PETER - PAN
Pour l'amour de toutes et de tous, aimons-nous vivants!
Monsieur,
Vous êtes effrayé, dites-vous, des idées noires qui m’habitent lorsque je tente une petite aventure, et vous préférez un érotisme plus joyeux. Je n’y peux rien et d’ailleurs n’y veux rien changer. La peur dont je vous ai parlé me donne du plaisir, un plaisir pour le moment gratuit. Pourquoi m’en priver ? Il m’arrive souvent d’imaginer d’énormes vits qui me déchirent ; si cela se produisait vraiment, je ne doute pas que la douleur qui s’ensuivrait me serait intolérable. Mais que voulez-vous, l’idée de cette douleur, elle, m’est agréable au plus haut point.
Pour le moment, j’en suis restée là, sauf avec le monstre dont je refuse de vous parler. Sachez cependant qu’il a pris parfois au pied de la lettre certains cris qu’il m’avait arrachés dans le plaisir et que je m’en suis repentie.
Vous pouvez cependant compter sur moi pour l’amour frais et joyeux ; je ne me souviens pas m’y être jamais soustraite, au contraire. J’aime ça de toutes les manières, sachant parfaitement que ce « toutes » n’existe pas et que c’est cela même qui fait son charme.
Hier encore, me réveillant vers neuf heures, je me suis amusée à examiner chaque objet de ma chambre pour imaginer l’usage amoureux que l’on pourrait en faire. Aucun meuble, aucun bibelot, rien sur ma table de toilette n’y a échappé. Quelle débauche ! Jusqu’à mon prie-Dieu qui m’a donné des idées salaces. Il faudra que j’essaie !
En dépit de l’imagination fertile que vous me connaissez, j’ai eu le sentiment d’avoir déjà fait beaucoup de choses et de m’être servie de beaucoup d’objets à des fins inavouables.
Cet examen m’a tellement échauffé le sang que j’ai dû me satisfaire seule, habitée uniquement de pensées inconvenantes. Je me suis frottée sur le montant de mon lit en bois arrondi ! Il allait et venait sur mon clitoris. Chaque mouvement provoquait en moi une véritable décharge ; mes gestes devenaient de plus en plus désordonnés. Que n’avais-je une main secourable pour me branler !
Il a fallu que je termine seule ce travail auquel je prenais tant de plaisir. J’ai joui pleinement, mais quel désir de pénétration ! Et ma bouche qui se tendait dans le vide, voulant baiser on ne sait quoi.
Je me suis promis de me caresser plus souvent. C’est certainement une manière encore plus puissante de conserver ses sens toujours en éveil.
Mon imagination ne me suffit pas. Aidez-moi, poussez-moi. Ne vous contentez pas de me critiquer ou de m’observer.
VÔTRE*****
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Là je trouve que les photos superbes sont en accord avec le texte désuet et romantique, et cela donne un joli écrin
Bisous
merci ma jolie Hélvète
bisous
peter
Des lignes écrites entre pudeur retenue, passion exacerbée, érotisme flamboyant et sensualité magnétique : voilà bien des mots de femme amoureuse : illimités, pudiques et impudiques , allégories de joyeuses fantasmagories et de sensations charnelles.
Désir , frustration, provocation, invocations : tous les paradoxes de l'amour à la fois dépendant et rebelle entre soumission et envie de liberté.
Beau, émouvant et si terriblement humain ... J'adhère totalement!
Plein de baisers estivaux entre deux escapades vacancières.
Merci pour tes visites régulières.
A très vite!
Elise
E&M
Elise , tes coms sont de véritables moments de plaisir pour moi
je les lis et le relis en ne regrettant qu'une seule chose, votre éloignement
je vous adoooore
baisers
peter
Il faut toujours tenir ses promesses...
Quelle belle image!
mais je les tiens toujours belle Titia
bises
peter
Ah! Le bandeau!
Afin d'exacerber tous les autres sens!
Lilly tu sais de quoi tu parles , merveilleuse tentatrice
bises
peter