Le blog de Peter Pan
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Je ne comprends plus rien à Hélène. Aujourd’hui, elle est allée en bateau avec papa. La voile, c’est quand même agréable… Moi, quand je vais en mer, j’en reviens toujours heureux, un peu fatigué, bienveillant pour tout le monde…’ai guetté leur retour. Je pensais qu’Hélène serait détendue, souriante, qu’elle s’appuierait sur moi pour me raconter sa journée, les joues en feu, avec cette façon qu’elle a de buter sur les mots quand elle est excitée. Je la voyais déjà arriver, toute chaude encore de soleil, je l’aurais prise dans mes bras, elle m’aurait embrassé avec toute sa fougue, toute sa joie de vivre…Au lieu de cela elle se jette sur moi comme une folle en me traitant de salaud, elle s’en va en pleurant. Lise est allée la consoler.
Est-ce qu’Hélène m’aurait vu avec Lise ? Ce n’est pas possible…Quand même…Si elle a vu, je comprends que ça l’ait choquée. Moi-même, au premier moment, je l’ai été…Et avant, je n’aurais jamais cru que c’était ainsi. Ça m’a même fait d’abord une impression un peu répugnante, tous ces replis rouges et humides, un peu visqueux, avec une odeur indéfinissable…pas désagréable d’ailleurs, je m’attendais à ce que cela sente fort, mais au contraire, c’est assez doux, avec une senteur de marée. J’avais peur d’y goûter, cette chair informe et mouvante m’inquiétait. Mais ça a plutôt bon goût, c’est un peu salé, un peu âcre…
J’ai tout de suite senti que ça excitait terriblement Lise d’être embrassée là et ça m’a excité moi aussi, de lui donner tant de plaisir. J’ai enfoncé ma langue plus loin, elle s’est mise à gémir. C’était comme une sorte de complainte qui ne s’arrêtait pas ; ça ne ressemblait pas du tout à sa voix habituelle. Elle tremblait, elle serrait ses cuisses autour de mon visage, je sentais les chairs se contracter autour de ma langue. Pendant ce temps, elle m’avait pris dans sa bouche, elle me suçait, je sentais sa langue sur mon gland qui passait et repassait le long du filet, je n’avais jamais senti une telle jouissance. Quand je me touche là, il faut que je mouille mon doigt constamment, sinon ça fait mal. Sa langue humide pouvait me lécher très longtemps. Elle ne s’arrêtait que pour me prendre tout entier dans sa bouche. D’imaginer que j’étais capable de lui donner autant de plaisir qu’elle m’en donnait, cela m’a bouleversé. Je n’étais plus dégoûté, tout ce que je voulais, c’était qu’elle continue sa mélopée, qu’elle crie, qu’elle se sente éclater comme moi j’étais prêt à éclater dans sa bouche. J’ai titillé sa perle avec le bout de ma langue et elle poussait de petits cris. Alors je me suis remis à la sucer tout le long de sa fente, j’avais envie de la goûter tout entière. J’ai pris un des replis de chair entre mes lèvres et j’ai mordu très doucement. C’est tellement délicat, tellement fragile que ça fait peur. C’est comme d’embrasser une bouche, mais c’est plus docile, aucune langue ne répondait à la mienne, cela me donnait l’impression qu’elle attendait tout de moi.
Et, tout à coup, j’ai senti son doigt glisser entre mes fesses, remonter le long de ma raie, je ne comprenais pas ce qu’elle voulait. Son doigt est arrivé sur l’ouverture, a appuyé… C’était quelque chose d’étrange, d’extraordinaire de sentir son doigt pénétrer ainsi et, en même temps, cela faisait un peu mal et cela m’a refroidi. Mais quand elle m’a dit de lui en faire autant, cela m’a si fort excité que j’ai obéi tout de suite. J’ai caressé sa raie jusqu’à ce que je sente sous mon doigt un petit bourrelet. J’ai d’abord eu du mal à entrer, c’était tellement étroit. Mais elle a enfoncé le sien un peu plus. J’ai eu mal…enfin, un mal bizarre, presque agréable, c’est difficile à définir. Un peu pour lui faire mal, à elle aussi, j’ai enfoncé mon doigt d’un seul coup. Elle a poussé un râle et j’ai senti mon doigt serré très fort, comme par quelque chose d’élastique. Mais une fois dedans, ça s’élargissait un peu et j’ai pu bouger, remuer, comme elle le faisait dans moi. Et de sentir que nous faisions en même temps la même caresse, avec mon gland toujours dans sa bouche et ma langue dans sa fente, cela m’a donné le vertige, et je savais qu’elle éprouvait la même chose…Je n’en pouvais plus, je sentais ma queue se gonfler, prête à jouir. Je voulais me retirer pour ne pas venir dans sa bouche. Elle s’est collée plus fort contre moi, je sentais le goût de marée devenir plus fort, plus visqueux, ça coulait sur ma langue, j’aspirais, je suçais, j’avalais, je ne me contrôlais plus, j’allais jouir dans sa bouche…
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