutions !!

 

                                                                      *

                                                                    *   *

 

Nous venions à peine de desceller nos bouches, lorsque Marc et Bob nous rejoignirent, suivis de près par les filles.

Et ce fut une très longue conversation où il fut question de céramique, de peinture, de littérature, de naturisme et bien d’autres choses encore, dont je me contrefoutais royalement ! Une conversation où Nicky et moi brillâmes par notre mutisme.

De temps à autre, nous nous contentions d’échanger un sourire discret ou un regard complice.

Car Nicky et moi, nous attendions. Nous attendions la prochaine occasion d’être seuls ensembles.

Malheureusement ce fut très long et nous ne pûmes à nouveau nous parler librement que vers le soir.

-        Nicky , ma chérie, c’est bien joli d’être à Vence et de nous voit tout nus toute la journée, d’être très près l’un de l’autre, mais si nous ne pouvons jamais être seuls, à quoi cela peut-il bien nous servir,

-        C’est bien ce que je pense aussi. Il faut trouver une solution…

-        J’ai l’impression que ce sera plutôt difficile. Dans la journée, il n’y a rien à faire. Et la nuit….Nous pourrions facilement être ensemble, mais il faudrait que…

-        Il faudrait quoi,

-        Il faudrait que Bob, pendant ce temps, soit avec Esther, je ne vois pas d’autre solution !

-        Tu ferais ça mon chéri,

Nicky paraissait vraiment très émue…

-        Et toi, tu ne serais pas jalouse de savoir ton époux avec ma femme,

-        Mais tu es fou ! Je ne dirai pas que Bob m’est indifférent, mais je t’assure qu’il peut baiser qui lui plait, ça m’est égal !

-        Et moi, c’est la même chose pour Esther…

-        Dans ces conditions, tout est pour le mieux…

Nicky sautait de joie et battait des mains comme une enfant. Encore une fois, nos corps se joignirent dans un baiser brûlant et prolongé.

 

A suivre

 

 

 

 

 

 

main douce
Par Peter Pan - Publié dans : textes érotiques - Communauté : Hommage à la Féminité
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Vendredi 26 février 5 26 /02 /Fév 23:34
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Si je comprends bien, me dit alors Bob, nous sommes cocus tous les deux !

-Quel mot ! Répondis-je, agacé par la stupidité de cette phrase.

- Tu as peur des mots, maintenant ?

- Je n’en ai pas peur, mais je trouve que cette expression est notoirement périmée à notre époque, c’est tout !

- Bon ça va, tu es de mauvaise humeur ! Ça s’explique car tu viens de jouir deux fois de suite.  « Post coïtum animal triste », comme disait je ne sais plus quel…

- …quel imbécile du siècle dernier…Tu es une véritable anthologie de la connerie, ce soir !

Décidément, je commençais à ne plus pouvoir le sentir, ce crétin de Bob. Une preuve en plus de sa sottise, c’est qu’il se méprit sur les raisons de ma nervosité, l’attribuant à tort à ce qui venait de se passer. Il tenta même de me consoler :

-        Allons, ne t’en fais pas, ce n’est pas bien grave, si nos femmes couchent entre elles.C’est très bien porté à notre époque, les amours féminines.

-        Bien sûr, tu as raison, dis-je à tout hasard pour couper court à cette conversation qui m’agaçait. Mais à présent j’ai atrocement sommeil. Tu devrais emporter ta femme et nous laisser dormir.

-        Elles dorment déjà les coquines. Et les bras et les jambes tellement emmêlées que je ne suis pas sûr de reconnaître ce qui est à moi là-dedans.

-        Le plus simple serait que tu dormes ici avec elles, et moi j’irai coucher dans ta chambre.

-        Mais pas du tout, mon cher, c’est moi qui vais aller dans ma chambre. Tu renverras Nicky dès qu’elle sera réveillée.

-        Le plus simple est de les laisser roupiller tranquillement et nous d’aller ensemble dans ma chambre. Quand elles se réveilleront, elles vont croire que nous avons fait comme elles !

Bob souligna sa phrase d’un drôle de rire en coin. Tiens ! Aurait-il des velléités homos à présent ?

De toute façon, je ne risquais rien d’accepter, j’avais bien trop envie de dormir.

 

                                               *

                                             *  *

 

Des éclats de voix nous tirèrent de notre sommeil au petit matin. C’étaient Nicky et Esther qui vociféraient en faisant de grands gestes.

-        Eh ! C’est du propre ! Voilà nos époux qui se lancent dans la « pédale », maintenant ! Si c’est comme cela que vous comprenez le naturisme !

-        Vous pourriez crier un peu moins fort, dit Bob.Il n’est pas nécessaire que nos amis soient renseignés sur les secrets de notre vie privée !

-        Et puis, dis-je à mon tour, ne faites pas les mijaurées à présent que vous nous avez montré l’exemple !

-        Bien sûr, rétorqua Nicky, mi furieuse, mi amusée, mais nous n’avons pas fait de cachotteries, nous…ça s’est passé sous vos yeux !

-        Justement ! ça nous a donné des idées, renchérit Bob en me jetant un coup d’œil complice qui signifiait qu’il entrait dans le jeu…

-        Vous auriez pu vous enculer devant nous, ça nous aurait vachement excitées, n’est-ce pas, Esther ?

-        Bien sûr répondit ma femme, légèrement pincée. Mais il n’est jamais trop tard pour mal faire et j’espère que nos petits maris vont nous donner sur le champ un petit aperçu de leurs talents…

-        C’est vrai, dit Nicky, vite, en position !

-        Pendant ce temps nous allons nous caresser debout devant vous. Allons, presto…

Cette méprise m’amusait, mais je ne tenais pas à la prolonger plus longtemps. Ce fut encore Bob qui enchaîna.

-        Nous sommes un peu fatigués. Nous nous sommes tellement donnés cette nuit !

-        Oh dit Nicky, tu les entends ? Et nous, tu ne crois pas que nous nous sommes données à fond ?

-        Mais ce n’est pas la même chose !

-        La situation tournait au burlesque et je ne savais plus très bien comment m’en sortir…

Au point où nous en étions, j’avais l’impression que nous ne nous en sortirions jamais.

-        C’est un peu délicat, répondis-je, l’air sincèrement ennuyé.

-        Tu vois, dit alors Esther, c’est pour ça qu’ils ne veulent pas s’enculer devant nous. Celui qui fait la femme n’ose pas !

-        Et qui fait la femme, minauda Nicky. Les paris sont ouverts. Moi je dis que c’est Bob !

-        N’essayez pas de nous avoir par la ruse. Nos secrets d’alcôve seront bien gardés, et vous ne le saurez jamais !

Nicky parut soucieuse.

-        Mais c’est plus sérieux encore que je croyais. Tu te rends compte Esther…Nos maris se sont mariés entre eux et ils ne veulent pas dire quel est l’époux !

-        Ne t’inquiète pas lui répondit ma femme…En ce qui nous concerne, pour le moment c’est toi qui es mon petit homme, mais je compte bien, la prochaine fois, le faire à mon tour, n’est-ce pas mon petit chéri ?

Et elles s’embrassèrent d’un baiser qui avait toutes les apparences d’un transport amoureux….

 

A suivre.

 

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Par Peter Pan - Publié dans : textes érotiques - Communauté : Se dévoiler, se sentir vivre
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