Le blog de Peter Pan
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- Mais pas du tout, mon chou ! D’ailleurs tu as parlé avec Bob. Il a du t’expliquer…
- M’expliquer quoi ?
- Mais je n’en sais rien ! Comment veux-tu que je sache ce qu’il t’a dit ? Tu dois le savoir mieux que moi, tout de même !
Ce sophisme me fit rire…
- C’est ça, fous-toi de moi, en plus ! Bob m’a dit qu’il était fatigué, c’est tout ! Et toi, qu’est-ce qu’elle t’a dit, Nicky ?
Un instant, j’eus la tentation de lui dire la vérité. Toute la vérité…Je n’en eus pas le courage…Mais je n’eus pas non plus celui de mentir.
- Elle m’a dit deux ou trois mots !
A ce moment là, je me fis un pari avec moi-même. « Si elle me répond : lesquels, chiche que je lui dis tout ! »
Elle ne dit rien…Ce qui l’inquiétait le plus, c’est que je ne bande pas…Une chose que les femmes pardonnent rarement, en effet !
Elle rejeta mon sexe qu’elle tenait depuis un moment dans sa main crispée d’un geste excédé.
- Tu pourrais me sucer, au moins !
- Excuse-moi, mais je suis très fatigué, ce soir ! Le changement de climat, sans doute…
- Mais moi, je me sens très bien, au contraire, en pleine forme, même !
- Mais tu sais bien que le climat de la Méditerranée excite les femmes et ramollit les hommes…
Je disais cela à tout hasard, car je n’en savais rien. Il fallait bien que j’invente quelque chose pour avoir la paix et la faire taire.
- Et bien ! ça va être gai !
- Enfin, tout de même, qu’est-ce qui te prend d’un coup ? Dans le temps tu jouissais péniblement une fois par jour, tandis qu’à présent tu es insatiable…
- Mais nous n’avons rien fait aujourd’hui…
- Et la nuit passée, nous avons « fait » toute la nuit…
- Dis ce que tu veux, mais je suis encore excitée et j’ai envie de faire l’amour !
- Eh bien ! caresse-toi !
Cette fois, je crois que j’étais allé un peu fort…Esther éclata en une crise de larmes épouvantable…
Décidément, je n’aurai pas la paix ce soir.
*
* *
J’eus quand même pitié de ce corps affamé de plaisir et que secouaient maintenant les sanglots…
Elle était couchée sur le côté…Je voyais sa poitrine se soulever et se rabaisser dans un mouvement spasmodique qui aurait bien préféré avoir des causes plus réjouissantes.
Malgré mon manque d’appétit sexuel, il fallait que je me décide à faire quelque chose.
Je soulevai une de ses cuisses pour découvrir un petit sexe humide et malheureux…Mes lèvres s’y collèrent et quelques minutes suffirent pour que des gémissements caractéristiques commencent à se mêler aux sanglots…
Ils s’y mêlèrent si bien, qu’ils les remplacèrent très vite complètement, accompagnés même de petits rires étouffés et heureux, comme ceux de l’enfant qu’on console.
Elle était adorable au fond, cette Esther, et je ne devais pas être méchant avec elle…Pendant que je la suçais, je me branlais en pensant à Nicky…
Voilà, c’était tout simple !
L’évocation de ma bien aimée me fit bander rapidement.
Grâce à elle, je pus remplir honorablement le « devoir conjugal », ramener le sourire sur les lèvres de mon épouse et le bonheur dans ses yeux.
Et nous nous endormîmes dans les bras l’un de l’autre, comme si nous avions été de parfaits amoureux…
A suivre
baisers coquins
Baisers
Armandie
bisous