PETER - PAN
Pour l'amour de toutes et de tous, aimons-nous vivants!
Encore !!
Céleste est comme en pilotage automatique sur les périphériques, à force de faire ce trajet allez et retour si souvent, elle connaît le chemin par cœur ! Mais le conducteur tient les rênes quand même, il est prudent …
Savoir qu’il n’a pas mis de string aujourd’hui, qu’il est tout nu sous son jeans me colle des décharges électriques dans le bas ventre, ma main gauche me démange d’aller vérifier… mais la ceinture de sécurité rend ma visite peu confortable et aussi la peur des gendarmes qui sont partout, on se demande bien pourquoi car ce n’est pas un week-end particulier.
J’ai tant envie de retrouver sa peau, la douceur de son ventre, de ses fesses, de son pubis épilé, de son sexe qui déjà tend la toile de son jeans !
Ce mec bande tout le temps, c’est un vrai toy sur pattes et cela me convient parfaitement, je me suis privée trop d’années, j’ai envie de rattraper le temps perdu ! Non, je n’étais pas une frustrée, je me débrouillais très bien toute seule, mais il faut avouer que se faire fouiller par des mains d’homme et d’avoir une queue entre les cuisses, c’est tout de même nettement mieux !
J’aime l’embrasser, le lécher, le dévorer, le violer ! Ses fesses me font craquer ! Savoir que je peux en faire ce que je veux me rend démente d’avance. Quel supplice vais-je lui infliger ? Quel toy ou plug vais-je choisir pour le posséder à mon tour ? Quelle délicieuse torture vais-je lui faire subir pour notre plaisir à tous deux ? J’en mouille d’avance, s’il me touche un seul grain de peau, j’explose dans Céleste.
Ses yeux croisent les miens et il sait ce que je suis en train d’imaginer …
Nous pensons trop vite, nos envies, nos désirs sont en ébullition depuis trois semaines, c’est inhumain de s’imposer de telles souffrances ! Alors pour nous, tout passe en accéléré, nos fantasmes nous font oublier la réalité en cet instant.
Il vient de remarquer mes bretelles jaunes et il veut savoir comment est le string. Il frôle la pointe de mon sein gauche et je ne peux retenir un soupir de plaisir !
Bon sang s’il continue comme ça, tout mon côté gauche va se mettre en action, je vais pencher et je ne réponds plus de rien si je m’affale sur lui ! Ces petites voitures sportives sont très bien, mais pour une fellation, je risque la minerve ou l’étouffement par le volant !
Le rire prend le dessus pour un moment mais on sent la tension de nos corps qui se cherchent, qui se veulent, qui n’en peuvent plus de désir.
Pas croyable ! ! On traverse une région verte, des champs à perte de vue, des petits coins boisés, un tas d’endroits où nous pourrions … même idée, même pensée, mais on ne s’arrête pas, nous savons que nous ne serions probablement pas tranquilles bien longtemps, trop de chemins équestres traversent ces champs.
Il n’y a que dans les films pornos que tous les endroits sont possibles pour baiser ! Ils ont les moyens de créer un espace de liberté … pas nous … ce n’est pas juste du tout !
Et puis, notre paradis n’est plus très loin. Une petite heure de route et nos peaux nues se parleront, se gourmanderont.
Là, nous évoquons nos fantasmes … Nous nous racontons nos plaisirs solitaires, est-ce bien raisonnable de perturber ainsi un conducteur ?
Nous adorons en parler, c’est un libre échange libertin qui pimente tant cette relation particulière entre nous … Savoir quand, comment et combien de fois j’ai pu m’envoyer en l’air avec mes gods ou vibros le fait bander , les boutons de sa braguette finiront par céder un jour ou l’autre !
Quant à moi, je mouille à chaque fois qu’il me dit s’être branlé en imaginant qu’il me voyait me faire baiser par plusieurs mecs à la fois, savoir qu’il a joui longuement, abondamment et avoir léché ses mains …
Mes cuisses s’écartent et se referment, je me branle contre la couture de mon jeans, mais quelle pute je suis !
Un seul feu rouge, celui qui annonce que nos ébats vont nous délivrer, nous permet de mélanger nos salives … c’est un avant-goût pour nos papilles, une petite mise en bouche !
Grincement de la porte qui bascule, nos lunettes de soleil unissent leurs branches sur le tableau de bord, les ceintures cliquent en même temps, nos mains vont enfin explorer l’entrejambe de nos jeans furtivement, constat qu’il a envie de me baiser, le même pour moi car je suis trempée.
Pendant qu’il ouvre le box, je m’extirpe de Céleste, il fait frais, contraste avec la chaleur extérieure, je frissonne.
Ah ! ! J’ai oublié mon sac ! Je repars vers la portière et au moment précis où j’essaie de le récupérer, l’obscurité me cloue sur place dans un claquement sec de porte en fer.
Ok ! Il me fait le coup du box ! ! Je vais me faire violer et je crois que je vais adorer ça ! ! !
Il est contre moi, m’enlace et nos bouches se rejoignent enfin. Nos mains sont ivres, se faufilent partout sur nous, ne savent plus par quel endroit commencer, elles voudraient tout explorer en même temps, il va falloir s’en faire greffer au moins trois autres paires !
Doucement, nous nous habituons à la pénombre, à cette fraîcheur nécessaire pour nos corps en feu.
Il me délaisse quelques instants pour étendre un plaid devant la porte passager et deux autres sur le capot de Céleste qui doit se demander pourquoi on la bouchonne ainsi ! Organisé mon amant, et viol prémédité, attention les sanctions ! Là c’est à l’insu de mon plein gré, mais il ne sait pas ce que je lui réserve ce soir !
Sans se concerter, nos chaussures volent, les vêtements tombent un à un, jetés sur la banquette arrière.
Je m’asseois sur le rebord du siège … il est debout devant moi, la queue bien dressée … et je l’attire vers moi, mes mains sur ses hanches, son ventre contre ma bouche. J’empoigne ses fesses à pleines mains, en cherchant ses yeux. J’ai envie de lui, envie ! ! ! !
Viens dans ma bouche, viens que je te suce, que je t’avale, que je t’engloutisse !
Lentement ma langue s’insinue entre ses bourses et je remonte. Son sexe palpite, vibre … petits coups de langue sur son gland, j’enroule, je roule entre mes lèvres dégoulinantes de salive, mes doigts rejoignent ma langue et le taquinent … Ils se resserrent, impriment un doux va-et-vient … Je l’aspire, je le suce … il grogne de plaisir …
Plus il cogne au fond de ma gorge et plus je sens mon ventre s’ouvrir … dans une attente démente d’être défoncée !
Il ne jouit pas … il veut prendre le temps, le prolonger, ce type est un obsédé de la baise et moi, je ne suis qu’une pute prête à tout pour m’envoyer en l’air.
Je me retrouve debout, ventre collé au plaid, plaquée contre la carrosserie.
Sa langue monte lentement le long de mes cuisses qui tremblent, me fait ouvrir les jambes instinctivement. Ses mains écartent mes fesses, il me lèche partout, me rendant chienne, le suppliant de me baiser.
Prends-moi vite, je vais hurler !
C’est terrible, frustrant de se retenir de crier, de peur d’ameuter le gardien, frustrant mais jouissif, un goût d’interdit qui pimente nos ébats, qui fait monter l’adrénaline …
Brûlons les étapes, nous aurons tout le temps de nous mignarder plus tard. Baisons !
Baisons comme des bêtes, nos corps réclament, baisons !
Joue contre la toile rugueuse du plaid, écartelée, il me pénètre d’un coup de reins violent.
Crispée, je me retiens un peu, je vais jouir comme une folle ! Un autre coup de buttoir a raison de moi et je m’envole, secouée de spasmes, inondant nos cuisses, en tendant mes fesses vers son ventre, en m’empalant de plus en plus sur lui, en le suppliant de continuer encore et encore … de me baiser, de me défoncer, de me limer, de m’écarteler encore plus, de déchirer mes chairs, de meurtrir mes seins, de mordre ma nuque, je veux tout, je suis affamée !
Nos souffles, mes feulements et ses cris étouffés sont d’un même rythme. Au bord des spasmes, tous les deux … ralentir … ralentir pour faire durer, pour monter plus haut, toujours plus haut …
… Il se retire doucement, pour venir se placer contre mon antre bien serré. Il sait que je lui refuse souvent cet accès, il connaît ma crainte de la douleur, mais il sait que je finirai par céder, que je suis un peu maso sur les bords, ou tellement pute puisque je ne sais pas dire « non » !
Ses doigts caressent mon bouton gonflé et c’est moi qui glisse son sexe dressé entre mes fesses. J’ai peur mais je le pousse en moi, entre la déraison et le sublime … entre la douleur et l’extase, dans l’envie de sa semence dans mes reins … j’ai très mal, alors, je le repousse, il perçoit mon refus et me force … ses longs doigts triturent mon clito et s’enfoncent dans ma chatte … c’est ainsi qu’il parvient à chaque fois à me sodomiser, il me transporte au bord de la folie, c’est l’extase qui domine la douleur de ce viol, de cette sauvage sodomie.
Tout à l’heure, c’est moi qui le posséderai, je le pénétrerai aussi, pour me venger de ce viol souvent répété, douleur et plaisir incommensurables qui me portent au-delà de l’extase … lorsqu’il jouit dans mon ventre, cette chaleur entre dans mon sang et me transporte aux portes d’un monde aux lumières d’éternité.
C’est la drogue bien dure entre les cuisses, entre les fesses d’une salope.
Nous avons joui ensemble, dans un même râle étouffé, nos mains unies, serrées à blanchir nos phalanges, nos corps secoués … « spasmés » …
Quelques minutes pour se serrer l’un contre l’autre et se remercier, ce n’est pas de l’amour, nous ne sommes que des libertins, mais un petit vent de tendresse nous effleure assez souvent.
Quelques autres minutes pour se redonner une apparence acceptable afin de sortir du box et regagner l’appartement.
Je n’ai pas remis mes sous vêtements, j’ai encore envie de baiser …
Au bout du couloir … il bande déjà.
La porte est à peine refermée … la pute a déjà jeté ses vêtements à la hâte, se met à quatre pattes sur le tapis, tendant son cul, en l’ouvrant avec ses mains.
Encore !
LORINE
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