Lundi 3 novembre 1 03 /11 /Nov 18:27


 

 

-         Il nous faut au moins deux paniers pour que cela en vaille la peine. Au travail paresseux !

   Ils se remettent à la cueillette. Chacun d’eux remplit son panier, Philippe va beaucoup plus vite que sa tante. C’est que Lise, de temps en temps, se retourne pour le regarder avec amusement.

   « Comme il s’applique, comme il travaille, comme il transpire ! Je crois bien qu’il a eu honte tout à l’heure, le pauvre petit ! Et pourtant, il savait bien ce qu’il faisait, ce qu’il touchait, la canaille ! Les garçons étaient moins dégourdis, quand même, quand j’avais son âge…Allons, c’est un brave, je vais lui donner sa chance… »

   - Philippe, viens donc voir…

A un mètre de lui, elle lui fait face. Elle tient un abricot entre ses dents, et, les bras tendus, l’invite, de tout son corps, à venir prendre le fruit où il est.

   Philippe bondit sur elle, l’empoigne, se penche, la bouche ouverte, les dents luisantes et mord dans la chair qui s’offre. Le jus rose coule entre leurs lèvres proches, sur leurs cous, leurs poitrines. Philippe avale, lèche, lape, quitte le fruit et la bouche de Lise, descend jusqu’à son menton où perle une goutte de suc, dans le creux de sa gorge qui déglutit nerveusement, jusqu’au bord de ses seins dont le gonflement est visible sous le corsage lâche ; ses mains ont glissé de ses épaules à sa taille qu’elles pétrissent. Et sous l’assaut, Lise, se sent, peu à peu, devenir toute molle. « Maintenant, jeune idiot ! Prie-t-elle en silence ; maintenant, tu peux me toucher, où tu veux, comme tu veux ».

Mais, pour quelque étrange raison qui trouve sa racine dans le creux de son ventre, elle n’est plus, soudain, la coquette audacieuse et sûre d’elle qui, tout à l’heure, guidait la main de Philippe sur elle comme pour se moquer de lui. La longue caresse de cette langue infatigable  qui laisse sur sa peau des traînées de fraîcheur la transforme de plus en plus en une femme abandonnée entre les bras d’un mâle qui la veut. Lise est devenue presque timide… Ce qui ne l’empêche pas d’avancer l’épaule d’un mouvement précis pour détacher d’elle le corsage qui bâille de plus belle et découvre ses seins.

   Philippe comprend. Enfin. D’un geste presque brutal, il fait glisser la manche sur l’épaule, dénude le torse, crispe la paume sur le globe brun qui surgit et, aussitôt pose la bouche sur la pointe rose,raide, hérissée de petits points clairs, et suce, suce, comme un bébé, comme un amant, quelle est au juste la différence, suce, lèche, titille, prend la moitié du globe dans sa bouche et le mordille, le relâche, revient à la pointe, le presse entre ses lèvres serrées, entre ses dents frémissantes…Lise sent une grande chaleur l’envahir, monter entre ses cuisses, descendre de ses seins, elle ne sait plus, elle sait qu’elle a du mal à tenir sur ses jambes, du mal à contenir le gémissement qui  sourd  de sa gorge, et, d’ailleurs, pourquoi le contenir ? Lise gémit doucement.

   - Viens, souffle Philippe, en avisant une toile à sac non loin de lui.

Tout en la soutenant par la taille, il étend avec soin la toile sur l’herbe. « Déjà des gestes d’homme ! » pense Lise avec amusement, tandis qu’il l’aide à s’allonger sur le sol, et cale la nuque de la jeune femme dans le creux de son bras replié. Puis il se penche et reprend entre ses lèvres, la pointe du sein qui durcit à nouveau, il la caresse de la langue, la parcourt, à grandes lampées, comme s’il voulait l’aplatir, engloutit la moitié du sein avec un mouvement de succion. En même temps, sa main palpe les contours du globe de chair, remonte jusqu’à l’aisselle.

   Maintenant, Lise pousse des petits cris continus. D’instinct, sa main descend le long du ventre de Philippe, cherche la bosse dure entre ses cuisses…Mais non ! C’est trop tôt, elle veut profiter jusqu’au bout de cette ardeur juvénile, faire durer le plaisir au moins aussi longtemps que durera la timidité d’ailleurs relative, de Philippe, lequel n’a pas encore dépassé la ceinture et s’attarde à un seul sein alors que l’autre aussi se tend vers les caresses, de sa pointe gonflée qui semble vouloir percer l’étoffe du corsage. Lise se laisse glisser sur le dos, libère le bras de Philippe et, d’un geste, abaisse sa blouse jusqu’à la taille, s’offrant ainsi, demi nue, au jeune homme.

 

                                                                                

                                                                                         A suivre

 

 

Par Peter Pan - Publié dans : textes érotiques
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