PETER - PAN
Pour l'amour de toutes et de tous, aimons-nous vivants!
Oui. Sur le canapé, la petite gigotait comme une folle. On l’avait un peu oubliée. « Attends, dit Angelo, je vais m’occuper d’elle. Toi, continue avec ta main ». Il se met à genoux devant elle et commence à la sucer, et moi je le serrais dans ma main et je le…je le branlais, est-ce qu’on peut utiliser ce mot là avec vous Madame Lise ?
- Bien sûr, dit Lise qui commence à sentir son string devenir vraiment mouillé entre les jambes, et cette fois ce n’est plus de la sueur.
- Mais, tout en le branlant je regardais Angelo et sa langue qui passait dans la fente, qui entrait, ressortait, ça me faisait penser à la mienne quand il me suce. Parce qu’il suce bien, le salaud, vous pouvez pas savoir, Madame Lise…
- Et je le regrette, murmure Lise, sincère.
- Mais quand même, les hommes, ça ne sait pas tout. Il lui fait l’amour avec sa langue, comme si c’était avec…
- Avec sa queue, dit Lise, nonchalante.
- Oui, et de temps en temps il lui mordillait le bouton. Mais moi je savais qu’il aurait dû lui passer la langue tout le long de la fente à grandes lampées, parce que c’est encore ça qui fait le plus de plaisir, ce n’est pas vrai ?
- C’est vrai.
- La fille se tortillait sur le canapé, gémissait. Et tout d’un coup j’ai eu envie de m’en mêler, vous savez, comme quand on a envie de faire un travail soi-même parce qu’on aime le bel ouvrage. J’ai poussé Angelo de côté, j’ai pris sa place, à genoux devant la fille et je me suis mise à la sucer, comme j’aime qu’on me le fasse. Et, en même temps, j’ai relevé les bras pour lui caresser les seins, tout doucement d’abord, puis en serrant de plus en plus, comme ça, vous sentez, vous sentez ?
- Oh oui, souffle Lise qui se laisse aller en arrière sur les coussins, les yeux fermés ; elle est passionnante, votre histoire, Amanda. Et ensuite ?
- Ensuite, Angelo s’est mis derrière moi, et il m’a prise comme ça. C’était terrible quand il est entré, j’ai cru que j’allais, je ne sais pas, m’évanouir peut-être. Mais j’ai tenu bon, je ne voulais pas jouir avant eux. Il avait refermé ses bras autour de moi et il me caressait les seins, il ; me donnait des grands coups jusqu’au fond de mon ventre ; parfois il ressortait presque entièrement et, pour revenir, il devait de nouveau écarter mes lèvres et j’étais chaque fois ouverte et pénétrée comme si c’était la première fois. Et puis j’ai senti la fille se raidir sous mes lèvres, ses cuisses se sont serrées autour de ma tête. Je l’ai entendue crier : « J’arrive, j’arrive !!! » et je me suis aperçue que c’était la première fois que j’entendais sa voix, et ça ne devait même pas être sa voix habituelle, n’est-ce pas, dans ces circonstances…
La voix d’Amanda a encore baissé d’un ton et set si rauque qu’on la dirait enrhumée.
- Moi, je n’en pouvais plus, j’ai joui, comme une folle, comme jamais, je me plantais sur la queue d’Angelo une fois, deux fois, dix fois, je croyais que ça ne finirait jamais et il s’agitait dans moi pour arriver au bout et la fille hurlait maintenant, sa fente écrasée sur ma bouche et son bouton tout dur tressaillait. Finalement, Angelo a poussé un grognement terrible, il m’a serré les seins à me faire mal et j’ai senti son jus chaud qui me coulait dans la chatte et entre les cuisses…Ah !!!Madame Lise !!!Comme c’est bon de vous raconter tout ça, ça me rend toute chose…
- Moi aussi, murmure Lise ; et vous racontez très bien, Amanda. Et après, qu’est-ce qui s’est passé ?
- Angelo m’a demandé d’aller dîner au restaurant avec eux, mais j’ai refusé. J’avais bien trop honte. Avec cette roulée, cette…
- Pourtant vous avez eu du plaisir ? insiste Lise.
- Elle a glissé une main sur son ventre, là où elle se sent gonflée et chaude de désir. Mais elle ne sait pas bien ce qu’elle désire.
- Justement, dit Amanda, c’est de ça que j’avais honte : d’avoir pris du plaisir avec une femme !
Lise la trouve étonnamment belle, toute émue par son récit, ses longs cheveux défaits, la poitrine haletante.
- Au fond, pourquoi pas ? demande Lise, à mi-voix ; pourquoi les femmes ne prendraient-elles pas leur plaisir ensemble ? Moi, vous me faites plaisir aussi quand vous me caressez…comme ça…
Elle place la main D’Amanda sur ses seins et la sienne va chercher sous le corsage le téton durci de l’Italienne.
- C’est tellement doux, un sein de femme, souffle Lise.
Elle le sent palpiter sous sa main. C’est émouvant, un peu comme un sexe d’homme, aussi fragile mais plus tendre, moins mystérieux, plus rassurant.
- C’est vrai que c’est bon dit Amanda d’une voix de plus en plus rauque ; j’ai envie…envie de sentir votre main…sur ma peau…Je peux ?
Et sans attendre la réponse de Lise, elle déboutonne son corsage, dégrafe son soutien-gorge. Les seins jaillissent, énormes. Lise les regarde, fascinée. Ils sont gros comme des melons, plus arrondis vers le bas que vers le haut où leur attache se joint en pente insensible à la gorge et aux aisselles ; si fermes que c’est à peine si une mince ligne noire vient souligner leur base. L’auréole est très large, rose et toute lisse, prolongée par une pointe rose, elle aussi, qui semble remarquablement longue. Lise ne peut résister au désir de la prendre dans sa bouche, de faire fléchir sous sa langue cette pointe apparemment si dure. Amanda soupire, gémit, pose la main sur le ventre de Lise, la glisse sous l’élastique du slip minuscule, ses doigts arrivent à la limite du pubis, s’emmêlent dans les poils blonds.
- Ah ! Vous êtes toute douce, toute soyeuse, c’est comme vos cheveux. Moi on dirait une crinière, regardez…
Elle trousse sa jupe jusqu’à la taille, écarte les cuisses. Elle est plus grasse que Lise, sa peau est plus blanche, un peu moite. Sous le slip blanc, étonnamment renflé par le mont de Vénus proéminent, des touffes de poils noirs et frisés jaillissent de partout. Du bout des doigts, Lise caresse la peau satinée et sent son ventre se contracter.
- Montre, murmure-t-elle, montre ta crinière.
D’un geste, Amanda enlève son slip, et reste là debout, le visage en feu, les yeux fixés sur le ventre de Lise qui comprend et se met nue en deux mouvements.
- Oui, dit-elle, une vraie crinière, viens un peu plus près…
Elle empoigne la masse touffue, y plante ses doigts. Amanda frissonne, ferme les yeux, s’écarte davantage. Les poils découvrent peu à peu, les grandes lèvres roses, pulpeuses qui s’ouvrent sur la fente rouge sang. Les doigts de Lise y glissent, s’enfoncent parmi les chairs humides et brûlantes. Amanda pousse un soupir rauque, se laisse tomber à genoux devant Lise, avance la tête, un bout de langue pointant entre les lèvres. Lise la laisse ainsi un instant. Elle savoure le spectacle insolite et gracieux de la tête noire prosternée, des cheveux interminables qui ruissellent sur le corps blanc, le regard presque implorant qu’Amanda lève sur elle, plein d’une prière silencieuse. Lentement, Lise écarte les cuisses, puis, des deux mains ouvre sa fente.
- Oh ! C’est beau, souffle Amanda
Puis elle se jette sur le fruit offert et aussitôt, Lise se sent perdre la tête. Les lèvres d’Amanda l’avalent, la vident, son sexe est si violemment aspiré qu’elle ne sait plus, soudain, où il finit et où commence la bouche de l’Italienne dont la langue la fouille sur toute la longueur de sa fente. Ouiiii…Amanda sait ce qui fait plaisir à une femme… « Mais moi aussi ! »
- Viens ! balbutie Lise d’une voix haletante ; viens sur moi…
Amanda grimpe sur le canapé, enjambe Lise, se place au-dessus de sa tête, cuisses béantes. Son grand corps blanc et dodu surplombe le corps élancé et hâlé ; ses seins pendant au-dessus du ventre plat. Lise les saisit, les soupèse. Amanda en fait autant. Puis, comme si elles s’étaient concertées, elles entament en même temps leur baiser. Lise sent à nouveau la langue d’Amanda qui la pénètre. Elle tend la sienne et l’enfonce dans le sexe ouvert qui se colle à ses lèvres. Un goût âcre, un peu acide lui remplit la bouche, un parfum l’étourdit. « Est-ce qu’elle se parfume toujours ou est-ce aujourd’hui, pour moi ? »
Puis elle ne pense plus, elle se soude au sexe qui s’écrase contre elle, des dents, des lèvres, de la langue, trouve la petite aspérité dure qu’elle engloutit avec délices. Car, au même moment, Amanda prend dans sa bouche le clitoris de Lise et le suce, comme jamais Lise n’a été sucée. Et c’est en même temps qu’elles se contractent, une fois, puis une autre, plus violemment, c’est en même temps que leur double gémissement monte dans la pièce, devient un cri saccadé, rauque chez l’une, aigu chez l’autre, en même temps que leurs cuisses se referment autour de leur tête, en même temps qu’elles jouissent, longuement, à petites secousses lancinantes. Lise sent le parfum se faire plus fort, le goût plus acide, un liquide onctueux glisse entre ses lèvres. Mais elle n’éprouve aucun dégoût, au contraire, car elle sait qu’en même temps, son sexe laisse, lui aussi, couler sa liqueur dans la bouche d’Amanda.
Elles demeurent ainsi, longtemps, enlacées, tête- bêche. Lise s’ébroue la première, se redresse, Amanda s’écarte, la tête basse, les yeux clos. Lise la prend contre elle, la serre dans ses bras.
- Tu racontes de bien jolies histoires, Amanda, et avec les gestes encore ! Mais je ne comprends vraiment pas pourquoi tu étais si fâchée contre Angelo, ni si honteuse devant la petite.
Amanda sourit, se presse un peu plus contre Lise. Sa voix est plus grave que jamais.
- Oh ! Mais je n’aurai plus honte, désormais. C’est trop bon !!!
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