PETER - PAN
Pour l'amour de toutes et de tous, aimons-nous vivants!
(De Mouna, mounamouna75@yahoo.fr)
Car grâce à vous, je viens de passer un week-end délicieux. Mes récits publiés dernièrement, bien appréciés des lecteurs (merci !) en ont amené certains à m’écrire des mails pour me dire combien mes récits leur avaient plu. Notamment un correspondant, Antoine, qui m’a laissé mardi un message très sympa auquel j’ai répondu. Le lendemain, j’ai trouvé de nouveau un long message de sa part et un numéro de téléphone. La conversation fut très agréable et nous sommes convenus de nous retrouver samedi en fin d’après-midi pour prendre un pot.
J’avais répondu également à plusieurs autres correspondants dont un, François, qui m’avait expliqué qu’il avait eu une amie qui portait souvent elle aussi des débardeurs moulants à col roulé, et que cela l’excitait beaucoup. Je l’ai eu au téléphone vendredi et lui aussi m’invita à prendre un pot samedi. Sa façon de parler, sa douceur, m’attiraient beaucoup mais j’ai dû lui expliquer que j’avais déjà pris rendez-vous. Nous avions envie de nous rencontrer, aussi nous avons décidé de nous retrouver en début d’après-midi dans un centre commercial car j’avais prévu de faire du shopping.
J’ai alors téléphoné à Antoine pour lui préciser le lieu du rendez-vous pour le pot. Après lui avoir donné quelques explications, il m’a proposé lui aussi de m’accompagner, avec François, durant ces soldes. Cela m’excitait un peu d’être avec eux deux, bien qu’en même temps je fusse inquiète de savoir comment nous allions nous entendre. Sans trop réfléchir, je répondis :
- Pourquoi pas !
Samedi en début d’après-midi, nous nous sommes donc retrouvés et heureusement le premier contact a été excellent. Antoine était très baraqué et, beurette de petite taille, je semblais toute petite à côté de lui. François, un grand blond mince m’a tout de suite séduite par son charme, sa prestance, sa douceur. Je ne suis pas exhib mais j’ai aimé me promener ainsi entre mes deux hommes. L’insolite de la situation était grisant, d’autant plus que cela se passa avec grand humour, voire de franches rigolades !
Il faisait froid samedi mais je me doutais qu’il allait faire chaud dans le centre commercial. Aussi dans ces cas, je m’habille légèrement et par contre je prends un gros manteau bien chaud. J’avais donc mis un top moulant à col roulé à même la peau, je savais que ça allait plaire à François, une jupe évasée et mes bottes. J’ai effectivement passé l’après-midi, le manteau sur le bras.
Nous arpentons de nombreuses boutiques, échangeant quelques baisers ou de furtives caresses qui étonnent les personnes que nous croisons. Mais Antoine, toujours très pince sans rire, met une ambiance d’enfer. Ses mots très drôles m’amusent beaucoup et en surprennent plus d’un ! C’est souvent qu’il cite une pensée de Wolinski. Il en connaît des tonnes !
Nous nous arrêtons dans une bijouterie. Je désirais acheter depuis longtemps un collier que je vois à prix réduit ce jour-là. C’était l’occasion donc ! Après l’avoir sorti de son écrin, la vendeuse le pose sur moi. Elle frôle mes tétons qui pointent sous la maille et qui durcissent immédiatement. François s’en aperçoit vite et bien que très réservé me fait un clin d’œil. Antoine n’en rate pas une pour sortir une blague qui nous fait tous rire, la vendeuse également. Ces blagues auraient pu être salaces mais dites si joliment, elles mettent de l’ambiance ! Je suis assise à une petite table face à un miroir, François, debout derrière moi, vient de passer ses bras par-dessus mes épaules et tout en admirant le collier, me caresse les seins. La vendeuse, assise à côté de moi en rougit ... Antoine en rajoute en plaisantant sur moi, ce qui fait encore plus rougir la vendeuse !
- Vous êtes bien jolie ! "Un des derniers privilèges des hommes, c’est que nous n’avons pas besoin d’être beaux pour séduire" ... encore une pensée de Wolinski !
Poursuivant nos courses, je remarque qu’Antoine se retourne de temps en temps lorsque nous croisons une femme vêtue d’une jupe assez courte. Là aussi, ses remarques surprennent parfois l’intéressée, mais elles sont toujours très drôles et généralement cela amuse !
Passant devant une boutique de vêtements cuir, Antoine propose de m’offrir une jupe droite courte. C’est son truc me dit-il. En général, je préfère une jupe évasée, c’est plus facile pour s’asseoir.
- "Ce qui m’intéresse chez une femme, c’est ce que je n’ose pas lui demander", encore Wolinski me dit-il. Mais là, j’ai osé te le dire !
Je me laisse tenter, il y a plusieurs modèles et nous nous dirigeons vers les cabines d’essayage. Là aussi, nos voisins de cabines s’étonnent du trio que nous formions. Après bien des essayages durant lesquels Antoine est entré dans la cabine pour me tenir les vêtements, et en profiter pour me faire quelques caresses ..., je me décide. Une fois la jupe achetée, Antoine demande à la caissière la possibilité de retourner dans la cabine de façon à ce que je la mette sur moi à la place de celle que je porte. Une fois le changement de jupes fait dans la cabine, Antoine me propose de retirer mon slip et de sortir ainsi. Il me le demande avec un tel entrain et un tel aplomb que je me laisse tenter. Ils sont tous les deux très sympas avec moi et j’aime me laisser ainsi séduire.
Quelque peu fatigués, nous nous arrêtons dans une croissanterie, attirés par la bonne odeur des pains qui cuisent. On s’asseoit à l’une des premières tables. François est un peu en retrait mais Antoine et moi en plein dans le passage. Une fois assise, ma jupe remontée laisse sans doute entrevoir mon intimité. Heureusement que je ne connais personne ici ! L’ambiance est au beau fixe et nous décidons de nous retrouver un peu plus tard pour dîner dans un resto voisin.
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