PETER - PAN
Pour l'amour de toutes et de tous, aimons-nous vivants!
Qu’est-ce que c’est encore ? Lise…non, Ilse avec les serviettes, la barbe, il va falloir me lever, me laver, aucune envie…Mais Ilse aussi est toute nue sous son peignoir, je viens de voir ses seins, moins beaux que ceux de Lise…zut, je bande, je ne vais jamais oser sortir de l’eau, si encore ils quittaient la salle de bain, me laissaient seul, j’ai envie de dormir…
- Il est fatigué, si fatigué, avait dit Ilse en s’approchant de la baignoire ; allons, viens que je te savonne…Quoi, ça te gêne, nigaud ? J’en ai vu d’autres, tu sais, tu pourrais être mon fils…
Les mains douces, délicieuses, sur le dos, la poitrine, le ventre, comme quand il était tout petit, quand sa maman lui donnait son bain avant de le mettre au lit, merveilleuses, les mains de Lise, zut d’Ilse…
- Les jambes maintenant, lève-toi…
Aïe, c’est là que tout va se gâcher…Et puis tant pis, c’est bon ces mains, c’est encore meilleur, ces mains qui montent, touchent, s’attardent, pressent. C’est bon le rire un peu rauque d’Ilse.
- Tu n’es pas si fatigué que ça, après tout, regarde, Frantz…
Frantz avait eu un drôle de sourire en regardant le sexe durci, empanaché de mousse, en regardant Ilse se pencher et poser sur la tête rouge un petit baiser rapide, presque comme si elle l’avait embrassé sur la joue.
« Quoi ? Devant lui ? Devant son mari ? Et il n’a pas l’air fâché, plutôt content même, voilà qu’il sort son machin, qu’il le caresse en me souriant, il me fait un clin d’œil, c’est drôle, c’est tordant… »
Il s’était mis à rire et ils avaient ri, eux aussi, ils lui avaient passé une large sortie de bain en tissu éponge, l’avaient conduit dans une chambre à peine éclairée, quelques lampes basses dont les abat-jour rouges donnaient à la pièce une teinte de soleil couchant. Les tapis enfonçaient sous les pieds, le lit était immense, très bas, jonché de coussins. Ilse l’avait poussé dessus, il s’était laissé tomber comme une masse, s’était laissé enlever le peignoir.
- Voilà, tu n’es pas mieux ainsi, plus à l’aise, moi aussi, regarde…
Dans son rêve tremblotant, il l’avait vue nue, superbe, des seins un peu lourds, avec la marque blanche du maillot et, plus bas, la même marque autour des fesses, et le triangle de poils blonds entre les jambes, elle s’était penchée sur lui, ses seins lui avaient caressé le ventre, ses lèvres s’étaient posées sur les siennes. Il avait eu un regard pour Frantz, assis dans un fauteuil au pied du lit, très à l’aise, tout souriant, une coupe de champagne à la main. Il avait eu un peu honte mais déjà la langue d’Ilse s’enfonçait dans sa bouche, l’explorait, mais déjà sa main le palpait, le caressait, retroussait la peau, les doigts couraient autour du gland, sur le filet, descendaient jusqu’à la racine, taquinaient les couilles gonflées…Et le vertige avait commencé, les bulles éclataient plus vite dans sa tête, il avait avancé les mains, saisi les seins lourds, les avait pétris durement, elle avait gémi, bougé, il s’était retrouvé avec la pointe d’un sein dans la bouche et s’était mis à le sucer frénétiquement, et là- bas, Frantz tenait toujours sa coupe de champagne à la main et, de l’autre, son sexe qu’il caressait en les regardant, et Ilse avait bougé sa main plus vite, de haut en bas, mais en le touchant à peine de la paume, puis elle avait refermé la main sur la base, l’avait serrée, penchée en avant et, en tournant la tête, avait jeté quelques syllabes sourdes dans sa langue étrangère…
Jacques avait fermé les yeux…Puis les avait rouverts aussitôt…Là, en bas, autour de lui, cette caresse humide, une bouche, une langue, mais qui ?...Puisque Lise, non Ilse…Frantz ! C’est Frantz qui était là, à genoux, au pied du lit, il le tenait dans sa bouche et passait sa langue tout autour du gland, c’était exquis, honteux, un homme ! Jacques avait voulu se retirer, se redresser, mais de tout son poids, Ilse l’avait écrasé sur le lit et sa langue s’était remise à plonger dans sa bouche avec une telle fièvre que peu à peu Jacques s’était laissé aller à la double caresse…
« C’est bon, incroyable, mais c’est bon, il m’aspire comme s’il voulait m’avaler, c’est épouvantable, je me laisse sucer par un homme, et j’aime, Dieu que c’est bon, il va me faire jouir et je ne peux pas, pas dans sa bouche, quand même, il sera fou furieux… »
Ilse s’était relevée, haletante, l’avait regardé dans les yeux, lui avait souri.
- C’est bon, n’est-ce pas, tu aimes, tu as envie de jouir ? Là… Oui, je le vois dans tes yeux… Mais tu n’oses pas, tu as peur, laisse-toi aller, laisse-toi jouir mon petit chéri, oui…ça monte…Tu peux, tu sais, tu peux jouir dans sa bouche, il aime, il va te boire…Donne-lui ton plaisir…Là, je vois que ça monte…Je vais t’aider…
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