PETER - PAN
Pour l'amour de toutes et de tous, aimons-nous vivants!
Mais d’abord, donne-moi la main. Voilà, ici. Prends-moi, serre les doigts. N’aie pas peur. Tu, peux serrer. C’est bon ! Serre plus fort. Mais toutes ces étoffes sont bien gênantes…Ecarte-les, je veux sentir ta main sur ma chair nue…Tu ne veux pas ? De quoi as-tu peur ? Mais, soit, je serai patient…D’une main, je vais recommencer à caresser tes seins, à passer de l’une à l’autre des petites pointes dures. De l’autre, je presserai plus fort contre le triangle. Et quand tu recommenceras à gémir et à m’appeler, je serai là ma chérie. J’entrouvrirai mes lèvres avec ma langue, je la glisserai entre tes dents serrées et les mouvements mêmes que tu feras avec la tienne pour me repousser te feront connaître le goût des baisers…
Tu ne résistes plus maintenant. Tu acceptes mon ventre nu et cette chair chaude qui tremble entre tes doigts. Tu vois comme elle est douce et lisse ? De quoi avais-tu peur ? Elle ne peut rien contre toi, rien sans toi. Tiens-la bien, serre ta main très fort…
Et moi aussi je serre plus fort ton triangle, mon doigt atteint la pointe la plus basse, celle qui se cache entre tes cuisses, le petit bord renflé… Oui, c’est bien, spontanément tu écartes les jambes pour me laisser aller plus avant. Mon doigt touche la pulpe d’un fruit chaud et humide, il descend le long d’une fente craintive et impatiente. Ta main, autour de moi, suit le rythme que la mienne lui suggère, et, plus mon doigt s’enfonce, plus fort tu me serres.
Je sens maintenant une petite pointe dure, comme une perle minuscule, cachée sous des replis soyeux et, au moment où je m’y arrête, tu pousses un nouveau gémissement, ta main se crispe sur moi avec une telle force que j’aurais mal…si ce n’était si bon. En réponse, je caresse ta perle, je la frotte du bout du doigt. Est-ce ainsi que tu fais quand tu es toute seule ? Qu’est-ce qui te donne le plus de plaisir, ton doigt ou le mien ? Veux-tu que je descende encore plus bas, là où la fente s’ouvre plus large, bée sur des profondeurs encore inconnues de toi et de moi ? Oui, prends ma main, guide la, montre-lui ce que tu veux qu’elle te fasse. Mais toi aussi continue à bien me tenir, à bien me serrer. Que le plaisir vienne pour tous deux en même temps. Il vient, mon doigt frotte de plus en plus vite sur ta perle, ta main monte et descend le long de la tige, tu sais déjà comment la tenir et à quel rythme la parcourir, tu vois, elle gonfle encore, elle s’épanouit, elle a un soubresaut et…
- Philippe ! Philippe
C’est la voix de Tante Lise. Philippe referme en soupirant le cahier de moleskine, le dépose dans sa cachette, laisse tomber la clé dans le vase et se penche à la fenêtre.
- Que veux-tu ?
Lise est debout, au milieu de la terrasse, entourée de grands paniers d’osier, les épaules nues, les cheveux flamboyants dans le soleil.
Je vais chercher des abricots pour faire de la confiture. Tu viens avec moi ?
A suivre
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