PETER - PAN
Pour l'amour de toutes et de tous, aimons-nous vivants!
Bonjour, Madame Lise, dit Amanda en ouvrant la porte ; j’étais justement en train de tout préparer pour vous.
La couturière prononce « Bonnejourr » et sa belle voix grave d’Italienne, semble monter du fond de sa gorge. Lise ne l’entend jamais sans ressentir un picotement dans le dos. Elle va chez sa couturière pour se faire faire des robes, bien sûr, mais aussi, comme d’autres vont chez la masseuse, pour de détendre, s’abandonner. Pour se sentir une autre. Amanda est une fée qui la transforme en toutes sortes de personnages fabuleux. A l’aide d’une coupe de tissu qu’elle drape autour de Lise, elle fait apparaître dans le grand miroir à trois faces, tantôt une matrone romaine, tantôt une Merveilleuse du Directoire, tantôt une Schéhérazade en personne.
- Comme ça vous va bien, Madame Lise ! S’est-elle écriée la semaine dernière avec un enthousiasme communicatif ; vous avez le ventre parfait, avec un nombril haut placé. C’est exactement ce qu’il faut. Pourquoi ne vous faites pas faire une de ces robes à la mode cette année, qui laissent le ventre nu ? Je vous ferais une jupe longue à volants – tenez, comme ça – et un petit boléro pour couvrir les seins.
Elle avait joint le geste à la parole et Lise n’avait pas résisté. Elle avait commandé la robe, cette robe qui est là, maintenant, sur le mannequin d’osier, prête à être essayée.
- ça a l’air bien joli, Amanda, dit Lise en entrant. Mais laissez-moi souffler un peu avant l’essayage. Il fait une chaleur !
- Bien sûr mon petit. Mais vous êtes toute en sueur ! Otez donc votre robe, vous serez mieux…
En slip et soutien-gorge, Lise s’est affalée sur le canapé de velours, les bras en croix, les cuisses écartées. Dans la pénombre de l’appartement aux persiennes closes, elle savoure la fraîcheur de l’évaporation sur sa peau moite.
- Alors Amanda ? demande-t-elle ; ça va bien ? Où en sont les affaires de cœur ?
- Oh, Madame Lise, c’est terrible, je ne veux plus le voir.
- Qu’est-ce qu’il a encore fait ?
- Je ne sais pas si j’oserai vous le raconter, dit Amanda, pour la forme, en prenant la main de Lise dont elle caresse légèrement les doigts ; vous êtes si délicate ! Une vraie fleur…
- Moi, vous savez, je peux tout entendre.
- Eh bien voilà : l’autre soir, il est arrivé avec une petite, je ne sais pas trop où il l’avait ramassée, un traînée, une…
- Et vous l’avez laissée entrer ?
- Je n’ai pas compris tout de suite. Et puis j’étais trop contente de le voir, lui. Alors je me suis dit qu’il m’amenait une cliente et que, quand elle serait partie, on ferait l’amour. J’ai décidé de l’expédier au plus vite. Il fallait d’abord prendre ses mesures. Elle n’avait rien sous sa robe, juste un tout petit string, pas de soutien-gorge. Et Angelo qui était là, à regarder. Quand j’ai mesuré son tour de poitrine, il lui a mis les mains sous les seins pour les redresser, en disant : « Il faut que tu mesures comme ça, autrement ce sera trop étroit quand elle portera un soutien-gorge. – Espèce de cochon, je lui ai dit, tu n’as pas honte de la tripoter comme ça ? » Mais, elle, la petite salope, elle ne disait rien. Alors il me répond : « Fais-le toi-même, si ça te fâche. Je prendrai le centimètre ». Et pendant que je lui tenais les deux seins – tenez, comme ça, vous voyez, Madame Lise, que je vous montre – il est arrivé par derrière et il m’a mis une main sur le sein et l’autre…enfin vous me comprenez, Madame Lise, entre femmes…Il faut vous dire, moi, les caresses sur les seins ça me rend folle. Il a pris une pointe entre le pouce et l’index et il serrait doucement en tournant un peu, comme ça…vous sentez, Madame Lise, malgré votre soutien-gorge ?
- Oui, je sens très bien, dit Lise, qui commençait à s’amuser beaucoup.
Elle adore les histoires de cœur que la belle Italienne lui raconte souvent avec un mélange de verdeur et de naïveté qui l’enchante. Et elle ne déteste pas les gestes tantôt hardis, tantôt timides, dont Amanda accompagne ses récits…Timides ? Ou n’est-ce qu’un jeu ? La voilà qui hésite, ses grands yeux noirs interrogent Lise avec une sorte de crainte, ses mains s’écartent des seins qui durcissaient déjà.
- Mais je vous ennuie peut-être, Madame Lise, avec mes histoires ?
- Pas du tout Amanda. Et n’enlevez pas votre main. Moi aussi j’adore ça. Mais il ne faut pas seulement pincer. Il faut passer la paume sur les pointes, doucement…Oui, comme ça, c’est exquis.
- Ah, vous êtes bien comme moi ! dit Amanda dont les joues rosissent ; dès qu’on me touche là, dès qu’on me caresse comme ça, je perds la tête. C’est à cause de ça…que tout est arrivé, l’autre jour…
- Tout quoi ? demande Lise, les yeux mi-clos.
Eh bien, Angelo donc me caressait les seins, comme je vous fais. Et, machinalement, je me suis mis à faire la même chose à la petite, à lui palper les pointes qui sont devenues dures. Et le cochon, pendant ce temps, il avait soulevé ma jupe et il avait glissé sa main entre mes cuisses, et un doigt…enfin, vous comprenez…J’étais toute mouillée et il m’est venu comme une envie d’embrasser. Je ne sais pas comment, je me suis trouvée avec un téton de la fille dans la bouche. Ça avait l’air de lui plaire beaucoup, elle poussait des petits cris, elle serrait ma main contre elle, elle se trémoussait comme une anguille. Un petit bout de chou de rien du tout, j’aurais pu lui manger la soupe sur la tête ; des tâches de rousseur partout, jusque sur les seins, et les cheveux coupés courts, comme un garçon…Ce n’est pas comme vous Madame Lise. Vous avez des cheveux magnifiques. Vous êtes une vraie femme, vous ! Je peux les toucher ?
- Mais bien sûr Amanda.
Amanda se met à caresser les cheveux de Lise, enfonce les doigts entre les mèches blondes et ondulées, lui masse légèrement le crâne.
- Vous aussi, Amanda, vous avez de beaux cheveux, dit Lise ; jusqu’où vous arrivent-ils ?
- Vous ne devineriez jamais ! répond fièrement Amanda, en levant les mains vers son énorme chignon, noir et parfaitement lisse.
Dans ce mouvement, ses seins se redressent et pointent triomphalement à la hauteur du visage de Lise qui pense : « Elles ont des poitrines étonnantes ces Italiennes ! ». Mais son attention est détournée par le flot de cheveux qui se déroule, ruisselle, couvre la poitrine, retombe jusqu’aux cuisses.
- Vous voyez dit Amanda, je pourrais m’asseoir dessus !
- C’est incroyable, murmure Lise en passant elle aussi ses doigts à travers les mèches interminables et soyeuses.
- C’est bon, souffle Amanda en fermant les yeux à demi et en devenant un peu plus rouge.
La main, toujours posée sur les seins de Lise se crispe.
- Et alors, cette petite ? demande Lise qui ne veut rien perdre de l’histoire.
- Cette petite, répète Amanda d’une voix qui a baissé d’un ton ; oh ! Cette petite ? Il n’y avait rien du tout ! Je ne sais pas comment cela peut plaire à un homme. Pas de cheveux, les seins non plus pas bien gros, formés, solides, mais pas de quoi remplir la main. Mais sensibles ! Pendant que ma langue lui taquinait les pointes, elle s’était mise à gémir, elle était presque renversée en arrière. Alors Angelo nous a poussées toutes les deux vers le canapé, là où nous sommes maintenant, il avait toujours sa main entre mes cuisses et son doigt enfoncé, et de l’autre main il a arraché le slip de la fille. Le tissu est venu tout seul, c’était moins que rien. Il m’a lâchée, je me suis sentie toute vide, mais la petite a tout de suite mis sa main à la place de celle d’Angelo. Ça m’a fait un drôle d’effet d’être touchée là par une femme, mais c’était bon. Même, elle bougeait ses doigts mieux que lui, plus doucement, et habile avec ça…Je ne sais pas comment elle faisait, mais elle réussissait, avec une seule main, à me caresser en même temps à l’intérieur et sur le bouton…Mais vous êtes sûre que je ne vous ennuie pas ?
- Vous savez bien que non, Amanda, murmure Lise, avec un petit sourire malicieux, et alors ?
- Alors, Angelo a ouvert les jambes de la petite, juste devant moi, sous mon nez pour ainsi dire. Et il m’a dit : « Suce-la ».Moi, je n’avais pas très envie. Je n’avais jamais vu une femme d’aussi près ; ça me rendait toute drôle. « Tu n’as pas envie ? Alors c’est moi que tu vas sucer ». Et il s’est déboutonné, il a sorti son truc énorme, tout gonflé, déjà décalotté, le salaud, vous pensez, ça faisait un bout de temps qu’il nous regardait et qu’il me tripotait. Je l’ai pris dans ma bouche, ça j’ai l’habitude, et j’aime. C’était bon, un peu salé, ça me remplissait presque jusque dans la gorge. J’avais une envie folle de le faire jouir, j’aime quand ça vient, quand ça jaillit dans ma gorge, tout chaud…Mais qu’est-ce que je vous raconte, moi !
- Des choses très intéressantes, dit Lise d’une voix un peu rauque ; continuez Amanda.
- Oui, je sens que ça vous intéresse vraiment, dit Amanda en serrant une pointe de sein entre deux doigts ; et ça me rend bien heureuse, Madame Lise…Mais où en étais-je ?
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Seriez-vous un émérite cavalier???????
Bises!
cavalier, certes et qui se mérite peut-être, tout dépend de la pouliche..........lol
baisers
peter
hummm on veu bien cravacher avec la dame ... lol
sacrée pouliche n'est-ce pas
mais pas plus ardente que Sandra je suis sûr
baisers
peter
il est vrai que c'est une bonne jument lol !
et une bonne jument, on la monte pour la dompter , n'est-ce pas belle Sandra?
baisers
peter
mais je suis dur à dompter ... lol !
entre le cirque et le rodéo, je suis prêt à relever le défi...lol