Le blog de Peter Pan
Une voix fluette transperça le majestueux silence et alla se ficher dans le manteau blanc
d'un arbre mort. Une nymphe nue, si nue et si belle, s'avançait sur une large allée
bordée de cylindres gelés immobiles et silencieux. Ses pieds nus s'enfonçaient délicatement et sans bruit dans la neige douce et tendre. Elle
allait légère et sensuelle, telle un flocon de neige porté par la brise, insouciante, heureuse, sans autre but que de vivre, de s'épanouir, de respirer, vierge et pure sur cette rivière d'argent
immaculée.
L'allée, devant elle, s'élargissait puis se refermait au-delà, et au centre du disque ainsi formé se dressait une tour d'ivoire. Son visage s'illumina et elle décida de s'élever à son sommet. Elle enfourcha la colonne blanche et, s'aidant de ses mains et de ses cuisses, commença son ascension. La caresse de la substance lisse contre la fleur humide de son sexe faisait naître en elle un plaisir diffus s'irradiant progressivement, subtilement dans les fibres intimes de son être. Elle approchait du sommet arrondi et mince de la tour d'ivoire, son plaisir ne cessait d'augmenter, elle n'était plus qu'un bourgeon hypersensible sur le point d'éclater.
Soudain, elle fut éblouie par mille et mille feux, mille et mille sphères, mille et mille couleurs, elle était tout, elle n'était rien, elle était ailleurs, ici, là, elle était omniprésente et absente, multiple et unique.
Puis elle cessa d'exister par un froid hiver enneigé.
Peter
Là où se trouve la Nymphe, le faune n'est pas loin
moi je la cherche encore
doux baisers très chère Elise
peter
Un joli conte à la fois allégorique et extrêmement érotique ...
Dis moi Peter, ça existe vraiment des nymphes comme cela ? En forêt de Brocéliande ou ailleurs, j'aumeris bien en croiser une .. Et je crois ne pas être la seule à formuler un tel voeu !
Baisers tendres
Elise