PETER - PAN
Pour l'amour de toutes et de tous, aimons-nous vivants!
Finalement elle se décida. Le saisissant à deux mains, elle le baissa d’un geste nerveux, libérant ma vigueur magnifiquement dressée et splendide dans son arrogance impudique. D’un air confit, je finis par me libérer du sous-vêtement.
Je n’étais plus gêné du tout, à présent. Puisqu’ils m’y avaient obligé, je n’avais pas à me cacher. Je dois même avouer que la situation m’excitait terriblement et que je n’étais pas prêt d’avoir l’engin au repos !
- Je suis confus, mais je vous ferais remarquer que vous m’avez déshabillé de force ! Donc cette tenue impudique n’est pas de mon fait !
- Ne t’inquiète pas me dit Bob, d’un ton faussement indifférent, tu vas vite t’habituer, tu vas voir. Mais il faut que je retourne à la cuisine terminer le repas. Dans cinq minutes, je suis à vous !
Dès qu’il eut le dos tourné, Nicky, une drôle de lueur dans le regard, vint près de moi. Mon corps frémit d’émotion. Elle était contre moi. Je sentis un instant le contact doux et tiède de sa peau, les pointes durcies de ses seins qui me chatouillaient la poitrine, son ventre qui s’écrasait contre mon sexe. Une seconde sa main se crispa sur lui de toutes ses forces tandis que nos lèvres se rejoignaient dans un baiser éclair…
Puis comme si rien ne s’était passé, elle s’assit tranquillement dans le fauteuil pour prendre une nouvelle cigarette. J’en fis autant.
- Le mieux est de faire comme si de rien n’était, me dit –elle, un sourire complice au coin des lèvres. Oublions que nous sommes nus et tout va s’arranger. Il y a quand même de par le monde un certain nombre de peuples qui vivent nus, sans parler de l’Ile du Levant. Les hommes ne sont tout de même pas en érection continuellement.
Tout en parlant, elle avait un peu écarté ses jambes et je ne pouvais détacher mon regard de la troublante toison qui s’épanouissait à leur intersection. Tout un frisottis de boucles brunes couronnant deux lèvres roses que je mourais d’envie de couvrir de baisers fous.
A présent, elle parlait de choses et d’autres tout en fumant. Sa main gauche tenait la cigarette et sa main droite se promenait négligemment sur son flanc, puis sur ses seins, les enserrant l’un après l’autre dans sa paume, les prenant par-dessous, puis les malaxant durement. Tantôt elle en frottait les bouts, tantôt elle les caressait légèrement d’un mouvement rotatif.
Cloué à ma chaise par l’éventualité de l’arrivée de Bob, j’en étais réduit à admirer l’affolant spectacle, la gorge sèche et le membre tendu aux limites de ses possibilités, tellement, que je n’osais faire le moindre mouvement.
La main de Nicky était maintenant descendue sur son ventre. Elle se crispa une demi-seconde sur son abricot, puis parcourut lentement l’intérieur de la cuisse droite jusque vers le genou, puis remonta. Arrivée tout en haut, elle redescendit presque imperceptiblement, tirant la peau. A ce mouvement, une fleur brune s’ouvrait, s’ouvrait. Deux pétales roses s’évasèrent à leur tour sur un petit pistil durci.
- Tu es prêt, chéri ? demanda-t-elle tranquillement tout en continuant ce voluptueux massage.
- J’arrive mon chou, répondit Bob du fond de sa cuisine. Deux minutes…
Nicky s’envoya alors carrément en arrière, sa jambe droite s’écartant, tandis que la gauche se rejetait nerveusement par-dessus l’accoudoir. D’un geste brutal, la cigarette fut lancée dans la cheminée et les deux mains se portèrent aux genoux pour se rejoindre sur un sexe béant et baveux qu’elles frottèrent d’un mouvement saccadé et rageur qui très vite devint frénétique…
Je n’en pouvais plus !...Aurai-je le temps ?
« Deux minutes » avait dit Bob. Non, ce n’était pas possible ! Oui ! Je ne savais plus et n’arrivais pas à me décider, les yeux rivés sur ces mains affolées qui ne demandaient qu’à être remplacées par autre chose…
A suivre.
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