Le blog de Peter Pan
Lise sursaute. Elle savait bien qu’il s’était passé quelque-chose, mais ça ! Elle se force au calme, sourit.
- Bon, tu vois, je ne suis pas partie en hurlant. Maintenant, raconte et avec les détails.
Jacques raconte avec tous les détails qu’il ose nommer. Pour les autres, Lise les imagine, non sans un peu d’excitation qu’elle se reproche aussitôt. Quand Jacques a terminé, elle se penche, lui plaque un gros baiser sur la joue.
- Et c’est pour ça, nigaud, que tu te crois homo ?
- Ben quoi, avec un homme…Même que j’y ai pris du plaisir…
- Et les femmes ne te plaisent plus ? Je ne te plais plus ?
- Ben…
- Allons, grand bêta, viens prendre un bain, ça te calmera.
Jacques se laisse entraîner docilement, se glisse dans l’eau tiède, avec l’impression étrange que tout recommence. Voilà qu’Ilse, non Lise, commence à le savonner, voilà que les mains descendent sur lui, le long de son ventre, voilà qu’il bande de nouveau.
- Tu vois, dit Lise d’une voix égale, tu vois que les femmes t’excitent encore. D’ailleurs, hier soir, c’est Ilse qui t’excitait, pas Frantz.
- Oui, Ilse, je veux dire Lise…
- Et après, quand elle t’a emmené dans la chambre…Viens…
Elle le pousse sur le lit, fait glisser son peignoir, passe la pointe de ses seins sur le ventre de Jacques qui tressaille.
- Là, c’est ce qu’elle t’a fait ? Tu vois bien que c’est elle, pas lui. Et ça ?
« Ça », c’est sa main qui entoure le membre gonflé, qui entame sur lui un léger va-et-vient, presque un effleurement. Jacques soupire maintenant par longues saccades haletantes.
- C’était ainsi ?
- Oui…Oui…Mais il y avait aussi…sa bouche
Lise se penche, pose ses lèvres sur celles du jeune homme qui l’étreint fougueusement, lui touche les seins, les palpe, les pétrit. Elle aussi se sent entraînée par le jeu étrange, exquis.
- Là, dit-elle, en se détachant, jusqu’ici la preuve est faite que c’est bien Ilse qui t’excitait. Et maintenant ? C’est maintenant que Frantz… ?
- Oui.
- Tu veux ma bouche ?
- Non. C’est toi que je veux.
- Tu veux me baiser ?
- Oui…Oh oui, Lise je…je veux te baiser.
- Viens
Jacques se rue entre les cuisses écartées, s’enfonce comme un furieux. Pui, tout, soudain s’arrête.
- Je te fais mal ?
- Non, mon chéri, non, c’est bon. Viens maintenant, viens comme un homme.
Elle balance lentement le bassin de droite à gauche, puis d’avant en arrière. Elle se met à gémir doucement, puis plus fort.
- Tu aimes ? Tu aimes ? demande Jacques.
Il donne des coups de reins triomphants. Elle ne se moque plus de lui maintenant, elle gémit, elle est en son pouvoir, elle jouit sous lui.
- Lise, Lise, je vais…je jouis, toi aussi…
- Je jouis mon chéri, je jouis, tu me fais jouir…
Jacques rue d’une détente violente des reins et s’écrase contre Lise qui entoure de ses bras les épaules tremblantes.
- Alors ? souffle-t-elle contre son oreille, tu vois que tu aimes les femmes, tu vois que tu peux les faire jouir…
Jacques grogne doucement, se pelotonne contre elle. Lise sourit, caresse ses cheveux, doucement. Ce n’est pas vrai, elle n’a pas joui, bien qu’elle en ait eu grande envie. Mais si jamais un mensonge pieux était indispensable…
A
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Avec l'aimable autorisation de mon amie Hotense, une belle "Aristo" qui adore se montrer
Superbes photos, sublime ecrits... j aime tout simplement...
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