Mercredi 25 janvier 3 25 /01 /Jan 18:56

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  Inconsciemment, son pied s’est écrasé sur l’accélérateur. Son ventre la brûle, sa faim augmente. « M’arrêter là, dans un chemin creux, m’occuper de moi du bout du doigt ? Ou bien monter chez moi, retrouver ma chère « bougie »? Mais quoi ? Pourquoi un doigt, pourquoi une bougie, alors qu’il y a ce cher Philippe, ce bon petit scout, toujours prêt ? »

   Tous volets clos, écrasée de soleil, la bastide semble dormir quand elle s’arrête devant le perron. Lise évite de claquer la portière et, relevant sa longue jupe entre deux doigts, court dans le vestibule, monte quatre à quatre l’escalier, parvient devant la porte de Philippe, l’entrouvre le plus silencieusement possible.

-        Alors ? Tu dors ? chuchote-telle.

   Etendu sur son lit, bras et jambes écartés, les yeux dans le vague, tout nu, Philippe sursaute et tire sur le drap pour se recouvrir. Ses yeux deviennent fixes, ses lèvres se plissent, ses sourcils se relèvent, il pousse un long sifflement d’admiration. Lise sourit, ravie, lève les bras, joint les mains au-dessus de la tête, amorce un déhanchement de danseuse orientale. Son ventre et ses flancs lisses semblent se mouvoir indépendamment de son buste.

-        Tu as oublié que nous devions aller nous promener ensemble ? ajoute-t-elle en s’approchant du lit.

   Philippe ne peut détacher les yeux de ce ventre nu qui ondule devant lui.

   -Tout…tout de suite ? Bredouille-t-il.

   - Tu n’as pas l’air très chaud ! C’est ma robe qui ne te plait pas ?

   - Oh si ! Proteste-t-il ; elle te va très bien ! Mais je croyais que tu étais fâchée contre moi.

   - Fâchée ? Pourquoi ? Tu rêves !

   - Mais, ce matin…

   - Quoi, ce matin ? Je te taquinais, grand bêta ! Comment, monsieur fait l’amour avec sa tante, et puis se vexe parce qu’un gamin le bat aux échecs !

   - Ce n’est pas ça. Mais pourquoi est-ce que tu n’as pas voulu m’emmener ? Tu allais…tu allais rejoindre quelqu’un ?

   - Mais il est jaloux ! s’exclame Lise, enchantée ; mon pauvre chou, je te l’ai dit, j’avais des tas de courses à faire. Et puis les essayages c’est très ennuyeux pour les hommes !

 

Elle ne peut s’empêcher de sourire en pensant à l’essayage de tout à l’heure. Philippe ne s’y serait peut-être pas tellement ennuyé…

-        Alors tu n’es pas fâchée ?

-        Moi, fâchée ? Je vais te montrer comme je suis fâchée ! Tu disais donc qu’elle te plait, ma robe de Schéhérazade ?

   Elle lui plaît tant que Philippe est dévoré par l’envie de caresser ce ventre lisse. Il se sent un peu ridicule, tout nu, avec son membre qui s’est mis à raidir sous le drap, devant Lise qui l’observe avec un petit sourire et continue sa danse du ventre. Elle porte de longs pendants d’oreille dorés qui tintent à chaque mouvement de la tête. Ses mains sont maintenant à la hauteur de ses épaules, paumes en avant, comme si elle voulait repousser quelqu’un, tandis que son ventre, tendu vers Philippe, oscille à moins d’un mètre de son visage. Les pans de la jupe se sont écartés, une jambe passe par l’échancrure, presque immobile. Mais Philippe voit se contracter les muscles qui font naître le balancement provocant du bassin.

   Il bande tout à fait maintenant. Cela se voit, même sous le drap. Que faire ? S’il déplace la main pour cacher la protubérance, cela ne fera qu’attirer l’attention de Lise. « Elle a déjà vu, sûrement ». Il cherche quand même à se cacher en se tournant sur le côté. Il s’accoude pour mieux la voir, tend sa main libre vers elle.

-        Lise ! Oh, Lise ! Comme tu es belle !

-        Pas assez belle pour t’emmener en promenade, pourtant ! Ou alors tu es trop paresseux pour sortir en plein soleil. Tu as donc tellement chaud ?

   Elle s’assied sur le bord du lit et pose la main sur son front.

-        Mais non, tu es tout frais ! Alors c’est que tu ne veux pas sortir avec moi, dis-le tout de suite !

   Elle fait mine de se lever. Pour Philippe, c’est la dernière chance : si elle s’éloigne du lit, il n’osera jamais se lever, tout nu, sexe dardé, pour courir après elle. Il l’attrape dans ses bras, l’attire vers lui.

-        Comment peux-tu dire cela ? Reste, Lise, ne t’en vas pas.

-        Pourquoi voudrais-tu que je reste ? Je vais te laisser tranquille, seul tu seras bien mieux pour faire la sieste.

-        Mais je ne veux pas faire la sieste ! Je veux…Je voudrais…

   Philippe n’ose pas dire les mots, mais il trouve les gestes. Sa main se lève vers le boléro comme s’il voulait la glisser par-dessous. Lise l’esquive en riant.

-        Tu veux…Tu voudrais…quoi, au juste ? Allons, dis-le !

-        Je veux faire l’amour avec toi, bredouille Philippe.

-        C’est bien vrai ? Tu ne dis pas ça par politesse ? Rien ne t’y oblige, tu sais ? D’ailleurs le meilleur moyen de savoir…

   Elle lui donne une poussée qui le fait basculer en arrière, sur le dos. Le drap s’écarte.

-        Mais tu bandes ! s’exclame Lise, comme si elle venait seulement de s’en apercevoir ; tu n’as pas honte ! Tu bandes même fort joliment, ajoute-t-elle en saisissant l’épieu brandi ; tu aimes que je te tienne comme ça ?

-        Oh oui ! dit Philippe qui retrouve toute son audace maintenant qu’il n’a plus rien à cacher ; mais je serais encore mieux si tu enlevais ta robe

 

-        Elle ne te plait pas ?

-        Tu sais bien qu’elle me plaît…Mais tu me plais encore plus !

-        Ce qu’il est galant ! Allons, ôte-la moi puisque tu en as tellement envie.

   Les doigts de Philippe tremblent sur les pressions du boléro puis cherchent l’attache de la jupe sur le devant. Mais le nœud qui l’orne, juste au-dessous du nombril, n’est qu’une décoration. Il passe la main autour de la taille de Lise pour trouver la fermeture. Lise frissonne en sentant cette main hésitante sur sa peau. C’est à peine une caresse mais c’est si doux, si timide que c’en est bouleversant. Elle se détourne un peu pour aider Philippe à trouver. Il trouve enfin, baisse la glissière ; la jupe tombe aux pieds de Lise. Des deux mains, Philippe empoigne le slip, l’abaisse.

-        Bravo ! dit Lise, tu fais des progrès ! Le soutien-gorge maintenant…

   Nue, elle se penche vers le lit, serre plus fort la tige de chair durcie. Retrousse lentement la peau. Philippe halète.

-        Lise, Lise…Et moi qui croyais que tu ne voulais plus !

-        Pourquoi, grand idiot ?

-        Parce que tu étais sortie sans moi. Je pensais…Je pensais que tu allais rejoindre quelqu’un…

-        Comme tu es bête, dit Lise, attendrie par cette jalousie toute neuve.

   Mais au moment où elle parle, la saveur d’Amanda lui revient aux lèvres. Elle ferme les yeux, elle sent encore, en elle, la langue pointue qui la fouille avidement et ce seul souvenir réveille en elle son sentiment de « creux ». Elle crispe la main sur la verge brandie.

-        Qu’est-ce que tu as ? demande Philippe.

-        Rien. Tu es trop mignon.

   Elle se penche sur le ventre de Philippe, passe la langue sur le gland gonflé. Philipp, éperdu, a un brusque retrait, puis le plaisir l’emporte, il l’attire plus près de lui, laisse son sexe glisser entre les lèvres arrondies qui l’engloutissent lentement, parviennent au repli, s’y attardent un instant, descendent encore. Philippe se sent peu à peu s’enfoncer dans un petit gouffre étroit, brûlant et tendre, des dents le mordillent au passage, une langue l’enveloppe, le presse, fouille, s’insinue. Philippe cambre les reins, gémit. Jamais, non jamais il n’a éprouvé un pareil plaisir…

Et Lise non plus. Ce n’est pas la première fois, il s’en faut, qu’elle donne une telle caresse. Mais il ne lui était pas encore arrivé de sentir, dans sa bouche, un sexe aussi jeune, aussi frémissant, aussi tremblant de bonheur et de reconnaissance. Le creux, au bas de son ventre est devenu presque intolérable. Elle serre entre ses cuisses une des jambes du garçon, se frotte contre lui au rythme où sa bouche monte et descend le long de la colonne gonflée et qui se durcit de plus en plus. Philippe gémit. Lise sourit. Elle sait soudain, ce qu’elle veut, ce qu’elle va faire faire à Philippe. Maintenant qu’elle est sûre d’avoir  ce qu’il lui faut, impérieusement, pour calmer sa faim, elle veut faire durer le plaisir, elle veut obliger le jeune homme à prendre, devant elle, la pose d’Amanda, lui apprendre à faire ce qu’Amanda a fait…Ainsi, connaîtra-t-elle un double plaisir ; celui qu’une femme peut dispenser à une femme, et l’autre, celui qu’un homme seul peut lui donner.

 

Elle relève la tête, regarde Philippe, prêt à jouir, murmure :

-        Tu aimes ?

   La tête de Philippe roule sur le lit. Sa voix est presque inaudible.

-        Tellement, tellement, si tu savais…

-        Je veux savoir…

   Le mouvement de la tête s’interrompt, Philippe rouvre les yeux, la regarde.

-        Je veux que tu me fasses la même chose.

-        Comment…comment cela ?

-        Tu feras ce que je te dirai ?

-        Oh oui, Lise, ma chérie.

-        Tout, même si ça ne te plait pas, même si ça te dégoûte ?

-        Oui…non…rien ne peut me dégoûter…de toi…Dis-moi…

-        Mets-toi à genoux, au pied du lit, devant moi. Et maintenant, regarde, donne ta main…

   Elle s’assied devant l’adolescent prosterné, ouvre son sexe entre deux doigts.

-        Tu vois là, ce bouton ?

-        Oui. C’est le clitoris, le point le plus sensible, je sais dit Philippe, un peu vexé de ce qu’elle croie devoir lui faire la leçon sur des connaissances aussi élémentaires.

   En fait, il est fasciné par cette grotte rose qui bée devant lui parmi les poils cuivrés, par ces plis et ces replis, ces stalagmites et ces stalactites qui la peuplent, ces dédales luisants où il s’est déjà enfoncé mais qu’il n’a jamais vus d’aussi près. Cela bouge, cela palpite sous ses yeux comme une fleur carnivore, une anémone de mer, une bouche qui l’appelle.

-        Si tu le suces comme je viens de te sucer, dit Lise, c’est quelque chose de merveilleux pour moi. Mais il faut aussi passer ta langue tout le long de la fente, la faire rentrer aussi loin que possible, rien n’est plus doux. Tu veux ?

-        Oui, souffle Philippe en posant ses lèvres sur sa bouche…

   C’est incroyablement doux et tiède, avec un goût de sel et de coquillage, une âcreté marine. Et, dès qu’il a touché, cela remue, vibre, tressaille. Les yeux fermés, Philippe tend la langue, rencontre l’aspérité durcie, s’y attarde, la presse, la lèche. Et Lise commence à gémir, doucement d’abord, puis plus haut. La langue de Philippe quitte le bouton, pénètre dans la fente, s’y enfonce. Lise crispe les doigts dans les cheveux du jeune homme…C’es bon…Cette langue rêche, impatiente, un peu maladroite n’a pas l’assurance, l’habileté de celle d’Amanda. Mais sa maladresse même est exquise, et cette bouche est tout neuve…Lise se cambre, lève une jambe pour mieux s’ouvrir, son pied frôle la cuisse de Philippe, heurte la verge raidie…

-        Viens, souffle-t-elle en détachant d’elle les lèvres de Philippe, viens sur moi, je vais te sucer pendant que tu me suceras. Viens…

 

Elle le fait étendre sur le dos, l’enjambe, s’installe cuisses écartées au-dessus de sa tête, se penche, la bouche ouverte, et engloutit le sexe qui se tend vers elle. En même temps, elle s’abaisse jusqu’à sentir à nouveau la langue pointue s’insinuer dans sa fente, un peu hésitante, si légère que Lise se sent plus chatouillée que caressée. Elle resserre les lèvres autour du gland, glisse une main entre les cuisses du garçon, le palpe, enfonce légèrement ses ongles dans la peau. Philippe tressaille, grogne, perd toute réticence, fouille le sexe offert, l’explore, retrouve le bouton, le mordille. Lise sent son ventre brûler, gonfler…Elle s’arrache à Philippe.

-        Pas trop vite ! Je ne veux pas jouir tout de suite. Et je ne veux pas que tu jouisses. Mets simplement ta langue dans ma fente.

   Philippe obéit, tend la langue. Le goût de coquillage devient plus fort, la moiteur plus onctueuse…Soudain il tressaille, se raidit. La main de Lise descend entre ses jambes, un doigt se dresse, écarte ses fesses, suit la raie, se pose, appuie, s’enfonce avec un léger mouvement tournant dans le petit bourrelet de muscles contractés. Philippe est si surpris qu’il se sent peu à peu mollir. Lise le sent, se précipite. Elle enfouit sa tête au bas de la verge fléchissante, mordille la peau, prend dans sa bouche un des petits globes oblongs, le suce comme elle le ferait d’une dragée. Philippe reprend de la vigueur. Lise revient au gland, l’agace du bout de la langue, explore le méat.

Philippe geint, donne des coups de reins pour aller à la rencontre de cette bouche qui le dévore…ou est-ce pour faire pénétrer plus avant ce doigt qui l’envahit ? C’est une sensation nouvelle, étrange, à la limite extrême du plaisir et de la douleur.

-        Je te fais mal ? souffle Lise.

-        Non…Oui un petit peu…Mais en même temps c’est bon…

-        Fais-moi la même chose…

   Philippe lève le doigt, le mouille dans la grotte humide, remonte le long de la raie jusqu’au petit orifice sombre à la chair étrangement froncée, s’y pose, hésite.

-        Va ! gronde Lise, en enfonçant son doigt plus profond entre les fesses du jeune homme.

   Philippe sursaute, il a mal. Alors, comme pour se venger, il pousse fortement le doigt, force le barrage de muscles, glisse dans l’étui de chair contracté. Lise pousse une plainte, remue le doigt, comme en réponse, entame un mouvement de va et vient que Philippe imite aussitôt, tandis que de la langue il se remet à presser le bouton de chair.

   Lise gémit à nouveau, sa plainte monte vers l’aigu. D’un seul coup, elle s’arrache à Philippe, se laisse tomber sur le dos, empoigne ses jambes, les écarte en grondant.

-        Là ! Viens ! Je veux ta queue dans ma chatte !

 

 

Philippe bondit, s’écrase contre le ventre offert, s’enfonce d’un seul coup. Les mains de Lise se crispent sur ses fesses, l’attirent plus fort encore, plus près, lui impriment une cadence violente, presque sauvage. Philippe voit le visage de Lise se tordre peu à peu comme sous l’effet d’une souffrance atroce. De sa bouche grande ouverte s’échappent de petits cris plaintifs et suraigus. Les cris s’arrêtent net, les yeux de Lise se révulsent, une onde énorme fait onduler son ventre. Philippe sent une griffure à l’extrémité de son gland, comme si des dents minuscules taquinaient les chairs congestionnées. Et l’onde passe en lui, le soulève, le précipite, vertigineusement, dans un gouffre au fon duquel il s’écrase dans un éclatement de lumière…

   Elle est maintenant allongée, la tête sur l’épaule de Philippe. Elle lui caresse la poitrine, s’amuse à rebrousser les poils sous sa paume.

-        Alors, tu as toujours peur que je sois fâchée contre toi ?

-        Non, dit Philippe. Tu es…adorable. Mais j’ai un peu honte…

-        Honte de quoi ? De ce que nous venons de faire ? Est-ce que ça t’a fait plaisir ?

-        Oui, mais…

-        Et moi aussi, j’ai eu du plaisir, autant que toi, plus peut-être. C’était merveilleux de sentir ta langue me toucher, me lécher, de sentir surtout que tu t’enhardissais, que tu y prenais goût. Car tu y as pris goût, n’est-ce pas ?

-        Oui.

-        Tu ne m’aurais pas fait autant plaisir si tu n’aimais pas ça. Sais-tu que tu es très doué ?

 

 

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Par Peter Pan - Publié dans : textes érotiques - Communauté : Scorpion-sexy
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Commentaires

on a jamais eu de tati comme ça nous lol ! encore de beaux clichés biz

commentaire n° :1 posté par : sandra mika le: 26/01/2012 à 11h39

Dommage hein Mika

réponse de : Peter Pan le: 26/01/2012 à 19h54

ben ouai quand même hihi ! mais bon en même temps elles sont pas top physiquement mes tatis donc j'ai rien perdu mdr ....

commentaire n° :2 posté par : sandra mika le: 27/01/2012 à 10h31

je comprends lol

réponse de : Peter Pan le: 27/01/2012 à 14h03

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