Mardi 8 décembre 2 08 /12 /Déc 16:11




-        Oh ! Je sais très bien que ça ne t’a pas trop plu, dans le fond…Vous êtes tous les mêmes, les garçons ! Si on ne couche pas tout de suite avec vous on est une mijaurée, une pimbêche, une oie blanche, et si on couche, on est une salope, une hystérique…Il faudrait savoir ce que vous voulez, au fond ! Dites-le qu’on le sache !

  Elle était lancée ! Le mieux était de parler d’autre chose…

-        Bon, dis-je avec le plus grand sang-froid. Ce n’est pas la peine de parler de tout cela. Une chose est claire, tu refuses l’offre de Bob, c’est net ! Alors laissons tomber et cessons de nous chamailler.

-        Mais nous ne nous chamaillons pas, mon chéri, nous causons gentiment. C’est curieux que dès qu’il est question de Nicky, tu veuilles toujours changer de conversation. On dirait que tu la considères comme une sainte…

-        Rien que ça !

-        Pourtant je t’assure qu’il n’y a pas de quoi !

-        Qu’est-ce encore que cette insinuation, dis-je agacé.

-        C’est que Nicky est ma copine, tout de même, ne l’oublie pas !

-        Et alors ?

-        Et alors, je la connais mieux que toi, tu comprends ! Entre femmes, on se fait des confidences, tu le sais bien…

-        Oui, et puis on se casse du sucre par derrière…

-        Pas autant que tu peux le penser. Ne crois pas que je vais te répéter les récits qu’elle me fait de ses aventures amoureuses. Les femmes ne se trahissent pas entre elles, tu dois le savoir aussi !

  Esther me fixa dans les yeux, exactement comme on regarde un crétin…

-        Comment tu supposais qu’elle n’en avait pas ? Mais ce n’est un secret pour personne ! Tout le monde est au courant sauf Bob bien sûr….Et encore…

  Cette phrase d’Esther m’a fait un drôle d’effet. Je n’ai aucune raison de douter de ce qu’elle me dit et j’éprouve à entendre cette révélation un sentiment trouble et contradictoire. D’un côté une sorte de jalousie diffuse et de l’autre une espérance assez sordide.

Ce soir là j’ai caché mon trouble du mieux que j’ai pu, et puis nous sommes allés nous coucher. Chose curieuse, nous étions plutôt excités en faisant l’amour…Nous avons même connu le plaisir quatre ou cinq fois de suite, ce qui ne nous arrive tout de même pas très souvent, il faut l’avouer.

 

                                              ***

 

Je suis allé tout seul chez Bob et Nicky, car Esther devait précisément se rendre chez sa tante.

Ce fut Nicky qui m’accueillit d’un ravissant sourire. Elle était radieuse. Sa joie contrastait étrangement avec la bouderie maussade d’Esther…

Tout de suite, elle me parla avec enthousiasme de leurs projets d’installation à Vence.

-Ce que nous allons être heureux de vivre ainsi au grand air en nous amusant toute la journée ! Des vacances perpétuelles, en quelque sorte ; ça sera formidable ! Mais Bob m’a dit que vous hésitiez ? Vous plaisantez j’espère ?

-C’est-à-dire, essayai-je d’expliquer, que Esther n’est pas très chaude.

-Ah ! Et pourquoi donc ?

Nicky le savait très bien, pourquoi ma femme n’était pas enchantée par ce projet. Bien entendu, je n’osais pas le dire devant Bob. Il me fallait donc trouver une autre explication qui tienne debout.

 

                       A Suivre

 

 



Par Peter Pan - Publié dans : textes érotiques - Communauté : Se dévoiler, se sentir vivre
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