Vendredi 10 février 5 10 /02 /Fév 17:17

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-        Bonnejourrr, Madame Lise, je vous attendais…Ah ! Vous avez amené un ami !

   La différence de ton entre les deux phrases est évidente aux oreilles de Lise, et elle comprend, elle partage presque la déception qui apparaît clairement dans la seconde.

-        Bonjour Amanda, dit-elle avec un petit sourire d’excuse ; voici Philippe, mon neveu ; il a absolument tenu à vous rencontrer…

   Son sourire se nuance de malice et d’une sorte de complicité. Amanda hausse les sourcils, considère Philippe avec intérêt, s’efface pour laisser entrer le couple dans le petit salon plongé dans la pénombre.

-        Philippe, dit Lise, a beaucoup admiré la robe de Schéhérazade.

-        C’est vrai, dit Philippe, sincère.

-        Oui, elle est belle, dit Amanda, sans fausse modestie ; et excitante, non ?

   Philippe rougit un peu. Les yeux d’Amanda brillent étrangement quand ils se posent sur Lise. Et il y a quelque chose dans cette voix de gorge, un peu rauque, qui lui fait passer un frisson dans le dos. Il regarde plus attentivement la couturière…Belle ? Oui. Mais ce n’est pas ce qui frappe le plus. Belle, mais surtout excitante, comme la robe, la robe qu’elle a dû faire à son image, comme sa voix…  « La voix de Lise quand je la pénètre, quand elle jouit ».

-        Vous allez bien prendre quelque chose, dit Amanda en se dirigeant vers un buffet.

   Philippe la suit des yeux tandis qu’elle s’éloigne, se penche, se redresse une bouteille à la main. Quel corps ! Ce n’est pas le corps de Lise, souple, dur, aux muscles déliés. Chez Amanda, tout est potelé, plantureux, arrondi en courbes douces, voluptueuses. Les seins frémissent sous le corsage décolleté et, quand elle se penche pour verser un liquide doré dans les trois verres disposés sur la table, Philippe peut voir le haut des globes ronds, satinés, aussi blancs que Lise est brune. Son trouble est si évident qu’Amand tourne vers Lise un regard amusé, intrigué, auquel Lise répond par un petit sourire complice.

-        Délicieux, ce vin, dit-elle, un muscat, non ?

-        Oui, un muscat de mon pays, vous n’en trouverez jamais de pareil dans le commerce. Il vous plaît ? demande-t-elle à Philippe, qui vient de vider son verre d’un trait sans même s’en apercevoir.

-        Barbare ! gronde Lise ; ça doit se boire à toutes petites gorgées, du bout de la langue presque.

-        Ce n’est rien, dit Amanda en remplissant le verre de Philippe ; ça prouve qu’il avait soif, ce jeune homme.

-        Mais venez donc vous asseoir entre nous, dit Lise, en tapotant la place libre sur le canapé de velours rouge.

-        Ma foi, bien volontiers, dit la couturière ; toute la journée à coudre, vous ne pouvez pas vous imaginer ce que cela fait mal au dos…Alors, Madame Lise, tout va comme vous voulez ?

   Contre sa cuisse, Philippe sent le contact furtif de la cuisse d’Amanda. Il a un mouvement machinal pour se reculer, puis s’interrompt. Pourquoi après tout ? Il ne fait rien de mal et c’est plutôt agréable, cette pression, presque aussi agréable que la chaleur qui se répand, peu à peu, dans sa poitrine, dans son ventre…Ce muscat est réellement un délice.

-        Tout va bien, dit Lise, sauf que les vacances se terminent, hélas.

-        Alors, on va vous perdre de nouveau, soupire Amanda.

   « Formidables, ces Italiennes ! Elles ont l’air de vous dire des mots d’amour même en parlant de la pluie et du beau temps ! Et ces yeux ! Il y a des moments où j’ai l’impression qu’elle n’a qu’une envie : que je lui saute dessus tout de suite ».

-        Et vous, Monsieur ? demande Amanda en remplissant son verre une fois de plus.

-        J’ai encore quelques semaines de grâce, dit le jeune homme.

-        Très bien. Alors j’espère qu’on vous reverra peut-être par ici…

-        Les  « r » roulent en rafales. Mais cette particularité que Philippe trouverait peut-être ridicule en toute autre occasion, lui semble ajouter encore au charme d’Amanda. D’autant plus que la cuisse, pressée contre la sienne, est, lui semble-t-il, de plus en plus proche et de plus en plus chaude…Ou est-ce le vin, décidément exquis ?

   Amanda raconte les vendanges.

-        Nous les femmes on regarde par la fenêtre, parce que la fête, c’est seulement pour les hommes…

-        Triste ça dit Philippe, avec un coup d’œil qui se veut provoquant.

-        Oh, mais, dit Amanda en lui retournant son coup d’œil, nous les femmes on se rattrape après.

   Elle pouffe dans sa main comme une petite fille.

-        Mais qu’est-ce que je raconte, moi ! Allons faire l’essayage, votre robe est bien avancée. Nous allons dans l’autre pièce, ou alors…ajoute-t-elle avec un regard hésitant vers Philippe.

-        Nous allons à côté, tranche Lise ; Philippe a la bouteille pour lui tenir compagnie. Nous, nous allons nous amuser entre nous, Amanda, comme dans votre pays, et si nous avons besoin d’un homme, nous lui ferons signe…

   Elles disparaissent en riant, Philippe les suit d’un regard un peu trouble. Est-ce qu’il a rêvé, y avait-il vraiment une intonation particulière dans la voix de Lise, quand elle a prononcé cette phrase ? Et ce clin d’œil qu’elle lui a lancé juste avant de passer la porte !!!Qu’est-ce qu’elles ont à rire, là-bas ? Un comble ! Lise se venge de ce qu’il l’a soupçonnée, suivie. Et maintenant, elle raconte tout à l’autre, sinon pourquoi ces chuchotements, là-bas, de l’autre côté de la porte ?

   Philippe se lève furieux, prêt à partir, mais avant, il vide un autre verre, cul sec, fait un pas vers la porte d’entrée, s’immobilise…Pourquoi ne pas essayer de voir ce qu’elles fabriquent à côté ?

   Dès qu’elle est entrée dans le salon d’essayage, Lise s’est penchée à l’oreille d’Amanda

-        Je ne voulais pas l’amener, c’est lui qui m’a suivie

-        Ah ! je comprends, mais qu’il est beau !

-        Il te plaît ?

-        Oh oui ! Il a tellement envie de faire l’amour qu’on voit qu’il bande rien que dans ses yeux !

-        Donnons-lui une leçon.

   Lise tend la main vers le corsage rebondi de l’Italienne, presse doucement les seins superbes. Amanda soupire, pousse un petit gémissement qu’elle interrompt aussitôt en ouvrant des yeux effrayés

-        Oh no ! Il pourrait nous surprendre…

   Les yeux de Lise se mettent à briller, ses doigts insistent sur les pointes qu’elle sent durcir. Le souffle d’Amanda s’accélère, elle gémit à nouveau sourdement.

 

 

-        C’est une idée ça souffle Lise ; nous allons parler un peu plus fort pour qu’il entende, pour qu’il croie que nous faisons des choses ensemble. Tel que je le connais, il finira par être tellement excité qu’il débouchera ici comme un taureau furieux. Et il nous trouvera là, bien sages et bien décentes, qu’en dis-tu ?

-        J’en dis…J’en dis que si vous continuez à me caresser comme ça, je ne resterai pas très longtemps décente, murmure Amanda.

   Lise sourit, libère les seins palpitants, se tourne vers la porte.

-        Il fait horriblement chaud, chez vous, Amanda, dit-elle d’une voix normale ; si je m’écoutais, j’enlèverais tout, même mes dessous…

-        Mais faites donc, Madame Lise, réplique Amanda les yeux brillants.

-        Je ne vous choquerais pas ?

-        Allons donc ! Au contraire ! Vous êtes si belle, Madame Lise, bronzée comme ça, de partout. Et cette poitrine !

-        La vôtre est belle aussi, Amanda. Je parie que vous ne portez pas de soutien-gorge, montrez…

   Instinctivement la main d’Amanda se porte à son corsage, puis s’interrompt.

-        Magnifiques ! s’exclame Lise ; mais vous aussi, vous avez chaud ma pauvre ! Allons, mettez-vous à l’aise, comme moi ! Entre femmes, il n’y a pas à se gêner !

-        Mais si jamais votre neveu entrait ? demande Amanda.

-        Lui ? Il n’osera pas. D’ailleurs, il doit dormir, votre muscat l’a assommé…Voilà, on est mieux ainsi, non ? Vous êtes superbe, Amanda, vraiment !

-        Dommage que je sois aussi…chevelue, là, en bas, une vraie crinière ! Vous au moins, Madame Lise, c’est blond, c’est soyeux, on dirait des cheveux. Moi, c’est du crin, touchez…

   Cette fois, c’est la main de Lise qui se tend vers le ventre de l’Italienne, se pose sur le mont de Vénus proéminent, s’y attarde.

-        Chut ! Souffle Amanda qui rosit, on joue seulement, non ?

-        C’est vrai murmure Lise avec regret ; c’est incroyable, dit-elle d’un ton plus haut, une vraie forêt ; mais ils ne sont pas si durs que vous le dites, Amanda ; ici, entre les cuisses, écartez-vous un peu, ils sont très doux, comme les miens, tenez…ici…

-        Oh, Madame Lise, dit Amanda d’une voix un peu rauque, comme elle est agréable votre main, si vous saviez…

-        Je ne demande qu’à savoir, dit Lise, que cette petite comédie commence à enfiévrer.

-        Je peux, vraiment vous toucher…là ? demande l’Italienne.

-        Mais bien sûr, dit Lise en écartant les jambes sans le savoir.

   La main d’Amand glisse sous sa jupe, remonte, caressante, le long des cuisses, un doigt s’insinue sous le bord du slip, écarte la fente, presse le bouton. Lise frémit, se raidit.

-        C’est bon n’est-ce pas ? dit Amanda.

-        Exquis, murmure Lise en reculant d’un pas ; mais si nous commencions cet essayage, Amanda ? Et racontez-moi où vous en êtes avec votre Angelo et sa petite coquine. Vous avez recommencé à trois ?

-        Eh bien oui, avoue Amanda ; je m’étais bien jurée pourtant…Il faut dire qu’il m’a prise par surprise, le voyou. Il est donc revenu avec sa coquine, comme vous dites si bien, mais cette fois, me dit-il, c’était vraiment pour un essayage, et rien d’autre. Elle voulait un ensemble pantalon-boléro. Je lui prends ses mesures, tout se passe normalement. J’arrive à la longueur de jambes. Je place mon mètre ruban, ici, au pied, je me mets à genoux devant la petite et je remonte ma main, comme ça, jusqu’à l’entre-jambe, comme je vous fait Madame Lise. Et voilà que dès qu’elle me sent là, elle portait pourtant un slip, la petite se met à gigoter comme une folle, à se frotter sur ma main.

   « Eh là, pas de ça, on travaille », je lui dis. Elle fait semblant de ne pas entendre, elle se frotte plus fort, je la sens qui devient toute chaude, tout humide et ça commence à me faire quelque chose, vous me comprenez, Madame Lise, mettez-vous à ma place…

-        Oh, je comprends très bien, à moi aussi, ça commence à me faire quelque chose, Amanda.

-        C’est vrai ? Laissez-moi voir, Madame Lise.

   L’Italienne se met à genoux, la main disparaît sous la jupe, le doigt reprend sa place sous le slip. Lise le sent glisser dans sa fente, s’enfoncer lentement. Et, cette fois, elle n’a plus le courage de reculer.

-        C’est vrai, dit l’Italienne d’une voix de plus en plus rauque ; vous êtes encore plus mouillée qu’elle, Madame Lise. Alors, en sentant ça, je n’y tiens plus, je glisse un doigt sous son slip, puis un autre, comme ça, vous sentez, puis j’approche ma bouche, comme ça, et je souffle du chaud sur son mont de Vénus à travers le slip, comme ça, Madame Lise…

 

 

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Par Peter Pan - Publié dans : textes érotiques - Communauté : Scorpion-sexy
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Commentaires

Simplement je dirai : Excellent

commentaire n° :1 posté par : Doggie-Slut le: 11/02/2012 à 08h59

Tu as bon goût Doggie

merci

réponse de : Peter Pan le: 11/02/2012 à 23h20

Que j'aimerais lêcher cette chatte et être lêchée ainsi...

commentaire n° :2 posté par : Paule le: 12/02/2012 à 08h55

mais il n'en tient qu'à toi ma belle soumise

baisers

réponse de : Peter Pan le: 12/02/2012 à 23h29

hummm moi aussi .... je te comprends paule ....

commentaire n° :3 posté par : sandra le: 14/02/2012 à 12h23

vous avez les mêmes désirs Paule et Sandra

baisers à vous deux

peter

réponse de : Peter Pan le: 15/02/2012 à 18h34

Nos amours féminines.......

commentaire n° :4 posté par : Lilly le: 14/02/2012 à 15h47

sont bien agréables n'est-ce pas Lilly

baisers

peter

réponse de : Peter Pan le: 15/02/2012 à 18h35

oui oui ! lol.....bisous

commentaire n° :5 posté par : sandra le: 15/02/2012 à 19h28

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