Le blog de Peter Pan
Nous partîmes donc et arrivâmes à Cannes vers la fin de l’après-midi où nous décidâmes d’un commun accord, de passer la nuit à l’hôtel, de manière à ne pas arriver chez nos hôtes trop tard dans la soirée, et si possible d’être d’une meilleure humeur.
Mais, que se passait-il donc ? Nicky et Bob, Nicky surtout, boudaient de plus belle…
Après le repas, nous sommes allés faire un tour sur la Croisette. Nous marchions tous les quatre, isolés, d’un air rêveur.
Le hasard de la promenade rapprocha à un certain moment Esther et Bob. Ils échangèrent quelques mots.
Je m’aperçus alors que Nicky ralentissait le pas pour se trouver à mes côtés. C’était l’occasion rêvée pour me renseigner sur la raison exacte de la mauvaise humeur générale.
Je ralentis aussi de manière à laisser entre nous deux et Esther et Bob une distance suffisante pour qu’ils n’entendent pas nos propos et je me décidai à parler le premier.
- Nicky, ma chérie, que se passe-t-il ? Pourquoi cet air maussade…Dis-le moi, je suis inquiet !
Je ne m’attendais pas à m’exprimer sur un ton aussi tendre. Nicky non plus, et le ton de ma voix lui fit un effet extraordinaire.
Elle tourna vers moi deux grands yeux profonds, tendres, humides…
J’étais ravi et sidéré à la fois…Ce regard me troublait et c’est avec une émotion sincère, cette fois, que je la questionnai…
- Allons, dis le moi, ma chérie, ce qui ne va pas…ça me ferait tellement de peine que tu sois malheureuse, si tu savais !
La main de Nicky prit la mienne qu’elle serra très fort pendant que sa bouche s’approchait de mon oreille pour me dire dans un souffle :
- Je t’aime !...
A ce moment précis, Esther se retournait :
- Allons, les amoureux, qu’est-ce que vous complotez, là-bas, dans l’ombre ?
- Et vous, répondit Nicky, que tramez-vous de votre côté ?
Elle quitta ma main et se mit à courir dans leur direction, légère comme une gazelle…ça allait déjà mieux…
Pour moi aussi ça allait mieux…Cet aveu de Nicky arrivait à un moment où je ne m’y attendais tellement peu qu’il m’inonda littéralement de bonheur…
Nous nous sommes assis à une terrasse de bar, je ne sais où…Je ne voyais plus rien que les yeux de Nicky, qui ne quittaient pas les miens…Je buvais en eux un fleuve de lait et de miel constellé d’étoiles…
C’était certainement la même chose pour Nicky, car Bob dut lui répéter à trois reprises une question qu’il lui, posait, avant qu’elle réponde. D’ailleurs elle répondit par une phrase qui n’avait aucun rapport avec le propos de son mari…
Esther aussi me parlait…Je répondis à tout hasard que j’étais parfaitement d’accord…
*
* *
Nous sommes montés nous coucher presque aussitôt. Tout de suite Esther se déshabilla et se précipita sur moi pour me couvrir de baisers…
Si j’en avais eu le courage, je l’aurais repoussée avec horreur…
Comme c’était drôle ! Il avait suffi que l’on me dise cette petite phrase à l’oreille, pour que ce corps, qui m’excitait tant quelques heures auparavant, se transforme, comme le Vampire, de Baudelaire, en un corps tiède et visqueux assez encombrant…
A suivre
merci pour ta visite chère Succuba , je me délecte en passant chez toi!!!
baisers
peter
baisers coquins
et cachent des trésors!!!hummmm!
bisous
Baisers
Armandie
plein de bisous
peter