Le blog de Peter Pan

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Elle naquit un matin de l’union d’une perle de rosée avec un rayon de soleil.Une merveille, vous vous en doutez .L’ovale de son visage était aussi doux que le plus doux des nectars .Son petit nez mutin était surmonté par deux magnifiques lacs violets qui éclairaient toute sa face.

Une jolie petite vallée toute bordée de carmin s’entrouvrait sur une double rangée de notes blanches, plus éclatantes les unes que les autres.

Cet ensemble bougeait avec une grâce indescriptible, petite tour de contrôle au sommet d’un corps parfait que seules des mains douces et expertes seraient autorisées à visiter .La peau sur la peau, le chaud sur le chaud, les frissons sur les frissons, cinq, dix, quinze, vingt doigts qui se promènent, se rencontrent, se doublent, à la recherche d’un inconnu qu’ils ont toujours désiré.

Longue et ardente promenade sur un corps, naissance d’un désir, approche du plaisir et repartir dans une autre direction, à rechercher l’inconnu, l’innaccessible.

Pouvoir se dire : elle est mienne et je l’aime, et s’apercevoir que l’on n’est qu’un jouet entre ses doigts, que la maîtresse c’est elle et que l’esclave c’est soi-même : esclave de l’amour, esclave du désir, esclave du plaisir.

Mais qu’il est doux cet esclavage et peut-on vivre sans ?

Si chaque jour on la regarde avec un œil différent, si chaque jour, on la découvre, si chaque jour on l’étonne, alors les jours deviennent des semaines, des années, des siècles, car seul l’amour est indestructible et franchit les barrières du temps.

 

A la femme que j’aime

 

Peter

 

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Ven 26 aoû 2011 Aucun commentaire